|
|
|
|
|
Le 24 novembre 2022, Caceis a présenté Connect Store, « un nouveau concept qui donne accès aux meilleures fintechs de la place », selon Sabine Iacono, product manager. Dans un premier temps, l’offre sera articulée autour de l’expertise de quatre fintechs, dont Clarity AI, une fintech proposant une gamme complète de solutions en matière de gestion des risques ESG. Elle propose une nouvelle solution pour faciliter l’activité des gérants en mettant à leur disposition une solution innovante d’analyse de données de leurs portefeuilles. « Nous permettons, en accès direct ou en accès intégré dans les systèmes du client, une couverture de données ESG, climat et d’impact et des outils pour répondre aux exigences de reportings réglementaires de SFDR (Sustainable Finance Disclosure Regulation), EU Taxonomy, TCFD (Task Force on Climate-related Financial Disclosure) et EET (European ESG Template) », a déclaré Thibaud de Maintenant, head of platforms success de Clarity AI. (L’Agefi Hebdo, Valérie Riochet, 1-7/12)
|
|
|
|
|
|
|
Selon une décision publiée le 1er décembre au Journal officiel, Crédit Agricole Assurances Retraite vient d’obtenir son agrément de Fonds de retraite professionnelle supplémentaire (FRPS). Le transfert d’une partie du portefeuille de contrats de Prévoyance dialogue du Crédit Agricole vers Crédit Agricole Assurances retraite a également été approuvé. À noter que Crédit Agricole Assurances vise 23 milliards d’euros d’encours retraite, contre 19 milliards fin 2021, dans le cadre de sa feuille de route à horizon 2025. (L’Agefi, 2/12)
|
|
|
|
|
|
|
LCL et Harris Interactive ont mené une étude, durant l’été 2022, pour connaître les vécus des urbains en ces temps de crise sanitaire. Pour 76% des citadins interrogés, vivre en ville reste plaisant. Leur nombre est en hausse par rapport à octobre 2022. (Prima, 01/2023)
|
|
|
|
|
|
|
|
|
De nombreux chantiers attendent Nicolas Namias, qui prendra officiellement la direction du groupe BCPE à partir du 3 décembre 2022. Ancien directeur général de Natixis, il succède à Laurent Mignon à la tête du groupe bancaire mutualiste. Nicolas Namias aura pour principale mission d’améliorer la profitabilité de BPCE dans un contexte économique devenu incertain. En plein environnement inflationniste, il devra également assurer la maîtrise des coûts, qui représente un défi pour le groupe. (Les Échos, Romain Gueugneau, 02/12)
|
|
|
|
|
|
|
Actuelle directrice générale adjointe des risques du groupe BPCE, Stéphanie Paix, va prendre la tête de Natixis à partir du 3 décembre 2022. Elle va succéder à Nicolas Namias, qui devient président du conseil d'administration de Natixis. Stéphanie Paix aura pour mission de poursuivre le redressement de la filiale de la banque d'investissement et de gestion d'actifs. (Les Échos, Romain Gueugneau, 02/12)
|
|
|
|
|
|
|
Les banques et assurances françaises devraient pouvoir profiter de la hausse de l’inflation. Les Négociations annuelles obligatoires (NAO) devraient prévoir des mesures d’augmentations collectives salariales et des versements d’une prime de partage de la valeur (PPV) de 900 euros en 2023. D’après une enquête flash du cabinet Deloitte révélée en octobre 2022, 46% des entreprises françaises, tous secteurs confondus, comptent verser une PPV en 2023, contre 29% ayant opté pour la « prime Macron » en 2022. Des augmentations générales qui concernent également les établissements comme Crédit Agricole, qui viennent d’entamer leurs négociations. « Le secteur connaît un gros turnover, en particulier les postes commerciaux en agence. Pour une banque, ne pas accorder d’augmentation générale cette année, avec une inflation jamais vue depuis 40 ans, c’est prendre le risque de voir partir ses salariés à la concurrence », explique Frédéric Guyonne, président de la fédération SNB/CFE CGC. (L’Agefi Hebdo, Alexandre Garabediaim, 01-07/12)
|
|
|
|
|
|
|
|
PRODUITS / MÉTIERS / ACTIVITÉS BANCAIRES
|
|
|
|
|
|
|
France Assureurs a indiqué le 1er décembre que la collecte de l’assurance-vie était en régression en octobre, avec 300 millions d'euros de retraits nets de capitaux, alors qu’elle avait enregistré une collecte positive de 500 millions d’euros en septembre. L’entreprise vient ainsi de signer son deuxième mois de retraits de capitaux de l'année, après les 700 millions de décollecte en août. Les flux nets annuels de France Assureurs ont atteint 12,3 milliards d’euros sur les dix premiers mois de 2022, soit le même niveau enregistré fin juin, à 12,1 milliards d’euros. S’agissant des fonds en euros, les sorties nettes s’élèvent à 2,6 milliards d'euros en octobre et 17 milliards d’euros depuis le début de l'année. (Les Échos, Amélie Laurin, 02/12)
