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Philippe Brassac, le directeur général de Crédit Agricole, s’est montré optimiste lors de la publication des résultats semestriels, évoquant une reprise de l’activité en V. Avec des activités très orientées vers la gestion d’actifs, le groupe est relativement peu exposé à la faiblesse des taux d’intérêt. Selon Jérôme Grivet, le directeur financier du groupe, le paiement par Crédit Agricole Assurances de 140 millions d’euros d’indemnités pour pertes d’exploitation figure parmi les exceptionnels. Le coût du risque a également été multiplié par 2,5, à 1,46 milliard d’euros. La couverture de créances douteuses a, en outre, atteint 73,4 %. Dans l’ensemble, le ratio de solvabilité CETI, à 12 %, est très supérieur au minimum requis de 7,9 %. (Investir Le Journal des Finances, J.-L. C., 08/08)
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En Italie, le groupe Crédit Agricole - considéré dans toutes ses unités corporatives et organisationnelles opérant dans le pays - a enregistré un bénéfice net de 334 millions d'euros au premier semestre 2020, en baisse de 27% par rapport à 2019. En particulier, les résultats du groupe bancaire Crédit Agricole Italia ont été affectés au premier semestre par les effets de la crise provoquée par la pandémie du Covid-19. Les résultats ont en effet été influencés par les provisions prudentielles contre la crise Covid-19. (Corriere della Sera, Marco Sabella, 07/08)
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Même si la pandémie de Covid-19 et l’arrêt brutal de l’économie pendant le confinement n’ont pas entraîné le déclenchement d’une crise financière, le choc n’a pas épargné les banques européennes, contraintes d’accumuler d’importantes provisions pour faire face aux faillites et impayés à venir. De nombreuses institutions affichent, en effet, de lourdes pertes au deuxième trimestre 2020, hormis BNP Paribas, à la faveur d’un retour à meilleure fortune dans ses activités de marché, et Crédit Agricole, qui a bénéficié de la bonne activité commerciale de ses caisses régionales. Elles ont respectivement enregistré un profit net de 2,3 milliards d’euros (-7%) et de 1,5 milliard (-18%). Par ailleurs, les banques européennes se préparent à absorber la vague des « créances douteuses », des réserves qui amputent directement le résultat des banques. (Le Monde, Véronique Chocron, 08/08)
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Le patron d'Amundi n'est pas prêt à laisser la pandémie faire éclater sa bulle, titre The Times. Yves Perrier a mené l'expansion du géant français de la finance en dix ans de succès, et d'autres sont à venir, détaille le journal. (The Times, 08/08)
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Amundi a bouclé, fin juin, le rachat de la société espagnole Sabadell AM. L’opération s’accompagne d’un accord de distribution des produits d’épargne d’Amundi dans le réseau de Banco Sabadell. Elle permet à la filiale de Crédit Agricole SA de doubler de taille en Espagne pour y devenir numéro quatre. Cette acquisition aura également un effet positif sur les bénéfices par action du groupe. Par ailleurs, la société française de gestion d’actifs détiendra 55 % du capital de la société commune créée en Chine avec Bank of China, dont le démarrage est prévu en fin d’année. Yves Perrier, directeur général d’Amundi, précise que « l’investissement en fonds propres est limité ». (Investir-Le Journal des Finances, J.-L.C., 08/08)
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Le Crédit Agricole Alpes-Provence s’engage auprès des séniors et finance des mesures pour préserver les personnes âgées. C’est dans ce contexte qu’Irène Sarlin, présidente de la caisse locale du Crédit agricole Alpes-Provence, a remis, le 5 août, à l’Ehpad de Beaurecueil, un chèque de 14 700 €. Ce don va permettre de financer plus de la moitié du coût de l’installation d’un réseau Wifi dans tout l’établissement, avec un investissement qui s’élève à un total de 25 000 €. « On remercie le Crédit agricole Alpes-Provence pour ce chèque très important pour notre établissement », a indiqué la directrice, Alice Moreau. Le groupe a aussi remis 380 tablettes tactiles à 74 Ehpad du territoire, afin de lutter contre les effets de la solitude. (La Provence, C.M., 10/08)
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Les banques françaises quittent le négoce des matières premières. Selon Bloomberg et le Financial Times, BNP Paribas va cesser tout nouveau financement en Europe, en Asie, au Moyen-Orient et en Afrique. Société Générale arrête également ses activités à Singapour. De son côté, Crédit Agricole fait figure d’exception. Jacques Ripoll, directeur de Crédit Agricole CIB, a assuré lors de la présentation des résultats, « ne pas envisager de revoir le financement des matières premières, jugeant la banque verte peu touchée ». Il reste toutefois « interpellé » par la multiplication des affaires en Asie. (Les Echos, Etienne Goetz, 10/08)
