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Au deuxième trimestre, le Crédit Agricole S.A. a enregistré un chiffre d'affaires de 6,7 milliards d'euros (+18,8% sur un an) et un résultat net de plus de 2 milliards (+24,7%). Les performances ont été positives dans la plupart des divisions, à l'exception de la banque de détail en France. Les acquisitions récentes pourraient avoir un effet positif sur la marge en 2024. Les analystes anticipent toutefois des défis en matière de croissance continue de la rentabilité malgré ces performances positives. (Le Revenu, Aline Fauvarque, 25-31/08)
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PRODUITS / MÉTIERS / ACTIVITÉS BANCAIRES
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Malgré l'inflation, les Français épargnent beaucoup. Les livrets réglementés comme le Livret A et le LDDS atteignent 547,4 milliards d'euros en juillet 2023, bien que leur rendement réel soit sous l'inflation. Au premier trimestre 2023, les Français ont épargné 5 956 milliards d'euros. Cette situation contraste avec l'inflation qui incite à dépenser. Prudence économique, politique et inquiétudes pour l'avenir expliquent cette tendance. Par ailleurs, le gel du taux du Livret A a poussé les banques françaises à proposer des produits plus attractifs dans le but d’attirer les épargnants à la recherche de meilleurs rendements. Revolut et d'autres établissements ont lancé des produits d'épargne offrant des taux plus élevés, mais avec des spécificités et des risques à considérer. En parallèle, l'assurance-vie mise sur les supports en unités de compte pour générer des rendements supérieurs, mais fait face à des défis liés aux préférences changeantes des épargnants. (Le Monde, Béatrice Madeline, 25/08 ; Le Monde, Marc Angrand, 25/08)
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Dans sa chronique pour L’Opinion, l’économiste Bertrand Jacquillat analyse les marchés d'actions et leur impact sur la gestion de portefeuille. Au premier semestre 2023, l'indice S&P américain a grimpé de 16,9%. Cependant, cette hausse est largement due à seulement dix entreprises, contribuant à hauteur de 12,9%. Cette concentration s'accentue, selon Hendrik Bessenbinder, de Arizona State University soulignant que seulement 41,38% des 28 114 sociétés américaines créent une valeur significative. Les entreprises technologiques dominent, redéfinissant les approches de gestion de portefeuille, qu'elles soient actives ou passives, tandis que l'allocation géographique basée sur les perspectives économiques régionales perd en pertinence. (L’Opinion, Bertrand Jacquillat, 25-26/08)
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ESG ET TRANSITION ENVIRONNEMENTALES ET SOCIÉTALE
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BlackRock, la plus grande société de gestion au monde, a récemment publié son rapport sur la saison 2022-2023 des assemblées générales, montrant une baisse de son soutien aux résolutions environnementales et sociales. Sur les 399 résolutions mondiales présentées, BlackRock n'a voté en faveur que de 26, soit environ 7%, contre 22% en 2022. Ce recul s'explique par la hausse de propositions aux États-Unis, où les résolutions centrées sur les risques climatiques et sociaux ont augmenté de 34%. Selon Joud Abdel Majeid, responsable mondiale de l’investment stewardship de BlackRock, de nombreuses résolutions étaient excessivement contraignantes, économiquement illogiques ou redondantes, conduisant à un soutien moindre de la part des actionnaires, y compris BlackRock. (L’Agefi, Laurence Marchal, 25/08)
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L’accès aux contrats de CPPA (corporate power purchase agreement) s’étend désormais aux entreprises moyennes. Ces accords permettent aux entreprises de s’approvisionner directement en électricité verte. Depuis décembre 2021, le groupe Voltalia, leader du marché, propose des contrats multiacheteurs, « une opération pionnière », indique son directeur général Sébastien Clerc. « La présence de LCL aux côtés des acheteurs et pour accorder des garanties rend le risque acceptable », souligne-t-il. Cette innovation démocratise l’accès aux énergies vertes et stimule l’économie. Le fonds de garantie que Bpifrance s’apprête à lancer en septembre en est l’aboutissement, indique Sébastien Clerc, CEO de Voltalia, leader du marché des CPPA. (L’Agefi Quotidien, Frédérique Garrouste, 24/08)
