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Le Crédit Agricole du Nord Est investit depuis une trentaine d’années dans des entreprises locales. Christian Andreacchio, directeur des entreprises chez Crédit Agricole du Nord Est, précise que « ce n’est que la partie émergée de l'iceberg, car des opérations, non pas de cette envergure, mais de cette nature, nous en avons fait beaucoup dans des entreprises petites ou moyennes ». Pour le Crédit Agricole, le capital investissement représente déjà 250 millions d’euros. Le groupe a créé début 2022 un fonds de dette obligatoire avec 100 millions d’euros et un autre fonds de 50 millions d’euros en septembre visant à financer la transition énergétique des entreprises. (L’Union, Julien Bouillé, 08/11)
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Les fonds solidaires accessibles aux particuliers n’investissent qu’entre 5 % et 10 % de l'épargne dans des structures solidaires. Souvent, le gérant du fonds choisit d’investir dans un fonds réservé aux professionnels. Amundi Finance et Solidarité, qui pèse 480 millions d'euros, est le plus important du marché. Laurence Laplane-Rigal, directrice de l’investissement à impact chez Amundi, explique dans une interview accordée au Monde son fonctionnement. « L’habitat inclusif est une thématique importante de notre portefeuille, nous investissons dans des structures comme Habitat et humanisme, France Béguinages, Homnia, Résidences comme toit et RésidSocial . Le fonds est aussi présent dans l’emploi, la santé, la préservation des ressources naturelles, l’éducation, la solidarité internationale », détaille-t-elle. « Nos financements sont, au départ, compris entre 2 millions et 10 millions d’euros par entreprise, mais peuvent atteindre 30 millions d’euros après quelques années », précise la directrice. (Le Monde, A. LA., 08/11)
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Véronique Faujour, secrétaire générale de Crédit Agricole S.A., membre du Comité exécutif, devient déléguée générale de la Fondation Grameen Crédit Agricole. (Option Finance, 07/11)
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Depuis quelques semaines, les relations se compliquent entre les banques de la zone euro et la Banque centrale européenne (BCE). Alors que l’autorité de supervision a renforcé sa vigilance en matière d’adéquation du capital des banques de la zone euro, cette décision agace de plus en plus les banques. Dans un courrier adressé à la BCE en octobre, le président du conseil de Société Générale, Lorenzo Bini Smaghi, fustige la possibilité donnée à l’institution d'assister comme observateur au conseil d'administration de la banque. « A ma connaissance, aucune autre autorité dans une des principales économies avancées n'assiste aux réunions et aux comités du conseil d'administration dans ses activités de supervision » indique-t-il. Selon le journaliste Alexandre Counis, au-delà des préoccupations que doit légitimement nourrir un superviseur, les banques la soupçonnent d'« ouvrir le parapluie » pour se couvrir en termes de responsabilité si un coup dur devait arriver. (L’Agefi Quotidien, Aurélie Abadie, 08/11 ; Les Echos, Edouard Lederer, R. G., 08/11 ; Les Echos, Alexandre Counis, 08/11)
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Face à l’inflation, le gouverneur de la Banque de France, François Villeroy de Galhau, encourage ses homologues du Conseil des gouverneurs de la BCE à poursuivre la hausse des taux. « Tant que l'inflation sous-jacente n'aura pas clairement atteint son pic, nous ne devrions pas nous arrêter de relever les taux », a déclaré François Villeroy de Galhau. Ayant doublé le taux de dépôt lors de sa réunion d'octobre, la BCE prévoit de continuer dans ce sens. « Le travail de la BCE était loin d'être fini. Nous devons être prêts à prendre les décisions nécessaires, aussi difficiles soient-elles, pour réduire l'inflation », souligne la présidente de la BCE, Christine Lagarde. (Les Echos, Guillaume Benoit, 08/10)
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Le Premier ministre espagnol, Pedro Sanchez, a déclaré que l’Espagne comptait concrétiser son projet de taxe bancaire, malgré la mise en garde de la Banque centrale européenne (BCE). Dans un avis, l’institution de Francfort a alerté sur les « conséquences potentiellement négatives » de ce projet pour le secteur bancaire et la croissance économique du pays. « La base sur laquelle le prélèvement temporaire serait établi ne tient pas compte du cycle économique complet et n'inclut pas, entre autres, les dépenses opérationnelles et le coût du risque de crédit », a expliqué la banque centrale. En réponse, la ministre des finances, Nadia Calvino, a déclaré que l’Espagne avait « déjà pris en compte les questions soulevées par la BCE lors de la rédaction et de la présentation de cette taxe ». (Les Echos, Cécile Thibaud, 08/11)
