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Le Crédit Agricole a provisionné 842 millions d’euros au second trimestre 2020, un montant supérieur à ce qui était attendu. Pour Jérôme Grivet, Directeur Général adjoint, en charge du pôle Finances du groupe, cela reflète l’approche prudente de la banque qui a pu réaliser ces provisions grâce à des performances robustes. Interrogé sur les perspectives de l’économie française, M. Grivet se montre optimiste et croit en un retour à la normale. On observe effectivement une nette reprise depuis la fin du confinement, avec des indicateurs dans le vert depuis la mi-juin et en constante progression. Les indicateurs d’activité du Crédit Agricole sont également orientés positivement et bien que les taux d’intérêt risquent de rester bas plus longtemps que prévu, M. Grivet reste confiant dans la capacité du groupe de générer des profits, car seul un tiers des revenus provient de la marge d’intérêt nette, rappelle-t-il. Malgré les mauvaises performances des banques françaises, M. Grivet soutient que le Crédit Agricole offre de bonnes perspectives aux actionnaires et envisage de verser un dividende en 2021 si la politique de la Banque Centrale Européenne le permet à nouveau. (Bloomberg, 06/08)
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Au deuxième trimestre, Crédit Agricole SA a réalisé un bénéfice net de 954 millions d’euros, en baisse de 21,9 %, ce qui lui permet de rejoindre le club restreint des banques européennes cotées résistantes et prospères. « Crédit Agricole a fait face sans dommages au trimestre choc du confinement », se félicite Philippe Brassac, son directeur général. Dans le détail, une baisse des coûts et la bonne tenue de la banque de financement et d’investissement (CACIB) et des activités de marché ont permis au Crédit Agricole de résister au retournement. D’autre part, la publication semestrielle du groupe, un peu meilleure que prévue, constitue une bonne dérivation aux problèmes de dérivés actions des banques françaises, soulignent Les Echos. Cependant, la crise a laissé des traces sur les comptes du groupe bancaire mutualiste. Il a, en effet, comme ses concurrents, augmenté les provisions devant lui permettre de faire face à des impayés de crédit. Le montant des provisions a ainsi été multiplié par 2,5 sur un an, atteignant 842 millions d’euros fin juin. « La hausse du provisionnement est liée pour moitié à des encours considérés comme sains », explique Jérôme Grivet, directeur général adjoint de Crédit Agricole SA. Néanmoins, les dirigeants du Crédit Agricole sont plutôt optimistes pour la reprise. « L’activité a repris plus vite et plus rapidement que prévu. Ce qui compte, c’est que cela se poursuive. Mais il n’y a pas de raison de penser que la situation va brutalement changer d’ici à la rentrée, du moins sur le plan bancaire », estime Philippe Brassac. (www.lesechos.fr, 06/08 ; Le Figaro, Danièle Guinot, 07/08)
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Ces derniers mois, les banques d’investissement (BFI) françaises ont dû faire face à une forte volatilité des prix, une chute des cours du pétrole et des comportements illégaux de nombreux courtiers. « Il y a eu tellement de cas de fraudes, en Asie notamment, que ça interpelle », a souligné Jacques Ripoll, directeur général de Crédit Agricole Corporate and Investment Bank (CACIB), lors de la présentation des résultats trimestriels de Crédit Agricole SA, le 5 août. Le dirigeant a également indiqué que « l’attitude des acteurs doit être plus rigoureuse, car il y a eu un relâchement chez certains ». Néanmoins, « nous n’avons pas l’intention de changer notre dispositif, car nous sommes relativement peu touchés », a-t-il affirmé. (L’Agefi, Amélie Laurin, 07/08)
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Le 6 août, Deutsche Bank a revu à la hausse ses prévisions économiques pour 2020, évoquant une reprise plus vigoureuse que prévu. La plus importante révision du PIB concerne la zone euro, pour laquelle la banque allemande prévoit désormais une contraction de l’économie de 8,6 % cette année, contre 12 % précédemment. Au niveau mondial, le PIB devrait reculer de 4,5 %, soit 1,5 point de pourcentage de moins par rapport à la précédente estimation. Deutsche Bank estime, en outre, que l’inflation dans la zone euro ne devrait pas revenir à son niveau antérieur à la crise sanitaire avant 2025. (L’Agefi, 07/08)
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Assignée en 2019 dans une enquête visant l’actuel Président des Etats-Unis, la Deutsche Bank a depuis collaboré avec le bureau du procureur de l’Etat de New York en lui fournissant de nombreux documents envoyés par Donald Trump afin de souscrire des emprunts. Si l’investigation semblait tout d’abord se concentrer sur des paiements effectués en 2016 pour acheter le silence de deux femmes affirmant avoir eu une liaison avec M. Trump, un récent dépôt au tribunal suggère que le procureur enquête également sur de possibles fraudes à la banque et à l’assurance. La collaboration de la Deutsche Bank semble indiquer le sérieux des accusations à l’encontre du Président, mais ce dernier les nie en bloc et accuse à son tour son ancien avocat d’avoir menti au Congrès en déclarant qu’il avait surévalué ses biens immobiliers. Toutes tentatives de la justice d’obtenir les déclarations d’impôts de M. Trump sont restées infructueuses, paralysant l’enquête. Quand bien même le procureur mettait la main sur ces documents, il sera difficile de prouver la culpabilité de Donald Trump et les faits pourraient être proscrits d’ici l’ouverture d’un procès. (International New York Times, David Enrich, Ben Protess, William K., Rashbaum and Benjamin Weiser, 07/08)
