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Avec le ralentissement économique, les banques ont vu leurs profits chuter au 2e trimestre. Certains établissements semblent cependant faire preuve de plus de résilience, à l’image du Crédit Agricole qui a vu son résultat net baisser de seulement de 18 %, à 1,48 milliard d’euros. Par ailleurs, l’OMS a affirmé le 31 juillet que la pandémie sera encore « très longue » et ses effets se feront ressentir « pour des décennies ». Ainsi, pour combler les pertes actuelles et à venir, les banques constituent des réserves. Frédéric Guyonnet, président national du SNB CFE-CGC, estime, en outre, que la crise du coronavirus va conforter la recherche d’économies sur les coûts fixes. « Sur le réseau d’agences et les charges de personnels, je ne serai pas étonné que de nombreuses enseignes, comme LCL ou la Société Générale, réduisent encore la voilure », explique-t-il. (www.moneyvox.fr, Marie-Eve Frénay, 19/08)
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PRODUITS / METIERS / ACTIVITES BANCAIRES
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Selon le cabinet Facts & Figures, le taux moyen servi des fonds en euros des contrats en assurance-vie devrait s’établir entre 1 % et 1,1 % cette année, net de frais de gestion, contre 1,33 % en 2019. Cyrille Chartier-Kastler, fondateur du cabinet, affirme que « nous allons vers un atterrissage du taux servi sur un plancher de 0,5 à 0,7 % d’ici deux à trois ans ». Il ajoute que « le fonds en euros est indissociable de l’assurance-vie ». C’est pourquoi les assureurs multiplient les initiatives pour le préserver. La principale repose sur la limitation de la collecte afin de freiner la dilution des rendements. Elle permet de ne plus garantir à 100 % le capital, et donc de réduire le besoin de fonds propres requis. Par ailleurs, Spirica, filiale de Crédit Agricole Assurances, a arrêté de commercialiser ses anciens fonds en euros pour proposer à ses clients un nouveau contrat avec une garantie du capital à 98 %. (Les Echos, Eric Benhamou, 21-22/08)
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La directrice générale de la Fédération bancaire française (FBF), Maya Atig, a indiqué, le 20 août sur BFMTV, que le montant des prêts garantis par l’État (PGE) accordés aux entreprises pour faire face à la crise du coronavirus s’élevait désormais à 115,5 milliards d’euros. Elle a aussi précisé que ce montant s’approchait de celui initialement estimé par la FBF, « entre 120 et 130 milliards d’euros ». Ce sont au total 560 196 entreprises qui ont bénéficié de cette somme. En outre, « les banques ont accordé des moratoires sur les crédits standards qu’elles avaient réalisés auparavant », a ajouté Maya Atig. (L’Agefi, 21/08)
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RSE/DEVELOPPEMENT DURABLE
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Face à la montée en puissance du mouvement Black Lives Matter, le robo advisor américain Betterment a lancé la « Fintech Equality Coalition », qui s’engage à lutter activement contre les inégalités au sein du secteur. Plus de 20 fintech, dont Credit Karma, la néobanque Monzo ou encore SoFi, ont décidé de se rallier à l’initiative. Jon Stein, PDG de Betterment, a déclaré que « la création de cette coalition est la première des nombreuses mesures nécessaires pour mettre en œuvre un changement réel et indispensable ». « Le changement est nécessaire dans tous les domaines, y compris dans notre propre industrie. Si nous ne changeons pas ces inégalités, alors nous ne faisons que les perpétuer », a-t-il souligné. La coalition a ainsi identifié un ensemble d’obstacles rencontrés par la communauté noire au sein des fintech, qu’elle souhaite combattre. Ses membres s’engagent notamment à ne pas participer à des événements qui ne favoriseraient pas la diversité des intervenants. (L’Agefi, Pauline Armandet, 21/08)
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Le jour du dépassement de la Terre recule cette année de trois semaines sous l’effet des mesures de confinement qui ont été imposées pour contenir et faire reculer la pandémie de Covid-19 dans le monde. Le 22 août, l’humanité aura donc consommé toutes les ressources que les écosystèmes peuvent produire en une année. Pour les experts du Global Footprint Network (GFN), ce décalage « n’augure cependant en rien d’un renversement de tendance, celui d’un rallongement de ce délai et non plus d’un raccourcissement ». « Les mesures de confinement provoquées par la pandémie ont entraîné une contraction de l’empreinte écologique mondiale de près de 10 %, mais nous pesons toujours autant sur la nature que si nous vivions sur 1,6 Terre », explique l’ONG américaine, qui chaque année calcule cette date. En outre, selon le GFN, « une réduction de 50 % de l’empreinte carbone de la planète permettrait de repousser la date du jour du dépassement de la Terre de 93 jours ». (Les Echos, Joël Cossardeaux, 21-22/08)
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Le 20 août revêt une double importance pour les jeunes mobilisés pour le climat, car elle marque les deux ans de leur mouvement « Fridays for Future », mais également parce que l’égérie de la lutte contre le réchauffement de la planète devait rencontrer la chancelière allemande Angela Merkel avec une liste de revendications. La Suédoise Greta Thunberg, l’Allemande Luisa Neubauer, et les Belges Anuna de Wever et Adélaïde Charlier devaient, pour l’occasion, lui remettre une lettre ouverte, envoyée le 16 juillet aux chefs d’État et de gouvernement de l’UE et aux présidents des institutions européennes. Dans leur tribune, les militantes listent des mesures précises à engager immédiatement, parmi lesquelles figure l’arrêt de tous les investissements et des subventions dans les énergies fossiles. Estimant que les dirigeants se bercent d’illusions et « perdent un temps précieux » en croyant que nous sommes sur la bonne trajectoire pour réduire les émissions, les quatre jeunes femmes pensent que « la seule solution est de changer de système ». (Le Monde, Audrey Garric, 21/08)
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Le gouvernement a confirmé, fin juillet, que l’impôt sur les sociétés (IS) serait bien ramené comme prévu de 28 % à 26,5 % pour les entreprises réalisant moins de 250 millions d’euros de chiffre d’affaires, en 2021. Celles situées au-dessus de ce seuil verront leur taux passer de 31 % à 27,5 %. Cette baisse se poursuivra avec un taux censé s’établir à 25 % pour toutes les entreprises, en 2022. Selon plusieurs sources citées par Les Echos, la facture de la mesure devrait être nettement moins lourde que prévu, du fait de la crise économique. « Les chiffrages que nous avions faits doivent être réévalués, compte tenu de la crise », explique Bercy en ajoutant que « les bénéfices des entreprises ont beaucoup diminué et donc l’effet de la baisse des taux [sur les finances publiques] sera plus faible ». (Les Echos, Renaud Honoré, 21-22/08)
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Synthèse réalisée par Cision-L'Argus de la Presse
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