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Dans un courrier adressé le 6 août aux actionnaires, l’investisseur activiste Edward Bramson, à la tête du véhicule d’investissement Sherborne Investors, a de nouveau appelé Barclays à réduire ses actifs dans ses activités de BFI, à hauteur de 24 %. Pour L’Agefi, le timing de ce nouvel assaut semble incongru, car « au deuxième trimestre, la BFI a largement servi de rempart à Barclays, plombé par ses activités de banque de détail et tout particulièrement ses cartes de crédit. A l’inverse, ses revenus dans sa division FICC ont progressé à hauteur de 60 % tandis que ceux de ses activités de marchés bondissaient de 49 ». L’activiste, qui vient de porter sa participation de 5,8 à 5,9 %, ne croit cependant pas à la pérennité de cette tendance, évoquant des résultats semestriels faussés par les effets de la crise du coronavirus. (L’Agefi, Stéphanie Salti, 10/08)
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PRODUITS / METIERS / ACTIVITES BANCAIRES
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Alors que les restrictions de voyages se multiplient cet été, la majorité des assureurs sont rétifs à proposer des garanties couvrant les annulations liées au coronavirus, de peur de ne pas s’y retrouver financièrement même s’ils peuvent prendre en charge les personnes contaminées. « Le risque pandémique au sens large n’est pas assurable. Nous ne couvrons pas le risque d’annulation [des voyages] pour le Covid-19 », affirme Pierre-Emmanuel Lefebvre, CEO d’AXA Partners France, l’entité spécialiste de l’assistance du groupe AXA. En revanche, les assureurs et leurs assisteurs peuvent offrir une couverture médicale en cas de contamination par le virus. Ainsi, « nous couvrons la dimension médicale et c’est ce que nous avons réalisé ces derniers mois pendant la crise. Si une personne est contaminée, on prend en charge ses frais médicaux et si besoin on la rapatrie », explique le dirigeant. « À condition qu’elle ne soit pas allée en connaissance de cause dans une zone où le Covid-19 prospère. Dès lors que la personne part dans une zone très touchée, l’aléa disparaît et nous ne pouvons pas couvrir », ajoute-t-il. (Les Echos, Solenn Poullennec, 10/08)
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RSE/DEVELOPPEMENT DURABLE
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Actuellement en train d’étudier les risques financiers clés intégrés dans les portefeuilles des assureurs européens dans le contexte de la transition bas carbone, l’Eiopa a dévoilé ses conclusions préliminaires dans son rapport de stabilité financière, publié fin juillet. Le régulateur européen de l’assurance et des fonds de pension suggère que 15,3 % des investissements en actions et dette d’entreprise des assureurs européens le sont « probablement » dans les secteurs de l’automobile, du charbon, du pétrole et du gaz et de la production d’électricité. Selon l’institution, ces investissements dans les secteurs considérés parmi les plus polluants représenteraient 6,8% des investissements totaux des assureurs européens. « Il faut ajouter 3 % d’investissements totaux probablement dans l’aviation, le ciment, le shipping et la production de métal. Cela signifie que les investissements totaux des assureurs européens dans les secteurs clés pour le climat seraient de l’ordre de plus de 10 % », souligne l’Eiopa. En outre, « ces résultats indiquent qu’une large partie de ces investissements ne sont pas alignés avec les scénarios limitant le réchauffement climatique à deux degrés Celsius (objectif de l’Accord de Paris) », poursuit le régulateur. (L’Agefi, Adrien Paredes-Vanheule, 10/08)
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Les sociétés d’aménagement foncier et d’établissement rural (Safer), présentes dans chaque région, ont pour objectif de mettre en relation des agriculteurs cédants avec des repreneurs. « Les lots se composent souvent d’une habitation et de terres. Or, il arrive que les deux n’intéressent pas le même acheteur. Notre rôle tient dans le fait que chacune trouve preneur, en conservant la vocation agricole des terrains et en luttant contre la spéculation foncière », explique Dominique Granier, président de la Safer Occitanie. La période de confinement a d’ailleurs fait exploser les demandes de renseignements pour l’achat de corps de ferme et de mas agricoles de plus 60 % dans la région, tandis que l’Auvergne Rhône-Alpes a enregistré des demandes qui ont doublé par rapport à l’an dernier. Dans toute la France, le marché des maisons adossées à des terres agricoles a aussi augmenté de 1,8 % en 2019, par rapport à 2018. (Le Figaro, Guillaume Mollaret, 08 au 09/08)
