|
|
|
|
|
|
BforBank, la banque 100% en ligne de Crédit Agricole, a révélé le 18 septembre sa nouvelle stratégie. Abandonnant sa clientèle patrimoniale, la banque cible désormais le grand public avec une nouvelle identité visuelle et une offre retravaillée. Les cartes Visa Classic, Premier et Infinite sont remplacées par deux cartes maison disponibles avec les nouvelles offres BforBASIC et BforZEN. Le catalogue de produits est réduit au strict nécessaire, avec l’exclusion du crédit immobilier et des contrats d’assurance vie. (www.moneyvox.fr, Vincent Mignot, 18/09)
|
|
|
|
|
|
|
|
|
Le 18 septembre 2023, le nouveau directeur général de la Société Générale, Slawomir Krupa, a dévoilé un plan stratégique plus prudent pour 2026. Visant une économie de coûts de 1,7 milliard d'euros et une croissance des revenus entre 0 et 2% au cours des trois prochaines années, ce plan a surpris les marchés, entraînant une baisse de 12% de l'action de la banque. En réponse à ces réactions, Slawomir Krupa a déclaré, dans une interview accordée aux Echos, que la priorité était d'atteindre des objectifs réalistes et bénéfiques à l'entreprise : « L'ambition n'est pas de promettre des choses qu'on ne pourra pas délivrer ». Il a également souligné la nécessité de simplifier le modèle bancaire et de faire des réductions budgétaires, notamment dans le domaine de l'informatique, pour gagner en efficacité. (L’Agefi Quotidien, Aurélie Abadie, 19/09 ; Les Echos, R. G, Alexandre Counis et Edouard Lederer, 19/09)
|
|
|
|
|
|
|
|
PRODUITS / MÉTIERS / ACTIVITÉS BANCAIRES
|
|
|
|
|
|
|
En 2023, le montant moyen versé par les entreprises françaises à leurs salariés au titre du partage de la valeur (intéressement et participation) a augmenté de 3,7% par rapport à 2022, atteignant 1 681 euros par salarié, a annoncé Amundi, filiale du Crédit Agricole et gestionnaire d'épargne retraite et salariale de plus de trois millions de salariés en France. Selon Catherine Leroy, directrice du métier épargne salariale et retraite chez Amundi, seuls 30% des salariés ont demandé un versement immédiat tandis que les autres ont réinvesti ce montant, bénéficiant ainsi de divers avantages. Ces chiffres sont en hausse constante depuis la loi Pacte, qui a assoupli les conditions d'accès à ces dispositifs. Catherine Leroy prévoit encore une augmentation, notamment avec le projet de loi visant à étendre ces dispositifs à toutes les entreprises de plus de 11 employés. (La Correspondance économique, 19/09 ; La Croix, 19/09)
|
|
|
|
|
|
|
Amundi, société de gestion du groupe Crédit Agricole, a lancé un nouveau fonds appelé Amundi Sand Grove Event Driven en collaboration avec le hedge fund londonien Sand Grove Capital Management. Ce fonds vise à capitaliser sur les anomalies de valorisation lors d'opérations sur titres, telles que les fusions et acquisitions, les offres d’échange d’actions et les restructurations d’entreprises, principalement en Europe. Sand Grove Capital gère près de 1,5 milliard de dollars alors qu'Amundi avait 6 milliards de dollars d'actifs sous gestion à fin juin 2023. (www.agefi.fr, 18/09)
|
|
|
|
|
|
|
Selon l’Observatoire crédit logement/CSA, le taux moyen des crédits immobiliers sur 20 ans augmentent de manière significative, atteignant 3,92% en août 2023, au détriment du pouvoir d’achat des emprunteurs. Cette tendance se poursuit en septembre, avec une hausse de 20 à 30 points de base, portant le taux moyen à 4%. Elle est attribuée à la politique de resserrement monétaire de la Banque centrale européenne (BCE) qui vise à ramener l’inflation à un niveau cible de 2%. Cécile Roquelaure, directrice des études et de la communication d’empruntis.com, estime que « les taux des crédits immobiliers pourraient atteindre 5% au début de l’année 2024, avant de se stabiliser ». (Le Monde Argent, N. CO., 19/09)
|
|
|
|
|
|
|
|
ESG ET TRANSITION ENVIRONNEMENTALES ET SOCIÉTALE
|
|
|
|
|
|
|
Dans une consultation soumise aux parties prenantes, du 14 septembre au 15 décembre, la Commission européenne envisage de supprimer ou de modifier les articles 8 et 9 de la réglementation SFDR, qui classifient les fonds durables. Cette consultation, qui suscite la surprise et l'inquiétude de l'industrie, pourrait voir l'adoption d'une nouvelle approche moins contraignante, similaire à celle de la FCA britannique. Xavier Leroy, d'EthiFinance, et Frédéric Pfister, de Gaia Impact, s'inquiètent de l'impact de ce changement potentiel sur les efforts déjà déployés par les sociétés de gestion pour se conformer aux directives SFDR. Mathilde Dufour, de Mirova, soutient l’idée d'imposer à tous les fonds une transparence sur leur degré de durabilité, à l'instar de la proposition de l'industrie alimentaire d'appliquer un Nutriscore à tous les produits, pas seulement à ceux qui sont sains. (Les Echos, Caroline Mignon, 19/09)
|
|
|
|
|
|
|
