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La SAS Rue La Boétie, qui est contrôlée par les caisses régionales, a décidé d'augmenter d'un milliard d'euros sa participation au capital de Crédit Agricole S.A. Dominique Lefebvre, président du conseil d'administration de Crédit Agricole SA, et Raphaël Appert, vice-président, s'expriment sur le sens et la portée de cette opération dans une interview à L'Agefi. « Il s'agit d'une opération patrimoniale, qui sera bouclée au premier semestre 2023 », indique Dominique Lefebvre. « Les caisses régionales sont partie prenante de la stratégie du Crédit Agricole et cette participation au capital de l'organe de tête a toujours été au cœur de la construction du groupe », souligne Raphaël Appert. (L’Agefi, Aurélie Abadie/Lionel Garnier, 10/11)
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Dans une interview, Philippe Brassac, directeur général de Crédit Agricole SA, parle de l’économie française et des résultats trimestriels de la banque verte. Le résultat net de l’établissement a baissé de 10% sur un an, à 2 milliards d’euros. Philippe Brassac explique que cette baisse est due aux résultats exceptionnels de 2021. Pour lui, les chiffres restent « solides » et confirment « le statut de banque de référence du Crédit Agricole ». Ces résultats montrent également que le groupe soutient l’économie et tous les territoires, poursuit le dirigeant d’entreprise. (Radio Classique, 10/11 ; AFP, 10/11 ; www.lesechos.fr, 10/11 ; Dow Jones, 10/11 ; Bloomberg, 10/11)
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La fondation du Crédit Agricole Alpes Provence a signé une convention de mécénat avec la ville d’Aix-en-Provence pour le financement de la Biennale d’art et de culture. « Nous devenons ainsi le plus gros mécène privé de la Biennale », a déclaré Serge Magdeleine, directeur général du Crédit Agricole Alpes-Provence. L’aide de la banque s’élève à 100 000 euros, et pour Sophie Joissains, maire de la ville, « c’est une aide significative ». « Plus que jamais, la raison d’être d’une banque comme la nôtre, qui est d’agir chaque jour dans l’intérêt des clients et de la société, est d’actualité », indique Serge Magdeleine. (La Provence, Thomas Liabot, 09/11)
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Jean-Bernard Mas est nommé directeur général de BforBank. Ce diplômé de l’Université Paris-Dauphine et de l’Institut national des télécommunication a rejoint le groupe Crédit Agricole en 1989, à la Caisse Régionale du Var. Il dirigeait le Crédit Agricole Polska depuis 2015. (Le Revenu, 10-17/11)
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L’Agence France Trésor a publié une enquête réalisée par IEM Finance sur les obligations souveraines françaises et les Spécialistes en Valeurs du Trésor (SVT). Selon l’étude, 99,3% des sondés jugent que le marché de la dette est satisfaisant en France. Le pays va émettre 270 millions d’euros d’obligations en 2023. Parmi les institutions plébiscitées par les investisseurs, la banque BNP Paribas est citée comme le partenaire principal de la dette française. Elle est suivie par Crédit Agricole CIB et Société Générale. Pour 80% des investisseurs, le fait d’être SVT est le critère le plus important dans le choix de leur banque. (Les Échos, Guillaume Benoit, 10-12/11)
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Face à l’exigence réglementaire de liquidité, le trésorier de banque doit s’assurer que l’établissement dispose suffisamment de réserves. « La banque s’appuie tout d’abord sur ses clients, mais il y a structurellement un déficit que nous devons combler en empruntant sur les marchés », explique Laurent Cote, responsable mondial de la trésorerie du groupe Crédit Agricole. En effet, le coefficient d’engagement ou loan-to-deposit ratio est actuellement compris entre 100% et 115% au sein des banques françaises. Pour Crédit Agricole, ce type de refinancement est diversifié en matière d’émetteurs, avec notamment Crédit Agricole S.A., ou les caisses régionales. (L’Agefi Hebdo, Benoît Menou, 10-16/11)
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En dépit d’une activité commerciale positive, BPCE a souffert du mouvement de remontée des taux, notamment celui du Livret A. Le bénéfice net du groupe au troisième trimestre a reculé de 3% sur un an, à 1,3 milliard d'euros. « La dynamique commerciale est restée soutenue malgré un contexte économique et financier plus difficile. Nous avons continué à jouer pleinement notre rôle de financeur auprès de nos clients dans toutes nos entreprises », a indiqué le président du directoire de BPCE, Laurent Mignon. Pour rappel, le taux du Livret A a doublé au 1er août, passant de 1 % à 2 %, après avoir été relevé de 0,5 % à 1 % en février dernier. (Les Echos, Romain Gueugneau, 10-12/11 ; L’Agefi Quotidien, Franck Joselin, 10/11)