|
|
|
|
|
|
|
Plusieurs acteurs comme Square ou Revolut Pay s’engagent dans le marché français du paiement afin de simplifier les transactions des marchands et des entreprises. Les petits commerçants constituent la principale cible des nouvelles offres de paiement électronique. Les acteurs du paiement, comme Adyen et Stripe, se lancent aussi dans les transactions interentreprises avec des offres de paiement compte à compte et des services bancaires en marque blanche. Dans une interview, Yann Leclerc, responsable secteur paiements chez Capgemini Financial Services, rappelle que selon le World Payments Report 2022, la moitié des consommateurs emploieront un wallet mobile d'ici à 2025 pour la régler leurs paiements en proximité et sur des sites d'e-commerce. (L’Agefi Hebdo, Alexandra Oubrier, 01-07/12)
|
|
|
|
|
|
|
Dans un communiqué, le réassureur Swiss Re a reconnu que l’ouragan Ian est la catastrophe naturelle la plus chère depuis l’ouragan Katrina de 2005. Les pertes engendrées par cet ouragan s’élèvent entre 50 et 65 milliards de dollars, selon Swiss Re. Sur les onze premiers mois de l’année 2022, les catastrophes naturelles ont donc coûté 115 milliards de dollars au réassureur. Au cours de ces dix dernières années, la tendance des pertes assurées a été marquée par une progression annuelle moyenne de 5% à 7%. Martin Bertogg, responsable des risques de catastrophes chez Swiss Re, explique que l’accumulation de richesses dans les zones sujettes aux catastrophes, l’inflation et le changement climatique sont les principales causes de cette hausse. (Le Figaro, 02/12)
|
|
|
|
|
|
|
Andrew Ross Sorkin, fondateur de FTX, une société de placement de marché centralisée de cryptomonnaies, a donné sa version sur la chute de son entreprise. Il a tenu à s’excuser publiquement lors d’une visioconférence organisée par « New York Times », le 30 novembre 2022. « J’ai fait beaucoup d’erreurs », « je n’ai jamais essayé de frauder », « j’ai été choqué » par l’ampleur du désastre, s’est indigné le chef d’entreprise, en réponse au courrier d’un lecteur qui affirmait avoir perdu une économie d’une vie de deux millions de dollars, après que FTX a sombré. Regrettant d’avoir attendu le 6 novembre pour demander un tableau de bord précis des finances de la société, il s’est excusé d’avoir « failli dans la supervision » de son business et d’avoir « sous-estimé l’étendu du krach du marché ». (Les Echos, Nessim Aït-kacimi, 02/12)
|
|
|
|
|
|
|
|
ESG ET TRANSITION ENVIRONNEMENTALES ET SOCIÉTALE
|
|
|
|
|
|
|
Le 29 novembre 2022, à Paris, L’Agefi a remis ses premiers prix Entreprises et Finances Durables. Les prix Entreprises durables récompensent les entreprises du SBF 120 dotées d’une démarche exemplaire en termes de gouvernance, d’enjeux environnementaux et sociaux. Pour les Prix de la finance durable, le jury a évalué les dossiers de candidatures des différents participants. Plus de 51 institutions financières ont exposé leur démarche RSE/ESG. LCL et Société Générale étaient nommées dans la catégorie banque; La Banque Postale est arrivée en tête. Le Maif est lauréat de la catégorie des assureurs et Sycomore AM a gagné le premier prix dans la catégorie gestion d’actifs. (L’Agefi quotidien, 30/11)
|
|
|
|
|
|
|
L’AMF a mis la RSE au cœur de son rapport 2022 sur le gouvernement d’entreprise et la rémunération des dirigeants des sociétés cotées. « La prise en compte des sujets RSE, est désormais le cœur des préoccupations des entreprises cotées », se félicite Astrid Milsan, secrétaire général adjointe de l’AMF. Pourtant, des efforts restent encore à faire en matière de qualité de l’information. Quant au rôle du conseil d’administration pour intégrer la RSE, il « doit se poser systématiquement la question de la prise en compte de la RSE dans l’organisation, sans qu’il existe pour autant un modèle idéal ». Sur ce sujet, l’AMF propose de désigner un administrateur référent RSE. Alors que la RSE est progressivement intégrée dans la rémunération variable des dirigeants, « le conseil doit veiller à la cohérence entre les critères extra-financiers et la stratégie RSE de l’entreprise, et au niveau d’exigence de ces critères », explique Astrid Milsan, précisant que « les critères RSE sont atteints souvent plus facilement que les critères financiers ». (L’Agefi, Bruno de Roulhac, 02/12)
|
|
|
|
|
|
|
