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Destiné à faire décoller la filière hydrogène, le fonds Hy24 vient de réaliser une levée de fonds de 2 milliards d’euros auprès de plusieurs acteurs industriels et financiers dont Crédit Agricole Assurances. Selon Pierre-Étienne Franc, directeur général et cofondateur de Hy24, près de 50% des capitaux apportés proviennent de France pour ce fonds qui est le plus important dans le monde sur le thème des infrastructures d’hydrogène. Pour rappel, Hy24 est une coentreprise entre le géant de l’investissement Ardian et FiveT Hydrogen, une société d’investissement spécialisée dans l’hydrogène décarboné. (Le Figaro, Emmanuel Egloff, 11/10)
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Dans une tribune publiée par Option Finance, Marie Brière, responsable du centre de recherche aux investisseurs chez Amundi Institute et directrice scientifique du programme FaIR, indique que les développements de l’intelligence artificielle (IA) et de l’apprentissage automatique ont entraîné, ces dernières années, la création d’un nouveau type de données environnementaux, sociaux et de gouvernance ESG. Ne reposant pas nécessairement sur des informations fournies par les entreprises, ces dernières présentent des avantages par rapport aux notations traditionnelles. Elles permettent notamment d’intégrer un très grand nombre d’informations en temps réel sur les entreprises. Alors que les méthodes d’IA offrent des pistes intéressantes pour le développement des données ESG alternatives, elles peuvent être une « boîte noire, sujette aux mêmes types de révisions que les ratings ESG traditionnels », souligne Marie Brière. (Option Finance, 10/10)
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La banque espagnole BBVA a décidé d'annuler le processus de vente de son activité « securities services » et ses 80 milliards d’euros d’actifs. Une opération à laquelle les entités spécialisées de BNP Paribas, BNP Paribas Securities Services ou BP2S, et de Crédit Agricole, Caceis, avaient manifesté leur intérêt. La banque aurait mis en vente cette activité de dépositaire, valorisée autour de 500 millions d'euros, en début 2022. (Les Echos, Edouard Lederer avec Anne Drif et Cécile Thibaud, 11/10)
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Crédit Agricole et Worldline discutent d’un accord de coopération dans les systèmes de paiement. À ce stade, toutes les hypothèses sont ouvertes et les investisseurs financiers apprécient de savoir que cette discussion a lieu. L’action de Crédit Agricole a grimpé de plus de 3,5% en deux séances. (Les Échos, 11/10)
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Le comité de direction de la Société Générale a considérablement évolué depuis l’annonce du départ du directeur général, Frédéric Oudéa. Gaëlle Olivier, directrice générale adjointe et chief operating officer du groupe, Caroline Guillaumin, directrice des ressources humaines et de la communication, ainsi que Sadia Ricke, directrice des risques, ont décidé de poursuivre leur carrière en dehors de la banque. Le nouveau directeur général, Slawomir Krupa, va vite devoir constituer une nouvelle équipe dans un contexte économique qui se détériore rapidement. (Les Echos, Romain Gueugneau, 11/10, L’Agefi, Aurélie Abadie, 11/10)
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Au Royaume-Uni, les investisseurs ont perdu confiance après l’annonce du « mini-budget » le 23 septembre 2022 par le gouvernement, qui a secoué la livre sterling et le marché obligataire. Face à cela, la Banque d’Angleterre a indiqué, le 10 octobre 2022, qu’elle allait relever la limite de ses achats de bons du Trésor et lancer un instrument de prêts à court terme pour assurer la liquidité du marché des obligations. Le 28 septembre 2022, l’institution a lancé un plan d’achats d’obligations souveraines à hauteur de 65 milliards de livres, limité à deux semaines. Ces mesures « étaient sans doute le meilleur choix, mais c’était un choix contraint », a souligné Eric Mengus, professeur associé à HEC Paris. Elles n’ont également pas convaincu l’agence Fitch qui prévoit que le produit intérieur brut (PIB) britannique se contractera de 1 % en 2023, alors qu’elle tablait en septembre sur une récession limitée à -0,2 %. (Le Figaro, Fabrice Nodé-Langlois, 11/10)
