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JPMorgan Chase envisagerait de lancer, sous la marque Chase, sa banque numérique de détail britannique au premier trimestre 2021. La banque américaine aurait noué des partenariats avec Amazon Web Services pour développer son activité de stockage en cloud, ainsi qu’avec la start-up 10x Future Technologies pour son infrastructure numérique. Cette information a été révélée dans un contexte où la pandémie a poussé les géants bancaires à renforcer leur stratégie numérique. Par ailleurs, si elle venait à voir le jour, Chase pourrait faire de l’ombre à Marcus, la banque de détail lancée par Goldman Sachs au Royaume-Uni, il y a deux ans. JPMorgan revendique actuellement 50 millions de clients « numériques » et affiche plus de 700 milliards de dollars de dépôts, ainsi que plus de 1,5 million de comptes de dépôt ouverts entièrement en ligne. L’américain prévoirait d’offrir une gamme de services plus étendue que Marcus, avec des produits d’épargne, en passant par des services de prêts. (L’Agefi, Pauline Armandet, 25/08)
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PRODUITS / METIERS / ACTIVITES BANCAIRES
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Les Français continuent de jouer la prudence en matière d’épargne et la tendance pourrait se poursuivre avec la reprise de l’épidémie. En juillet, les caisses du Livret A ont, en effet, continué de se remplir, avec plus de 1,85 milliard, selon la Caisse des Dépôts. Les épargnants n’ont d’ailleurs pas été dissuadés par la baisse de la rémunération du livret A, à 0,5 %, en février. Pour les comptes courants, pas moins de 40 milliards y ont atterri entre février et juin, avec des dépôts qui dépassent désormais 452 milliards d’euros. La pandémie a également occasionné un afflux inhabituel sur les actions. « En mars, avril et mai, on a battu tous les records. Ça s’est un peu calmé, mais cela reste largement plus élevé que l’année dernière. Les journées de Bourse ont des volumes d’échange plus de deux fois supérieurs à ce que l’on connaissait avant la crise », explique Xavier Prin, directeur marketing chez Boursorama. (Le Figaro, J. C., 25/08)
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En France, malgré la réouverture complète des banques et des courtiers en assurances, en mai, la collecte en assurance-vie est restée négative après le déconfinement. Selon la Fédération française de l’assurance (FFA), la collecte nette affiche une baisse de 6,9 milliards depuis mars. En plus du confinement lié à l’épidémie du coronavirus, cette situation est également due aux rendements des fonds en euros de l’assurance-vie qui n’ont cessé de baisser ces dernières années, du fait de la baisse des taux. « Le fonds en euros des années 1990 a vécu », estime Daniel Collignon, directeur général de Spirica. La filiale du Crédit Agricole a alors choisi de limiter la garantie en capital, afin de continuer à offrir des rendements satisfaisants sur la partie en euros. (Le Figaro, Jorge Carasso, 25/08)
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Les fonds immobiliers, dont l’offre s’est considérablement élargie ces dernières années, gagnent, chaque année, de plus de place dans le portefeuille des assurés. « Les gens recherchent de la régularité. Cela, l’immobilier peut l’apporter », souligne Christian Cacciuttolo, président de l’Union nationale de l’épargne et de la prévoyance (Unep). Ces fonds comptent principalement des sociétés civiles de placement immobilier (SCPI), qui sont très prisées des Français (8,6 milliards collectés en 2019). Par ailleurs, l’achat de SCPI en direct a chuté pendant le confinement, mais la collecte via l’assurance-vie s’est bien tenue. En ce moment, quasiment tous les contrats d’assurance-vie proposent une offre en immobilier. (Le Figaro, J. C., 25/08)
