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La chute de Wirecard a engendré plus de 800 millions d’euros de pertes pour les banques prêteuses européennes. Si la cession de certains actifs ne permet pas de couvrir l’intégralité du passif du groupe, les pertes pourraient atteindre la totalité de la ligne de crédit syndiqué de 1,75 milliard d’euros fournie en juin 2018 par un consortium de 15 banques. Les gros préteurs, qui avaient arrangé le crédit syndiqué, détenaient chacun environ 175 millions d’euros. Du côté des prêteurs de second rang, le Crédit Agricole a dû renoncer à 110 millions d’euros environ, tout comme DZ Bank, ainsi que les britanniques Barclays et Lloyds Banking group. (L’Agefi, Olivier Pinaud, 18/08)
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En raison de risques accrus de cyberattaques occasionnés par la crise du coronavirus, Morgan Stanley a pris la décision de ne pas autoriser la connexion de ses stagiaires chinois à son réseau virtuel cet été, préférant les accueillir dans ses locaux. Particulièrement soucieuse de la vulnérabilité de ses systèmes technologiques en Chine, la banque américaine a choisi de ne prendre aucun risque à l’égard du régime juridique chinois en matière de cybersécurité. Une décision unique au sein des grandes banques étrangères présentes en Chine. « Il existe des règles de cybersécurité très strictes avec des sanctions potentiellement sévères et les banques constituent des cibles évidentes pour leur application », explique Carly Ramsey, spécialiste de la réglementation au sein du cabinet Control Risks. (Les Echos, T. T., 18/08)
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Le 16 août, la Commission de régulation bancaire chinoise a critiqué la domination du dollar et a averti sur les risques de crise financière globale. Cet avertissement intervient alors que les banques chinoises sont contraintes d’appliquer les sanctions américaines contre plusieurs représentants officiels chinois, suite à la nouvelle loi sur la sécurité nationale imposée par Pékin à Hong Kong. Si les quatre plus grandes banques chinoises n’appliquent pas ces mesures imposées par Washington, elles risquent de perdre leur accès au dollar. Le président de la Commission, Guo Shuqing, est aussi revenu sur la situation du secteur bancaire chinois, qu’il supervise, et a souligné qu’« après le cygne noir de la pandémie, la qualité de ses actifs se détériorera inévitablement ». Les grandes banques publiques ont d’ailleurs déjà vu leurs profits chuter de près de 28 %, à 27,3 milliards d’euros, et plusieurs banques régionales ont été victimes de « bank runs », leurs clients craignant de voir leur épargne disparaître. (Les Echos, Thibaut Madelin, 18/08)
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Le 17 août, JPMorgan Chase a annoncé le recrutement de Sajid Javid, ex-ministre des Finances britannique, à un poste de conseiller. Il siégera au sein du comité de conseil de JPMorgan pour l’Europe, le Moyen-Orient et l’Afrique, retrouvant ainsi le milieu bancaire qu’il avait quitté pour la politique il y a dix ans. La banque est « impatiente de profiter de sa compréhension approfondie de l’environnement des affaires et de l’économie afin de contribuer à la définition de notre stratégie de clientèle dans toute l’Europe », a affirmé un porte-parole dans un communiqué. (L’Agefi, 18/08)
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RSE / DEVELOPPEMENT DURABLE
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Dans la mouvance du mouvement Black Lives Matter, 80 sociétés de gestion britanniques ont annoncé, le 17 août, leur projet de s’attaquer à la sous-représentation des personnes noires au sein de leur entreprise. Des sociétés comme Legal & General IM ou Standard Life Aberdeen ont donc décidé de participer au dispositif #100blackinterns qui a pour ambition de permettre à des jeunes Noirs fraîchement diplômés de l’université, ou encore étudiants, de pénétrer l’univers de la City de Londres, traditionnellement fréquenté par des hommes blancs. Elles s’engagent à leur offrir un stage rémunéré de six mois minimum dans une équipe d’investissement. Par ailleurs, dernièrement, le secteur bancaire britannique a aussi fait part de son intention d’ouvrir davantage sa main-d’œuvre aux personnes noires. (L’Agefi, Stéphanie Salti, 18/08)
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En Allemagne, le solaire représente déjà 8 % de l’électricité consommée outre-Rhin, et la production devrait continuer de croître. L’Agence fédérale des réseaux indique que le pays a construit au premier semestre une capacité de 2,4 gigawatts. Le groupe d’experts de BloombergNEF ajoute qu’entre 4,2 et 4,4 gigawatts devraient être ajoutés sur l’ensemble de 2020, soit une augmentation de plus de 11 % sur un an. Cette progression est due à la chute des coûts de production de l’électricité photovoltaïque qui pousse les grands acteurs comme EnBW à investir dans des parcs solaires, désormais rentables sans subvention. En effet, depuis le début de l’année, le gouvernement prend en charge 45 % des coûts de l’installation de panneaux solaires sur les bâtiments. Le pays doit toutefois faire face au problème de place et à la surproduction. Le solaire ne produit qu’à hauteur de 11 % de sa capacité théorique installée en Allemagne, contre plus de 25 % pour l’éolien terrestre et plus de 30 % pour celui en mer. (Les Echos, Ninon Renaud, 18/08)
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Le 14 août, le ministre de l’Agriculture, Julien Denormandie, a poursuivi en Haute-Garonne sa tournée des fermes touchées par la sécheresse. Il a promis, à cette occasion, des « mesures concrètes » de soutien : versements d’acomptes de la PAC plus élevés, dégrèvements sur la taxe foncière. Il a aussi évoqué « un plan de relance avec un montant conséquent », pour préparer l’avenir « sur les dix, quinze, vingt années, que ce soit dans la protection, que ce soit dans la résilience, ou que ce soit dans l’utilisation des ressources ». Deux logiques s’opposent, selon Marc Hoetzel, directeur de l’Agence de l’eau Rhin-Meuse : « le bon sens qui voudrait qu’on stocke l’eau quand elle est là, et des défenseurs de l’environnement pour qui bassines, retenues collinaires et barrages sont des solutions de court terme qui empêchent l’eau d’aller dans les nappes et retardent la transition agroécologique ». « En fait, parfois le stockage est une bonne idée, parfois pas. Il faut décider localement », conclut-il. (L’Opinion, Emmanuelle Ducros, 18/08)
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Selon une étude réalisée par le Mouvement des entreprises de taille intermédiaire (Meti) et le cabinet Mawenzi Partners, une ETI sur deux anticipait des pertes cette année et, pour un tiers d’entre elles, la perte devrait être supérieure à 5 % du chiffre d’affaires. 79 % des ETI ont ainsi revu leurs investissements à la baisse en raison de la pandémie du Covid-19, et plus de 50 % d’entre elles envisagent une nouvelle baisse l’année prochaine. Une autre enquête, menée par la société Trendeo pour le Meti, estime par ailleurs qu’au 12 juillet, le cumul des annonces de suppressions d’emplois dans les PME et les ETI depuis le 1er janvier était en hausse de 36 % en 2020, par rapport à la même période de 2019. En parallèle, le cumul des créations d’emplois par les PME et ETI était inférieur de 32 % à la période équivalente de 2019. Ainsi, le Meti met l’accent sur la nécessité de baisser les impôts de production encore plus fortement que ce que veut faire le gouvernement. (Les Echos, Guillaume de Calignon, 18/08)
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Synthèse réalisée par Cision-L'Argus de la Presse
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