["ARGUS DE LA PRESSE"]
 
SYNTHÈSE DU 21/08/2023
VIE DU GROUPE
 
Au cours du premier semestre de 2023, l'encours géré par Amundi a enregistré une augmentation de 1,9%, atteignant ainsi un total de 1 961 milliards d'euros. Cette croissance découle de conditions favorables sur le marché et d'une collecte nette de 3,7 milliards, malgré la présence de défis tels que la diminution des contrats d'assurance en euros. La part de la gestion passive dans l'encours total a également augmenté, atteignant désormais 15,9%, soit 311 milliards d’euros, par rapport aux 14,28% enregistrés en 2022. (Investir-Le Journal des Finances, J.-L. C, 19/08)
 
 
Les 39 caisses régionales de Crédit Agricole, malgré leurs solidités financières, sont impactées par la hausse des taux d’intérêt. Leur résultat brut d’exploitation se chiffre à 1,8 milliard d’euros au premier semestre 2023, en baisse de 24,6%. Bertrand Schaefer, secrétaire de la Fédération nationale du Crédit Agricole, explique que « la gestion de la liquidité est organisée au niveau du groupe », et qu’« une partie de la collecte est centralisée par Crédit Agricole S.A., puis réinjectée là où elle est la plus utile, par un système de vases communicants. » Malgré cela, une incompréhension persiste entre ces établissements mutualistes et la Bourse, pouvant mener à une sortie de la cote, estime Investir Le Journal des Finances. Cela enlèverait à l’épargnant la possibilité de miser sur les économies locales. (Investir Le Journal des Finances, Jean-Luc Champetier, 19/08)
 
 
Anne-Laure Ferrand, responsable du département marketing et digital de Crédit Agricole Payment Services depuis 2018, vient d’être promue directrice stratégie, transformation, communication et RSE de Crédit Agricole Immobilier. Son parcours chez Crédit Agricole a débuté en 2002 au sein de la filiale Crédit Agricole Cards & Payments, où elle a assumé les fonctions de cheffe de produit e-commerce et responsable produits marché pros. (La Correspondance de la Publicité, 21/08)
 
ENVIRONNEMENT BANCAIRE
 
Après une année 2022 exceptionnelle, les bonus dans les banques d’investissement ont fortement baissé en 2023 en raison du ralentissement économique lié à la guerre en Ukraine. Cette tendance devrait persister dans le conseil et le trading actions, selon le spécialiste Johnson Associates dans son étude semestrielle publiée début août. Les grandes banques américaines prévoient des augmentations de bonus de 10 à 20% pour les activités commerciales, tandis que les banques régionales connaîtront une réduction de 10 à 20%. Johnson Associates estime que les bonus des gérants d’actifs traditionnels devraient demeurer stables en 2023 par rapport à 2022, en dépit d’une tendance haussière des marchés actions. Cette stabilité résulte de la préférence croissante pour les produits à faible coût et la croissance de la gestion passive. Les primes des salariés des hedge funds devraient se maintenir ou augmenter jusqu’à 5%, tandis que celles du secteur non-coté resteront globalement stables, à l’exception de la gestion de crédit privé qui se porte bien. (L’Agefi Quotidien, Aurélie Abadie, 21/08 ; L’Agefi Quotidien, Adrien Paredes-Vanheule, 21/08)
 
PRODUITS / MÉTIERS / ACTIVITÉS BANCAIRES
 
Le gouvernement britannique impose aux banques de maintenir un accès gratuit aux espèces dans un rayon de 3 miles, sous peine d'amende par la Financial Conduct Authority (FCA). Cette mesure vise à contrer la fermeture croissante des distributeurs automatiques. Si un service est retiré, les banques doivent le remplacer avant son retrait, a indiqué le Trésor dans un communiqué publié le 18 août 2023. En France, la Banque de France veille aussi à ce que l'accès aux espèces soit maintenu. Les banques françaises optimisent leurs coûts en misant sur les points de retrait chez les commerçants et en mutualisant leurs distributeurs. Par ailleurs, le gouvernement britannique encourage les banques à faciliter l'accès aux espèces à travers des initiatives industrielles. (L’Agefi Quotidien, Aurélie Abadie, 21/08)
 
 
Certaines SCPI commencent à baisser le prix de leurs parts en raison de la hausse des taux d'intérêt et du ralentissement du marché immobilier. Six grandes SCPI ont réduit leurs valeurs. La baisse des prix affecte principalement les SCPI de bureaux en raison du télétravail et de la préférence pour des actifs plus centraux et écoénergétiques. Néanmoins, il ne faut pas paniquer, car les loyers restent stables, souligne Investir, et une baisse de prix ne signifie pas nécessairement des revenus inférieurs pour les épargnants. Il est conseillé de privilégier les SCPI diversifiées lors de nouvelles souscriptions. (Investir Le Journal des Finances, S. M, 19/08)
 
