|
|
|
|
|
|
|
|
Invité sur BFM Business TV, Philippe Brassac, président de la Fédération bancaire française et directeur général du Crédit Agricole, parle notamment de la relance économique. Pour le dirigeant, le plan de relance donnera un second souffle à l’économie française. Par ailleurs, il souligne la résilience du système bancaire français, « un des plus solides au monde » : « La solvabilité des banques est deux fois plus élevée qu’il y a 10 ans et nous avons encore amélioré cette solvabilité au premier semestre malgré la crise. Nous investissons dans l’économie, mais nous restons solides ». (BFM Business TV, Hedwige Chevrillon, 10/09)
|
|
|
|
|
|
|
Yves Perrier, directeur général d’Amundi et Jean-Dominique Senard, président du conseil d’administration de Renault, sont les coprésidents d’un rapport sur le capitalisme responsable de l’Institut Montaigne et du Comité Médicis. Selon eux, le capitalisme européen doit s’adapter à la crise du Covid-19. Ils affirment également que la reconstruction doit être l’occasion d’un New Deal entre les entreprises et la nation, qui a déjà pris forme dans la période précédente avec les notions de « responsabilité sociale des entreprises » et d’« investissement responsable ». « Pour les Européens, la réalisation de ce New Deal dépendra de son affirmation dans le cadre des politiques de l’Union européenne, dont la mission historique mêle la paix à la prospérité », précisent-ils. « Une chose est sûre, ce contrat, ce sont les entreprises qui auront à le mettre en œuvre, en France, en Europe, partout dans le monde, chacune à leur manière. De sorte que ce nouveau contrat sera passé entre individus, comme en d’autres temps, mais aussi entre les entreprises et la nation », concluent Yves Perrier et Jean-Dominique Senard. (Le Figaro, Jean-Dominique Senard et Yves Perrier, 11/09)
|
|
|
|
|
|
|
Amundi entre au capital de Montpensier Finance à hauteur de 25 %. Ce spécialiste français des actions européennes, obligations convertibles et fonds diversifiés est présidé par Guillaume Dard. (Le Revenu, 11-17/09)
|
|
|
|
|
|
|
Les bancassureurs ont montré qu’ils étaient là pour leurs clients, même s’ils ne couvrent pas, dans 90 % des cas, les pertes d’exploitation liées au confinement. De plus, ils veulent étendre au marché professionnel la capacité de conquête dont ils ont fait preuve auprès des particuliers et dans le domaine de l’épargne. Déjà numéro un dans le secteur, avec 536 millions d’euros de chiffres d’affaires en 2018, Crédit Agricole ne cache pas son intention de lancer une offensive. « Nous entamerons notre montée en puissance sur la bancassurance des entreprises en dommages, de la même manière que nous l’avons fait sur le marché des assurances collectives », a ainsi déclaré Philippe Dumont, directeur général de Crédit Agricole Assurances. (L’Argus de l’Assurance, Raphaële Karayan, 11/09)
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
Les banques de la zone euro, déjà fragilisées par les risques d’impayés à cause de la crise économique, doivent dans le même temps payer une note de plus en plus salée au Fonds de résolution unique (FRU). Ce fonds européen, créé pour éviter de mobiliser de l’argent public en cas de faillite bancaire, a annoncé en juillet avoir récolté 9 milliards d’euros de contribution annuelle, portant sa cagnotte totale à 42 milliards. Avec la hausse de l’épargne, la cible initiale de 55 milliards en 2023 est en train de glisser mécaniquement vers les 70 milliards. Et depuis le début de l’année, les dépôts ont augmenté de 10 % dans la zone euro, indique la BCE. Cette situation irrite les banques françaises, qui ont déposé en juillet un nouveau recours contre le FRU. Les établissements devront attendre la date d’audience au tribunal. Si ce dernier devait annuler les contributions, il faudrait un motif précis. Mais la logique serait que les banques soient remboursées, affirme un conseiller des banques. (Les Echos, Thibaut Madelin, 11-12/09)
