["ARGUS DE LA PRESSE"]
 
SYNTHESE DU 26/08/2020
VIE DU GROUPE
 
Les étudiants sont des victimes collatérales de la crise sanitaire et de ses conséquences économiques. D’ailleurs, les plus précaires d’entre eux ont souvent recours aux prêts. Face à la situation, certaines banques ont mis en place des dispositifs d’aide exceptionnels. « Il est plus difficile de trouver des stages, des apprentissages, des emplois. Être la première banque des jeunes en France nous oblige à trouver des solutions pour eux », explique Pierre Metge, directeur marketing au Crédit Agricole, qui revendique un quart des clients mineurs et 20 % de ceux de la tranche 18-24 ans en France. L’établissement propose ainsi des prêts « coup de main » à 0 % pour des montants allant jusqu’à 5 000 euros et remboursables sur 4 ans avec un différé de 3 mois. Les banques ne semblent, en outre, pas restreindre leur offre, malgré la dureté de la récession. « Le Crédit Agricole est sur un rythme annuel de +12 % d’octroi de prêts étudiants et il n’y a pas de consignes pour réduire cette croissance à l’échelle nationale », explique Pierre Metge. (Les Echos, T. T., 26/08)
 
 
Vincent Coulom, directeur commercial national chez Crédit Agricole Immobilier, indique qu’acheter un bien immobilier est un projet qui nécessite confiance et expertise, que ce soit pour y vivre ou dans le cadre d’un investissement locatif. Il explique que « le critère à privilégier est le choix du bon emplacement », car un environnement attractif contribuera à valoriser le bien. « Il est également important d’étudier l’ensemble des plans du bâtiment. L’étude du plan de masse, celle du plan de situation et, bien sûr, celle du plan de votre futur logement vous aideront à vous projeter, même si cela demande un peu d’imagination », ajoute-t-il. « Enfin, il ne faut pas hésiter à se rendre sur place », précise le dirigeant. (Dossier Familial, 09/20)
 
ENVIRONNEMENT BANCAIRE
 
Le Crédit Suisse a annoncé, le 25 août, une série de mesures « visant à poursuivre le développement de ses affaires de masse avec la clientèle privée ainsi qu’à simplifier et à rendre plus efficace ce secteur d’activité ». La banque compte notamment fusionner ses activités avec celles de sa filiale régionale Neue Aargauer Bank (NAB). Cette fusion devra être approuvée par la Finma, l’autorité suisse du secteur financier, et devrait être effective fin novembre. La clôture complète est, quant à elle, prévue au deuxième trimestre 2021. Cette décision s’inscrit dans le cadre d’un plan d’économie de 400 millions de francs (373 millions d’euros), dévoilé fin juillet et devrait permettre d’économiser 100 millions de francs suisses (93 millions d’euros) par an, à partir de 2022. 12 succursales sur 30 devraient, par ailleurs, être conservées après cette fusion. (L’Agefi, Pauline Armandet, 26/08)
 
 
Plus de la moitié des 1300 employés de Wirecard en Allemagne seront licenciés dans le cadre du démantèlement de la société financière, en faillite après la découverte d’une fraude gigantesque. La procédure de liquidation, qui porte sur la maison mère Wirecard AG et sur six autres filiales allemandes, a été entamée le 25 août. Michael Jaffé, administrateur judiciaire en charge du dossier, a expliqué dans un communiqué que « 730 personnes seront licenciées et 570 resteront au siège à Aschheim, près de Munich ». Il a ajouté que des discussions sont en cours avec des repreneurs potentiellement intéressés par plusieurs actifs du groupe mis en vente, dont la filiale bancaire Wirecard Bank. (L’Agefi, Olivier Pinaud, 26/08)
 
PRODUITS / METIERS / ACTIVITES BANCAIRES
 
Dans certains cas, le « droit à l’oubli » permet de ne pas déclarer qu’on a souffert d’un cancer, à l’heure de souscrire un prêt, et ainsi, de ne pas subir de surcoûts ou d’exclusions de garanties liés à cette affection. Pour le moment, seuls ceux dont le traitement du cancer est terminé depuis au moins dix ans bénéficient de cette disposition. Le délai est plus court (cinq ans) pour les cancers survenus avant l’âge de 18 ans. Un assouplissement doit néanmoins entrer en vigueur le 1er septembre pour les jeunes emprunteurs. Il devrait permettre aux personnes, dont la maladie s’est déclarée entre leurs 18 et 21 ans, de bénéficier du délai réduit de cinq ans. La mesure a été acceptée par les assureurs et les banquiers en février 2020, au cours de négociations menées dans le cadre d’Aéras. Toutefois, les négociations sur la généralisation du délai de cinq ans à tous les cancers, sans distinction d’âge, n’ont pas encore abouti, pour l’heure. (Le Monde, Aurélie Blondel, 26/08)
 