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PRODUITS / MÉTIERS / ACTIVITÉS BANCAIRES
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La nouvelle formule du plan d’épargne retraite (PER) rencontre un franc succès depuis sa création en 2019. « Là, les pouvoirs publics et les assureurs ont su trouver un produit qui permet à tout le monde d’y trouver son compte », note Ludovic Herschlikovitz, fondateur du portail spécialisé Retraite.com. L’accessibilité des contrats et la simplicité des modes de déblocage contribuent notamment à ce succès. Selon une étude, LCL Retraite PER, de LCL, et PER Assurance Perspective, du Crédit Agricole, figurent parmi les meilleures offres. Retraite.com a mené cette étude auprès de 83 PER du marché français. (Le Parisien, Maxime Gayraud, 08/11)
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Ce 8 novembre 2022, la fintech Treezor, spécialisée dans le « banking-as-a-service » annonce la participation minoritaire de Mastercard à son capital sans détailler le montant ni la taille de cet investissement. « Cette opération constitue une nouvelle étape dans la construction de notre partenariat avec Treezor, que nous accompagnons depuis son lancement dans le développement de sa gamme de produits et dans son expansion à l'international », explique Brice van de Walle, directeur général de Mastercard France. De son côté, Didier Lallemand, directeur général de Treezor, estime que cela accélérera leur développement à l’international. Rachetée en 2019 par Société Générale, l’entreprise est présente en Espagne, en Italie et en Allemagne. Envisageant une diversification de sa clientèle, Treezor veut offrir ses services à de grandes entreprises, comme Total Energies. (Les Échos, Romain Gueugneau, 08/11)
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À l’occasion de sa journée investisseurs, ce 8 novembre, le constructeur français Renault annonce la création d’une filiale de sa banque interne Mobilize Financial Services (RCI Bank). Baptisée « Mobilize Insurance », la filiale sera dédiée à l’assurance automobile pour le marché européen. « Après notre changement de marque commerciale au printemps, cette nouvelle filiale illustre notre volonté de couvrir toutes les activités du métier automobile », explique Joâo Leandro, directeur général de Mobilize Financial Services. « Nous aurons un partenaire assureur dans chaque pays, à commencer par la France où nous lancerons notre produit en septembre 2023, puis l’Italie et l’Allemagne », poursuit Joâo Leandro qui vise « 3,6 millions de contrats d’assurance automobile en 2030, contre environ 1 million aujourd’hui ». (Les Echos, Amélie Laurin, 08/11)
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Après un redressement début juin 2022, la rentabilité des sociétés de gestion a ralenti au troisième trimestre 2022, en raison d’une baisse des marchés d’actions, avait dévoilé le président de la Réserve fédérale, Jerome Powell, au symposium de Jackson Hole, le 26 août 2022. « La Fed doit accepter une récession d'au moins 3% pour ramener l’inflation à sa cible de 2% », estime Raphaël Gallardo, chef économiste chez Carmignac. Les grands gestionnaires de fonds, avec une palette d’activités, comme BNP Paribas AM et Amundi, ont toutefois réussi à préserver les revenus de gestion grâce à des segments plus porteurs, comme le capital-investissement ou les placements alternatifs. Amundi a entre autres profité d’une diversification géographique via sa joint-venture en Inde. Son coefficient d’exploitation, indicateur de la rentabilité, a dépassé sa prévision de 53% pour 2025, s’élevant à 54,7% au troisième trimestre 2022, contre 48,4% en 2021. (Les Echos, Amélie Laurin, 08/11 ; Les Echos, C.M., 08/11)
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ESG ET TRANSITIONS ENVIRONNEMENTALES ET SOCIETALES
