["ARGUS DE LA PRESSE"]
 
SYNTHESE DU 17/08/2020
VIE DU GROUPE
 
Selon le rapport « Le financement de l’habitat en 2019 », publié par l’Autorité de contrôle prudentiel et de résolution en juillet 2020, la somme des crédits à l’habitation en cours de remboursement atteignait 246,4 milliards d’euros fin 2019 en France. Le Crédit Agricole occupe la première place des banques prêteuses avec 35,3 % des crédits octroyés et actuellement en cours de remboursement. C’est le seul établissement à être en croissance dans ce domaine depuis 2016. Par ailleurs, le rapport révèle qu’en 2019, le prêt moyen est de 179 026 euros, en progression de 5,2 % par rapport à 2018. (www.moneyvox.fr, Samuel Auffray, 14/08)
 
 
Amundi risque de se retrouver prochainement devant la commission des sanctions de l’Autorité des marchés financiers. L’AMF a, en effet, notifié, le 12 juin, une série de griefs à la société de gestion d’actifs après enquête menée entre 2017 et 2019. Ceux-ci « concernent la gestion de certaines transactions réalisées par deux collaborateurs d’Amundi entre 2014 et 2015 », précise le gérant d’actifs dans son rapport de gestion pour le premier semestre 2020. Sa maison mère y fait également référence dans les facteurs de risque de son document semestriel. Par ailleurs, Amundi « coopère pleinement dans le cadre de cette procédure », souligne le gérant. « À ce jour, aucune sanction n’a été prononcée » à son encontre, poursuit-il. (L’Agefi, Olivier Pinaud, 17/08)
 
PRODUITS / METIERS / ACTIVITES BANCAIRES
 
Revolut lance les virements instantanés pour permettre à ses clients d’envoyer et de recevoir des virements en euros dans la zone SEPA (Single Euro Payments Area), « en quelques secondes ». « Généralement facturé par les banques françaises », l’accès aux virements SEPA Instant sera gratuit pour les clients particuliers et professionnels de Revolut, indique la néobanque dans un communiqué. La banque européenne destinataire devra, en outre, être éligible au SEPA Instant. (L’Agefi, 17/8)
 
 
Citigroup a été victime d’une « erreur d’écriture » et tente ainsi de récupérer, selon le Wall Street Journal, quelque 900 millions de dollars auprès d’un pool de créanciers du groupe de cosmétique Revlon. Apparemment, la banque a remboursé, la semaine dernière, une dette au nom du groupe cosmétique, mais Revlon a démenti avoir remboursé ce prêt, ni même une partie de ce prêt. Cette erreur intervient, par ailleurs, dans un contexte particulier de contentieux juridique. En effet, Revlon, contrôlé par le financier Ronald Perelman, s’oppose à certains fonds spécialisés dans la dette sur des questions de transfert d’actifs, soulignent Les Echos. Durement impacté par la pandémie et endetté à hauteur de 3 milliards de dollars, il tente de restructurer sa dette et d’endiguer la chute de ses ventes face à la concurrence d’Estée Lauder et d’une multitude d’acteurs qui se développent sur les réseaux sociaux. (Les Echos, Eric Benhamou, 17/08)
 
 
Berkshire Hathaway a considérablement réduit ses participations dans certaines des plus grandes banques américaines au deuxième trimestre et investi dans l’or. Au cours du trimestre, la société de Warren Buffett a vendu 85,6 millions d’actions Wells Fargo, réduisant sa participation de 7,9 % à 5,8 %. Elle a également vendu 35,5 millions d’actions de JPMorgan, abaissant sa participation de 1,9 % à 0,7 %, et une minorité substantielle de sa participation de longue date de PNC Financial. Par ailleurs, l’investisseur milliardaire a complètement fermé sa position dans Goldman Sachs. Au total, Berkshire a délaissé 12,8 milliards de dollars d’actions. Le conglomérat ne tourne toutefois pas le dos à tout le secteur financier. En effet, la position dans Bank of America a été renforcée pour la porter au-delà des 12 %. (Les Echos, Etienne Goetz, 17/08)
 