 
Aux États-Unis, les taux de crédit immobilier dépassent 7%, atteignant leur plus haut niveau depuis plus de vingt ans. Le taux moyen pour un prêt à l'habitat de 30 ans est actuellement à 7,09%, contre 6,96% la semaine dernière, selon les données publiées le 17 août par Freddie Mac, un acteur clé du marché américain. Cette tendance est en grande partie influencée par les mouvements de la Réserve fédérale américaine (Fed), qui a relevé ses taux directeurs pour combattre l'inflation. En comparaison, en France, le taux d'intérêt moyen des crédits à l'habitat est de 3,26%, inférieur à la moyenne de la zone euro à 4,04%, alignée sur les taux de la BCE. La hausse des coûts du crédit aux États-Unis affecte le marché immobilier, avec des acheteurs et des vendeurs confrontés à des taux plus élevés. (Les Échos, Thibaut Madelin, 21/08)
 
 
La start-up Wave est devenue un acteur majeur du paiement mobile en Afrique de l’Ouest, particulièrement au Sénégal. Son succès réside dans sa politique de bas prix et de facilité d’accès à ses services, notamment dans les régions peu bancarisées, lui permettant de rivaliser avec des géants comme Orange ou MTN. La Banque mondiale, par l’intermédiaire de la Société financière internationale (IFC), a montré son intérêt pour les efforts de Wave visant à améliorer l’accès aux services financiers pour les populations à faible revenu. Les futures initiatives de la société incluent l’expansion de ses services financiers, tels que les offres de paiement marchand, de microcrédit et d’épargne. (Le Figaro, Stanislas Poyet, 19-20/08)
 
ESG ET TRANSITION ENVIRONNEMENTALES ET SOCIÉTALE
 
Dans son « plan eau » annoncé en mars 2023, le gouvernement a prévu d’accompagner 50 sites industriels dans leurs efforts d’économies d’eau. Ce 21 août 2023, il dévoile une première liste de 12 sites qui vont bénéficier de cet accompagnement. Situés dans des zones tendues sur le plan hydrique, ces sites ont un fort potentiel de réduction de leur consommation. La plupart d’entre eux proviennent de l'industrie lourde, sidérurgie, aluminium, chimie, fonderie, pétrochimie et semi-conducteurs. Les 50 sites ciblés bénéficieront d'un accompagnement technique, administratif et financier de l'État, avec des fonds prélevés sur une enveloppe de 100 millions d'euros. (Les Échos, Anne Feitz, 21/08)
 
 
Le gouvernement français ambitionne de publier un décret simplifiant la réutilisation des eaux usées, appelée « réut ». Cette mesure vise à augmenter la réutilisation de l’eau pour des usages tels que l’irrigation, le lavage des routes et l’arrosage des espaces verts pour économiser l’eau potable. Le but est de développer davantage de projets, tout en maintenant la protection de la santé des populations. Plusieurs arrêtés interministériels, qui préciseront les niveaux de qualité de l’eau acceptables pour certains usages, compléteront ce décret. Malgré la complexité actuelle, notamment la faible présence de stations d’épuration équipées, le gouvernement prévoit 1 000 projets d’ici 2027 et un taux de réutilisation de 10% d’ici 2030. (Les Échos, A. F., 21/08)
 
STRATÉGIE DIGITALE
 
Le lancement de l'outil d'intelligence artificielle (IA) ChatGPT par OpenAI et Microsoft a suscité un engouement mondial pour l'IA générative. Selon un sondage Reuters/Ipsos aux États-Unis, 28% des répondants ont utilisé ChatGPT au travail, dont 18% régulièrement. Le cabinet McKinsey obtient 22% d'utilisation mondiale. Les secteurs financiers (24%) et technologiques (33%) affichent des taux plus élevés. Néanmoins, des problèmes de propriété intellectuelle surgissent, et certaines équipes de direction interdisent l'outil. Gartner, spécialiste du conseil en technologie, mentionne que l'IA générative est le deuxième risque le plus cité par les dirigeants. Malgré cela, l'usage de l'IA pourrait continuer de croître, avec peut-être 100 millions d'humains travaillant aux côtés de robots d'ici 2026. (L’Agefi, Johann Corric, 21/08)
 
 
L'informatique quantique, malgré des avancées prometteuses, affronte des obstacles qui ralentissent son développement. De nouveaux langages et formes d'intelligence artificielle voient le jour plus rapidement dans les entreprises, tandis que certaines avancées clés pour la technologie quantique sont réduites. En conséquence, le marché de l'informatique quantique pourrait ne valoir que 7,6 milliards d'euros d'ici quatre ans, contre 8,6 milliards prévus précédemment, selon le cabinet de conseil IDC. Cependant, les investisseurs restent optimistes, notamment le fonds d'investissement Quantonation, qui conserve sa confiance dans le potentiel de croissance du secteur quantique. La société continue d'investir dans le domaine et prévoit de lever plus de 200 millions d'euros pour un deuxième fonds dédié à la technologie quantique. (Les Échos, Florian Dèbes, 21/08)
 