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À la COP27, qui se tient à Charm el-Cheikh, en Égypte, depuis le 7 novembre 2022, le président français, Emmanuel Macron, a vanté les efforts de la France et de l’Europe pour réduire leurs émissions de gaz à effet de serre. Le dirigeant a aussi formulé plusieurs propositions en faveur de la « justice climatique ». Le chef d’État s’est également entretenu avec onze jeunes français et africains « engagés pour le climat ». À cette occasion, ces jeunes ont pu présenter leurs solutions pour accélérer la transition écologique. (Le Figaro, Marc Cherki, 08/11 ; Le Parisien, Emilie Torgemen, 08/11)
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La Banque mondiale (BM), accusée de ne pas prendre ses responsabilité face à l’urgence climatique, a reçu l’ordre de se transformer. La ministre allemande de la coopération économique et du développement, Svenja Schulze, a demandé à la BM de lui remettre des pistes de réformes d'ici fin 2022. Les pays développés devraient à nouveau être blâmés pour ne pas avoir tenu leur promesse de mobiliser 100 milliards de dollars par an à partir de 2020 pour aider les pays en développement à lutter contre le réchauffement climatique. Il s’agit d’un engagement pris lors de la COP15 en 2009. Le président de la Banque mondiale, David Malpass, est également accusé d'ignorer la question. À mesure que les taux d'intérêt américains augmentent, le financement devient de plus en plus difficile à trouver. Un rapport des pays du G20, publié début d’octobre 2022, suggère plusieurs pistes pour augmenter la capacité des des banques de développement de « plusieurs centaines de milliards de dollars ». L’une des suggestions consiste à relever les montants de « capital exigible » par les pays actionnaires. (Le Monde, Julien Bouissou, 05/11)
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Jane Ambachtsheer supervisera l'engagement de BNP Paribas Asset Management en matière d’investissement durable. Jane Ambachtsheer va veiller à l'alignement progressif des investissements avec l'objectif d'atteindre la neutralité carbone d'ici à 2050. « Ce programme porte sur dix engagements, dont la réduction de l’empreinte carbone des investissements ou actifs gérés de 30% d’ici à 2025 et de 50% d’ici à 2030 ». (Les Échos, 08/11)
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À l’heure de l’urgence climatique, l’État réunit le 8 novembre 2022 les 50 sites industriels français les plus émetteurs de CO2 pour leur demander de faire plus d’efforts en matière de décarbonation. Dans son rapport annuel, le Haut Conseil pour le climat annonçait en juin 2022 que la Stratégie nationale bas carbone (SNBC) vise 2,2 millions de tonnes industrielles supprimées sur la période 2022-2030, alors que dans les faits, les baisses d’émissions n’ont pas dépassé 1,8 million de tonnes en moyenne sur 2018-2021. Si le gouvernement mise sur la rentabilité des nouvelles techniques de décarbonation pour atteindre ses objectifs, le directeur industriel de la coopérative sucrière Cristal Union, Pascal Hamon, parle d’investissements « stratosphériques ». (Les Echos, 08/11)
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Selon une étude publiée le 3 novembre 2022 par l’entreprise Accenture, seulement 7% des entreprises dans le monde qui se sont engagées à réduire leurs émissions de gaz à effet de serre sont aujourd’hui en mesure de les atteindre. Pour Jean-Marc Ollagnier, directeur général du géant mondial du conseil, les industries les plus en retard appartiennent aux secteurs à plus forte intensité énergétique comme la chimie, l’aéronautique ou la métallurgie. Pour les autres secteurs, « les technologies existent, donc on doit pouvoir avancer », ajoute-t-il. Le rapport recommande de quintupler les efforts entre 2030 et 2050 pour que la part des entreprises susceptibles d’atteindre la neutralité carbone atteigne les 78%. (Les Echos, Florian Maussion, 08/11)
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Selon les derniers chiffres de la Commission de régulation de l’énergie (CRE), les énergies renouvelables devraient fournir un montant cumulé de 30,9 milliards d’euros à l’État français en 2022 et 2023. La Commission prévoyait initialement un montant cumulé de 21,7 milliards d’euros sur la période. Ces contributions devraient permettre d’alléger le coût budgétaire du bouclier tarifaire mis en place par le gouvernement pour protéger les Français contre l’envolée des prix des marchés de l’électricité. (Les Echos, Sharon Wajsbrot, 08/11)