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À partir du 25 août, la Région Île-de-France va prendre en charge les surprimes d’assurance de prêts immobiliers imposés aux emprunteurs qui présentent des risques aggravés de santé, dans le cadre de la Garantie immobilière solidaire (GIS). Pour le lancement de ce dispositif, plusieurs conventions avec CNP Assurances et plusieurs banques ont été signées en juillet afin que les partenaires informent les bénéficiaires et prennent totalement en charge la gestion du dispositif sans frais supplémentaires. L’aide est dédiée aux primoaccédants ayant des revenus relativement modestes pour une résidence principale en Île-de-France et relevant de la convention Aéras. Par ailleurs, le contrat d’assurance doit arriver à échéance avant les 71 ans de l’emprunteur et la prime d’assurance doit être inférieure à 1,4 point dans le taux effectif global du prêt. Le montant limite assurable est de 320 000 euros par personne. (Le Parisien, Anne-Laure Abraham, 25/08)
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Selon une étude OpinionWay pour Sofinco, plus de 6 Français sur 10 redoutent les dépenses engendrées par la rentrée scolaire en cette crise économique liée au Covid-19, dont l’assurance scolaire. Cette couverture est toutefois nécessaire dans de nombreux cas de figure. Le Parisien présente ainsi cette assurance, ses garanties, ainsi que son coût. Le quotidien indique que l’assurance scolaire comporte deux volets : une assurance responsabilité civile (RC) pour les dommages que peut causer l’enfant et une garantie individuelle accident (GIA) pour ceux que l’enfant peut subir. Elle n’est également pas obligatoire, notamment pour les activités scolaires obligatoires et son coût varie entre 8 euros et 40 euros par an, selon la formule choisie. (Le Parisien, Delphine Denuit, 25/08)
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RSE/DEVELOPPEMENT DURABLE
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À lui seul, le charbon est responsable de 40 % des émissions de CO2 émises par le secteur de l’énergie. Les institutions financières françaises ont ainsi promis, le 2 juillet 2019, d’adopter des stratégies de fin du financement du charbon. Dès 2019, le Crédit Agricole a publié une politique de sortie du charbon, suivi de BNP Paribas, de la Société générale et de Naxitis, en 2020. Elles se sont donc engagées à exclure de leur portefeuille, dès 2020, toutes les entreprises qui développent de nouvelles mines ou centrales à charbon, mais également celles dont le chiffre d’affaires est tiré du charbon à plus de 25 %. Toutefois, les ONG évitent l’excès de confiance sur l’application concrète des plans de sortie, car l’équation est souvent complexe. « Certains de nos clients très explosés au charbon investissent aussi beaucoup dans le renouvelable », affirme d’ailleurs Eric Campos, directeur RSE du Crédit Agricole. (Challenge, Agathe Beaujon, 24/08)
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Jörg Kukies, le ministre adjoint des Finances allemand, a indiqué, lors d’une conférence de presse, que l’Allemagne émettra, en septembre, via une syndication, sa première obligation verte à 10 ans pour au moins 4 milliards d’euros. Selon lui, l’Allemagne, qui avait annoncé son intention d’entrer sur ce segment fin 2019, « veut devenir l’émetteur de “green bonds” de référence de la zone euro sur plusieurs maturités, en construisant une courbe des taux afin, par là-même, de faire progresser la finance durable en Europe ». Le pays a, par ailleurs, adopté une approche innovante de « twin bonds », avec l’aide de Crédit Agricole CIB en qualité de seul conseil en structuration, afin d’assurer à la fois un rôle de catalyseur fort vers une économie verte et une liquidité inédite pour les investisseurs en « green bonds » souverains. Il émettra ainsi ses nouveaux titres verts parallèlement à des titres fédéraux conventionnels, avec les mêmes caractéristiques, échéances et coupons, une approche distincte de celle de la France. (L’Agefi, Fabrice Anselmi, 25/08)