 
Le 17 août 2023, le bitcoin a subi une chute soudaine de 10%, engendrant une perte de 70 milliards de dollars pour le marché. Malgré cette débâcle, les experts du secteur demeurent optimistes quant à l'avenir des cryptomonnaies. Le 13 août, Michael Saylor, président de la société MicroStrategy, avait prédit que le bitcoin « changerait le monde », encourageant à l'achat. Cependant, l'optimisme des experts ne se traduit pas toujours dans les faits, car le bitcoin a tendance à baisser dans les trois jours suivant leurs déclarations positives, selon l'étude « Can Bitcoin Investors Profit from Predictions by Crypto Experts ? ». Par ailleurs, l'approbation d'un fonds indiciel côté (ETF) basé sur le bitcoin fait partie des attentes susceptibles de redynamiser la cryptomonnaie sur le marché. Selon Tom Lee, cofondateur de l’entreprise Fundstrat, une telle approbation pourrait faire grimper le prix du bitcoin à 150 000 ou 180 000 dollars. Ces ETF doivent être approuvés par l’organisme fédéral américain, la Securities and Exchange Commission (SEC). (Les Échos, Nessim Aït-Kacimi, 21/08 ; Les Échos, N. A.-K, 21/08)
 
AGRICULTURE
 
L'élevage bovin en France souffre d'une crise de rentabilité, avec un revenu annuel de 18 400 euros pour les éleveurs de vaches à viande, 40% en dessous de la moyenne, selon les chiffres publiés par le ministère de l’Agriculture en 2022. Certains éleveurs se tournent vers l'élevage de races atypiques en réponse à cette crise. Malgré le fait que la France est le premier producteur de viande bovine en Europe, elle importe 350 000 tonnes de viande chaque année, soit un quart de la consommation totale. Pour faire face à ces défis, des éleveurs proposent une plus grande transparence sur l'origine de la viande et des soutiens pour les jeunes qui s'installent en élevage, tandis qu'une moitié d'entre eux partiront en retraite d'ici dix ans. (Le Figaro, Éric De La Chesnais, 21/08)
 
 
La récolte de blé en France a été retardée par les mauvaises conditions météorologiques, notamment la pluie et la canicule. Le 7 août 2023, 89% de la récolte est achevée dans tout le pays, contre une moyenne de 94% entre 2018 et 2022. Les régions bretonnes et normandes ont été les plus touchées par ces retards. Malgré cela, le ministère de l’Agriculture prévoit une récolte satisfaisante en quantité, estimée à 35,6 millions de tonnes, soit une augmentation de 3,5% par rapport aux cinq dernières années. Cependant, la qualité du blé est surveillée de près, car les pluies excessives pourraient altérer sa qualité, particulièrement dans le Nord-Ouest. (Les Échos, D. Ch, 21/08)
 
CONJONCTURE ÉCONOMIQUE
 
Le nombre de postes à pourvoir en France a diminué au deuxième trimestre 2023, avec une légère baisse du taux d’emplois vacants de 0,1 point à 2,24% dans les entreprises privées de plus de dix salariés. Cela représente environ 355 603 emplois, soit un recul de 4% par rapport au trimestre précédent. Le ralentissement est observé dans tous les grands secteurs. Cependant, même si le taux d’emplois vacants a diminué, il reste bien supérieur à son niveau pré-Covid. « Les tensions de recrutement s’apaisent, mais restent très élevées », observe le sous-directeur du marché du travail et de l’emploi de la Dares, Dorian Roucher. (Les Échos, Conjoncture économique, 21/08)
 
 
Depuis la levée de la politique « zéro Covid » fin 2022, l’économie chinoise peine à se remettre. Les exportations et la demande intérieure sont en berne et le yuan est au plus bas. L’inquiétude grandit quant à l’impact de la crise immobilière sur l’économie, qui exerce déjà une pression sur les finances. Certains experts doutent de la capacité de Pékin à atteindre son objectif de 5% de croissance en 2023. Les déboires économiques en Chine sont aggravés par un chômage élevé chez les jeunes, qui freine la consommation et l’investissement. Des mesures de soutien significatives sont attendues de Pékin pour renverser cette tendance. (Les Échos, Sébastien Dumoulin, 21/08)
 
 
Retrouvez la synthèse du 18/08/2023 ici : https://xml.luqi.fr/casa/fluxpresse/20230818/synthese.html
 
Synthèse réalisée par Cision-L'Argus de la Presse
 
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