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Avec le projet d’EDF Renouvelables à Port-Saint-Louis-du-Rhône, la France prévoit de mettre à la mer d’ici à l’été 2023 trois éoliennes flottantes. « La transition énergétique est une urgence et l’éolien flottant est un nouveau moyen de produire une électricité décarbonée », souligne Christine de Jouëtte, directrice de la ferme Provence Grand Large, d’EDF Renouvelables. Sur ce secteur, l’Écosse et la Norvège ont déjà pris une longueur d’avance par rapport à la France. Le ministère de la Transition écologique estime qu’« en 2050, l’éolien en mer, posé et flottant, pourrait compter cinquante sites et représenter jusqu’à 25% de la consommation d’électricité en France ». Tenant en compte les avantages qu’offre cette stratégie, les groupes pétroliers, tels que TotalEnergies ou ENI, et les électriciens, tels qu’EDF en France ou EDP au Portugal, ont décidé d’y investir. Pourtant, Olivier Terneaud, directeur de l’éolien en mer de TotalEnergies, note qu’il faudrait dix ans pour faire diminuer les coûts. (Le Monde, Guillaume Delacroix, 08/11)
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Trois des principaux régulateurs bancaires du Vieux Continent craignent que la transcription européenne du texte des accords internationaux de Bâle III, signé il y a cinq ans, s’écarte trop de l’original. Pour José Manuel Campa, président de l’Autorité bancaire européenne, Luis de Guindos, vice-président de la Banque centrale européenne, et Andrea Enria, superviseur des banques de la zone euro, cela représente un très mauvais signal pour la crédibilité et la compétitivité. « Nous sommes très préoccupés par le fait que, dans les discussions législatives en cours au Conseil de l’UE et au Parlement européen sur le paquet bancaire de l’UE, de nombreux appels ont été lancés pour s’écarter des normes internationales », ont-ils écrit, le 4 novembre 2022. Selon eux, si le texte final s’éloignait trop de l’accord de 2017, la régulation européenne risquerait d’être déclarée « non conforme » pour les banques centrales de la planète. (Les Échos, E.Le., 08/11)
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Le Parisien s'intéresse aux résultats de l'étude annuelle réalisée par l'institut CSA Research pour Cofidis, Selon cette dernière, 53% des sondés ont un projet en 2023 nécessitant un financement important, alors que le contexte est marqué par l'inflation et le ralentissement de la croissance. Les vacances, devant la rénovation du logement et la décoration de son intérieur sont les trois principaux projets des Français. (Le Parisien, Delphine Denuit, 08/11)
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Dans une interview accordée au Parisien, Olivier Klein, ministre délégué chargé de la Ville et du Logement, apporte des précisions sur sa politique face à la crise de l’énergie qui met de nombreuses familles en difficulté. « Nous allons être très attentifs à la détection précoce des ménages qui pourraient rencontrer des difficultés. Au fond, la question qui se pose à nous, c’est celle du logement pour tous : comment lancer cette mobilisation générale pour que chaque Français ait un toit au-dessus de la tête ». Il indique que le président Emmanuel Macron et la Première ministre Élisabeth Borne ont souhaité installer un Conseil national de la refondation (CNR) consacré au logement. « L’idée est de ne pas être spectateur de cette crise, de réaliser l’union sacrée du monde du logement », indique le ministre. Selon lui, « ce serait une réforme d’ampleur, qui nécessite du travail et de la concertation ». (Le Parisien, Delphine Denuit, 08/11)
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Dans le cadre de sa renationalisation, les actionnaires d’EDF veulent repousser l’offre publique d’achat de 12 euros d’action proposé pour l’OPA, qui semble trop faible pour eux. Ils réclament en effet 15,80 euros. Selon eux, c’est une sous-estimation de la valeur du groupe, qui franchit la barre des 90 % du son capital, et permet à l’État de lancer une procédure de retrait obligatoire. « Il est dans l’intérêt des entreprises françaises et de la place de Paris que l’État ne piétine pas les droits des minoritaires à l’occasion de cette opération », indique Sophie Vermelle, avocate du Fonds TGI Advisors, l’une des entreprises actionnaires du groupe. (Le Figaro, Guillaume Guichard, 08/11)
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Synthèse réalisée par Cision-L'Argus de la Presse
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