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L’entreprise sarthoise Neomouv, un acteur clé dans le domaine des Vélos à Assistance Électrique (VAE) en France, prévoit de tripler sa production au cours des cinq prochaines années. Ayant récemment acquis son prestataire portugais et bénéficié d'une recapitalisation, Neomouv se positionne pour renforcer sa production en Europe et accroître sa présence sur les marchés nationaux et internationaux. L’entreprise ambitionne de devenir une marque de VAE réputée, mettant en avant l'innovation, la connectivité et une communication efficace sur les réseaux sociaux. Cette initiative est soutenue notamment par Crédit Agricole, qui a participé à une augmentation de capital permettant de mobiliser 2,7 millions d'euros. (La Tribune Edition Quotidienne, Frédéric Thual, 25/08)
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La hausse persistante des tarifs électriques et l’approche de la suppression du bouclier tarifaire d’ici fin 2024 incitent les ménages à poursuivre leurs efforts pour adopter une approche plus sobre en matière d’énergie. Bien que leur contribution à la réduction de la consommation énergétique soit déjà perceptible, notamment durant la dernière saison hivernale, cette dynamique devrait perdurer. Pour maintenir leur engagement en faveur de l’efficacité énergétique, les ménages envisagent de recourir à des services d’optimisation énergétique, d’explorer de nouvelles stratégies tarifaires et de s’intéresser davantage à l’énergie solaire. (Les Échos, Florian Maussion, 25-26/08)
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En France, le secteur photovoltaïque est confronté à des recours et à des lenteurs administratives qui ralentissent l’installation de panneaux, malgré les ambitions nationales et la loi d’accélération des énergies renouvelables. Avec environ 16 GW de capacités de production en photovoltaïque, la France est en retard par rapport à ses voisins européens. Les professionnels soutiennent le développement de centrales solaires au sol, mais se heurtent aux préoccupations environnementales et à un cadre administratif complexe. De plus, les délais de raccordement au réseau électrique augmentent. Malgré ces défis, le secteur solaire a le potentiel de croître avec un dynamisme du marché national et des objectifs ambitieux. (Le Figaro, Elsa Bembaron, 25/08)
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En 2022, l'Europe a connu une crise énergétique marquée par une flambée des prix du gaz et de l'électricité due à des facteurs tels que la guerre en Ukraine et les tensions d'approvisionnement. Bien que la situation se soit améliorée depuis, les défis persistent et l'Europe reste vulnérable. Les prix élevés du gaz ont eu un impact sur les marchés de l'électricité. De plus, les problèmes dans le secteur nucléaire français ont augmenté la demande d'électricité produite par d'autres moyens. En parallèle, les stocks mondiaux en pétrole, qui ont déjà diminué en juin 2023, pourraient encore baisser au troisième trimestre, selon l'Agence internationale de l'énergie (AIE). Les réserves de gaz sont élevées, mais des inquiétudes subsistent pour l'hiver prochain en raison des tensions géopolitiques et des problèmes de production. (Les Échos, Nicolas Rauline, Sharon Wajsbrot, 25-26/08)
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Dans une chronique pour International New York Times, le journaliste Peter Coy soutient qu’une amélioration du marché carbone mondial est nécessaire pour lutter contre le changement climatique. Il revient sur un rapport de Barclays, qui met en lumière les difficultés actuelles du marché volontaire du carbone. Le rapport évoque notamment « des problèmes de confiance tels que les mauvais crédits carbone chassant les bons » et « un double comptage ». Bien que le marché officiel intergouvernemental soit plus fiable, la mise en place d’un marché mondial officiel semble difficile, estime Peter Coy. Pour atteindre les objectifs de l’Accord de Paris, un marché unique et réglementé est essentiel pour éviter les dégâts de la loi de Gresham, avance-t-il. (International New York Times, Peter Coy, 25/08)
