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Michèle Guibert, directrice générale du Crédit Agricole des Côtes-d’Armor, dresse le bilan de l’activité de l’établissement en 2022, une année marquée par la guerre en Ukraine et ses effets, dont la hausse des taux directeurs de la Banque centrale européenne, passant de 0% à bientôt 3,5%. Sur la période, « l’économie costarmoricaine est restée plutôt résiliente avec des entreprises qui se portent bien et des investissements soutenus », malgré la crise, fait savoir la directrice. Le Crédit Agricole des Côtes-d’Armor a réalisé pour 1,79 milliard d’euros de crédits, soit 7,6% de plus qu'en 2021. L’année aura aussi été « assez complexe pour l’agriculture », souligne Olivier Desportes, président de la caisse régionale du Crédit Agricole des Côtes-d’Armor. « Nous avons financé l'installation de 93 nouveaux jeunes agriculteurs, soit deux tiers des installations du département », précise-t-il. (Le Télégramme Brest, Julien Molla, 21/03)
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Anne Hiebler sera la responsable mondiale des fusions-acquisitions au sein du département Global Investment Banking de Crédit Agricole CIB à partir du 20 mars 2023. Elle succède à Bertrand Peyrelongue, qui a choisi de faire valoir ses droits à la retraite. (La Correspondance Economique, 21/03)
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La société de services financiers UBS renforce sa place de leader mondial de la gestion de fortune avec l’acquisition pour 3 milliards de francs suisses du groupe bancaire Credit Suisse. Annoncée le 19 mars 2023, cette opération permet à UBS de récupérer les activités de gestion de fortune et d’actifs de la deuxième banque suisse, en plus de sauver l’établissement de la faillite. L’annonce de ce rachat a permis aux bourses européennes de bondir le 20 mars. L’action UBS a pris 1,26% après avoir chuté de près de 16% en début de journée. Le CAC 40 a clôturé en hausse de 1,27%, à plus de 7 000 points. Par ailleurs, l’opération a engendré la perte des investissements des détenteurs d’obligations à risque dites Additionnal Tier 1 (AT1) de Credit Suisse, soit 16 milliards de francs suisses. L’Autorité fédérale de surveillance des marchés financiers (Finma) a expliqué que cette décision visait à renforcer les fonds propres de base (CET1). En outre, les régulateurs du secteur bancaire et les autorités politiques européennes tentent de rassurer sur les risques d’une crise comme celle de la deuxième banque suisse en Europe. Le 17 mars 2023, François Villeroy de Galhau, gouverneur de la Banque de France, a souligné que presque toutes les banques européennes étaient soumises à l’accord Bâle III. (www.wansquare.com, François Berthon, 20/03 ; L’Opinion, Aurélie Abadie, 21/03 ; Le Figaro, Richard Flurin, 21/03 ; Les Échos, Bastien Bouchaud, 21/03 ; L’Agefi, Xavier Diaz, Fabrice Anselmi, 21/03)
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Une crise financière venant de se déclencher a conduit les banques centrales à mettre en place des dispositifs d’urgence, alors qu’elles avaient déjà injecté une quantité importante de liquidités pour contrer la crise de la Covid-19. La Réserve fédérale américaine (Fed) et cinq banques centrales, dont la Banque centrale européenne (BCE), se sont accordées sur une action coordonnée, le 19 mars 2023, afin d’éviter que les inquiétudes sur les banques engendrent un blocage des circuits de financement et une crise financière de grande ampleur. Depuis le 20 mars 2023, les opérations d’échange de devises permettant à la Fed de mettre des dollars à la disposition de ces établissements ne sont plus hebdomadaires, mais quotidiennes. La BCE précise dans un communiqué que ce rythme, permettant d'ajuster rapidement l’approvisionnement de dollars en cas de tensions soudaines, sera maintenu au moins jusqu’à fin avril. L’accord de swap conclu avec la BCE permet à l’institution et aux banques centrales nationales de l’Eurosystème de recevoir des dollars en échange d’un montant équivalent d’euros fourni à la Fed. (Les Échos (2), Sophie Rolland, 21/03)
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PRODUITS / MÉTIERS / ACTIVITÉS BANCAIRES
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Autrefois le moyen de paiement préféré des Français, le chèque ne représente actuellement plus que 39 % des transactions réalisées, contre 11% en 2015. Son utilisation reste néanmoins à un niveau très élevé dans l’Hexagone par rapport aux rares pays où il existe encore. « Sur dix chèques faits en Europe, huit viennent de France », souligne Catherine Boidin, responsable des moyens de paiement des particuliers chez BNP Paribas. Dans un contexte marqué par la possibilité de payer sans contact avec les smartphones, le chèque représentait encore 1,1 milliard de paiements en 2021. Reste que « c’est le moyen de paiement le plus fraudé », explique Sophie Liotier, du site pédagogique la Finance pour tous. Cela pourrait favoriser sa disparition. (Le Parisien, Charlotte Robinet, 21/03)
