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Les grands groupes bancaires ont affiché un relatif optimisme en publiant leurs résultats trimestriels. « En juin, on a globalement retrouvé les niveaux d’avant-crise en termes d’activité commerciale. Ça repart plus vite que prévu et c’est très encourageant pour le reste de l’économie », a souligné Philippe Brassac, directeur général de Crédit Agricole SA. Par ailleurs, dans le groupe, la production de crédits en juin s’est révélée supérieure à celle du même mois l’an dernier, avec une hausse de 3 %, sans compter les prêts garantis. Les banques ont, en outre, accordé près de 117 milliards d’euros de prêts garantis par l’État (PGE) aux entreprises. Néanmoins, « beaucoup d’entreprises ont constitué une réserve de prudence », a affirmé Laurent Mignon, chez BPCE, gros pourvoyeur de PGE, avec le Crédit Agricole. Les établissements se préparent toutefois à des jours compliqués pour leurs clients. (Les Echos, Romain Gueugneau, 11/08)
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Lancée en novembre 2017, Orange Bank s’apprête à chambouler son offre de compte bancaire à compter de début octobre. La banque mobile de l’opérateur lancera, en effet, le 8 octobre, de nouvelles cartes bancaires, qui passeront désormais par MasterCard, avec des cotisations demeurant inchangées par rapport à la tarification actuelle. Orange Bank va aussi lancer un package bancaire multi-comptes à destination des familles, baptisé « Pack Premium ». Facturée 12,99 euros par mois, cette offre groupée comprend jusqu’à 6 cartes et comptes bancaires. Cette offre s’inscrit pleinement dans la mouvance actuelle des néobanques de proposer des comptes pour les enfants et les adolescents. Enfin, la banque en ligne a également revu ses tarifs. Les clients doivent désormais effectuer au moins une opération par mois avec leur carte, contre au moins 3 transactions auparavant. Si cette condition d’utilisation n’est pas respectée, il en coûtera 2 euros par mois, contre 5 euros jusqu’alors. (www.moneyvox.fr, Marie-Eve Frénay, Laurent Chamussy, 11/08)
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PRODUITS / METIERS / ACTIVITES BANCAIRES
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Depuis le début de la crise sanitaire, les Français ont brutalement freiné leur consommation et ont amassé des stocks d’argent sur leurs comptes bancaires. Dans les caisses régionales du Crédit Agricole, la hausse des dépôts à vue a dépassé 25 %. Pour les pouvoirs publics, l’enjeu est macroéconomique : si les entreprises et les ménages conservent cette épargne au lieu de consommer ou d’investir, la reprise pourrait être en danger. Toutefois, cette abondance de liquidités en période de crise est une bonne nouvelle pour les banques. « C’est une ressource très intéressante pour les banques, car elle est peu coûteuse et relativement stable ». Toutefois, le rythme de la hausse des dépôts dépasse nettement celui de la hausse des crédits, qui a profité des Prêts garantis par l’État, puis d’une reprise des crédits à l’habitat après un arrêt brutal fin mars. Par ailleurs, chez Crédit Agricole, les encours de crédits progressent de 8,4 % au deuxième trimestre tandis que la collecte progresse de 11,1 %. (Les Echos, Thibaut Madelin, 11/08)
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Facebook a décidé de rassembler ses activités dans les services de paiement qui comprennent Facebook Pay, WhatsApp Pay ainsi que le Libra, au sein d’une même entité, nommée Facebook Financial ou F2. Elle sera dirigée par David Marcus, cofondateur du projet Libra. Stéphane Kasriel, ancien cadre dirigeant de PayPal puis directeur général de la place de marché Upwork, occupera, de son côté, le poste de vice-président. Par ailleurs, l’une des tâches prioritaires des dirigeants de F2 sera de faire fonctionner les services de paiements de WhatsApp en Inde et au Brésil. (L’Agefi, Yves-Marc Le Réour, 11/08)
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RSE/DEVELOPPEMENT DURABLE
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Afin de modéliser l’évolution du bilan des assureurs face aux risques, l’Autorité de contrôle prudentiel et de résolution (ACPR) a convié les assureurs français à se saisir des trois scénarios de transition écologique s’étalant de 2025 à 2050, qu’elle a publiés en juillet. Ce test a pour but d’étudier les conséquences des évolutions de facteurs géographiques et sectoriels sur l’actif et le passif des assureurs, et suppose notamment une évolution dynamique du bilan à partir de 2025, qui doit donc refléter l’adaptation aux politiques actuelles, mais aussi aux futures politiques du secteur, ce qui inclut les réallocations d’actifs. Selon Claude Chassain, responsable actuariat secteur assurance chez Deloitte et co-auteure d’une étude sur le sujet, « la mise en place de Solvabilité 2, et aujourd’hui, d’IFRS 17, a parfois nécessité l’obtention d’informations plus fines ». « Le recueil des données nécessaires aux stress tests de l’ACPR s’inscrit dans ce mouvement d’enrichissement des bases de données », ajoute-t-elle. (L’Agefi, Corentin Chappron, 11/08)