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Les grandes banques revoient les unes après les autres leurs expositions aux traders qui transportent des ressources naturelles à travers le monde. Si certaines réduisent la voilure, d’autres quittent les places « sulfureuses » ou cessent de financer les nouveaux projets. Ces derniers mois, le négoce de matières premières a effectivement donné lieu à une série de faillites et de fraudes. L’affaire la plus récente et la plus impressionnante concerne celle de Lim Oon Kuin, le fondateur du négociant en produits pétroliers Hin Leong, en avril, qui a révélé avoir caché des pertes de 800 millions de dollars. Plusieurs grands groupes y sont exposés, dont Crédit Agricole et la Société Générale. « Dans un environnement de risque dégradé, les banques doivent mobiliser davantage de capital pour leurs activités. Elles réévaluent leur stratégie et le secteur des matières premières apparaît moins attractif après une série de faillites retentissantes et surtout de fraudes », analyse Jean-François Lambert, consultant et ancien banquier en financement de négoce. L’expert craint, par ailleurs, un effet de masse. De plus, la rentabilité du secteur s’est réduite, les revenus des banques issus du négoce ont chuté de près de 30 %, selon Coalition Development. (Les Echos, Etienne Goetz, 25/08 ; Les Echos, E. Go., 25/08)
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Le 24 août, le quotidien belge L’Echo a révélé que le Parquet fédéral belge a ouvert une information contre Crédit Suisse pour blanchiment d’argent et exercice illégal du métier d’intermédiaire financier. Un porte-parole du Parquet fédéral a, en effet, indiqué que ce dernier a reçu des informations en 2019 de la part des autorités françaises, comprenant des données sur plus de 2 600 clients belges de la banque suisse en Belgique. « Si le dossier est ouvert, c’est qu’il y a des indices sérieux, mais des soupçons ne sont pas une preuve de culpabilité », a-t-il ajouté. Par ailleurs, le Parquet national financier français a déjà ouvert une enquête pour blanchiment aggravé de fraude fiscale, en avril 2016. Cette enquête a « mis à jour plusieurs milliers de comptes bancaires ouverts en Suisse et non déclarés par leurs titulaires auprès de l’administration fiscale française », a affirlé le PNF, en 2017. (Les Echos, Thibaut Madelin, 25/08)
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Dans une interview accordée aux Echos, Bruno Le Maire, ministre de l’Économie, annonce avoir négocié avec les banques des taux attractifs compris entre 1 % et 3 % pour la prolongation des prêts garantis par l’État, ainsi que la mise en place de prêts de long terme. Beaucoup d’entreprises ne seront, en effet, pas en mesure de rembourser leur PGE au bout d’un an et demanderont donc à étendre la durée de remboursement, explique-t-il. Il estime, par ailleurs, que les prêts de long terme sont indispensables pour les PME dont le niveau d’endettement est trop élevé. « Nous voulons leur donner des solutions pour leur permettre de continuer à se développer : des prêts participatifs de long terme, d’une durée d’au moins 7 ans, qui compteront dans les fonds propres des entreprises, mais sans participation à leur gouvernance », détaille le ministre. Il précise que ces prêts devront promouvoir la décarbonation des entreprises et la bonne gouvernance. Interrogé sur la baisse de 10 milliards d’euros des impôts de production, Bruno Le Maire répond que « ces mesures structurelles sont nécessaires pour renforcer notre tissu économique (…) Tous nos choix obéissent à cette volonté de transformer en profondeur notre appareil productif et de développer une économie plus compétitive et décarbonée ». (Les Echos, Elsa Conesa, Isabelle Couet et Renaud Honoré, 25/08 ; Les Echos, 25/08)
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Selon une étude de The Metrics Factory, les sportifs internationaux évoquent beaucoup moins leurs partenariats avec les marques depuis la fin du confinement. Le secteur du sport a été fortement touché par la crise du Covid-19. Les sportifs ont donc pris part aux conversations sur les réseaux sociaux au sujet de la pandémie. Dans un même temps, ils ont beaucoup évoqué leurs partenariats sportifs. Selon l’étude, sur les 175 sportifs français suivis, 36 % ont évoqué un annonceur dans 370 contenus. L’étude a également révélé les principaux annonceurs qui nouent des partenariats avec les sportifs français. Le secteur bancaire est, par ailleurs, très représenté, avec BNP Paribas, Société générale et Crédit Agricole. (Correspondance de la Publicité, 25/08)
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Synthèse réalisée par Cision-L'Argus de la Presse
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