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L’agence Bloomberg a récemment rapporté que le ministère de la Justice américaine s’intéresse aux pratiques de Visa en matière de « tokenisation ». Cette technologie permet de simplifier les paiements récurrents et de sécuriser des paiements en ligne en remplaçant les informations sensibles par des jetons, limitant ainsi le risque de fraude. D’après Visa, ses jetons permettaient en 2022 de réduire de 28% les taux de fraude et d’augmenter de 3% les taux de conversion des paiements. Toutefois, la justice américaine s'inquiète des avantages compétitifs de Visa et de possibles distorsions de concurrence. La plateforme de tokenisation du géant américain propose des tarifs avantageux aux commerçants, ce qui soulève des interrogations sur la concurrence. En France, le GIE Carte bancaire cherche à rattraper son retard dans cette technologie pour le paiement mobile. Seules Société Générale et Crédit Agricole ont développé les infrastructures pour les paiements électroniques via CB. (Les Échos (2), Marion Heilmann, 25-26/08)
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Dans une communication publiée le 23 août 2023, l’Autorité fédérale de surveillance des marchés financiers (Finma) dévoile une enquête sur les contrats d'assurance-vie en Suisse. Le régulateur révèle que 90% des politiques présentent des évaluations de rendement excessivement optimistes, particulièrement dans le scénario défavorable. Selon la Finma, ces exemples de calcul ont pu susciter « des attentes irréalistes chez les clients, tant en ce qui concerne la sécurité du placement que le potentiel de gain à l’échéance de la police d’assurance-vie ». Les nouvelles réglementations à partir de janvier 2024 renforceront les exigences en matière de transparence et de devoir de conseil lors de la souscription d'une assurance-vie en Suisse. (L’Agefi Quotidien, Nessim Ben Gharbia, 25/08)
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Les vendanges dans la région bordelaise sont compromises par le mildiou, un champignon destructeur qui aggrave la crise de surproduction, principalement ressentie dans l'Entre-deux-Mers, où des cépages comme le merlot sont durement touchés. Les vignerons luttent pour traiter efficacement le mildiou en raison des normes environnementales et font face au refus des assureurs de couvrir les pertes, ce qui aggrave leur situation financière déjà précaire, les contraignant à arracher des vignes et à distiller l'excédent pour obtenir de l'aide, exacerbant ainsi les problèmes liés à la chute des ventes de vin de Bordeaux, notamment en Chine. Cette crise se propage également à d'autres régions viticoles du Sud-Ouest, contrastant avec les prévisions d'une récolte abondante en Champagne, tandis que le ministère de l'Agriculture évalue la production viticole française pour 2023 dans une fourchette de 44 à 47 millions d'hectolitres compte tenu de ce contexte incertain. (Le Monde, L. GI., 25/08)
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Le ministère de l'Économie envisage de réduire sa prévision de croissance pour 2024 en raison des perspectives économiques mondiales et européennes sombres, ce qui complique la préparation du budget. Malgré cela, le ministre Bruno Le Maire reste optimiste et souligne la croissance cumulée depuis 2017, dépassant celle de pays comme l'Allemagne ou l'Italie. Il promet de poursuivre la baisse des impôts, mais annonce que la réduction des impôts de production sera étalée sur quatre ans au lieu d'être complète en 2024, pour rassurer les entreprises. Le ministère fait preuve de prudence face aux défis économiques actuels, tels que la situation en Ukraine, la crise en Chine et en Allemagne. Bien que le gouvernement maintienne ses objectifs budgétaires, visant à réduire le déficit de 4,9 % à 4,4 % du PIB, il prévoit des économies moins élevées que prévu initialement, autour de 10 milliards d'euros, pour l'année 2023. (Les Échos, Renaud Honoré, 25-26/08)
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La confiance des chefs d'entreprise en France continue de décliner. Le climat des affaires a reculé depuis avril et en août, selon l'Insee, il a légèrement baissé en dessous de sa moyenne à long terme. En août, l'indicateur du climat des affaires a chuté pour le cinquième mois consécutif, atteignant 99 points, en dessous de la moyenne de long terme de 100. Cette baisse est due en partie à une détérioration de la conjoncture dans l'industrie manufacturière et les services. L'industrie en particulier a connu une forte détérioration, principalement en raison des opinions négatives sur les carnets de commandes et la production passée. Cette tendance soulève des inquiétudes concernant l'emploi, avec un optimisme post-pandémie en recul et une perte de 5 points en août pour l'indicateur synthétique du climat de l'emploi. Ces développements suscitent des préoccupations pour la croissance à venir, surtout en l'absence de soutiens tangibles tels qu'une reprise de la consommation des ménages ou des perspectives d'exportation dans l'industrie. (Les Échos, Alain Ruello, 25-26/08)
