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Amundi se classe parmi les trois premiers collecteurs européens d’ETF au deuxième trimestre 2023. La collecte du marché européen des ETF a ralenti, passant de 40 milliards d’euros de flux nets au premier trimestre 2023, à 31,8 milliards d’euros au trimestre suivant, selon les chiffres de Trackinsight. Amundi est parvenu à renforcer sa position, mais le marché reste dominé par BlackRock. (www.agefi.fr, Séverine Leboucher, 10/07)
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Dans l'émission Objectif Raison d’être de BFM Business, Mathieu Ferragut, directeur général de CFM Indosuez Wealth Management, revient sur la mission des acteurs monégasques en lien avec les engagements océanographiques. Selon lui, la raison d'être de CFM Indosuez Wealth Management réside dans son engagement quotidien envers ses clients et la société. En tant que banque leader à Monaco, la préservation des océans occupe une place centrale dans les préoccupations sociétales de la structure. (www.bfmtv.com, Cyrielle Hariel, 07/07)
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Boursorama, filiale de la Société Générale, a lancé une campagne publicitaire humoristique pour attirer les clients de Orange Bank. L’établissement s’est payé une page de publicité dans le quotidien Le Monde, le 10 juillet. Suite à un accord avec BNP Paribas, Orange Bank encourage ses clients à rejoindre Hello Bank!, la marque de banque mobile de BNP Paribas. Cependant, les clients sont libres de choisir leur banque. Boursorama, quant à elle, avait signé un accord similaire avec ING pour attirer la clientèle de ING Direct en France, ce qui lui a permis de gagner 315 000 clients. Boursorama, leader français de la banque mobile avec 5 millions de clients, poursuit ainsi sa stratégie afin de maintenir sa position face à BNP Paribas. (L’Agefi, Alexandre Garabedian, 11/07)
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La Réserve fédérale américaine (Fed) et la Banque centrale européenne (BCE) envisagent de réduire leurs bilans dans le cadre de la normalisation monétaire. Cette mesure vise à mieux contrôler les taux d'intérêt à long terme et à se préparer en cas de future crise financière. Selon une étude présentée au Forum de Sintra, elles pourraient réduire jusqu’à 90% de leurs réserves bancaires. Des questions subsistent quant à la stabilité financière et à la capacité des banques à maintenir des réserves suffisantes pour soutenir le système bancaire. Les réductions de bilan pourraient également avoir un impact sur la liquidité et la transmission de la politique monétaire. « Je ne vois pas non plus l'intérêt de changer de braquet sur la normalisation via le bilan tant que la politique de taux courts ne donne pas plus de résultats », commente Guillaume Martin, stratégiste taux chez Crédit Agricole CIB. (L’Agefi, Fabrice Anselmi, 11/07)
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PRODUITS / MÉTIERS / ACTIVITÉS BANCAIRES
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Comme chaque semestre, le taux du Livret A doit être actualisé, et à partir du 1er août 2023, une nouvelle mise à jour est prévue. D’après la formule de calcul basée sur la moyenne semestrielle de l'inflation et sur les taux interbancaires à court terme des six derniers mois, la rémunération du placement préféré des Français devrait être fixée à 4%. Mais la Banque de France et Bercy peuvent invoquer des « circonstances exceptionnelles » pour déroger à cette règle. François Villeroy de Galhau, gouverneur de la Banque de France, a souligné dans une interview accordée aux Échos en juin 2023 qu’« il faudra trouver le bon équilibre entre l'intérêt des épargnants et l'intérêt des emprunteurs ». Une éventuelle revalorisation du taux du Livret A à 4% représente néanmoins un coût important pour les banques et pourrait perturber la hiérarchie des taux entre les placements à court terme et à long terme, mais aussi de nuire à l'assurance-vie. (Le Parisien, Maxime Gayraud, 11/07 ; Le Parisien, M.G., 11/07)
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La Banque centrale européenne (BCE) a lancé le 10 juillet 2023 une vaste consultation en ligne ouverte jusqu'à fin août pour concevoir de nouveaux billets en euros devant être émis d'ici 2030. La BCE souhaite émettre de nouvelles coupures qui incarnent mieux l'identité européenne. C'est la raison pour laquelle elle a décidé d'associer les citoyens européens au processus. Les participants devront choisir parmi sept thèmes présélectionnés par la BCE et un groupe de travail ad hoc, comme les oiseaux, les mains, la nature, l'innovation, les rivières, une représentation symbolique des relations humaines ou la culture européenne au sens large. Le Conseil des gouverneurs de la BCE a l'intention de trancher sur le thème final des nouveaux billets en 2024 et de décider des motifs définitifs d'ici 2026. (Les Échos, Karl De Meyer, 11/07)
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La Banque de France envisage de construire une nouvelle imprimerie de billets à Vic-le-Comte, dans le Puy-de-Dôme. Alors que le projet a jusqu’à mi-juillet 2023 pour être lancé ou non, il était suspendu aux négociations avec les syndicats. Néanmoins, celles-ci progressent avec les partenaires sociaux et les salariés. Ce projet permettrait à l’institution de regrouper l’ensemble de sa chaîne de production de billets au même endroit et de la rendre plus efficace. La Banque de France a conditionné le projet à un plan de compétitivité pour fabriquer les billets au « meilleur prix », notamment en passant de 4 à 3 imprimeurs sur certaines machines. (Les Échos, Marion Heilmann, 11/07)
