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Crédit Agricole a acquis une participation dans Worldline, affirmant l'importance des paiements dans sa stratégie commerciale. La part du Crédit Agricole vaut actuellement environ 270 millions d'euros, représentant moins de 10 points de base du ratio CET1 de Crédit Agricole SA, un indicateur clé de la solvabilité bancaire. L'alliance entre les deux sociétés, encore en développement, ne sera opérationnelle qu'en 2025. Dans le cadre de ce partenariat, Crédit Agricole proposera la nouvelle offre à ses clients commerçants tandis que Worldline apportera son expertise technologique. Un budget d'investissement de 80 millions d'euros pour 2023 et 2024 avait été fixé, réparti à parts égales. (Le Revenu, A. F., 26/01-01/02)
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La Banque Postale, dirigée par Stéphane Dedeyan, renouvelle son équipe dirigeante. Ainsi, Bertrand Cousin, directeur général de la banque d’investissement et de financement, et Marion Rouso, directrice générale de la banque de détail, quittent la filiale de La Poste. Ils seront remplacés en interne par des personnes plus proches du terrain : Serge Bayard et Sandrine Pierrot. Cette décision intervient après l’annonce de l’arrêt probable de Ma French Bank, et a pour objectif de redresser la rentabilité de l’établissement. Par ailleurs, Sophie Renaudie rejoint le directoire en tant que directrice générale finance et stratégie, et Emmanuelle Mourey rejoint le comité exécutif, actuellement composé à 60% de femmes. (L’Agefi, Aurélie Abadie, 26/01/2024)
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Le Conseil des gouverneurs de la Banque centrale européenne (BCE) a, comme attendu, décidé de maintenir statu quo monétaire. Les taux directeurs restent à 4% pour la facilité de dépôt, à 4,5% pour la facilité de refinancement et à 4,75% pour celle de prêt marginal. Les marchés s'intéressent désormais aux futurs ajustements possibles des taux par la BCE. Toutefois, la présidente de la BCE, Christine Lagarde, a souligné lors d'une conférence de presse qu'ils sont susceptibles de garder une politique monétaire inchangée jusqu'en juin 2024. Elle a affirmé que le Conseil était unanime pour juger prématuré de discuter de la baisse des taux. Malgré de potentielles pressions inflationnistes liées aux augmentations salariales en cours de négociation, Christine Lagarde espère que ces hausses de coûts pourront être absorbées par une réduction des marges des entreprises. Le marché obligataire a bien accueilli cette modération. (Les Échos, Guillaume Benoit, 26-27/01)
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PRODUITS / MÉTIERS / ACTIVITÉS BANCAIRES
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Selon l'Observatoire de la sécurité des moyens de paiement (OSMP), instance de concertation du secteur du paiement rattachée à la Banque de France, la fraude aux paiements sur Internet en France a atteint un taux historiquement bas au premier semestre 2023 et celle sur les virements instantanés a été divisée par trois. Malgré ces avancées, l'attention reste fixée sur les fraudes par manipulation, qui a coûté environ 203 millions d'euros aux Français. En 2024, la Banque de France compte intensifier sa lutte contre ce type de fraude et cible principalement la technique du spoofing, qui consiste à usurper le numéro de téléphone d'une banque pour tromper les clients. Les autorités cherchent également à contrer les SMS qui usurpent l'identité d'entreprises ou d'administrations, envoyés par des imposteurs pour collecter des données sur leur cible. L'OSMP a dévoilé le 25 janvier 2024 une stratégie articulée autour de deux axes : sensibiliser les utilisateurs pour renforcer leurs réflexes de sécurité et mobiliser le secteur des télécommunications. L’observatoire a également intégré de nouveaux membres, dont l’Autorité de régulation des communications électroniques, des postes et de la distribution de la presse et deux associations d'opérateurs de télécommunications. L'OSMP compte désormais 47 membres. (L’Agefi, Alexandra Oubrier, 26/01 ; Le Figaro, Jorge Carasso, 26/01 ; Les Échos, Rachel Cotte, 26-27/01)
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Société Générale envisage de vendre Shine, une fintech dédiée aux professionnels qu'elle avait acquise en 2020. Cette décision marque un changement majeur dans la stratégie de Société Générale, qui cherche à se réinventer en explorant différentes voies pour améliorer sa performance en Bourse. Cette nouvelle orientation pourrait également inclure la vente d'autres activités clés, notamment la division Société Générale Equipment Finance. De plus, des centaines de postes pourraient être supprimés dans ses fonctions centrales. Ce rebondissement intervient alors que les groupes bancaires révisent leurs stratégies digitales au milieu d'un marché en plein bouleversement. ING Direct a notamment abandonné ses opérations en France, tandis que La Banque Postale envisage de mettre fin à sa banque mobile. (Les Échos, Édouard Lederer et Romain Gueugneau, 26-27/01)
