["ARGUS DE LA PRESSE"]
 
SYNTHESE DU 14/08/2020
VIE DU GROUPE
 
Le site internet www.moneyvox.fr fait un point sur les bénéficiaires du prêt à taux zéro (PTZ) en 2020. Selon le média, 80 % des crédits immobiliers intégrant un PTZ accordés par les banques françaises au premier trimestre 2020 concernaient des projets de construction ou d’acquisition d’un bien immobilier neuf et 20 % concernaient un projet dans l’ancien. Le Crédit Agricole concentre plus d’un tiers des prêts en cours de remboursement. Le groupe a octroyé 34 % des PTZ au premier trimestre, devant le Crédit Mutuel (15 %) et la Caisse d’Épargne (15 %). L’âge moyen des bénéficiaires est de 33 ans et le montant était de 53 415 euros au début d’année. Par ailleurs, les emprunteurs sont très majoritairement des employés (36 %), des professions intermédiaires (23 %) ou des ouvriers (21 %). Enfin, plus d’un prêt à taux zéro sur trois est accordé dans les zones rurales. (www.moneyvox.fr, Benoît Léty, 13/08)
 
PRODUITS / METIERS / ACTIVITES BANCAIRES
 
L’État souhaite soutenir les sociétés fragilisées par la crise qui ne pourront pas rembourser leur prêt garanti par l’État (PGE). Bruno Le Maire, ministre de l’Économie, a ainsi annoncé, le 13 août, que le plan de relance de 100 milliards d’euros, qui sera présenté le 25 août, comprendra une enveloppe de 3 milliards d’euros « pour le soutien au financement des entreprises ». Les moyens de Bpifrance devraient également être renforcés pour lui permettre d’investir davantage dans les sociétés, tandis que les régions seront mobilisées via des fonds d’investissement locaux. Les investisseurs institutionnels, de leur côté, seront « incités » à investir l’épargne des Français au capital d’entreprises. Ces annonces ont, par ailleurs, reçu un accueil favorable de la part des entreprises. « Ces pistes sont intéressantes », a estimé Patrick Martin, du Medef. (Les Echos, Corinne Caillaud, 14/08)
 
 
Alors que les grandes entreprises peuvent facilement lever des capitaux en cette période de crise, les petites et moyennes entreprises (PME) et les entreprises de taille intermédiaire (ETI) rencontrent plus de difficultés. Pour les soutenir, il faut flécher l’épargne des Français vers le capital de ces entreprises, très endettées et fragilisées par la crise, indique L’Opinion. Pour cela, le gouvernement a dévoilé, le 13 août, quatre pistes qui seront précisées dans son plan de relance. La proposition la plus importante est de créer un dispositif d’investissement dans les PME en quasi-fonds propres, c’est-à-dire avec des prêts participatifs. Pour attirer les investisseurs, l’État prendra une partie du risque, pour 3 milliards d’euros au total. « Avec cette garantie, on pourrait imaginer collecter 9 milliards d’euros auprès d’autres émetteurs. Plus l’État garantira, plus il y aura d’entreprises éligibles », affirme Maya Atig, directrice générale de la Fédération bancaire française (FBF). (L’Opinion, Jade Grandin de l’Eprevier, 14-15/08)
 
 
Deutsche Börse a annoncé un changement dans ses règles, qui se traduira par une sortie de Wirecard de l’indice DAX le 21 août après la clôture des marchés, a annoncé l’opérateur, le 12 août. Il a expliqué dans un communiqué que « selon les nouvelles règles, les sociétés insolvables seront retirées des indices de sélection DAX avec un préavis de deux jours de bourse. Les règles entreront en vigueur le 19 août ». La société berlinoise de livraison de repas à domicile Delivery Hero devrait en outre succéder au spécialiste des paiements au sein du DAX dès le 24 août. (Les Echos, Ninon Renaud, 14-15/08)
 
 
Selon les informations du « Wall Street Journal » et du « Financial Times », Goldman Sachs est candidate au rachat de l’activité de cartes de crédit de l’américain General Motors (GM). Le britannique Barclays serait aussi en lice pour acquérir cette activité. Les deux entreprises auraient été séduites par la vision de la voiture comme nouveau portail d’e-commerce. La transaction permettrait d’ailleurs à Goldman Sachs d’accroître sa présence auprès des clients grand public. Les partenariats avec des acteurs non-bancaires figurent dans la stratégie du groupe pour grandir plus vite et acquérir plus de clients particuliers. (Les Echos, Romain Gueugneau, 14 au 15/08)
 