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Malgré la crise sanitaire, l’inflation et la hausse des taux, l'actionnariat salarié continue de progresser. « Nous venons d’être confrontés à deux chocs successifs, celui de la crise sanitaire, puis celui de la crise inflationniste, qui auraient pu mettre à terre l’actionnariat salarié », observe Catherine Leroy, directrice du métier épargne salariale et retraite chez Amundi. Le gestionnaire a accompagné 42 opérations auprès de 38 sociétés cotées et non cotées en 2022, souligne aussi la directrice. À noter que 65% des sociétés au sein du SBF 120 avaient déjà mis en place un plan d’actionnariat salarié fin 2021. « Le taux de participation des salariés français a atteint cette année un palier après sa progression régulière ces dernières années : en moyenne 50% des salariés ont souscrit au plan en 2022, un chiffre identique à 2021, et qui était de 49% en 2020 et de 48% en 2019 », précise Catherine Leroy. (Option Finance, Anaïs Trebaul, 20/03)
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Alors que Stellantis a émis son premier « green bonds », Renault a présenté son cadre d'émissions obligataires durables sans opération. La transition énergétique est un véritable défi pour l'industrie automobile. Pour accélérer cette transformation, certains grands acteurs du secteur de financements ont mis en place des programmes de financement ESG. « La particularité du framework présenté par Renault est d’être complet et en miroir de la stratégie de développement durable du groupe », note Eloïse Boutin, responsable du secteur automobile au sein du département sustainable banking de Crédit Agricole CIB. Crédit Agricole a notamment accompagné Renault dans la présentation de sa stratégie de développement durable. « Au sein de l’industrie, le secteur automobile est très actif sur le marché des obligations vertes, car il y a un grand nombre d’investissements à financer dans le cadre de la transition vers l’électrification des véhicules », ajoute Eloïse Boutin. (L’Agefi, Xavier Diaz, 21/03)
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Après le rachat du groupe bancaire Credit Suisse par la société de services financiers UBS, les assureurs et réassureurs européens côtés ont tenu à souligner que leur exposition à la deuxième banque suisse était très limitée. Leur objectif était de rassurer leurs actionnaires. « Tous les assureurs ne donnent pas le détail de l’exposition aux différents niveaux de dette bancaire, mais les informations que nous avons reçues jusqu'à présent suggèrent que l’exposition au niveau 1 est probablement faible », informent les analystes de JP Morgan dans une note. D’après les analystes de RBC Capital Markets, cette situation s’explique « par le fait que toutes les obligations Additionnal Tier 1 (AT1) et certaines sous-dettes sont remboursables par anticipation et que selon les conditions d’ajustement de Solvabilité 2, les obligations remboursables par anticipation ne sont pas éligibles ». (L’Agefi, Bertrand De Meyer, 21/03)
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ESG ET TRANSITION ENVIRONNEMENTALES ET SOCIÉTALE
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De nombreuses sociétés de gestion, comme BlackRock ou Alecta, ont investi dans Silicon Valley Bank (SVB) avant sa faillite. La banque a également attiré des spécialistes de l’investissement ESG, tel que Mirova, car elle cochait un certain nombre de cases correspondant aux critères environnementaux et sociaux de l’ESG. L’établissement a financé des projets d’énergies propres et de durabilité, suscitant ainsi l’intérêt des investisseurs responsables. Les données de Morningstar montrent que 294 fonds articles 8 et 32 fonds articles 9, considérés comme « verts » et « vert foncé » par la réglementation européenne, ont été investis dans SVB, soit 70% de la valeur des fonds européens investis dans la banque. Après la faillite de l’établissement, les ennuis s’accumulent pour les fonds ESG. En France, Mirova a une exposition aux actions SVB de 124 millions d’euros. (Les Échos, Caroline Mignon, 21/03)
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Le Groupe d'experts intergouvernemental sur l'évolution du climat des Nations Unies (Giec) a publié, le 20 mars 2023, la synthèse de huit années de travaux scientifiques. L'instance scientifique y résume notamment les conséquences des activités humaines sur le changement climatique et les solutions à apporter. « Les activités humaines, principalement par le biais des émissions de gaz à effet de serre, ont sans équivoque causé le réchauffement climatique », pointent les experts du Giec. Ils citent aussi dans leur synthèse diverses options disponibles dans tous les secteurs (transports, agricultures, urbanisation...) permettant de réduire les émissions globales de moitié en 2030, à moins de 100 dollars la tonne de CO2. Il appartient à chaque pays de déterminer les alternatives à mettre en œuvre, dans le respect de la « justice sociale », relate Le Figaro. (Le Figaro, Anne-Laure Frémont, 21/03)