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L’activité de « cash management » au sein des groupes bancaires, bien que peu connue du grand public, a largement profité de la conjoncture économique de 2023. Dynamisé par la hausse des taux, le rebond de l’activité post-Covid et la multiplication des appels d’offres, ce secteur dédié à la gestion des paiements et des comptes courants des entreprises connaît une croissance importante. Crédit Agricole figure parmi les acteurs majeurs dans ce domaine. L’établissement mise notamment sur une stratégie d’investissement constant pour s’implanter durablement dans ce secteur. « Une offre qui se construit, cela demande des investissements, c’est beaucoup d’infrastructures », précise Etienne Bernard, responsable du cash management chez Crédit Agricole CIB (CA-CIB). (Les Échos, Valérie Riochet, 26-27/01/2024)
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Selon la Caisse Centrale de Réassurance (CCR), la deuxième vague d'inondations en janvier 2024 a coûté à la région des Hauts-de-France 640 millions d'euros, un montant initialement à la charge des assureurs privés qui récupèreront ensuite la moitié auprès de la CCR. Le coût supplémentaire entre novembre et janvier est d'environ 90 millions d'euros, dont 15 millions d'euros de nouveaux dommages et 75 millions d'euros pour l'aggravation de dommages préexistants. D’après la CCR, environ 70% des sinistres concernent des particuliers et 30% des professionnels et entreprises. Pour les particuliers, les assureurs ne vont pas appliquer deux fois la franchise de 380 euros pour une habitation inondée. Pour les entreprises, la franchise est de 10% du montant des dommages ou 1 140 euros au minimum, mais la question de sa suppression en cas de deuxième inondation fait débat. (Les Échos, Amélie Laurin, 26-27/01)
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ESG ET TRANSITION ENVIRONNEMENTALES ET SOCIÉTALE
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La nouvelle version du label d'Investissement Socialement Responsable (ISR) pourrait disqualifier les fonds indiciels Exchange Traded Fund (ETF). En effet, ces fonds à gestion passive sont mal adaptés aux nouvelles exigences du label qui doivent être mises en œuvre le 1er mars. D'après les évaluations du comité du label et les projections du ministère de l'Économie, entre 26% et 40% des fonds risquent d'être exposés à des déréférencements s'ils ne connaissent pas d'améliorations. (L’Agefi, Thibaud Vadjoux, 26/01)
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L'Autorité des marchés financiers (AMF) a donné son agrément au FrenchArtFund, le premier fonds d'investissement dans l'art en France. Initié par Olivier Bourdelas, fondateur d’Inocap Gestion et collectionneur d’art depuis vingt ans, ce fonds vise à établir un pont entre l'art et la finance. FrenchArtFund sera composé à 70% d’œuvres d'art, principalement des peintures post-guerre de 150 000 à 500 000 euros réalisées par des artistes occidentaux du Top 500 mondial. Les 30% restants seront des actions d'entreprises cotées en lien avec l'art. Les œuvres seront stockées chez LP Art et prêtées pour des expositions afin de les valoriser. Malgré une volonté de démocratiser l'investissement dans l'art, l'accès au fonds reste limité, avec un ticket d'entrée de 100 000 euros. Le profil de l'investisseur attendu investira plutôt 500 000 euros, dans l’objectif de totaliser 20 à 40 millions d’actifs gérés. (Les Échos, Martine Robert, Anne-Sophie Vion, 26-27/01)
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En partenariat avec la plateforme Bitpanda, la banque autrichienne Raiffeisen offre à ses clients la possibilité d'investir dans des crypto-actifs via son application mobile. C'est une première pour une banque de réseau en Europe. Cette offre permet aux clients de la banque d'acheter et de vendre parmi une sélection de 300 crypto-actifs directement depuis leur compte courant. Raiffeisen espère ainsi attirer une clientèle plus jeune et répondre à la demande croissante pour les solutions d'investissement numériques. La banque facturera des frais de 1,49% sur chaque transaction bitcoin, avec des taux variables selon la crypto-monnaie choisie. Par ailleurs, Bitpanda est en discussion avec d'autres banques européennes pour étendre ce modèle. (La Tribune Edition Quotidienne, Jeanne Dussueil, 26/01)