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Unicredit a publié, le 6 août, ses résultats du deuxième trimestre 2020. La banque italienne a enregistré un recul de 8 % de son produit net bancaire, à 4,2 milliards d’euros, malgré une progression de 18 % des revenus de trading. Ce recul est principalement dû à la chute de 5 % des revenus nets d’intérêts et de 12 % des commissions. Le résultat brut d’exploitation a mécaniquement chuté de 17 %, à 1,7 milliard d’euros, et le bénéfice net a reculé de 77 %, à 420 millions d’euros. (L’Agefi, 07/08)
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PRODUITS / METIERS / ACTIVITES BANCAIRES
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La directrice de Free2Move, Brigitte Courtehoux, a indiqué à Reuters que la marque, devenue récemment filiale à 100 % de PSA, est désormais en mesure d’ouvrir son capital à d’autres investisseurs, même si ce n’est pas sa priorité immédiate. Free2Move a été créée en 2016 et propose des services de location de voitures, d’autopartage et de gestion de flotte. Fiat Chrysler Automobiles, avec qui PSA espère finaliser sa fusion au premier trimestre 2021, possède, pour sa part, sa propre entité de location et de mobilité. Il s’agit de Leasys, une filiale de FCA Bank, la coentreprise entre le constructeur italo-américain et le Crédit Agricole. (L’Agefi, 07/08)
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Selon un décompte provisoire réalisé le 6 août par l’AFP, les entreprises du CAC, 40 prises dans leur ensemble, ont accusé une perte nette au premier semestre à cause des perturbations provoquées par la pandémie de coronavirus. « On n’a jamais connu une dégradation aussi forte des résultats », note auprès de l’AFP Daniel Larrouturou, gérant actions chez Dôm Finance. Il ajoute toutefois que « malgré quelques chutes spectaculaires, on remarque quand même la résilience d’un grand nombre d’entreprises du CAC 40 dans ce contexte de crise sans précédent ». « Mais ce qui est le plus marquant c’est les différences entre les sociétés d’un même secteur », affirme-t-il. Ainsi chez les banques, BNP Paribas (bénéfice de 3,6 milliards d’euros) et Crédit Agricole (1,6 milliard) ont traversé la période presque sans dommage, contrairement à la Société Générale qui accuse une perte de 1,6 milliard. (www.mediapart.fr, 06/08)
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Selon Les Echos, avec un déficit cumulé de quelque 60 milliards d’euros sur un an à fin mai, le commerce extérieur reste le talon d’Achille de l’Hexagone et la crise pourrait bien encore l’amplifier. En effet, les Douanes précisent que les importations et les exportations ont continué à chuter par rapport à il y a un an et la chute a été plus forte pour les exportations, avec une baisse de 20 %. Pour cause, deux des trois secteurs qui les tirent d’ordinaire (l’aéronautique et l’automobile) sont violemment impactés par l’épidémie de Covid-19. Le quotidien ajoute qu’avec la crise, les entreprises qui ont mis en pause leurs activités risquent d’avoir perdu des marchés à l’exportation, avec un « effet de cliquet » à la clé, car on est vite remplacé. Hervé de Malliard, président du comité Auvergne-Rhône-Alpes des conseillers du commerce extérieur, estime toutefois que l’injection massive de cash et les plans de relance français et européen vont stimuler l’investissement. (Les Echos, Leïla de Comarmond, Claude Fouquet 07/08)
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L’Organisation de coopération et de développement économiques (OCDE) a révélé le 6 août, dans sa publication des comptes nationaux trimestriels, que le confinement mis en œuvre à partir du mois de mars dans les pays avancés a fait reculer le PIB par habitant de 2 % au premier trimestre. Le revenu des ménages par tête a toutefois été maintenu, enregistrant une augmentation de 0,1 %. Aux États-Unis, le revenu des ménages a même continué sur sa lancée alors que le PIB reculait déjà. La France est le grand pays d’Europe où le PIB par tête a le plus chuté (-6 %), tandis que le revenu par tête, lui, a le moins baissé (-0,3 %). Cette tendance est due aux mécanismes sociaux plus protecteurs, qui devraient engendrer en contrepartie un déficit public plus élevé. Les chiffres du deuxième trimestre, qui seront connus à l’automne, devraient, par ailleurs, confirmer dans une large mesure cette protection du revenu des ménages dans les pays avancés, avec sans doute des écarts encore plus spectaculaires avec l’évolution du PIB. (Les Echos, J.-M.V., 07/08)
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Le Trésor américain entend émettre pour 112 milliards de dollars d’obligations au cours de la seule semaine prochaine, soit autant que ce que la France a emprunté au cours des cinq premiers mois de l’année, sachant qu’elle affiche pour 2020 un programme d’émissions record. Les nouveaux emprunts américains, sur des maturités de 3,10 et 30 ans, seront lancés dans le cadre des « opérations trimestrielles de refinancement », qui permettent de rembourser les Treasuries arrivés à échéance. Cependant, jamais leur montant n’avait été aussi élevé. Le but est de combler un déficit budgétaire record depuis la Seconde Guerre mondiale. Par ailleurs, avec cette annonce, le Trésor a mis une pression nouvelle sur la Réserve fédérale, qui apporte son soutien au marché des Treasuries depuis le début de l’année et encore plus depuis la crise sanitaire. (Les Echos, Guillaume Benoit, 07-08/08)
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Synthèse réalisée par Cision-L'Argus de la Presse
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