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Les portefeuilles électroniques présentent plusieurs avantages par rapport aux espèces et aux cartes bancaires, mais leur adoption progresse de manière différente en fonction des pays. Avec la généralisation des smartphones à travers le monde et le déploiement des Software Point of Sales (Soft POS), les portefeuilles électroniques gagnent une part de marché de plus en plus importante dans les paiements. Selon une étude de Juniper Research, les transactions par wallets s’élèveront à 16 000 milliards de dollars en 2028 contre 9 000 milliards de dollars en 2023, soit une hausse de 77%. Cette croissance et l’adoption des portefeuilles électroniques devraient être stimulées par les services à valeur ajoutée. (L’Agefi Quotidien, Alexandra Oubrier, 11/07)
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Stripe, la fintech américaine, va permettre aux utilisateurs de Microsoft Teams et Google Agenda de recevoir des paiements directement à travers ces applications. Elle a établi un partenariat avec Microsoft, le 1er mai, pour lancer Teams Payments, offrant aux utilisateurs la possibilité de payer via carte bancaire ou PayPal. Stripe s'est également associé à Google pour permettre la prise de rendez-vous payants via Google Agenda, avec plus de 40 méthodes de paiement différentes. Ces fonctionnalités ne seront initialement disponibles qu'aux États-Unis et au Canada. Stripe collabore déjà avec des plateformes comme Zoom et Doctolib pour leurs solutions de paiement. (Les Échos, M.H., 11/07)
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BNP Paribas a décidé de structurer sa filiale de crédit à la consommation, Cetelem, autour de l'automobile. Outre un plan de départs volontaires et la vente de ses activités hors de la zone euro, la banque compte augmenter la part de l'automobile à 50% de sa filiale Personal Finance d'ici 2025, contre 36% actuellement. Pour cela, elle renforce ses partenariats dans le crédit automobile, notamment avec Stellantis, Jaguar Land Rover et Qarson. (L’Agefi, Aurélie Abadie, 11/07)
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Les émissions corporate ont atteint près de 210 milliards d’euros au premier semestre 2023. Les données révélées par SG CIB soulignent que pour les entreprises françaises, le volume a atteint 36,2 milliards d’euros, attestant une hausse d’un tiers. Pour les seuls émetteurs IG, Crédit Agricole CIB (CACIB) a enregistré 180 milliards d’euros de nouvelles émissions sur cette période, en hausse de 15% par rapport au premier semestre 2022. « Nous avons eu plusieurs temps sur le marché en ce début d’année. Une forte activité entre janvier et mi-février, puis un coup d’arrêt avec les problèmes sur les banques régionales américaines et Credit Suisse en Europe, avant un net rebond en mai avec 50 milliards d’euros d’émissions », a indiqué Xavier Beurtheret, responsable Europe corporate DCM origination chez CACIB. Pour l’ensemble de l’année, CACIB prévoit 285 milliards d’euros d’émissions IG. (L’Agefi, Xavier Diaz, 11/07)
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ESG ET TRANSITION ENVIRONNEMENTALES ET SOCIÉTALE
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Les parcs éoliens et solaires affichent des difficultés à se connecter au réseau électrique en raison de la saturation des infrastructures existantes et des délais de branchement trop importants. C'est notamment le cas dans certains départements comme la Somme où les postes sources sont presque entièrement occupés. Face à cette situation, la société Enedis prévoit de construire 80 nouveaux postes sources d'ici 2030. L’objectif est de réduire les délais de raccordement et faire face à l'augmentation prévue de la production d'énergies renouvelables. Dans son nouveau plan d’investissement à l'horizon 2040, le gestionnaire de réseau compte allouer entre 700 millions et 1 milliard d'euros par an pour raccorder les énergies renouvelables contre 200 à 300 millions actuellement. (Les Échos, Sharon Wajsbrot, 11/07)
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Le 10 juillet, TotalEnergies a signé un contrat de 10 milliards de dollars avec le gouvernement irakien pour des projets pétroliers, gaziers et d’énergies renouvelables. Dans le cadre de cet accord, le groupe français doit augmenter la production du champ pétrolier d'Artawi à 210 000 barils par jour et récupérer du gaz actuellement brûlé pour alimenter des centrales électriques. Il doit aussi créer une centrale solaire géante de 1 GW et installer une usine de traitement d'eau de mer. Les travaux commenceront cet été et devraient être terminés en 2027-2028. TotalEnergies conservera 45% du projet, l’État irakien aura 30% via la Basra Oil Company et le Qatar Energy détiendra 25%. La société saoudienne ACWA participera également au projet de la centrale solaire. (Les Échos, Nicolas Rauline, 11/07)