|
|
|
|
|
|
|
Le Conseil de résolution unique (CRU) européen se dit prêt à agir si la crise du Covid-19 devait avoir des conséquences dévastatrices pour le secteur bancaire. Lorsqu’une banque doit fermer, car ses pertes ne peuvent plus être couvertes pas ses fonds propres, les autorités européennes et nationales cherchent d’abord une solution en privée. Si une solution n’est pas trouvée, l’établissement est alors « résolu », c’est-à-dire que ses activités sont arrêtées. À ce jour, le CRU n’a envoyé en résolution qu’une banque espagnole, Banco Popular. Pourtant, cette dernière n’est pas le seul établissement en difficulté. Cependant, pour des raisons juridiques, le droit de faillite n’est pas harmonisé en Europe. Le CRU, conscient des limites de son action, réclame, par ailleurs, un achèvement de l’Union bancaire, qui éviterait des disparités. (Les Echos, 11-12/09)
|
|
|
|
|
|
|
Citigroup a annoncé, le 10 septembre, la nomination de Jane Fraser à la tête de la banque à compter de février 2021, elle devient dès maintenant membre du conseil d’administration. Elle succédera ainsi à Mike Corbat, qui était PDG de l’établissement depuis huit ans. Jane Fraser a intégré Citigroup en 2014 et a été nommée présidente de la banque, l’an dernier. Sa nomination est un symbole fort, puisqu’elle sera la première femme PDG d’une grande banque aux États-Unis. (Les Echos, Veronique Le Billon, 11-12/09)
|
|
|
|
|
|
|
Après plusieurs années de discussion, BNP Paribas a cédé, au printemps, les 47 % qu’elle détenait dans la Banque internationale pour les commerces et les industries du Gabon (Bicig). Le groupe cherche, en effet, à se séparer de certaines de ses filiales en Afrique, dont certaines sont considérées comme trop petites ou trop complexes pour exécuter la stratégie du groupe. La banque française est également en discussion avec le groupe ivoirien Atlantic Finance Group pour la reprise des activités de BNP Paribas au Mali, ainsi qu’aux Comores, des transactions qui restent soumises au feu vert des autorités. Cependant, ce recentrage en Afrique n’implique pas pour autant un retrait du continent de la part de la banque. Cette dernière précise d’ailleurs que l’Afrique « fait pleinement partie » de son « dispositif à l’international ». (Les Echos, Edouard Lederer, 11-12/09)
|
|
|
|
|
|
|
Le 10 septembre, le Conseil des gouverneurs de la Banque centrale européenne (BCE) a choisi de laisser inchangée la politique monétaire de l’institution, tout en répétant que la Banque centrale se tenait prête à utiliser tous les instruments à sa disposition. De plus, « le Conseil des gouverneurs a discuté en détail de l’appréciation de l’euro. Clairement, dans le cas où elle exerce une pression négative sur les prix, nous devons surveiller attentivement la situation », affirme Christine Lagarde, présidente de la BCE. Certains observateurs estiment que l’impression générale qui se dégage de cette réunion est que la BCE veut laisser le temps aux mesures de relance budgétaires, décidées cet été, de prendre effet avant de modifier son action. (Les Echos, Guillaume Benoit, 11-12/09)
|
|
|
|
|
|
|
Les ministres européens des Finances vont se retrouver, les 11 et 12 septembre à Berlin, pour les réunions Eurogroupe et Ecofin. Ils devraient discuter à cette occasion du système financier européen. L’union bancaire, qui vise à homogénéiser les règles bancaires en Europe et à limiter autant que possible le risque de devoir mobiliser des fonds publics pour sauver des banques en perdition, devrait notamment être au centre de l’attention. Selon un proche des débats, « l’UE a plus que jamais besoin de faire la preuve que son architecture financière met ses banques à l’abri de la tempête. D’où un probable premier échange de vues sérieux pourvoir si la volonté politique de dépasser les clivages est là ». (Les Echos, G. G., 11-12/09)
