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Le Premier ministre a confirmé, le 26 août, à l’ouverture de l’université d’été du Medef, que le plan de relance, qui ne sera dévoilé que le 3 septembre, intègrera d’importantes baisses d’impôts pour les entreprises. Jean Castex a ainsi apporté quelques précisions concernant la baisse des impôts de production, dès le 1er janvier. « Ce sera 10 milliards d’euros en moins, avec une division par deux du montant de la contribution sur la valeur ajoutée des entreprises (CVAE) », ce qui devrait représenter environ 7 milliards d’euros, tandis que le reste viendra de la baisse de la fiscalité foncière des entreprises, a indiqué le chef du gouvernement. Il a également annoncé que le durcissement du dispositif de chômage partiel serait décalé d’un mois, au 1er novembre, et au-delà de deux ans pour les entreprises couvertes par un accord d’activité partielle de longue durée. Jean Castex assure, en outre, que l’effet sur la dette du plan de relance de 100 milliards sera effacé d’ici à 2025. (Les Echos, Renaud Honoré, 27/08 ; Les Echos, Isabelle Couet, 27/08)
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En matière de crédit aux entreprises dans le contexte actuel de pandémie, il convient de « traiter les effets secondaires», titre L'Agefi Hebdo. En effet, « s'il faut maintenant permettre l'investissement des entreprises, leurs prêts garantis par l'Etat restent au bilan des banques, avec leurs risques », d'autant plus que la durée de la reprise s'allonge et que les défaillances d'entreprises risquent de se multiplier. Frédéric Oudéa, directeur général de la Société Générale et président de la FBF jusqu’au 1er septembre, a ainsi souligné qu’« il est raisonnable d’anticiper une hausse des créances douteuses ». Toutefois, avec le plan de relance, « nous entrons dans une seconde phase, qui est celle de la consolidation des bilans et de la constitution de fonds propres pour renforcer les entreprises et leur permettre de se développer et investir », explique la FBF. Pour le déploiement d’instruments de quasi-fonds propres, les banques ne seront plus seules en première ligne, souligne L'Agefi. (L’Agefi, Sylvie Guyony, 27/08 au 02/09)
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Afin de bâtir la « muraille digitale du trade finance », la fintech Nabu a lancé un nouveau test, avant mise en production prévue fin 2020, de sa solution apportant au crédit documentaire les bienfaits de l’intelligence artificielle, en l’occurrence de la lecture automatique des documents. Accompagnée notamment par le Crédit Agricole Alsace Vosges, elle s’est focalisée sur le « crédoc », par lequel les banques agissent comme tiers de confiance, passant par la collecte de multiples documents, dont beaucoup sur papier. Nabu entend ainsi proposer l’optimisation de leur vérification. Pour Thomas Dutot, directeur des réseaux spécialisés du Crédit Agricole Alsace Vosges, les gains de réactivité face au client et un moindre risque opérationnel, « typiquement en cas d’aléas comme la crise du Covid-19, car les temps de formation sont très longs sur le “trade finance” », sont des arguments essentiels. (L’Agefi, Benoît Menou, 27/08-02/09)
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Un éditorial publié par Challenges estime qu’avec les règles sanitaires qui s’imposent, les entreprises ne sont pas au bout de leur peine. Pour le magazine, cette rentrée est révélatrice d’un triple risque. D’abord à court terme, car les règles sanitaires sont génératrices de sous-productivité. À moyen terme, la généralisation du télétravail montrerait les limites de l’exercice. Enfin, le média souligne que « la question la plus prégnante pour “le monde d’après” est l’adaptation du modèle de bureau en vigueur au XXe siècle ». Il évoque notamment le choix des campus du Crédit Agricole ou de Dassault systèmes, sans immeuble de grande hauteur, qui « sont des illustrations prémonitoires du bon sens près de chez vous ». (Challenges, Vincent Beaufils, 27/08-02/09)