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Dans un contexte marqué par la crise agricole qui sévit en France et s'étend à travers l'Europe, la Fédération nationale des syndicats d'exploitants agricoles (FNSEA) et le syndicat des Jeunes Agriculteurs ont exprimé plus de 100 revendications auprès du gouvernement français le 24 janvier. L'objectif est de redonner de la cohérence à la politique agricole et de « cesser de marcher sur la tête ». Les agriculteurs réclament principalement une application plus stricte de la loi Egalim 2, adoptée en octobre 2021, afin d'assurer des prix raisonnables pour leurs produits. Le même jour, à la suite d’une audition de près de 200 personnes, la mission d'information parlementaire sur les dynamiques de la biodiversité dans les paysages agricoles a publié un rapport dénonçant l'insuffisance des politiques publiques françaises et européennes en soutien aux agriculteurs, considérés comme les premières victimes de la transition vers l'agroécologie. Les mesures de soutien sont jugées insuffisantes, mal ciblées et discontinues, soulignent-ils. Afin d'apaiser ces tensions croissantes, le gouvernement français se prépare à présenter ses propositions aux exploitants le 26 janvier, tout en veillant à ne pas mettre en péril ses engagements écologiques et proeuropéens. Le Premier ministre Gabriel Attal et plusieurs ministres français ont élaboré un plan visant à résoudre cette crise en conciliant l'ambition écologique et la souveraineté alimentaire. Au niveau européen, la présidente de la Commission européenne, Ursula von der Leyen, a lancé le 25 janvier une réflexion stratégique pour répondre aux protestations des agriculteurs en Europe et élaborer un rapport en conséquence. Les travaux se concentreront sur l'amélioration du niveau de vie des agriculteurs, la compatibilité de l'agriculture avec les limites de la planète, l'exploitation des technologies et la compétitivité de l'agriculture européenne. (Le Figaro, Tristan Quinault-Maupoil, 26/01 ; Les Échos, 26-27/01 ; Le Monde, Perrine Mouterde, 26/01 ; Le Figaro, Anne Rovan, 26/01)
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Selon les statistiques publiées le 25 janvier par France Travail, le nombre de demandeurs d'emploi sans activité a légèrement diminué de 19 400 au quatrième trimestre 2023 par rapport à la même période de 2022, pour atteindre environ 3,033 millions de personnes. Cependant, ce recul est bien moindre que celui enregistré pendant les trois derniers mois de 2022, où le nombre de demandeurs d'emploi de cette catégorie avait diminué de plus de 310 000 sur un an. La population active a augmenté en raison de la réforme des retraites, ce qui, couplé au ralentissement de l'emploi, devrait contribuer à une hausse du taux de chômage. D’après l'Institut statistique national, le taux de chômage pourrait atteindre 7,6% au premier trimestre 2024, contre 7,4% au troisième trimestre 2023. Les indices du climat des affaires et de l’emploi en janvier 2024 publiés le 25 janvier par l’Insee laissent entrevoir une année morose pour le marché du travail, malgré un nombre élevé de déclarations d'embauches. Des doutes subsistent quant à la réalisation de l'objectif de plein emploi d'ici la fin du quinquennat actuel. (Les Échos, Alain Ruello, 26-27/01)
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Selon les données publiées le 25 janvier 2024 par le Bureau of Economic Analysis, l’office statistique du département du Commerce des États-Unis, la croissance économique américaine reste vigoureuse malgré des taux d'intérêt élevés, avec une progression du produit intérieur brut de 3,3% en rythme annuel au dernier trimestre 2023 et de 2,5% sur l'année entière. À neuf mois de l'élection présidentielle, le président Joe Biden espère tirer parti de cette performance. La croissance de 2023, marquée par la politique démocrate, a été plus solide qu'en 2022. L'investissement privé dans le secteur de la construction a été solide, tandis que la consommation des ménages et les dépenses publiques, notamment dans la construction d'infrastructures, ont également contribué de manière significative. Actuellement, tous les secteurs économiques attendent une baisse des taux d'intérêt de la Réserve fédérale. (Les Échos, Véronique Le Billon, 26-27/01)
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Synthèse réalisée par Cision-L'Argus de la Presse
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