["ARGUS DE LA PRESSE"]
 
SYNTHESE DU 28/09/2022
VIE DU GROUPE
 
Jean-Christophe Israël rejoint Crédit Agricole Consumer Finance au poste de directeur marketing client de Sofinco. Son expérience, après son passage chez ClaraVista et SFR, permettra de conduire les ambitions stratégiques de Sofinco et les projets marketing au service des clients. (Les Echos, 28/09)
 
 
France Active Auvergne est une association dont la mission est de soutenir les porteurs de projets de petites entreprises et de l’économie sociale et solidaire. Son directeur, François Bru, assure que l’association en a les moyens. « Plus de 50% des dossiers que nous traitons sont financés » par le Crédit Agricole Centre France, a indiqué Jacques-Bernard Magner, sénateur et président de France Active Auvergne, en s’adressant à Chantal Debost, présidente du Crédit Agricole Centre France. Le dialogue entre Crédit Agricole et France Active Auvergne est conservé tous les jours grâce à des contacts étroits et réguliers. (La Montagne, Cécile Brgougnoux, 28/09)
 
 
À l’issue d’une assemblée générale du 26 septembre 2022, le Conseil régional de Nouvelle-Aquitaine, avec les représentants des établissements financiers associés, dont le Crédit Agricole Aquitaine Expansion, une filiale du Crédit Agricole Aquitaine, ont annoncé la création de Croissance Tourisme Nouvelle-Aquitaine. Ce nouveau fonds d’investissement de 16,5 millions d’euros sera dédié aux projets immobiliers des TPE et PME touristiques de la Région. Si la collectivité a débloqué 8,4 millions d’euros, la CEAPC, Arkéa Banque et Crédit Agricole Aquitaine interviennent à hauteur de 200 000 euros chacune. Selon Michel Durrieu, le président de cette société d’économie mixte locale (SEML), cet investissement devrait permettre aux entreprises en difficulté de faire face au choc inflationniste et de réussir leur transition énergétique et écologique. (La Tribune Edition Quotidienne, Jean-Philippe Déjean, 28/09)
 
ENVIRONNEMENT BANCAIRE
 
Suite à l’annonce du départ du président du directoire du Groupe BPCE, Laurent Mignon, les dix-neuf membres du conseil de surveillance de BPCE prévoient d’annoncer le nom du nouveau dirigeant entre mi-octobre 2022 et mi-novembre 2022. Les cinq candidats en interne ont tous déjà occupé des postes à responsabilités au sein du groupe mutualiste. Faisant le discernement entre vitesse et précipitation, les membres du conseil de surveillance de BPCE laisseront le comité des nominations de BPCE et le cabinet de recrutement évaluer les candidats. (Le Figaro, Danièle Guinot, 28/09)
 
 
Le choix de l’endettement public pour soutenir l’économie britannique via des baisses d’impôts massives a fait plonger le livre sterling, qui a atteint son plus bas historique à 1,0384 dollar le 26 septembre. Le ministre britannique des Finances, Kwasi Kwarteng, a profité d’une réunion consacrée à la dérégulation financière post-Brexit organisée le 27 septembre pour rassurer les dirigeants de la banque, de l'assurance et de la gestion d'actifs sur les bienfaits de ses décisions. Par ailleurs, la politique monétaire de la banque d’Angleterre, qui a annoncé une hausse de ses taux de 50 points de base à 2,25% la semaine dernière, reste encore floue. (L’Agefi, Aurélie Abadie, 28/09)
 
 
Alors que inflation dépasse 9% sur un an dans la zone euro, Philip Lane, chef économiste de la Banque centrale européenne (BCE), a proposé le 27 septembre 2022 la taxation des ménages les plus aisés et les superprofits des entreprises. « Les gouvernements devraient soutenir les revenus et la consommation des ménages et des entreprises qui souffrent le plus », a-t-il indiqué. À la commission des finances de l’Assemblée nationale, le 27 septembre, François Villeroy de Galhau, gouverneur de la Banque de France, a également souligné que « les politiques de soutien à la demande » sont « moins adaptées à la crise actuelle ». (Les Échos, Guillaume de Calignon, 28/09)
 