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PRODUITS / MÉTIERS / ACTIVITÉS BANCAIRES
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Face à l’augmentation du risque cyber, les bancassureurs proposent leur offre de protection aux PME et TPE. Dès 2019, le Crédit Agricole, via sa filiale d’assurance dommages Pacifica, a mis en place une offre de cyberprotection dans ses caisses régionales et LCL. Cela porte sur les effets d’une attaque comme les dommages causés aux tiers ou les pertes d’exploitation. Avec près de 2 500 contrats cyber dans son portefeuille, la banque offre des garanties de 50 000 à 5 millions d’euros avec des tarifs de quelques centaines à quelques milliers d’euros. « Nous avons démarré avec une offre au profil assurantiel et d’assistance. Pour réduire le risque, nous réfléchissons désormais à proposer à nos clients des analystes d’audit des systèmes d’information », indique Patrick Degiovanni, directeur général adjoint de Pacifica. (L’Agefi Hebdo, Bertrand De Meyer, 10-16/11)
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ESG ET TRANSITIONS ENVIRONNEMENTALES ET SOCIETALES
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Dans son édito pour le magazine Challenges, Vincent Beaufils met l'accent sur « les deux angles morts de la lutte contre le réchauffement climatique » : « l'absence de gouvernance mondiale » et le « manque de temps » face au besoin constant d'énergie fossile aujourd'hui, qui limitent les progrès dans la lutte contre le réchauffement climatique. Ce facteur temps « est mis en avant par Philippe Brassac, le directeur général du Crédit agricole, à l'observation des critiques de plus en plus vives de "greenwashing" dont les banques sont accablées ». Il « s'interroge: "Si la pression est trop forte, nous pouvons abandonner le financement des projets avec des énergies fossiles. Cela ne représente que 1% des profits du Crédit agricole..." Mais vient alors la question suivante: "Qui les financera ? Des banques indonésiennes ou chinoises? Ou personne?" » (www.challenges.fr, Vincent Beaufils, 08/11)
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Après l’annonce du soutien à la décarbonation de l’industrie française par le président Emmanuel Macron, le 8 novembre 2022, Bruno Le Maire, ministre de l’Économie, et Roland Lescure, ministre chargé de l’industrie, se sont rendus à l’usine chimique belge Solvay de Dombasle-sur-Meurthe, en Lorraine, le 9 novembre 2022. Le site, qui produit du carbonate et du bicarbonate de soude, porte un projet de décarbonation exemplaire. « Ce projet montre qu’on peut concilier protection du climat et industrie. La décarbonation est l’avenir de l’industrie française, car elle permet de réduire les émissions de CO2 mais aussi de développer de nouvelle technologies et de faire des gains de compétitivité », a souligné le ministre de l’Économie. (Le Figaro, Cécile Crouzel, Emmanuel Egloff, 10/11/2022)
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Dans leur note publiée le 9 novembre par France Stratégie, les économistes Jean Pisani-Ferry et Selma Mahfouz, évoquent la possibilité d’atteindre la neutralité climatique. Toutefois, « pour les dix ans qui viennent, il va y avoir des efforts substantiels à réaliser », avertissent les auteurs. En effet, il faudra évaluer les conséquences macroéconomiques de la transition climatique et mettre en place des politiques publiques adaptées. En outre, il y aura de « fortes réallocations entre secteurs, entre entreprises et entre qualifications, avec nécessairement des conséquences territoriales marquées », préviennent les deux économistes. (Le Figaro, Anne de Guigné, 10/11)
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Londres et Amsterdam ont maintenu leurs première et deuxième positions dans la dixième édition du Global Green Finance Index (GGFI) qui vient d’être publiée par Z/Yen, un think tank spécialisé dans l’évaluation du progrès sociétal grâce à une finance durable. De son côté, New York s’octroie 27 points supplémentaires en une année et passe de la cinquième position en 2021 à la troisième place. Faisant son entrée dans le Top 10, Sydney dépasse Pékin et prend la tête de la région Asie-Paciqique. Dans le GGFI 10, les écarts qui séparent les centres financiers positionnés au sommet de l’indice se sont légèrement rétrécis. Le classement 2022 montre que la domination de l’Europe occidentale est de plus en plus contestée, car les principaux centres d’Asie-Pacifique et nord-américains y progressent régulièrement. (L’Agefi Hebdo, Valérie Riochet, 10-16/11)
