["ARGUS DE LA PRESSE"]
 
SYNTHESE DU 13/08/2020
VIE DU GROUPE
 
L’Équipe Hors Série consacre un article à Raymond Poulidor, ancien coureur cycliste professionnel français. Le célèbre octogénaire, surnommé « Poupou », faisait revivre leur jeunesse à ses admirateurs. « Des histoires, Poupou pouvait en remplir une musette sans fond. Il était intarissable, porté par une mémoire sans limites, dans le village du Tour, où le patriarche de la Grande Boucle était assis derrière une pile de photos... Puis, il montait à bord d’une voiture de la banque LCL, jaune naturellement, dans la colonne de la caravane publicitaire », poursuit L’Équipe. « J’aime traverser nos villages, m’y arrêter, faire des rencontres inattendues... », a confié l’ancien ambassadeur de LCL. (L’Équipe Hors Série, Jean-Luc Gatellier, 08-09/2020)
 
ENVIRONNEMENT BANCAIRE
 
Face au ralentissement brutal de l’économie dû aux mesures de confinement, les banques ont provisionné des milliards d’euros au premier semestre pour prévenir les éventuels défauts de remboursement de leurs clients. En moyenne dans le monde, ces provisions ont augmenté au deuxième trimestre par rapport au premier, afin de prendre en compte le prolongement de la crise sanitaire et la dégradation des prévisions macroéconomiques pour l’année en cours. Ainsi, selon les analystes de Citigroup, les 15 plus grandes banques américaines ont provisionné 76 milliards de dollars au cours des six premiers mois, contre 56 milliards d’euros pour les 32 plus grandes banques européennes. Par ailleurs, le cabinet Sia Partners chiffre le montant des provisions enregistrées par les six principaux établissements français (Crédit Agricole, BPCE, BNP Paribas, Société Générale, Crédit Mutuel, Banque Postale) à 9,9 milliards d’euros au premier semestre, avec là aussi une dégradation au deuxième trimestre. Selon les banquiers français, il n’y a pas de raison de voir le coût du risque exploser au second semestre. « Il n’y aura pas de rupture franche. On devrait poursuivre sur une tendance similaire à ce qu’on a vu au deuxième trimestre », confirmait Philippe Brassac, directeur général de Crédit Agricole SA, lors de la publication des résultats. (Les Echos, Romain Gueugneau, 13/08)
 
 
ABN Amro affiche une perte nette de 5 millions d’euros pour le second trimestre 2020, due notamment à l’impact des crédits douteux accordés au secteur du pétrole et du gaz par la banque de financement et d’investissement (BFI). Selon L’Agefi, la banque évoque aussi, sans le nommer, l’impact de l’affaire Wirecard, dont elle constituait l’un des principaux débiteurs, ainsi que la dégradation des perspectives économiques. Par ailleurs, le groupe annonce qu’il va mettre un terme à toutes ses opérations de financement des matières premières, afin de réduire son profil de risque et pour concentrer ses activités sur le nord-ouest de l’Europe. Dans ce contexte, les activités non-cœur de la banque, qui représentent 35 % des actifs pondérés de la BFI, soit 14 milliards d’euros, seront fermées d’ici 3 à 4 ans. (L’Agefi, Corentin Chappron, 13/08)
 
 
Deutsche Bank prévoit de supprimer plusieurs milliers d’emplois au sein des principaux sites de son activité de banque de détail en Allemagne, a indiqué Bloomberg, le 12 août. Le dirigeant de cette division, Manfred Knof, compte réduire de moitié les effectifs des sites de Francfort et de Bonn. L’une des sources proches du dossier a d’ailleurs indiqué que les négociations avec les représentants syndicaux ont récemment débuté à ce sujet. Le dirigeant a également l’intention de mettre un terme aux redondances technologiques, d’accélérer le rythme de fermeture des succursales et de renégocier certains contrats avec des tiers, afin de réduire les coûts d’un milliard d’euros d’ici à 2022. (L’Agefi, 13/08)
 
 
International New York Times s'intéresse à David M. Solomon, directeur général de Goldman Sachs depuis un peu plus d'un an. La pandémie est arrivée alors qu'il commençait à prendre ses marques à la tête du groupe bancaire. La crise a montré qu'il était un navigateur adroit qui s'est rapidement adapté aux changements, contrairement à ses concurrents plus importants. Il a notamment tout de suite mis l'accent sur le télétravail chez ses employés. Son attitude ouverte séduit les salariés, dont près de la moitié a moins de 30 ans, même si sa demande pour que certains employés retournent au bureau a suscité la grogne de ceux qui pensent qu'un allongement de la durée du travail à domicile est justifié. La banque n'a pas encore décidé de la date de retour de tous ses employés, mais elle ne le fera pas avant la fin de l'année. (International New York Times, Kate Kelly, 13/08)
 