|
|
|
|
|
|
|
|
PRODUITS / METIERS / ACTIVITES BANCAIRES
|
|
|
|
|
|
|
|
Le Club des Trente, qui rassemble de nombreux banquiers et actionnaires de fonds du Grand Ouest, souhaite multiplier les moyens pour relancer la création d’ETI. De son côté, le groupe bancaire Arkéa fait partie de ceux qui veulent renforcer l’écosystème de l’Ouest. Il vient, en effet, d’annoncer le lancement d’un nouveau fonds nommé Arkéa Capital 2, doté, dans un premier temps, de 60 millions d’euros. Par ailleurs, le fait que des dirigeants investissent dans Arkéa Capital 2 est prévu pour rassurer les patrons de PME et lever les freins qui empêchent ces entreprises d’accéder au stade d’ETI régionale. (Les Echos, Stanislas du Guerny, 11-12/09)
|
|
|
|
|
|
|
|
RSE/DEVELOPPEMENT DURABLE
|
|
|
|
|
|
|
|
Le gouvernement a dévoilé, le 10 septembre, un plan d’aides publiques pour réduire les émissions de CO2 du secteur manufacturier, qui représente avec la construction, 18 % de gaz à effet de serre en France. Les industries tricolores se verront ainsi attribuer 1,2 milliard d’euros de subventions d’ici à 2022, dont 200 millions avant la fin de l’année. Seront éligibles tous les projets des entreprises industrielles (hors production d’énergie) « visant la décarbonation par la mise en place de mesures d’efficacité énergétique », notamment dans le secteur de la chimie, de la sidérurgie ou du ciment, qui sont les plus gros émetteurs. L’État espère, avec ces aides, soutenir les usines françaises afin qu’elles restent compétitives, malgré le surcoût des investissements verts. Par ailleurs, une bonne part des réductions des émissions de l’industrie ces dernières décennies est tout simplement due à la fermeture de sites. L’objectif est de réduire l’empreinte carbone de l’industrie tout en stoppant la fermeture des usines. (Les Echos, Vincent Collen, 11 au 12/09)
|
|
|
|
|
|
|
L’Agence internationale de l’Énergie (AIE) estime, dans son rapport « Technologies énergétiques : perspectives 2020 », publié le 10 septembre, qu’il sera difficile d’atteindre les objectifs d’émissions de CO2 sans miser sur l’hydrogène. Pour elle « un effort majeur de déploiement des technologies d’énergie verte est nécessaire » pour arriver à un niveau zéro d’émissions nettes de gaz carbonique en 2050, notamment dans l’électricité. Par ailleurs, dans son « scénario de développement durable », la capacité mondiale des électrolyseurs, qui permettent de produire de l’hydrogène à partir de l’eau, doit passer à « 3300 gigawatts en 2070, contre 0,2 gigawatt aujourd’hui ». Pour cela, il est nécessaire de développer des technologies qui en sont encore « au stade de la démonstration et du prototype », affirme l’AIE. Toutefois, son directeur exécutif, Fatih Birol, se dit « optimiste », car « les gouvernements et les entreprises investissent enfin sérieusement dans le potentiel énergétique de l’hydrogène propre ». (Le Figaro, Armelle Bohineust, 11/09)
|
|
|
|
|
|
|
Dans une note publiée le 10 septembre, le Conseil d’analyse économique (CAE) estime que les politiques de conservation de la nature affichent des résultats « décevants » et ne parviennent pas à enrayer le déclin de la biodiversité. Les auteurs pointent également l’absence de vision écosystémique. Ainsi, pour inciter les acteurs à mieux prendre en compte la valeur de la biodiversité, le CAE recommande d’intégrer dans la comptabilité des entreprises les actifs liés à la biodiversité et de supprimer les subventions dommageables aux écosystèmes. Il propose également de réorienter les aides publiques versées chaque année à l’agriculture intensive, afin qu’elles rémunèrent de nouvelles fonctions, et notamment la fourniture de services environnementaux. Pour les échanges extérieurs, la note invite à renforcer les inspections visant à limiter l’importation d’espèces invasives et à rendre plus opérationnelles les clauses gouvernementales liées à la biodiversité dans les accords commerciaux. (Le Monde, P.M., 11/09)