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La maison mère de Google, Alphabet, a bouclé la semaine dernière la plus grosse émission de « social bonds » jamais réalisée par une entreprise : 5,75 milliards de dollars. Cette somme servira à soutenir des entrepreneurs afro-américains, des PME affectées par la crise sanitaire, et l’offre de logements abordables. Le marché des obligations sociales a connu un véritable coup d’accélérateur sous l’effet de la crise du coronavirus. Selon les données recueillies par Bloomberg, les volumes émis au cours du premier semestre dépassent 40 milliards de dollars, soit une progression de 364 % par rapport à la même période en 2019. Ces experts anticipent même un record à 100 milliards de dollars d’ici à fin décembre. De leur côté, les émissions de « green bonds » n’ont totalisé que 97 milliards de dollars, en recul de 20 % comparé à l’année dernière. Ces chiffres pourraient toutefois évoluer, notamment avec l’arrivée des « sustainability-linked bonds », un nouvel instrument favorable à l’environnement. Visant un public plus large, ces derniers n’imposent pas à l’émetteur d’avoir un programme d’investissement précis, mais de se fixer un objectif mesurable. (Les Echos, Guillaume Benoit, 11/08)
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L’analyse des critères économiques, sociaux et de gouvernance est désormais la norme pour les investisseurs. La dernière étude annuelle du cabinet d’étude EY sur l’investissement responsable révèle que la performance extrafinancière des entreprises n’a jamais été aussi déterminante dans les décisions d’investissement. 98 % des investisseurs interrogés évaluent les performances non financières sur la base des informations fournies par les entreprises, tandis que 72 % d’entre eux déclarent procéder à une évaluation structurée et méthodique. Par ailleurs, les investisseurs sont de plus en plus exigeants sur la qualité de l’information extrafinancière fournie par les entreprises. « II faut absolument que les entreprises communiquent suffisamment d’informations fiables pour que les investisseurs puissent arbitrer dans les meilleures conditions. Un investisseur ne peut plus prendre de décision basée uniquement sur le couple rendement/risque. Inclure les dimensions ESG devient un impératif », explique Caroline Delérable, associée chez EY au service sustainable performance and transformation. (Les Echos, S. B.-M. d. T., 11/08)
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Au Royaume-Uni, le gendarme de la protection des données (Information Commissioner’s Office ou ICO) a ouvert une enquête après l’utilisation, pendant dix-huit mois, par la banque Barclays, d’un logiciel permettant d’espionner ses salariés. L’affaire, révélée en février, avait fait scandale à la City et l’organisation fédératrice des syndicats britanniques, le Trade Union Congress, s’était indignée de pratiques dignes « de Big Brother et révélatrices d’un mépris total pour le travail des salariés ». Barclays, qui avait dû faire machine arrière, a réagi en rappelant que « ce type de technologie [était] largement employé dans l’industrie pour aider à identifier les opportunités d’amélioration des process ». La banque avait, par ailleurs, été épinglée trois ans plus tôt, avec Lloyds Bank, pour avoir équipé ses bureaux de « mouchards » de détection de chaleur et de mouvement. L’établissement est, en outre, sous les feux de l’actualité judiciaire, avec l’ouverture d’un procès à Londres il y a quelques semaines, au cours duquel des accusations de sexisme ont été révélées dans la banque. (Les Echos, Romain Gueugneau, 11/08)
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Dans une note publiée le 10 août, la Banque de France décrit la trajectoire de la reprise de l’activité dans l’Hexagone, en forme d’aile d’oiseau, avec une première phase de rebond marqué de l’activité à la faveur du déconfinement, suivie d’une deuxième phase de reprise plus lente. Elle révèle que l’activité a été de 7 % inférieure à la normale, donc en amélioration par rapport aux -9 % du mois de juin. Les données récoltées suggèrent également une stabilisation ou une très légère amélioration pour août. La Banque de France note, par ailleurs, que la vitesse de reprise est différente selon le secteur. Dans l’industrie, l’activité se rapproche de son niveau d’avant-crise dans des secteurs tels que l’agroalimentaire ou la pharmacie. Mais elle reste très dégradée dans la métallurgie, l’automobile et la catégorie des autres transports. Pour l’institution, le PIB de l’Hexagone ne retrouvera son niveau d’avant la pandémie qu’à la mi-2022. (Les Echos, Claude Fouquet, 11/08)
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Synthèse réalisée par Cision-L'Argus de la Presse
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