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Pour faire face à la crise du coronavirus, les gouvernements enchaînent les annonces de plan de relance et de sauvetage, qui vont faire grimper l’endettement des États à des niveaux encore jamais atteints. Mario Draghi, ex-président de la Banque centrale européenne, met toutefois en garde les dirigeants contre les effets de la mauvaise dette. « La dette créée par la pandémie est sans précédent et devra être remboursée, principalement par les jeunes d’aujourd’hui. Il est donc de notre devoir de leur fournir les moyens d’assurer le service de cette dette, et de le faire tout en vivant dans des sociétés meilleures », indique-t-il. L’ex-président de la BCE estime que l’argent levé sur les marchés doit être « utilisé à des fins productives : investissement dans le capital humain, dans les infrastructures essentielles à la production, dans la recherche ». (Les Echos, Etienne Goetz, 20/08)
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RSE / DEVELOPPEMENT DURABLE
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Dans le cadre du plan de relance qui sera présenté le 25 août, l’exécutif entend consacrer pas moins de 30 millions d’euros à la transition écologique. Mais l’annonce de la levée de l’interdiction des insecticides néonicotinoïdes pour aider la filière betterave, ainsi que la question de la chasse, ont semé le trouble jusque dans les rangs de la majorité. « Depuis trois ans, l’exécutif a un problème de légitimité avec l’écologie. Il se prend souvent les pieds dans le tapis, comme avec les néonicotinoïdes, ce qui nuit à sa crédibilité alors que d’autres décisions vont dans le bon sens », note Matthieu Orphelin, député EDS et ex-LREM. En outre, les propositions de la Convention citoyenne pour le climat feront l’objet d’un projet de loi spécifique, à l’automne. (Les Echos, Grégoire Poussielgue, 20/08)
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En France, la filière du renouvelable s’impose progressivement. Selon les calculs du think tank britannique Ember, l’énergie produite à partir de renouvelables a dépassé, au premier semestre, et pour la première fois de l’histoire, celle issue des hydrocarbures en Europe. Cependant, « remplacer rapidement nos trois énergies fossiles par des énergies renouvelables non nucléaires va coûter très cher. C’est un attentat au pouvoir d’achat, un choc pétrolier permanent auto-infligé », a prévenu Christian Gollier, directeur général de la Toulouse School of Economics. En effet, dans le rapport de la Commission de régulation de l’énergie (CRE) sur l’évaluation des charges de service, publié une semaine avant celui d’Ember, l’autorité administrative écrit que le soutien aux énergies renouvelables coûtera bien plus aux contribuables en 2020 que ce qui avait été anticipé, soit 5,8 milliards d’euros au lieu de 4,7 milliards. La crise due au Covid-19 est également venue aggraver une facture déjà « salée » pour ces derniers. (L’Express, Lucas Médiavilla, 20-26/08)
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Le 18 août, l’énergéticien allemand RWE a procédé à une augmentation de capital de près de 10 % via un placement privé accéléré qui lui a permis de récolter près de 2 milliards d’euros. Cette somme permet à l’entreprise, qui vise à atteindre la neutralité carbone d’ici à 2040, de renforcer ses investissements dans les énergies renouvelables. L’énergéticien compte déjà une palette complète de production d’énergie allant du nucléaire au photovoltaïque et à l’éolien, mais plus de 80 % de sa production est encore issue des énergies fossiles. Des ONG environnementales et certains investisseurs, comme Amundi, jugent d’ailleurs le rythme de son retrait du charbon trop lent. (Les Echos, Ninon Renaud, 20/08)
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Un collectif de quatorze chercheurs estime dans une tribune au Monde que « le secteur agricole est triplement stratégique » dans le plan de relance, car « il conditionne notre autonomie alimentaire et a une influence majeure sur l’environnement ainsi que sur la santé publique ». « En France, l’adoption des recommandations alimentaires nationales permettrait d’éviter 9,2 % des morts prématurées (de 30 ans à 69 ans) et de réduire de 35 % l’impact climatique de la production de l’alimentation française », expliquent les auteurs. Ils ajoutent que « l’adoption d’un régime flexitarien, correspondant à la consommation moyenne de 300 g de viande par semaine, permet, quant à lui, d’éviter 18,9 % des morts prématurées et de réduire l’impact climatique de 74 % ». « Enfin, un régime végétalien bien équilibré aurait un impact positif sur les maladies liées à l’alimentation, évitant 22 % des morts prématurées et réduisant de 91 % l’impact climatique », précisent-ils. Le collectif souligne par ailleurs que « l’application volontaire des recommandations alimentaires de notre pays […] est une étape à la fois accessible à chacun et significative pour la santé publique et l’environnement ». (Le Monde, 20/08)
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Le gouvernement a présenté, le 23 juillet, son plan « 1 jeune, 1 solution », qui vise à accompagner la sortie de crise des jeunes entre seize et vingt-cinq ans et à faciliter leur entrée dans la vie professionnelle, notamment via l’apprentissage. Désormais, pour un contrat conclu entre le 1er juillet dernier et le 28 février 2021, toute entreprise de moins de 250 salariés pourra bénéficier d’une aide, couvrant 80 à 100 % du salaire de l’apprenti la première année, soit 5 000 euros pour les apprentis mineurs et 8 000 euros pour les majeurs, y compris jusqu’au niveau master (bac+5). Cette aide exceptionnelle est attribuée automatiquement, lors du dépôt du contrat d’apprentissage auprès de l’opérateur de compétences (Ocapiat), comme l’était l’aide unique. (La France Agricole, A. Gambarini, 21/08)
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Même si l’économie brésilienne a été fortement impactée par la crise due au Covid-19, le puissant secteur de l’agro-business continue d’afficher une « santé insolente », indiquent Les Echos. En effet, la récolte de céréales a atteint un niveau record, à 250 millions de tonnes. Cela s’explique, en premier lieu, par la guerre commerciale entre les États-Unis et la Chine qui a favorisé les exportateurs brésiliens, puis à la forte dépréciation du real (plus de 25 %) depuis le début de la pandémie. En outre, le Brésil a marqué des points dans le domaine de la logistique, grâce à l’ouverture de nouveaux couloirs d’exportation qui ont permis de renforcer la compétitivité des exportations brésiliennes. Cependant, certains producteurs demeurent dans le collimateur des défenseurs de l’environnement en raison de la déforestation. (Les Echos, Thierry Ogier, 20/08)
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Synthèse réalisée par Cision-L'Argus de la Presse
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