La révision du label ISR est remise en question par le ministère de l’Économie et des Finances. Cette refonte, proposée par le comité du label après deux ans de concertations, pourrait être abandonnée par Bercy, qui envisage de revenir sur l’exclusion des producteurs d’énergie fossile non conventionnelle. Le plus grand gestionnaire d’actifs européen, Amundi, avait exprimé son désaccord vis-à-vis de cette réforme lors d’une consultation organisée par le comité du label ISR. Selon Amundi, « les nombreuses exclusions obligatoires […] s’opposent au besoin de réallocation du capital vers des entreprises en transition ». (Les Echos, C. M, 19/09)
|
|
|
|
|
|
|
|
|
La Banque de France a publié une note intitulée « Le cadre réglementaire spécifique des établissements bancaires systémiques » dans le but de remédier au problème de l'aléa moral associé au concept du « too big to fail ». Cette note met en évidence une baisse des scores des établissements les plus systémiques depuis 2013. Bien que les exigences en matière de fonds propres demeurent de compétence nationale, les banques sont désormais tenues de rendre publics leurs indicateurs de Global Systemically Important Bank (G-SIB). Le groupe Crédit Agricole est l'un des six groupes français qui font partie de cet échantillon G-SIB. De plus, la réglementation prévoit des surcharges en capital pour les institutions bancaires systémiques au niveau national, y compris pour le groupe Crédit Agricole. (La Correspondance Economique, 19/09)
|
|
|
|
|
|
|
|
|
Havas Paris a réalisé une étude concernant les réactions suscitées par les publications sur LinkedIn des dirigeants du CAC 40. Les dirigeants qui ont généré le plus de réactions sont Jean-Pascal Tricoire (Schneider Electric), Philippe Brassac (Crédit Agricole), Frédéric Oudéa (Société Générale), Paul Hudson (Sanofi) et Jean-Laurent Bonnafé (BNP Paribas). L'étude analyse l'influence basée sur l'intelligence émotionnelle, et non sur le simple nombre de followers ou de publications. Axel Thomasset, chez Havas Paris, note un changement de paradigme, où les dirigeants doivent montrer plus d'humanité et de solidarité, et se tourner vers une communication plus « selfie » que « pupitre ». L'étude note également que LinkedIn sert aussi de canal pour la communication interne et la marque employeur. (www.lesechos.fr, Julie Le Bolzer J, 18/09)
|
|
|
|
|
|
|
|
|
Dans ses dernières projections publiées le 18 septembre 2023, la Banque de France anticipe une croissance du PIB de 0,9% en 2024, soit 0,5 point de moins que celle prévue par Bercy. La Banque de France pointe différents facteurs tels que la récession en Allemagne, les difficultés en Chine et des taux d'intérêt élevés. Elle prévoit également une augmentation du taux de chômage en 2024, notamment avec la destruction de 60 000 emplois dès 2023. Par ailleurs, elle anticipe une inflation plus faible que Bercy à cause du rebond des cours du pétrole, avec une prévision d'inflation moyenne de 5,8% pour l'année. Selon la Banque de France, la consommation des ménages augmenterait de 1,8% en 2024, alors que l'investissement des ménages reculerait à cause des taux d'intérêt élevés. Enfin, l'endettement public resterait autour de 110% en 2025. (Les Echos, Nathalie Silbert, 19/09)
|
|
|
|
|
|
|
Le marché de la fibre optique en France est actuellement animé par la mise en vente du réseau fibre de Télédiffusion de France (TDF) et l'incertitude entourant SFR. TDF, qui dispose de 750 000 prises très haut débit, est actuellement détenu par Brookfield, PSP, APG et Predica, qui cherchent à céder l'opérateur pour une valorisation d'environ 1,5 milliard d'euros. De son côté, le groupe Altice France envisage de vendre l’opérateur XpFibre, une filiale de la société SFR, afin de rembourser sa dette. Après des années d'investissements massifs dans le déploiement de réseaux très haut débit, ces deux dossiers offrent une opportunité lucrative pour les opérateurs. (Les Echos, Florian Dèbes, Raphaël Balenieri, 19/09)
|
|
|
|
|
|
|
Un sondage de Citigroup réalisé auprès de 268 clients « family offices » représentant une fortune combinée de 565 milliards de dollars souligne que les grandes fortunes familiales ont effectué des changements importants dans leurs choix d'investissements au premier semestre en raison de la volatilité des marchés financiers. Ces familles fortunées ont préféré miser sur les produits de taux, augmenter leurs réserves de trésorerie et continuer d'investir dans le private equity. Hannes Hofmann, responsable mondial du family office chez Citi, note que leur attrait pour les marchés obligataires a augmenté en raison de la hausse des taux par les banques centrales mondiales. Malgré leurs inquiétudes concernant une possible récession en Europe et aux États-Unis, 95% des grandes fortunes familiales restent optimistes pour l'année à venir. (Les Echos, Marion Heilmann, 19/09)
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
Synthèse réalisée par Cision-L'Argus de la Presse
|
|
|
|
|
|
|
Document réalisé avec l'autorisation du CFC.
Il est interdit de diffuser ou redistribuer, sous quelque forme que ce soit, tout ou partie de ce document.
|
|
|
|
|
|
|