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Le prix Nobel d’économie 2022 récompense Ben Bernanke, ancien gouverneur de la Réserve fédérale américaine (Fed), et les économistes Douglas Diamond et Philip Dybvig, pour leurs études sur le rôle des établissements bancaires durant les crises financières, ainsi que leur manière de réguler les marchés financiers. « Une importante découverte des recherches de ces trois économistes, dont les travaux ont commencé à partir des années 1980, a été de montrer pourquoi il est vital d’éviter l’effondrement des banques », indique Tore Ellingsen, président du comité pour le prix Nobel. L’an dernier, ce prix de 10 millions de couronnes, soit 910 000 euros, a été attribué à Joshua Angrist, économiste américano-israélien, et à Guido Imbens, économiste américano-néérlandais, pour leurs travaux ayant trait au marché du travail et à l’éducation. (Le figaro, Armelle Bohineust, 11/10/2022)
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PRODUITS / MÉTIERS / ACTIVITÉS BANCAIRES
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Une étude de Panorabanques montre que 47 % des Français sont à découvert au moins une fois par an. Cette année, ils sont en moyenne à découvert de 239 euros sur leur compte bancaire, contre 232 euros en 2021, précise le comparateur en ligne. Cette tendance s’explique par « l’incapacité à compenser la hausse des prix » pour 34 % d’entre eux, une dépense imprévue pour 31 % et une situation financière difficile pour 29 %. Par ailleurs, la « lettre d’information pour compte débiteur non autorisé » coûte en moyenne 10 euros dans les établissements qui la facturent. Concernant les agios, ils varient entre 7 % pour Bfor Bank, Boursorama Banque, et Fortuneo, à plus de 15 % pour BNP Paribas et la Banque postale en cas de découvert autorisé. Une offre spécifique permet toutefois d'alléger les frais liés au découvert pour les foyers en grande difficulté. Ces derniers ne peuvent pas se voir facturer plus de 20 euros par mois et 200 euros par an pour des frais d'incidents bancaires. De leurs côtés, les personnes définies comme « fragiles financièrement » ne peuvent pas se voir facturer plus de 25 euros par mois de frais d'incidents bancaires de toute nature. (Le Parisien, 11/10)
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En partenariat avec Banked, Bank of America a annoncé, le 10 octobre, le déploiement de son service Pay by Bank, une solution de paiements en ligne pour les transactions en euros. Déjà lancée en février 2022 au Royaume-Uni, cette solution est disponible dans un premier temps en France, en Allemagne et en Espagne, avant une extension dans d’autres pays et devises en 2023. « Son expansion à l’euro illustre la volonté de Bank of America d’apporter toujours plus de solutions innovantes bénéficiant aussi bien à ses clients e-commerçants qu’aux consommateurs finaux dans le monde entier », explique le groupe dans un communiqué. En Amérique du Nord et en Europe, Bank of America revendique un volume de traitement de 8,7 milliards de paiements en ligne ou en magasin pour un montant près de 440 milliards de dollars. (L’Agefi, 11/10)
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Sur le million de créations d’entreprises enregistrées en 2021, selon l'Institut national de la statistique et des études économiques (Insee), près de 800 000 n’ont pas pu bénéficier d’un soutien d’un réseau spécialisé, alors que l’accompagnement joue un rôle crucial dans la réussite d’une jeune entreprise. Conscient de cet enjeu, Bpifrance a réuni les 26 réseaux associatifs spécialisés dans l’entrepreneuriat. La structure consacre des financements directs à hauteur de 60 millions d’euros par an dans le cadre de cette initiative nommée « Cap Créa ». Le 6 octobre 2022, ces réseaux se sont engagés à « renforcer [leur] impact en doublant le nombre de créateurs et créatrices accompagnés, afin de générer un million d'emplois pérennes supplémentaires ». Cette ambition pourrait toutefois être contrariée en raison de la baisse des financements publics. Elle nécessite une augmentation de 25% des moyens financiers des associations d’ici à cinq ans. (Les Echos, Yves Vilaginés, 11/10)
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Les dépôts bancaires représentent près du tiers du patrimoine financier des Français. Le livret A et d’autres produits, comme le livret de développement durable et solidaire et livret d’épargne populaire, affichent 489 milliards d’euros d’encours, contre 291 milliards d’euros pour les plans d’épargne logement. La gestion de ces livrets réglementés est très encadrée et 60% des dépôts (50 % pour le LEP) sont centralisés auprès du fonds d’épargne de la Caisse des dépôts. L’organisme affecte majoritairement ces sommes à des prêts en faveur du logement social et de la politique de la ville. En 2021, 11,8 milliards d’euros de nouveaux prêts au logement social ont permis la construction de 85 300 nouveaux logements sociaux et la réhabilitation de 81 600 autres. À la base, ces dépôts servent aussi aux banques à accorder des crédits, moyennant le respect de ratios de risque fixés par la réglementation, et certains établissements ambitionnent de donner du sens à cette manne. (Le figaro, Emmanuel Schafroth, 11/10/2022)