PRODUITS / METIERS / ACTIVITES BANCAIRES
 
Goldman Sachs, qui a lancé sa première carte de crédit l’année dernière en partenariat avec Apple, s’intéresserait à l’activité de cartes de crédit de General Motors, dans le but de renforcer sa présence dans le crédit à la consommation, ont indiqué à Dow Jones des sources proches du dossier. Selon les personnes interrogées, la banque américaine et Barclays font partie du nombre restreint de candidats à la reprise de cette activité qui gère quelque 3 milliards de dollars de créances. (L’Agefi, 13/08)
 
RSE/DEVELOPPEMENT DURABLE
 
Malgré les différents engagements environnementaux qu’elles ont pris, six banques européennes sont accusées de double discours par des communautés indigènes équatoriennes, après la publication d’un rapport selon lequel elles participent activement au financement du négoce du pétrole issu de régions de la forêt amazonienne. Crédit Suisse, BNP Paribas, ING, Natixis, Rabobank et UBS ont financé le transfert d’environ 10 milliards de dollars (8,5 milliards d’euros) de pétrole d’origine équatorienne vers des raffineries des États-Unis au cours de la dernière décennie, affirment les associations Stand.earth et Amazon Watch. Le rapport se base sur une analyse des données douanières et de certification commerciale des États-Unis pour la période 2009-2020. (L’Agefi, 13/08)
 
REGLEMENTATION BANCAIRE
 
Avec l’adoption progressive des normes IFRS 9 depuis 2018, les établissements bancaires doivent constituer des provisions pour « pertes futures » sur l’ensemble des crédits. Ils doivent ainsi augmenter les provisions pour l’ensemble des lignes de crédit, en cas de crise économique. L’adoption de ces normes comptables avait toutefois créé des remous au sein des banques. Elles redoutaient, en effet, des résultats très volatils d’une année sur l’autre, ainsi que des difficultés pour les interpréter. « C’est la première fois que ces normes sont appliquées en temps de crise économique. D’ici deux à trois trimestres, on y verra plus clair », affirme Pierre Gautier, directeur senior chez S&P Global Ratings. (Les Echos, R. G., 13/08)
 
AGRICULTURE
 
Barbara Pompili, ministre de la Transition écologique, soutient la décision de Julien Denormandie, ministre de l’Agriculture et de l’Alimentation, d’autoriser par voie législative, et à titre dérogatoire, les producteurs de betteraves à recourir aux néonicotinoïdes, des insecticides tueurs d’abeilles bannis des champs depuis 2018. Pour elle, « cette dérogation, temporaire et très encadrée, est la seule solution possible à court terme pour éviter l’effondrement de la filière sucrière en France ». Après cette annonce, plusieurs membres de la filière agricole veulent à leur tour pouvoir déroger à l’interdiction de ces insecticides. L’Association générale des producteurs de maïs estime d’ailleurs que « la voie dérogatoire pour l’accès aux solutions efficaces doit également être ouverte pour cette culture ». Le ministère de l’Agriculture précise que « d’autres ont eux aussi émis le souhait d’en avoir une. Mais on n’a pas donné suite pour l’instant ». (Les Echos, Joël Cossardeaux, 13/08)
 
CONJONCTURE ECONOMIQUE
 
L’usage du masque est en train de s’étendre à de plus en plus d’espaces extérieurs. Beaucoup de villes, dont Paris, ont également commencé à imposer, ces derniers jours, son port en plein air. De son côté, le Premier ministre, Jean Castex, qui soutient cette extension hors des murs, a évoqué la question du masque en entreprise, lors de son passage à La Grande-Motte, le 12 août. Il a fait toutefois preuve de prudence, en indiquant qu’« il n’y a pas de lieux de travail qui se ressemblent, c’est pourquoi l’application de mesures absolument systématiques est parfois contraire à l’effet recherché ». « Nous sommes très vigilants face à l’évolution de la situation. Nous pourrons être amenés à faire évoluer le protocole dans les entreprises afin de continuer à garantir la santé des salariés et la reprise économique », souligne, pour sa part, le secrétaire d’Etat chargé des Retraites et de la Santé au travail, Laurent Pietraszewski. Le gouvernement devrait, par ailleurs, lancer une concertation avec les partenaires sociaux sur une évolution du protocole national, et consulter le Haut Conseil de la santé publique avant toute décision. (Les Echos, Leïla de Comarmond, Vincent Collen, 13/08)
 
 
Retrouvez la synthèse du 12/08/2020 ici : https://xml.luqi.fr/casa/fluxpresse/20200812/synthese.html
 
Synthèse réalisée par Cision-L'Argus de la Presse
 
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