RSE / DEVELOPPEMENT DURABLE
 
Une étude menée auprès de 12 000 Franciliens, publiée par le site New Tank Cities début juillet, rapporte que 31 % des personnes interrogées utilisaient « moins ou plus du tout » les transports en commun, tandis que 19,8 % prenaient davantage leur voiture et 11,9 % avaient davantage recours à leur vélo qu’avant le confinement. Face aux appréhensions du public à reprendre les transports en commun par peur de la contamination, la fréquentation de ces derniers s’était littéralement effondrée avec une chute de 80 % de la demande en mars et pendant les semaines suivantes. Le télétravail pourrait également aggraver les problèmes de financement des transports publics, à cause des pertes de recettes si les métros, bus ou TER ne retrouvent pas prochainement leur volume de trafic avant la crise sanitaire. Cette situation pourrait en outre remettre en question la modernisation des transports en commun. (Les Echos, Denis Fainsilber, 17/08)
 
CONJONCTURE ECONOMIQUE
 
La ministre du Travail, Elisabeth Borne, a annoncé le 16 août qu’elle proposera, le 18 août, aux partenaires sociaux de rendre le port du masque obligatoire en entreprises. Elle envisage également un retour au télétravail « chaque fois que c’est possible dans les zones de circulation active du virus », comme Paris. Par ailleurs, les pouvoirs publics ont, ces derniers jours, redoublé les mesures visant à freiner une possible reprise de la pandémie. En France, de plus en plus de villes imposent aussi le port du masque pour tenter d’enrayer la propagation du virus. D’autres pays européens ont, en outre, pris des mesures restrictives face au spectre d’une remontée de la pandémie, à l’image de l’Italie, qui a indiqué dimanche qu’elle allait refermer dès lundi ses discothèques et étendre le port du masque obligatoire dans l’espace public la nuit. (L’Agefi, Capucine Cousin, 16/08)
 
 
Dans un rapport, remis au président de la République, l’Inspection générale des affaires sociales (Igas) dresse un constat sévère de la politique d’aide à l’accès et au maintien dans l’emploi des travailleurs handicapés. En effet, leur taux de chômage est le double du taux moyen et l’objectif affiché dans la loi de 2005 d’une obligation d’emploi de travailleurs handicapés de 6 % dans les entreprises n’est toujours pas atteint, quinze ans après, à 5,5 % dans le secteur public et seulement 3,5 % dans le privé. Dans ce contexte, l’Igas a choisi de « questionner les fondements du modèle actuel pour proposer un débat démocratique et aux pouvoirs publics différents choix possibles », explique Nathalie Destais, cheffe de l’Igas en préambule du rapport. Cela afin de « privilégier des outils simples et adaptables sur le terrain » pour répondre aux attentes et besoins des personnes handicapées au lieu de les faire entrer dans des cases administratives. (Les Echos, L. de C., 17/08)
 
 
Le très réputé classement de Shanghaï, publié le 15 aout, place cinq établissements français dans le top 100 des meilleures universités mondiales en 2020, et 3 dans le top 50, contre 2 en 2019. Ces résultats poussent l’Hexagone à la troisième position mondiale. Se trouvant à la 14e position, l’Université Paris-Saclay est la première université française du classement. L’Université Paris Sciences et Lettres se trouve de son côté à la 36e place. Par ailleurs, Sorbonne Université, l’Université de Paris, et l’Université Grenoble Alpes occupent respectivement les 39e, 65e, et 99e place. Cette progression, saluée par Frédérique Vidal, ministre de l’Enseignement supérieur, de la Recherche et de l’Innovation, est en partie due au fait que pour la première fois, le classement de Shanghai prend en compte les nouveaux modèles d’universités créés entre 2019 et 2020. (Le Figaro, Claire Conruyt, 17/08)
 
 
Retrouvez la synthèse du 14/08/2020 ici : https://xml.luqi.fr/casa/fluxpresse/20200814/synthese.html
 
Synthèse réalisée par Cision-L'Argus de la Presse
 
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