PRODUITS / MÉTIERS / ACTIVITÉS BANCAIRES
 
Xavier Niel, fondateur du groupe Iliad, a annoncé le 27 septembre 2022 le lancement de Stancer Pay, sa solution de paiement en ligne et en boutique, avec des tarifs présentés comme très inférieurs à ceux de la concurrence. Selon lui, l’objectif est de se faire une place sur un marché en pleine expansion. Xavier Niel a également précisé que la solution a été développée en interne depuis 2018 et gère déjà 200 000 transactions par jour, principalement liées aux services de Free. (Les Échos, Gabriel Nedelec, 28/09, Le Figaro, Elsa Bembaron, 28/09)
 
 
Crédit Mutuel Alliance Fédérale lance une réflexion dans le but de modifier l'organisation de sa gestion d'actifs, dans le cadre de son futur plan stratégique. Cette nouvelle organisation consiste à regrouper toutes les structures de gestion pour compte de tiers au sein d’un modèle multi-boutique. Par ailleurs, le Crédit Mutuel s’est associé à Allianz dans le but de fournir des produits d’assurance pour les entreprises et le secteur agricole. Cet accord suscite de vives réactions dans les rangs des agents généraux. En outre, Arkéa Banque Entreprises et Institutionnels (Arkéa BE&I) a lancé, le 27 septembre 2022, une deuxième offre de gestion et de financement du poste fournisseurs, sous le nom d’Extend. Cette solution vient compléter l’offre Tréso2 de 2021, qui finance les factures BtoB. (L’Agefi, Jean-Loup Thiébaut, 28/09 ; L’Agefi, 28/09 ; Les Echos, Amélie Laurin, 28/09)
 
 
La croissance des prêts aux entreprises de la zone euro a continué de progresser de 8,7% en août après 7,6% en juillet, malgré la hausse des taux d’intérêt, selon les données de la Banque centrale européenne (BCE), publiées le 27 septembre 2022. En juillet, l’institution a décidé de relever ses taux pour freiner une inflation record. Cependant, cela n’a pas découragé les emprunts auprès des banques, qui se sont montrées moins rapides que les marchés financiers à relever leurs taux de prêt. (L’Agefi, 28/09/2022)
 
 
À l’occasion de la présentation de l’activité de Bpifrance pour le premier semestre le 27 septembre 2022, son directeur général, Nicolas Dufourcq, a indiqué être prêt à soutenir les petites et moyennes entreprises (PME) françaises malgré la crise énergétique et le retour de l'inflation. « Les entrepreneurs manquent de visibilité bien sûr et il pourrait y avoir un ralentissement de l’activité. Mais rien de catastrophique compte tenu du contexte. Les carnets de commandes sont bien remplis, les entreprises tiennent bon. Et nous sommes de toute façon là pour les soutenir », a-t-il affirmé. Au premier semestre, la banque publique d’investissement a injecté plus de 25 milliards d’euros dans l’économie française, soit un rythme comparable à celui de 2021 (50 milliards au total sur l’année). (Les Échos, R. G avec Edouard Lederer, 28/09)
 
 
Souhaitant entraîner les bancassureurs vers le private equity pour les particuliers, Bpifrance a lancé deux véhicules afin de démocratiser la classe d’actifs à partir de son portefeuille de non-coté. Parmi ces véhicules figure Bpifrance Entreprises 2. Lors de la présentation de l’activité de Bpifrance pour le premier semestre 2022, son directeur général, Nicolas Dufourcq, a indiqué avoir échangé depuis 3 ans avec des bancassureurs français comme CNP, BNP Paribas Cardiff ou Allianz pour les convaincre d’adopter son modèle de démocratisation du capital investissement. « Ce serait incroyable de proposer aux Français d’acheter chaque année le meilleur de l’économie française, et les autres détenteurs de grands fonds de fonds comme les bancassureurs ou le fonds européen d’investissement pourraient nous imiter », a poursuivi Nicolas Dufourcq. Bpifrance prévoit aussi de lancer Bpifrance Entreprises 3 avant la fin de l’année. (L’Agefi Quotidien, Laurence Pochard, 28/09)
 