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Après la fuite des dépôts ayant entraîné la faillite de Silicon Valley Bank aux États-Unis, la Banque centrale européenne (BCE) se penche sur les questions de capital et de liquidité dans le cadre de sa revue des risques. Dans un entretien à l’agence Bloomberg, Tom Dechaene, membre du conseil de surveillance prudentielle de la BCE, fait part de son inquiétude vis-à-vis des banques qui collectent des dépôts par l’intermédiaire de courtiers. « Il n’y a pas de dépôts plus volatils que ceux-là », souligne-t-il. La BCE évoque notamment le cas de la fintech Raisin, qui a presque doublé en un an les fonds qu’elle gère. Bien que le phénomène reste limité en Europe, il pourrait croître. Le 6 juillet 2023, la BCE a appelé à achever l’Union bancaire et a plaidé pour la création d’un schéma paneuropéen de garantie des dépôts. (L’Agefi, Aurélie Abadie, 11/07)
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La Réserve fédérale (Fed) a proposé, le 10 juillet, de renforcer les exigences en capital pour les prêteurs dont le bilan dépasse 100 milliards de dollars. La faillite de Silicon Valley Bank, suivie de celle de signature Bank et de First Republic, a suscité une réaction de panique dans le segment des banques régionales américaines. Pour éviter de nouvelles crises, la Fed envisage d'introduire des modèles standard pour le calcul des risques de crédit et de marché, ainsi que d'imputer les plus et moins-values latentes des titres détenus par les banques sur leurs fonds propres réglementaires. (L’Agefi, 11/07)
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Les banques britanniques sont accusées de « blacklister » certains clients en raison de leurs opinions politiques. Nigel Farage, ancien député européen d'extrême droite et partisan du Brexit, qui fait partie des victimes, affirme que sept banques ont refusé de faire affaire avec lui. Le gouvernement local demande à la Financial Conduct Authority (FCA) d'enquêter sur ces pratiques. Depuis des années, les conservateurs britanniques dénoncent la « cancel culture », estimant que celle-ci bafoue la liberté d'expression. Après avoir lancé une consultation sur ces pratiques, l’exécutif pourrait imposer aux fournisseurs de services financiers de communiquer davantage les raisons qui les poussent à fermer les comptes de leurs clients, selon le « Daily Telegraph ». (Les Échos, R. C., 11/07)
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Selon une étude d'Accenture, les entreprises européennes sont en retard en matière d'intégration technologique par rapport à leurs homologues nord-américaines. Ce retard est principalement dû à un manque de profils technologiques au sein des directions. Accenture estime que les sociétés européennes pourraient réaliser une croissance de 3 000 milliards d'euros de chiffre d'affaires d'ici 2024 en comblant ce déficit technologique. Les investissements en recherche et développement constituent un autre levier de croissance pour combler ce déficit, les entreprises européennes y consacrant une part moins importante de leur chiffre d'affaires que les sociétés nord-américaines. (Les Échos, Juliette Soulignac, 11/07)
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Les arnaques numériques sont devenues plus fréquentes ces dernières années en France. L’essor de l’intelligence artificielle (IA) a permis aux criminels de redoubler d’imagination pour soutirer de l’argent, en créant par exemple de faux sites Web ou en clonant la voix d’un proche. Les cybercriminels utilisent des techniques telles que l'hameçonnage et le vol d’identité pour tromper les utilisateurs et les inciter à divulguer des informations personnelles et financières. Cependant, l’essor de l’IA a également contribué à améliorer la détection de ces fraudes. L’équipe data science de Micropole a conçu des solutions de détection d’anomalies et de prédiction des fraudes financières (au crédit, au paiement, fiscales) basées sur l’IA. (Le Monde, Sophy Caulier, 11/07)
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Face aux aléas climatiques qui deviennent de plus en plus fréquents, les agriculteurs se tournent vers l’assurance. Avec le régime en vigueur depuis le 1er janvier 2023, qui redéfinit la loi relative à la « réforme des outils de gestion des risques climatiques en agriculture », les agriculteurs sont incités à souscrire des contrats d'assurance. Ce texte repose sur un partage du risque entre l'État, les agriculteurs et les assureurs, offrant ainsi un meilleur dédommagement en cas d'aléas exceptionnels liés au gel, à la grêle, aux inondations ou à la sécheresse. Alors que seulement 17% des terres agricoles étaient couvertes par une assurance en 2022, cette réforme encourage davantage d'agriculteurs à se protéger. (Le Monde, Laurence Girard, 11/07)
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Dans sa dernière note de conjoncture publiée le 10 juillet 2023, la Banque de France prévoit une croissance économique modeste de 0,1% du produit intérieur brut (PIB) au deuxième trimestre 2023, après 0,2% au premier. L'institution explique cette progression limitée par une stabilisation de l'activité dans le secteur industriel au mois de juillet 2023 et un repli dans le bâtiment. Selon la Banque de France, seuls les services connaîtront une hausse d'activité, portée par la restauration, la location de véhicules, l'édition et le conseil en gestion d’entreprise. (Les Échos, Nathalie Silbert, 11/07)
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Synthèse réalisée par Cision-L'Argus de la Presse
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