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
La Commission européenne a publié, le 10 septembre, un rapport d’évaluation mitigé sur le Code de conduite, lancé fin 2018 et signé par les grands réseaux sociaux. L’exécutif européen juge que « la qualité des informations dévoilées par les signataires reste insuffisante et limite l’efficacité du Code ». Le rapport déplore d’ailleurs l’absence d’indicateurs de performance, ainsi que le flou sur les procédures employées, les moyens alloués et les objectifs visés. Bruxelles estime que les grandes plateformes peuvent et doivent mieux faire. Des mesures législatives se préparent ainsi dans le cadre du « plan d’action pour la démocratie », que finalise Vera Jourova, vice-présidente de la Commission, ainsi que du Digital Service Act. Pour Thierry Breton, commissaire en charge du Marché intérieur et de l’Économie numérique, « le temps est venu d’aller au-delà des mesures d’autorégulation. Les plateformes doivent être plus redevables et, comme le secteur publicitaire, assumer pleinement leur responsabilité ». (Les Echos, Derek Perrotte, 11 au 12/09)
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
Le plan de relance de 100 milliards d’euros consacre une enveloppe de 1,2 milliard d’euros au secteur et met en avant la transition écologique de l’agriculture. Julien Denormandie, ministre de l’Agriculture, explique que cette initiative ne date pas d’aujourd’hui et que le monde agricole l’a déjà engagée il y a longtemps, « mais plus le travail des agriculteurs sera rémunéré à sa juste valeur, plus cette transition sera rapide ». Concernant la manière dont le plan de relance va y contribuer, le ministre indique qu’il va, entre autres, permettre de lutter contre la dépendance aux aléas climatiques. Pour le volet agricole, le plan consacre 364 millions d’euros à la reconquête de la souveraineté alimentaire, 546 M millions d’euros à la Transition agroécologique et 300 M millions d’euros à l’adaptation au changement climatique. Julien Denormandie revient également sur le projet de loi, déposé le 3 septembre, pour permettre à la filière betterave de déroger dans de strictes conditions à l’interdiction des néonicotinoïdes. « La filière betterave, c’est 46 000 emplois. Je préfère être pragmatique. Donc, quand nous affrontons des impasses techniques, il faut avoir l’humilité de le reconnaître », souligne le ministre. (Le Figaro, Olivia Détroyat, 11/09, Le Figaro, Olivia Détroyat, Cécile Crouzel, 11/09, La France Agricole, Yvon Herry, Philippe Pavard, Marie, 11/09)
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
La Banque centrale européenne (BCE) revoit légèrement à la hausse sa prévision d’activité pour 2020. L’institution s’attend désormais à une baisse de 8 % du produit intérieur brut (PIB) de la zone euro, contre 8,7 % précédemment. Dans ce contexte, elle ne modifie pas sa politique et va continuer l’injection de liquidités via le programme de rachats d’actifs exceptionnel lié à la pandémie (PEPP). La BCE estime toutefois que le rebond sera un peu moins vigoureux l’an prochain, à 5 % plutôt que 5,2 %. « La force de la reprise reste soumise à de grandes incertitudes, car très dépendante de l’évolution future de la pandémie », a expliqué sa présidente Christine Lagarde, lors d’une conférence de presse à Francfort. (Le Figaro, G. G., 11/09)
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
Synthèse réalisée par Cision-L'Argus de la Presse
|
|
|
|
|
|
|
Document réalisé avec l'autorisation du CFC.
Il est interdit de diffuser ou redistribuer, sous quelque forme que ce soit, tout ou partie de ce document.
|
|
|
|
|
|
|