 
La banque familiale aux origines bicentenaires et détenue à près de 16% par Vincent Bolloré, Hottinguer, veut accélérer dans les fusions-acquisitions ou M&A. Le recrutement de Patricia Lormeau, experte en fusions-acquisitions chez BNP Paribas, illustre ce souhait. Mais la banque affiche également ses ambitions dans la tech. « On ne peut pas être une banque d’affaires sans la tech », souligne Adrien Choquet, qui vient de quitter Gimar & Co pour rejoindre le groupe. Il précise vouloir « garder une agilité d’intervention, des deams de 10 à 50 millions d’euros de valorisation des small caps, futurs champions de demain, à plusieurs milliards d’euros ». En 2021, la banque Hottinguer a enregistré un produit net bancaire de 10,68 millions d’euros et un bénéfice de 4,58 millions. (Les Échos, Anne Drif, 28/09)
 
ESG ET TRANSITION ENVIRONNEMENTALES ET SOCIÉTALE
 
La biodiversité doit s’inscrire dans les priorités des entreprises et de leur conseil d’administration. « La biodiversité doit devenir un moteur stratégique, comme l’est devenu le climat », a affirmé le 27 septembre 2022 Hélène Auriol Potier, co-présidente du club ESG de l’Institut Français des Administrateurs (IFA). « Cela nécessite aussi de repenser l’équation financière de l’entreprise. Les financements pour la biodiversité sont-ils compatibles avec les attentes des investisseurs ? L’entreprise va-t-elle perdre en compétitivité ? », s’interroge également Hélène Auriol Potier. De son côté, Michèle Pappalardo, membre de la Commission de surveillance de la Caisse des Dépôts, rappelle que la biodiversité serait aussi un moyen de lutter contre le réchauffement climatique. (L’Agefi, Bruno de Roulhac, 28/09)
 
 
Comme France Télévisions, TF1 se mobilise sur les questions environnementales, en présentant, le 27 septembre 2022, sa feuille de route Climat 2022. L’engagement des deux chaînes se concrétise par de nombreux gestes, tels que l’extinction des feux dans leurs locaux plutôt que d’habitude ou le partenariat avec le réseau RTE pour inciter les citoyens à consommer moins d’électricité. Alors que France Télévisions prévoit de créer, au sein de la rédaction nationale, une « équipe climat » en vue « d’accélérer la production de contenus pour les placer au cœur de l’ensemble des éditions », TF1 inaugure un comité de onze experts environnement afin d’épauler ses différentes rédactions. (Le Figaro, Caroline Sallé, 28/09)
 
RÉGLEMENTATION BANCAIRE
 
Bercy a proposé au président Emmanuel Marcon de nommer Marie-Anne Barbat-Layani, actuelle secrétaire générale du ministère de l’Économie, des Finances et de la Relance, à la tête de l’Autorité des marchés financiers (AMF). Cette haute fonctionnaire a été directrice générale adjointe de la Fédération Nationale du Crédit Agricole. Si le président valide ce choix, elle succèdera à Robert Ophèle, qui termine son mandat de cinq ans à la tête du gendarme boursier. À l’issue d’une procédure de recrutement, elle a été auditionnée par Christian Noyer, ancien gouverneur de la Banque de France, France Drummond, ancien membre de la commission des sanctions de l’AMF, et par Carmine Di Noia, ex-président de la Consob, gendarme de la Bourse Italien. (Les Echos, L. Boi., 28/09)
 
STRATÉGIE DIGITALE
 
Chiffrée à 28 milliards de dollars, la plateforme analytique Databricks est l’une des sociétés non cotées les mieux valorisées du monde. Après avoir conquis la moitié des 500 plus grosses entreprises américaines et 7 000 collaborateurs sur le marché mondial, la société veut accélérer en Europe. « En Europe, nous sommes sur un taux de croissance à trois chiffres », précise Samuel Bonamigo, vice-président de Databricks et directeur général pour la zone Europe, Moyen-Orient et Afrique (EMEA). Le défi pour l’entreprise serait d’affronter les grands fournisseurs de cloud qui montent en puissance sur le secteur du big data et de l’intelligence artificielle. (Le Figaro, Ingrid Vergara, 28/09)
 