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Près de 700 entreprises de toutes tailles sont cotées en Bourse sur la place de Paris où elles bénéficient de nombreux atouts. En 2021, 2 096 milliards d’euros ont été échangés sur le marché boursier, estime Pascal Quiry, professeur de finance à l’école des hautes études commerciales (HEC) de Paris. Toujours en 2021, le secteur du private equity (les sociétés non cotées) a investi 42 milliards d’euros, quand les banques ont accordé 1 242 milliards d’euros de crédits aux entreprises, soit cent fois plus que les 12 milliards d’euros de crédits obtenus par les sociétés cotées en Bourse à Paris. « La Bourse est un bon outil pour diversifier les tours de table, développer l’actionnariat salarié, et globalement faire connaître les entreprises », rappelle Alexandre Drabowicz, directeur adjoint des gestions actions d’Amundi. « La Bourse apporte aussi de la liquidité », poursuit Pascal Quiry. (Le Figaro, Emmanuel Gentilhomme, 11/10)
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Depuis octobre 2020 et jusqu’en fin d’année 2022, les fonds d’investissement peuvent prétendre au label Relance, selon Bruno Le Maire, ministre de l’Économie. Ce label permet aux particuliers d’identifier les supports d’investissement, afin de mobiliser des nouvelles ressources pour soutenir les entreprises françaises de petites et moyennes tailles, fragilisées par la crise sanitaire. Les grands noms du secteur, comme 123 IM, Amundi, Apax Parthners, Axa IM, Eurazeo, ou encore Nextstage, n’ont pas de difficulté à faire labelliser leurs fonds commercialisés auprès du grand public. (Le figaro, E.F., 11/10/2022)
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En 2022, l’inflation en Europe a incité les banques centrales à relever leurs taux directeurs, entraînant le développement de nouvelles offres de fonds obligataires dits « datés ». Les nouveaux produits obligataires promettent des objectifs de rendements de 5 à 6% par an, et un remboursement du capital au bout de cinq ans en général. « Il n’y a pas de raison que l’offre ne se démocratise pas. Ces produits sont assez simples à comprendre », affirme Akram Gharbi, responsable crédit High Yield, chez le groupe La Française AM. « Pour un épargnant qui rechercherait du rendement et de la sécurité, les fonds obligataires sont aujourd’hui ce qui se fait de mieux », fait valoir Cyrille Chartier-Kastler, fondateur du site spécialisé Good Value for Money. (Le Figaro, Jorge Carasso, 11/10)
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Les crypto-actifs, comme le bitcoin ou l’Ether ont une forte volatilité. Cette situation est due au fait que ces actifs numériques « sont avant tout considérés par la communauté financière comme des actifs spéculatifs », explique Vincent Boy, analyste marché au sein d’IG France. Selon l’analyste, investir dans une monnaie numérique « a du sens » malgré cette forte volatilité, car « la technologie de la blockchain sur laquelle se fondent les cryptoactifs a un avenir prometteur dans de nombreux secteurs d’activité autres que la finance ». (Le Figaro, Arthur Teo, 11/10 ; Le Figaro, E. S., 11/10)
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ESG ET TRANSITION ENVIRONNEMENTALES ET SOCIÉTALE
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Les sociétés de gestion ont publié leur rapport concernant l’impact de leurs investissements sur la biodiversité suivant les nouvelles règlementations du législateur français. La démarche intervient après que ce dernier a décidé, à travers l’article 29 de la loi énergie climat du 8 novembre 2019, de durcir le précédent cadre de reporting hérité de la loi « Transition Energétique pour la Croissance Verte » et son article 173. Assureurs, banques et les caisses de retraite ont dû rendre leur copie pour la première fois cet été. Selon le Climate Transparency Hub, 419 institutions financières, dont 362 asset managers, se sont pliés à l’exercice. « Les obligations de reporting sensibilisent les sociétés de gestion aux risques et aux impacts liés au climat et à la biodiversité », déclare Mona Huys, experte règlementaire à Carbon4 Finance. La principale difficulté pour l’entreprise est la prise en compte de l’ensemble de sa chaîne de valeur dans l’évaluation. Dans les assemblées générales, les dirigeants et investisseurs se tournent de plus en plus vers des décisions à impacts durables. Selon Pauline Becquey, directrice générale de Finance for Tomorrow, « il est important que les bases soient solides pour éviter de faire dans le greenwashing ». (Les Échos, Séverine Leboucher, S.L., 11/10 (2) ; Le Figaro, Emmanuel Schafroth, Romain Thomas, Aurélien Ferron, 11/10 (3))