 
Amanda Blanc, directrice générale d’Aviva, a dressé les contours de sa nouvelle stratégie, le 6 août, lors de la présentation des résultats semestriels. « Nous allons nous concentrer sur nos activités les plus solides au Royaume-Uni, en Irlande et au Canada », a-t-elle annoncé à cette occasion. Dans ce contexte, une mise en vente de la filiale française, partenaire de l’Association française d’épargne et de retraite (Afer), est évoquée, selon Les Echos. Pour le quotidien, la cession d’Aviva France s’annonce difficile, car le contexte de taux d’intérêt bas n’est pas favorable à un portefeuille d’assurance-vie. Il ajoute que la filiale française a dû être recapitalisée par sa maison mère à hauteur de 160 millions d’euros en 2019. Toutefois, quelques grands assureurs étrangers, comme Allianz, pourraient être intéressés, pour gagner quelques points de part de marché dans l’Hexagone. (Les Echos, Eric Benhamou, 14-15/08)
 
 
Selon l’agence Bloomberg, AXA Tower de Singapour envisage de céder sa filiale locale et travaille sur une vente potentielle. Sur le fond, la cession de cette activité, qui a enregistré en 2019 un chiffre d’affaires de 615 millions d’euros, en hausse de 3 % grâce aux métiers de vie, épargne et retraite, pourrait s’inscrire dans le cadre de la stratégie présentée en novembre 2017 par le directeur général Thomas Buberl. Son objectif est d’atteindre « une empreinte géographique simplifiée concentrée sur un nombre plus restreint de pays, mettant l’accent sur la taille et le potentiel des opérations d’AXA, et permettant une croissance accélérée dans ses segments cibles ». Depuis, le groupe a cédé sa filiale américaine Equitable et a acheté le spécialiste des grands risques XL. Par ailleurs, il doit conclure d’ici la fin de l’année la cession de sa filiale bancaire en Belgique au groupe bancaire bruxellois Crelan pour un montant total de 620 millions d’euros, et celle de ses activités en Europe à l’autrichien Uniqa pour environ 1 milliard d’euros. (Les Echos, Thibaut Madelin, 14-15/08)
 
CONJONCTURE ECONOMIQUE
 
La crise sanitaire et économique liée à la pandémie de coronavirus va creuser des inégalités de revenus et de patrimoine qui s’étaient déjà accrues au cours des quatre dernières décennies. Selon le rapport de la World Inequality Database (WID) sur les inégalités mondiales de 2018, les 1 % les plus riches ont capté deux fois plus de la croissance mondiale au cours de la période que les 50 % les plus pauvres. Pour les économistes de Nomura, « l’accroissement des inégalités de revenus à cause du Covid-19 pourrait aboutir à des manifestations politiques ou à un “Piketty Moment” ; appelant des solutions plus drastiques telles que le revenu universel ou une couverture de santé universelle ». (L’Agefi, Xavier Diaz, 14/08)
 
 
L’Insee a annoncé, le 13 août, que le taux de chômage a diminué de 0,7 point au deuxième trimestre, à 7,1 %. Cette tendance est cependant une baisse en « trompe-l’œil », car elle « ne traduit pas une amélioration du marché du travail, mais un effet de confinement des personnes sans emploi qui l’emporte sur l’effet de hausse du nombre de personnes sans emploi », explique l’institut. L’indicateur du taux de chômage au sens du BIT est, en outre, incapable de donner la mesure de l’impact de la crise sur le chômage, car il mesure les personnes sans emploi « en recherche active d’emploi ». Selon Les Echos, il faut se tourner vers un autre concept développé par l’Insee, en regardant l’évolution du « halo du chômage », pour mesurer la réalité de la situation. Le dispositif comptabilise les personnes souhaitant travailler sans être considérées comme chômeuses. (Les Echos, Leïla de Comarmond, 14 au 15/08)
 
 
Retrouvez la synthèse du 13/08/2020 ici : https://xml.luqi.fr/casa/fluxpresse/20200813/synthese.html
 
Synthèse réalisée par Cision-L'Argus de la Presse
 
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