AGRICULTURE
 
Le 27 septembre 2022, la société de financement et de développement Sofiprotéol (Avril) a annoncé l’augmentation de son capital, de 145 millions d’euros, pour « accélérer ses investissements dans les filières agricoles et agroalimentaires » en France et en Europe. Selon un communiqué, l’objectif est d’accompagner le développement des entreprises dans l’innovation et la compétitivité de l’agriculture française, et de contribuer au développement d’une alimentation saine et durable. Parmi ceux qui ont souscrit à cette augmentation du capital figure Idia Capital Investissement, du groupe Crédit Agricole. (Agra Fil, 28/09)
 
 
Depuis janvier 2022, les exportations de vins et champagnes français ont enregistré un record depuis 2006, à hauteur de 5,9 milliards d’euros, selon la Coopération Agricole. En volume, elles atteignent 7,2 millions d’hectolitres, contre 7,5 millions d’hectolitres il y a deux ans. « Un tiers de ce rebond des volumes est lié à un effet devises », estime Quentin Mathieu, responsable économie à la Coopération Agricole, faisant référence à la hausse du dollar par rapport à l’euro qui se déprécie de 10% de sa valeur. Pour les céréales, la France exporte 50% des 50 millions de tonnes récoltés chaque année et importe 60% des intrants indispensables à sa production. L’effet devises est ainsi inversé, et « mécaniquement, les importations deviennent plus chères », explique Arthur Portier, consultant chez Agritel, cabinet spécialiste des matières premières agricoles. « Notre regain de compétitivité prix reste donc tout à fait relatif. Surtout, depuis que l’Ukraine a repris cet été ses exportations via la mer Noire », poursuit-il. (Le Figaro, Olivia Détroyat, 28/09)
 
CONJONCTURE ÉCONOMIQUE
 
Auditionné le 27 septembre par la commission des Finances de l'Assemblée nationale, François Villeroy de Galhau, gouverneur de la Banque de France, a appelé le gouvernement à maitriser ses dépenses. « Il est vital de ne pas ajouter l'incertitude à l'incertitude, et de garder nos caps », et notamment « le cap d'une politique budgétaire française ancrée sur une norme de dépenses réellement tenue et permettant le désendettement dans la durée », a-t-il déclaré. Le membre du conseil des gouverneurs de la Banque centrale européenne (BCE) s’est dit préoccupé par le ratio d'endettement public, qui, selon lui, « serait au mieux stabilisé à l'horizon 2024 », en raison des nouvelles mesures de soutien annoncées par l’État dans son projet de loi de finances pour 2023. Il a également mis en garde contre un « un nouveau quoi qu'il en coûte ». « Les politiques de soutien à la demande, largement justifiées dans le contexte du choc Covid, sont à la fois moins disponibles et moins adaptées à la crise actuelle », a-t-il souligné. (Les Echos, Renaud Honoré, 28/09)
 
 
Face à l’alerte de l’Assurance maladie à la suite de l’envolée des arrêts de travail prescrits en téléconsultation, une mesure a été présentée, le 26 septembre 2022, en Conseil des ministres. Elle prévoit de ne plus rembourser à partir du 1er juin 2023 ces arrêts s’ils sont délivrés par un autre professionnel que le médecin traitant ou un autre vu au cours des douze derniers mois, sauf exception. Selon le ministre délégué aux Comptes publics, Gabriel Attal, ces pratiques coutaient 100 millions d’euros en 2021 à la Cnam. Cette dernière précise, pour sa part, que les arrêts de travail délivrés en téléconsultation représentent 4,5% de l’ensemble des arrêts en 2021, soit 600 000 sur les 13 millions. Au-delà des acteurs de la médecine, la téléconsultation attire d’autres investisseurs, dont les banques. C’est le cas de Crédit Agricole qui a créé un service de téléconsultation pour ses 27 millions de clients avec Europ Assistance France. (Le Parisien, Catherine Gasté, 28/09)
 
 
Retrouvez la synthèse du 27/09/2022 ici : https://xml.luqi.fr/casa/fluxpresse/20220927/synthese.html
 
Synthèse réalisée par Cision-L'Argus de la Presse
 
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