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Après deux années de résultats record, les géants du luxe veulent renforcer leurs engagements environnementaux. Le 17 mars 2023, Kering a ainsi prévu une réduction de 40% de ses émissions de gaz à effet de serre à l’horizon 2035. Le groupe devra supprimer plus d’un million de tonnes équivalent CO2 sur 2,4 millions de tonnes d’émissions auxquelles il a contribué. En avril 2022, LVMH, Fendi, l’Imperial College London et la Central Saint Martins ont instauré un programme de recherche développant des fibres en laboratoire aux propriétés de la kératine. L’objectif est de créer une « fourrure écologique ». D'ici à 2030, LVMH prévoit que 100% de produits seront « inscrits dans une démarche d’ecoconception ». De son côté, L'Oréal envisage de rendre tous ses sites « carbone neutre » d’ici à 2025, « en améliorant l’efficacité énergétique et en utilisant à 100 % les énergies renouvelables ». (Les Échos, V. J.-L, 21/03)
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Natixis investit quelques centaines de milliers d'euros dans la réalité virtuelle pour dispenser de la formation immersive. En partenariat notamment avec la CNAM et Orange, cette filiale du groupe BPCE a fondé l’association France Immersive Learning, dédiée aux technologies immersives dans les domaines de l’orientation, de l’éducation et de la formation. « Depuis mi-2022, 5 000 collaborateurs du groupe BPCE ont notamment suivi une formation obligatoire des consignes de sécurité s’appliquant dans leurs nouveaux locaux », a indiqué Pascal Aubert, responsable de l’apprentissage numérique chez Natixis. Il a ajouté que « cette opération a permis une première expérimentation à grande échelle de la réalité virtuelle par les collaborateurs. D’autres formations sont également à l’étude grâce à la création d’un Lab VR dédié ». (Le Monde, C. D. L., 21/03)
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La Banque de France vient de lancer la Semaine de l’Éducation financière sous le thème « Comment s’y retrouver dans les offres de services financiers ». L’objectif est d’aider les consommateurs, et notamment les plus jeunes, à comprendre la différence entre les offres des fintechs et celles des banques, qui sont plus complètes. La Semaine de l’Éducation financière a débuté par une table ronde. Celle-ci intervient quelques jours après le lancement par l’Université d’Aalto en Finlande d’une initiative baptisée « Cybercitoyen ». Financé à hauteur de cinq millions d’euros par l’Union européenne, le projet vise à développer les compétences en cybersécurité de tous les citoyens européens en construisant un portail web pour diffuser un modèle commun d’apprentissage pour tous. Cette initiative a déjà produit un rapport sur les pratiques des États membres dans ce domaine. (L’Agefi, Alexandra Oubrier, 21/03)
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Pour tenter de relancer les ventes de produits alimentaires bio, la Première ministre Élisabeth Borne a annoncé un plan d’urgence de 10 millions d’euros, lors du Salon de l’agriculture. Une somme dérisoire qui « ne permettra pas d’enrayer la spirale à la baisse de consommation », regrettent les acteurs du bio qui estiment qu’il faudrait 150 millions d’euros pour sauver le lait, le porc, les fruits et les légumes. Face à l’inflation, les clients se détournent en effet du bio. De son côté, le ministre de l’Agriculture Marc Fesneau assure que l’exécutif ne va pas en rester là, évoquant un plan beaucoup plus vaste à suivre. Selon lui, « il faut restimuler la demande. Recréer du lien. Le bio, c’est aussi du local », ajoute-t-il. De son côté, l’Agence Bio estime qu’il faut régler le problème de « la défiance du consommateur ». Leur nombre a reculé de 16%, révèle une enquête menée par L’ObSoCo. (Les Échos, Marie-Josée Cougard, 21/03)
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Les prévisions publiées le 20 mars 2023, par la Banque de France révèle un éventuel ralentissement de la hausse des prix au second semestre 2023. Dans une interview accordée au Monde, François Villeroy de Galhau, gouverneur de la Banque de France, apporte des prévisions sur ces projections. « La croissance devrait être de 0,6% sur l’année, au lieu de 0,3%. Nous devrions donc effectivement échapper à la récession. L’inflation était prévue à 6% de hausse sur l’année : elle serait désormais plutôt à 5,4%, essentiellement à cause de la modération des prix de l’énergie », indique-t-il. Dans ce contexte, François Villeroy de Galhau incite le gouvernement à procéder au retrait progressif du bouclier tarifaire sur l’énergie. (Le Monde, Éric Albert et Béatrice Madeline, 21/03 ; Les Échos, Nathalie Silber, 21/03)
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Les dernières projections de la Banque de France soulignent qu’après une forte hausse en 2021, le « revenu disponible réel des ménages », ou le pouvoir d’achat, « n’a été que légèrement affecté par le choc d’inflation ». Il n’a reculé que de 0,2% en 2022. Cette stabilité devrait se reproduire pour 2023, avant une plus franche progression promise pour 2024 et 2025. Plusieurs facteurs se sont agrégés pour protéger le pouvoir d’achat des ménages, comme la bonne tenue du marché du travail et le mécanisme d’indexation du smic sur l’inflation. Néanmoins, certaines familles ont vu leur quotidien bouleversé par les hausses de prix en dépit des aides publiques mises en œuvre. (Le Figaro, Anne de Guigné, 21/03)
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Synthèse réalisée par Cision-L'Argus de la Presse
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