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Pour se défaire de la tutelle du Crédit Coopératif et asseoir son indépendance, la Nef a engagé une levée de fonds de 30 millions d'euros sur trois ans, la semaine dernière. Le 30 juin 2022, la coopérative bancaire a déposé, devant l'Autorité de contrôle prudentiel et de résolution (ACPR), un dossier afin d’obtenir l'agrément d'établissement de crédit en son nom propre. Après l’obtention de cet agrément, la Nef proposera des comptes courants, des cartes bancaires et des crédits aux particuliers en vue d'installer des panneaux solaires ou acheter une voiture électrique par exemple. Selon Ivan Chaleil, membre de son directoire, la Nef ambitionne de devenir « la première banque éthique et indépendante en France ». (Le Parisien, Maxime Gayraud, 11/10)
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Le 7 octobre 2022, le président américain, Joe Biden, a signé un décret sur les échanges des données numériques personnelles entre l’Union européenne et les États-Unis, après un précédent accord, nommé « Privacy Shield ». « Les transferts de données sont au cœur de la relation transatlantique », affirme Computer and Communications Industry Association (CCIA). Ils « nourrissent le commerce qui aide nos économies à fonctionner, pour le bénéfice des citoyens et des entreprises, qui ont besoin de clarté juridique sur ces questions », poursuit l’association professionnelle. « Le décret répond pleinement à la décision Schrems II de la Cour de justice de l’Union européenne », souligne Gina Raimondo, secrétaire d’État au commerce américaine. Cependant, il devrait faire l’objet d’un avis de l’European Data Protection Board, selon Bruxelles. (Le Monde, Alexandre Piquard, 11/10)
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Dans sa dernière enquête de conjoncture publiée le 10 octobre 2022, la Banque de France revoit à la baisse sa prévision de croissance pour le troisième trimestre à 0,25%, contre 0,3% en début septembre. « Dans un environnement économique marqué par la crise énergétique et les difficultés d’approvisionnement et de recrutement, l’activité continue à résister globalement, mais l’industrie est plus affectée que les autres secteurs », explique l’institution. Aujourd’hui, 49% des entreprises de l’industrie sont affectées par les difficultés d’approvisionnement, contre 40% dans le bâtiment. Dans son enquête, l’institution indique également que les prix des produits finis ont augmenté. Cette hausse est due au fort rattrapage saisonnier après l’été et des incertitudes liées à la crise énergétique qui « s’étendent à tous les secteurs », explique Olivier Garnier, directeur général des Statistiques, Études et international à la Banque de France. (La Tribune, Henri Bomont, 11/10)
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Indexé sur l’indice des prix à la consommation, le Smic français augmente significativement depuis 2021, mais le sujet est source de grand désarroi chez beaucoup d’employés. « Comme le Smic est indexé sur les prix, et pas le reste des salaires, et qu’ils n’augmentent pour le moment pas au même rythme, on assiste à un rétrécissement de l’écart entre le smic et le reste des salaires. Cela crée un phénomène d’aplatissement des salaires en bas de la hiérarchie, dans le privé, comme dans le public », explique Jérôme Gautié, professeur d’économie à Paris 1 Panthéon-Sorbonne. D’un autre côté, une augmentation générale paraît impossible pour des entreprises déjà confrontées à la hausse des coûts de production. « L’alternative devant laquelle nous sommes, c’est : salaire ou chômage. Soit on baisse le pouvoir d’achat moyen, soit les entreprises paient par une baisse des profits et il y aura donc moins d’emplois », ajoute le professeur. (Le Monde, Aline Leclerc et Thibaud Métais, 11/10)
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Synthèse réalisée par Cision-L'Argus de la Presse
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