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Les organisations du tertiaire soignent peu le cerveau de leurs salariés, alors que le taylorisme intègre les pauses pour préserver le corps des ouvriers et diminuer les accidents de travail. Toutefois, des entreprises ont mis en place des mesures afin d’améliorer la productivité et le bien-être de leurs employés. Au sein de l’Université du groupe Crédit Agricole (Ifcam), les collaborateurs sont formés « à la bonne gestion de la messagerie, au séquençage des tâches pour favoriser les pauses », précise Évelyne Truong, ingénieure pédagogique à l’Ifcam. « Nous donnons des astuces, comme mettre des Post-it “Pause” sur son écran, pour les rappeler et mesurer ses pratiques. Mais la clé, c’est surtout l’auto-discipline », ajoute-t-elle. (Usine Nouvelle, Marion Carreau, 27/08)
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Alexander Neef, nouveau directeur général de l’Opéra de Paris, prendra ses fonctions le 1er septembre, soit un an plus tôt que prévu. Le ministère de la Culture a expliqué que « compte tenu du contexte inédit que connaît la prestigieuse institution, la ministre Roselyne Bachelot, a proposé au président de la République d’anticiper la fin des fonctions de Stéphane Lissner, le directeur actuel, afin de permettre à Alexander Neef de prendre la direction effective de l’établissement ». À cause des grèves du personnel contre la réforme des retraites en début d’année et la crise sanitaire, la maison lyrique s’attend à un déficit de 50 millions d’euros en 2020. Les mécènes sont toutefois restés fidèles, et une quinzaine d’entre eux, dont le Crédit Agricole CIB, ont renouvelé leur soutien. Entre 13,5 et 14 millions d’euros de mécénats sont attendus cette année. (Les Echos, M. R., 27/08)
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Le Tour de France est le troisième des événements sportifs les plus regardés de la planète, selon l’organisateur Amaury Sport Organisation. Une étude de Sporsora indique d’ailleurs que le chiffre d’affaires de l’épreuve atteindrait les 130 millions d’euros. « C’est une machine économique très bien huilée », affirme Magali Tézenas du Montcel, déléguée générale de l’organisation interprofessionnelle. Elle précise d’ailleurs que les divers sponsors se bousculent devant les portes de l’organisateur et que les factures pour des panneaux publicitaires peuvent grimper jusqu’à une dizaine de millions d’euros pour les partenaires majeurs comme LCL. L’édition 2020 de la Tour doit cependant démarrer dans des conditions particulières. En effet, la crise du Covid-19 a entraîné des modifications majeures dans l’organisation de la compétition, comme la limitation du nombre de véhicules de la traditionnelle caravane. (L’Express, Lucas Mediavilla, 27/08-02/09)
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La gouvernance des banques françaises a été durement frappée par la pandémie de coronavirus au cœur de l’été. L’Opinion craint que « s’il ne trouve pas sa source dans les excès du système financier, le choc actuel imposera à nouveau des choix drastiques ». Le quotidien note également que ce sont les domaines d’excellence des champions tricolores qui sont aujourd’hui les plus durement touchés. Les quatre banques françaises cotées n’abordent cependant pas cette rentrée dans le même état de forme. « BNP Paribas et le Crédit Agricole font pour l’heure figure de paquebots dans la tempête, traçant sûrement leur route », chacun bénéficiant dans leur registre d’une prime au leader, ce qui n’est plus le cas de Natixis. De son côté, le patron de Société Générale affiche une résilience impressionnante, même si la décote dont souffre l’action apparaît malheureusement tout aussi persistante. (L’Opinion, Alexandre Garabedian, 27/08)
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Le front financier craint une contagion des difficultés des entreprises aux banques. Si les secteurs touchés par la crise pèsent lourd dans les bilans bancaires, l’IESEG School of Management, qui a analysé l’exposition de 108 banques européennes aux milieux ayant le plus souffert de la crise, rappelle cependant que les prêteurs sont bien capitalisés. « Certaines des banques qui subiraient une forte réduction de leur quotient de fonds propres partent d’un niveau haut », souligne l’étude. Ce n’est toutefois pas le cas de cinq d’entre elles, identifiées comme étant très exposées : Bankinter, Credito Emiliano, Banco BPM, BPER Banca et Piraeus Bank. Leurs niveaux de capital CET1 chuteraient de 5,5 % en moyenne en cas de pertes de 10 % sur les secteurs exposés. (L’Agefi, Corentin Chappron, 27/08 au 02/09)