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Les marchés financiers sont sous pression en raison des taux d'intérêt élevés des banques centrales, indiquant une possible récession en Europe et aux États-Unis, ainsi que des préoccupations liées aux coûts d'emprunt élevés et aux tensions géopolitiques persistantes, notamment en Ukraine et en Chine. Les investisseurs font face à une période tumultueuse marquée par des défis liés à la récession potentielle, aux tensions géopolitiques et à l'inflation, avec des hausses de taux, des marchés boursiers instables et des incertitudes économiques et politiques. L'intelligence artificielle, symbolisée par la croissance de sociétés telles que Nvidia, joue un rôle majeur, mais une dépendance excessive à la technologie pose des risques. Les marchés agricoles sont également soumis à des pressions dues à la hausse des prix du riz et aux conditions climatiques. La surveillance des prix de l'énergie et des fluctuations du dollar est cruciale. Des problèmes économiques en Chine, notamment une crise immobilière avec Country Garden, suscitent des inquiétudes, tandis que les interventions gouvernementales pour soutenir les marchés créent des préoccupations. Les cryptomonnaies sont secouées par des événements tels que la faillite de FTX et les réglementations qui minent la confiance des investisseurs. En Europe, la hausse des taux et la fin des mesures de soutien gouvernementales ont un impact sur les obligations d'entreprise. (Les Échos, 25-26/08)
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Le ministre de l’Économie Bruno Le Maire a renforcé, le 24 août 2023, le contrôle des investissements étrangers en France pour protéger les technologies et les savoir-faire nationaux. Cette initiative répond à la nécessité de préserver les innovations de pointe du pays. Le seuil de déclenchement des contrôles est maintenu à 10% des droits de vote pour les entreprises cotées dans les secteurs stratégiques, élargissant la liste des domaines concernés, tels que la défense, l'énergie et l'agriculture. Les activités minières critiques, y compris l'extraction et la transformation des matières premières, seront désormais surveillées. Le contrôle s'étendra également aux succursales françaises d'entreprises étrangères pour éviter les contournements du système de supervision. (Les Échos, Sébastien Dumoulin, 25-26/08)
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Dans une interview accordée au Parisien, le nouveau ministre du Logement, Patrice Vergriete, fait part de sa feuille de route. Plutôt que de s’appuyer sur des aides et des mesures ponctuelles, le ministre souhaite changer fondamentalement la politique du logement en adoptant une approche plus systémique et en donnant plus de pouvoir d’action aux acteurs locaux tels que les collectivités, les organismes HLM et les acteurs privés. Patrice Vergriete ambitionne en outre de promouvoir des investissements immobiliers collectifs pour financer la construction de logements intermédiaires et faciliter ainsi l’accession à la propriété. (Le Parisien, Delphine Denuit et Anne-Laure Abraham, 25/08)
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Organisé du 22 au 24 août 2023, le quinzième sommet des BRICS formés par le Brésil, la Russie, l’Inde, la Chine et l’Afrique du Sud, vise à discuter de la réduction de l'influence prépondérante du dollar et des pays occidentaux dans le système financier. La Nouvelle Banque de développement (NDB) des BRICS, créée en 2014 pour offrir une alternative aux institutions financières traditionnelles, tente de réduire la dépendance au dollar. Malgré les ambitions de rupture affichées, elle reste en partie tributaire des financements en dollars et se heurte aux sanctions américaines, notamment envers la Russie. Les membres des BRICS ont des objectifs divergents pour la NDB, certains cherchant à défier le G7, tandis que d'autres souhaitent réformer le FMI et la Banque mondiale. (Le Monde, Marie Charrel, 25/08)
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Synthèse réalisée par Cision-L'Argus de la Presse
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