 
Pour aider les entreprises les plus endettées à maintenir leurs investissements, Bercy annonce la mise en place des prêts participatifs, qu’il avait jusqu’alors réservé aux entreprises de moins de 50 salariés privées de PGE. Le ministre de l’Économie a ainsi indiqué, le 25 août, aux Echos que « l’État apportera sa garantie jusqu’à 3 milliards d’euros, ce qui permettra aux entreprises de lever de 10 à 15 milliards d’euros de prêts à long terme ». Par ailleurs, dans une note publiée hier, la direction générale du Trésor chiffre la panne de fonds propres à environ 10 milliards d’euros. En outre, ces prêts participatifs, d’une durée d’au moins sept ans et dont la rémunération est toujours en discussion, seront assortis de contreparties et devront notamment « promouvoir la décarbonation des entreprises et la bonne gouvernance », souligne Bruno Le Maire. (L’Agefi, 26/08)
 
 
Ant Group, la filiale financière d’Alibaba, a déposé, le 25 août, une demande d’inscription en vue d’une double introduction en Bourse à Hong Kong et à Shanghai, ce qui pourrait lui permettre, selon des sources, de lever jusqu’à près de 30 milliards de dollars pour une valorisation estimée autour de 225 milliards de dollars. L’opération s’annonce comme la plus importante levée de fonds depuis l’introduction de Saudi Aramco en 2019. Dans son prospectus, la fintech chinoise n’a dévoilé aucune information sur le montant de l’opération, ni sur sa valorisation, ni même le calendrier prévu. « Cette opération sera un succès pour au moins deux raisons : Ant Group est une énorme machine à cash et le soutien des autorités chinoises sera total », note Michel Audeban, directeur général de Gemway Assets. Avec Alipay, le groupe exploite le service de paiement dominant en Chine. Cette application a également la capacité, au-delà du paiement, à agréger des centaines de services associés. (Les Echos, Eric Benhamou, 26/08 ; Les Echos, E. B., 26/08)
 
RSE/DEVELOPPEMENT DURABLE
 
Selon une nouvelle étude d’Invesco, plus de la moitié des investisseurs institutionnels (55 %) pensent que la majorité de leurs investissements ESG (Environnement, Social et Gouvernance) au cours des cinq prochaines années se feront via des produits passifs tels que des ETF (Exchange Traded Fund ou fonds indiciels cotés). Les investisseurs institutionnels ayant dans leur portefeuille une exposition aux critères ESG ont déclaré qu’en moyenne, 21 % de ces actifs sont actuellement investis dans des véhicules passifs tels que les ETF. Un peu moins de la moitié de ces investisseurs prévoit, par ailleurs, d’augmenter le montant investi dans les ETF ESG au cours des deux prochaines années. 68 % estiment, en outre, que la pandémie de Covid-19 accélérera le développement et l’adoption des investissements ESG au cours des deux prochaines années. (L’Agefi, Laurence Pochard, 26/08)
 
CONJONCTURE ECONOMIQUE
 
Face à l’augmentation des cas de contamination au coronavirus, Emmanuel Macron a réuni, le 25 août, un Conseil de défense pour tenter d’éviter que la rentrée scolaire et le retour des salariés dans les entreprises ne se traduisent par un redémarrage de l’épidémie. Seize membres du gouvernement se sont penchés sur les mesures à prendre pour lutter contre le virus. Elles seront présentées sur France Inter le 26 août par Jean Castex. À la fin de la réunion, le chef de l’État a aussi promis « des règles claires », partout dans les écoles, les entreprises ainsi que les lieux publics afin de « permettre à chacun de reprendre en confiance ». « Pour surmonter la crise sanitaire, nous devons apprendre à vivre avec le virus. Il n’y a pas de fatalité : si nous faisons preuve d’unité et de sens des responsabilités, nous réussirons », a-t-il souligné. (Le Figaro, François-Xavier Bourmaud et Mathilde Siraud, 26/08)
 
 
Dans un entretien au Figaro, Geoffroy Roux de Bézieux, président du Medef, indique que les entreprises françaises « sont dans un meilleur état qu’en avril, même si elles n’ont pas retrouvé leur niveau d’activité d’avant crise ». Il revient également sur le plan d’urgence du gouvernement et estime que celui-ci « a fait le job, l’administration et les banques aussi ». Concernant le plan de relance, qui prévoit une baisse pérenne de 10 milliards d’euros des impôts de production, Geoffroy Roux de Bézieux pense que « c’est un premier pas significatif, mais il faudra aller plus loin pour continuer de réduire l’écart avec l’Allemagne et améliorer la compétitivité de notre industrie ». Le dirigeant souligne, par ailleurs, que « la priorité, c’est la relance de l’économie par la baisse des impôts de production et un investissement massif dans les secteurs porteurs. Les efforts, nécessaires, de baisse de la dépense publique viendront après ». (Le Figaro, Marc Landré, Anne-Hélène Pommier, 26/08)
 
 
Retrouvez la synthèse du 25/08/2020 ici : https://xml.luqi.fr/casa/fluxpresse/20200825/synthese.html
 
Synthèse réalisée par Cision-L'Argus de la Presse
 
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