Dans une note publiée le 29 novembre 2022, la Fondation Terra Nova avance trois pistes pour la transition écologique : la généralisation des zones à faibles émissions (ZFE), l’interdiction de louer les passoires thermiques, et l’objectif de zéro artificialisation nette (ZAN). Les coauteurs du rapport, Thierry Pech, directeur général de la fondation, et Léon Cohen, ancien conseiller au ministère de la Transition écologique, notent que dès qu’une loi sur l’écologie est adoptée, « on en critique les lacunes, on en occulte les avancées, et on la jette aux oubliettes ». Certains estiment même que la mise en place des ZEF est trop proche des élections municipales. Lucile Schmid, vice-présidente de la Fabrique Écologique, ajoute qu’« il y a aussi souvent une sous-estimation des conséquences concrètes des mesures prises ». (L’Opinion, Irène Inchauspé, 02-03/12)
|
|
|
|
|
|
|
|
|
En 2021, seulement 31% des surfaces agricoles et 14% des 415 600 exploitations françaises disposaient d’un contrat d’assurance multirisque climatique subventionnée (MRC). Face à ce ralentissement, le marché a voté le 2 mars 2022 la loi d’orientation relative à une meilleure diffusion de l’assurance récolte en agriculture. Un nouveau dispositif de répartition des risques à trois niveaux entre les assurés, les assureurs et la solidarité nationale entrera en vigueur le 1er janvier 2023. Dotée d’une enveloppe budgétaire presque doublée, à 560 millions d’euros, cette réforme devrait « créer un réel choc dans la diffusion de l’assurance », estime l’exécutif. Alors que les discussions sur les renouvellements progressent, les assureurs se préparent aux évolutions du marché, estimé à 373 millions d’euros de cotisations en 2021. Leaders du secteur, Groupama détient plus de 60% des parts de marché, et Pacifica, filiale d’assurance dommages du groupe Crédit Agricole, environ 15%. Si Axa et Swiss Re Corporate Solutions se sont retirés de l’assurance MRC depuis la campagne de 2022, les deux leaders ont annoncé des hausses de 10% à 25% des primes pour la campagne 2022. (L’Agefi Hebdo, Bertrand de Meyer, 01-07/12)
|
|
|
|
|
|
|
|
|
Dans une interview accordée au Parisien, la Première ministre, Élisabeth Borne, parle des avancées des mesures relatives à la réforme des retraites. Elle indique que le projet sera présenté le 15 décembre 2022 avant d’être amené devant le Conseil des ministres, début 2023. Les principales mesures concernent l’âge du départ en retraite ou encore la pension retraite. L’engagement porté lors de la campagne est un départ à la retraite à 65 ans, mais cela est toujours en cours de négociations. La réforme vise à redonner une place aux séniors au sein de l’entreprise. Interrogée sur une éventuelle suppression des régimes spéciaux, Élisabeth Borne affirme que les nouveaux recrutés des régimes spéciaux seront affiliés au régime général d’assurance vieillesse, comme tout salarié du privé. « Les régimes impactés sont ceux de la Banque de France la RATP, les salariés des industries électrique et gazière », souligne la Première ministre. (Le Parisien, Catherine Gasté - Olivier Beaumont, 02/12)
|
|
|
|
|
|
|
Dans une interview accordée à La Croix, Olivier Dussopt, ministre du Travail, du plein-emploi et de l’insertion en France, revient sur les grandes lignes d’amélioration et d’équilibre de la réforme du service public français de l’emploi. Pour atteindre l’objectif du plein-emploi, « il faut créer un million d’emplois dans un contexte d’incertitude. II nous faut pousser la formation, la montée en compétences des salariés comme des demandeurs d’emploi », indique le ministre. Il ajoute que les Assises du travail qui se tiendront le 2 décembre 2022 seront l’occasion de travailler sur les nouvelles formes de travail, sur les conditions de travail, mais aussi sur la démocratie au travail. « Nous commencerons début janvier 2023 les premières expérimentations avec les départements volontaires pour l’accompagnement renforcé des allocataires du RSA en termes de formation et d’insertion », a-t-il souligné. (La Croix, Nicolas Senèze, 02/12)
|
|
|
|
|
|
|
Le chef de l’État français Emmanuel Macron, en visite d’État à la Maison Blanche le 1er décembre 2022, et son homologue américain Joe Biden ont fait preuve d’unité malgré les tensions. « Nous ne pourrions pas avoir de meilleur partenaire en cette période cruciale », a mentionné le président américain. Avec la guerre en Ukraine, « notre histoire commune nous oblige. Il nous faut savoir redevenir frères d’armes », a indiqué le président français. La loi « Inflation reduction act » avait fait réagir Emmanuel Macron, qui avait qualifié les mesures américaines de « super agressives »., risquant de « tuer beaucoup d’emplois » sur le territoire européen. (Le Figaro, Philippe Gélie, 02/12)
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
Synthèse réalisée par Cision-L'Argus de la Presse
|
|
|
|
|
|
|
Document réalisé avec l'autorisation du CFC.
Il est interdit de diffuser ou redistribuer, sous quelque forme que ce soit, tout ou partie de ce document.
|
|
|
|
|
|
|