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Selon le site officiel Propluvia, 72 départements sont placés en vigilance canicules et font actuellement l'objet de mesures de restriction d'eau. Au total, 146 arrêtés sont en cours afin de limiter certains usages de l'eau. Selon le prévisionniste Étienne Kapikian, « la sécheresse actuelle est une sécheresse météorologique d’une part, c’est-à-dire un fort déficit de précipitations, mais aussi une sécheresse agricole, avec des sols fortement asséchés combinés à une température plus élevée que la normale depuis avril ». Dans ce contexte, la pérennité des prés et de l’élevage est également menacée. Julien Denormandie, ministère de l’Agriculture a donc autorisé l’utilisation des jachères pour les éleveurs de 47 départements touchés par la sécheresse. Il a aussi annoncé vouloir « simplifier un peu les procédures pour construire des retenues d’eau, afin de permettre aux agriculteurs de faire face aux sécheresses à répétition ». (Le Figaro, Stéphane Kovacs, 10/08)
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Afin de lutter contre la jaunisse de la betterave, une maladie virale transmise par un puceron, le ministère de l’Agriculture et de l’Alimentation a annoncé, le 6 août, la mise en place d’une aide à la filière. Il a ainsi promis des indemnisations, ainsi que le lancement d’un effort de recherche ad hoc. Le ministère a également annoncé, pour l’automne, une « modification législative » permettant, « pour la campagne 2021, et le cas échéant, les deux campagnes suivantes tout au plus », des dérogations permettant l’usage de semences enrobées de pesticides dits « néonicotinoïdes ». Pourtant, la loi sur la biodiversité de 2016 a interdit ces insecticides « tueurs d’abeilles » à compter du 1er septembre 2018. Si la décision du ministère a été saluée par les syndicats betteraviers, elle n’enchante pas les organisations de protection de l’environnement. Le cabinet du ministère de l’Agriculture et de l’Alimentation a cependant indiqué qu’aucune alternative aux néonicotinoïdes n’est possible. (Le Monde, Stéphane Foucart, 08/08)
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Si la sensible reprise des échanges en mai s’est accentuée au mois de juin, le redressement des importations, plus vif que celui des exportations, fait plonger le déficit commercial, qui a atteint 7,96 milliards d’euros. En France, « les importations remontent à 85 % et les exportations à 75 % de leur niveau moyen de 2019 », ont confirmé vendredi matin les services des Douanes. « La baisse des exportations françaises est généralisée à tous les produits, mais l’effondrement des livraisons aéronautiques pèse particulièrement sur le solde français. Dans le même temps, les importations massives de masques de protection contribuent à creuser le déficit de 3,7 milliards », ont précisé ces derniers. « Ces chiffres ne sont malheureusement pas une surprise, tant l'ampleur de la crise que nous traversons est exceptionnelle », a souligné de son côté dans un communiqué Franck Riester, ministre délégué en charge du Commerce extérieur et de l’Attractivité, précisant que le plan de relance que le gouvernement doit présenter le 25 août « inclura un volet de soutien à l’export ». (Les Echos, Claude Fouquet, 10/08)
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Selon les données publiées le 7 août par l’Insee, l’emploi salarié privé a diminué de 0,6 % entre avril et juin, ce qui représente 119 400 emplois perdus, après déjà 497 500 le premier trimestre. Même si l’industrie et les services ont encore accusé des pertes, au deuxième trimestre, la construction, pour sa part, a recommencé à créer des emplois. L’intérim, de son côté, a rebondi, avec 108 100 postes créés durant cette période. Cependant, ce ralentissement des destructions d’emploi ne doit pas provoquer un excès d’optimisme, car entre mars et juin, les entreprises françaises ont massivement utilisé le dispositif de chômage partiel, qui a joué un rôle d’amortisseur social. Ses conditions d’octroi ont toutefois été resserrées début juin, ce qui risque de peser sur les chiffres de l’emploi salarié du troisième trimestre. (Les Echos, Leïla de Comarmond, 10/08)
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SumUp, une jeune pousse anglaise spécialisée dans les solutions de paiement pour les TPE et PME, a passé au crible les dépenses par carte bancaire de ses clients en juillet. Selon Laure Faretti, la responsable du développement en France de SumUp, l’étude montre « une hausse du volume de nos transactions sur l’ensemble de la France, ce que l’on traduit par un plus grand usage des cartes bancaires au détriment du cash ». « Le paiement sans contact est aussi entré dans les mœurs avec le relèvement du plafond à 50 € puisque 65 % de nos transactions se font sans contact, contre 38 % en juillet 2019 », ajoute-t-elle. Par ailleurs, les régions où on dépense le plus pendant l’été demeurent la Corse, l’Occitanie et la Bretagne, tandis que la région Hauts-de-France, Grand-Est et les Pays de la Loire se retrouvent en queue de peloton. (Le Parisien, Delphine Denuit, 09/08)
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Synthèse réalisée par Cision-L'Argus de la Presse
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