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Au lieu de fidéliser les salariés, les dirigeants d’entreprises françaises misent à moyen terme sur le recrutement depuis la pandémie du Covid-19, révèle une enquête intitulée « Le monde d’après aura bien lieu » et réalisée par le cabinet de conseil The Boson Project. Selon 78% des personnes interrogées, le rapport de force est aujourd’hui plus favorable aux employés. 68,8 % évoquent un rapport de force « libre et flexible ». Cependant, à moyen terme, les approches individualisées entreront en collision avec la préservation et les impératifs du collectif. « Chacun pense s’en sortir par lui-même. Si on veut réellement que l’entreprise soit politique et se questionne sur sa raison d’être, il faut recréer les conditions d’un dialogue sur ce que cela signifie pour les parties prenantes, notamment les salariés », indique l’avocat en droit social Yann-Maël Larher. (Les Échos, Muriel Jasor, 10-12/11)
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L’Autorité des marchés financiers (AMF) vient de publier une étude sur le premier reporting taxonomie des sociétés cotées à travers un échantillon de 27 sociétés, dont 4 banques, les plus émettrices de gaz à effet de serre (GES). Les sociétés ont publié trois indicateurs : la part du chiffre d’affaires durable, la part des investissements durables et la part des dépenses d’exploitation durables. L’AMF relève que les informations contextuelles et leur granularité restaient hétérogènes. Le régulateur demande aux sociétés émettrices de GES de faire preuve de transparence sur leur méthodologie et de cohérence dans la réconciliation entre les informations financières et extra-financières. (L’Agefi, Bruno de Roulhac, 10/11)
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Le dérèglement climatique et les conséquences de la guerre en Ukraine sur le marché énergétique risquent d’alourdir la facture des agriculteurs français. Selon l’Union des industries de la fertilisation (Unifa), les prix des engrais et des semences devraient rester élevés en 2023. Conséquences : les achats des agriculteurs français sur ces intrants « sont en retard de 20% » en 2022, contre 5% en 2021, indique Florence Nys, déléguée générale de l’Union. Cette situation fait peser un risque sur la future production agricole. Dans le même temps, les prix des semences augmentent également avec les éléments climatiques et énergétiques défavorables. Depuis des mois, les industriels qui fournissent les agriculteurs plaident pour des mesures de plafonnement des prix de l’énergie et la reconnaissance officielle du caractère prioritaire de la filière alimentaire à l’heure d’effectuer d’éventuels économies ou délestages de gaz et d’électricité. (Le Figaro, Olivia Détroyat, 10/11)
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L’édition 2022 du salon du « Made in France », MIF Expo, rassemble 800 entreprises Porte de Versailles à Paris, du 10 au 13 novembre. Confrontées cette année à la forte inflation, la flambée des prix de l’énergie et ceux des matières premières, ces entreprises s’inquiètent par rapport au pouvoir d’achat des consommateurs. « Pour l’instant, le secteur résiste bien », assure Amandine Hesse, présidente de la Fédération indépendante du Made in France (FIMIF). « La part du Made in France représente environ 5% en volume dans le panier moyen du consommateur, mais c’est très hétérogène selon les secteurs », indique-t-elle. (Les Echos, Marion Kindermans, 10-12/11)
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La Commission européenne a présenté, le 9 novembre 2022, la nouvelle mouture du pacte de croissance et de stabilité de l’Europe. Elle a maintenu les seuils de référence inscrits dans le traité de Maastricht qui limitent à 3 % du PIB les déficits et plafonnent la dette à 60% du PIB. En parallèle, elle a invité chaque pays à définir sa trajectoire de réduction de la dette et du déficit, en lieu et place des règles uniformes. Les États, qui vont devoir proposer un plan budgétaire sur une durée de quatre ans, ont la possibilité de modifier la trajectoire d’ajustement de la dette en la prolongeant jusqu’à trois ans. En revanche, les sanctions s’annoncent plus strictes pour ceux qui ne respectent pas les règles. « Si nous constations qu’un pays ne tenait pas ses engagements nous pourrions demander un cap budgétaire plus contraignant et imposer des sanctions financières », a prévenu Valdis Dombrovskis, vice-président exécutif de la Commission européenne. (Les Échos, Fabienne Schmitt, 10-12/11)
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Synthèse réalisée par Cision-L'Argus de la Presse
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