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Le conseil de surveillance de la filiale bancaire de La Poste doit nommer un nouveau dirigeant dans les prochaines semaines. « Le processus est engagé », a d’ailleurs affirmé Philippe Wahl, PDG de La Poste. En effet, le président du directoire de La Banque Postale, Rémy Weber est parti le 3 août, alors qu’il aurait souhaité prendre la présidence de CNP Assurances, devenue filiale à 62,8 % de LBP. Ce poste est laissé vacant suite à la nomination de Jean-Paul Faugère à la vice-présidence de l’Autorité de contrôle prudentiel et de résolution. (L’Agefi, 27/08-02/09)
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Afin d’acquérir les 49 % de sa coentreprise de gestion de fonds en Chine, JP Morgan devra débourser au moins 1 milliard de dollars, soit une prime de plus de 50 % par rapport à la valeur estimée de la participation. La banque américaine devrait ainsi devenir la première société étrangère à détenir l’intégralité du capital d’une filiale de gestion d’actifs en Chine. En outre, l’accélération de l’ouverture des marchés financiers chinois aux acteurs étrangers représente une opportunité irrésistible pour les géants de la gestion. D’ailleurs, d’autres acteurs sont déjà sur les rangs. Le français Amundi est, par exemple, en train de lancer sa deuxième coentreprise en Chine, avec la filiale de gestion de fortune Bank of China. (Les Echos, Bastien Bouchaud, 27/08)
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Les Echos consacrent un article à la Fed de New York, dont le capital est détenu par 70 banques américaines. Selon les informations publiées par le magazine Institutional Investor, 72 % du capital sont détenus par deux grandes banques de Wall Street : Citigroup, avec 42,8 % des actions, et JP Morgan, avec 29,5 %. Les 70 banques actionnaires sont divisées en trois catégories selon leur taille et possèdent un seul droit de vote au conseil d’administration. Il leur permet d’élire 6 des 9 membres du conseil. Les banques n’ont toutefois pas leur mot à dire sur la conduite des opérations de la Fed de New York, dont le gouverneur et son adjoint sont nommés par la Fed de Washington, et sur sa stratégie. (Les Echos, Nessim Aït-Kacimi, 27/08)
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PRODUITS / METIERS / ACTIVITES BANCAIRES
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La confiance des Français dans la situation économique, calculée chaque mois par l’Insee, est restée stable au mois d’août, à 94 points. Cette tendance se situe largement en dessous de sa moyenne de long terme, qui est de 100 points. Par ailleurs, selon les économistes, les Français auront accumulé, en fin septembre, près de 100 milliards d’euros sur leurs comptes bancaires, par rapport à une situation sans Covid-19. Il est toutefois important que cet argent soit consommé en France pour consolider le rebond de l’activité. L’Insee révèle cependant que la proportion de ménages estimant opportun de faire des achats importants a diminué, en août, tandis que la part des ménages jugeant opportun d’épargner augmente, pour se situer au-dessus de sa moyenne de longue période. Le gouvernement devra alors redonner confiance aux Français, via notamment la présentation du plan de relance en milieu de semaine prochaine. (Les Echos, Guillaume de Calignon, 27/08)
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Avec leurs assurances et leur accompagnement VIP, les cartes ultra haut de gamme connaissent un vrai succès. « Les Visa Premier et Gold Mastercard sont gratuites dans les banques en ligne. Aujourd’hui, le signe extérieur de richesse, c’est la carte Black », confirme Maxime Chipoy, président du site MoneyVox. Dans sa sélection, Challenges recommande notamment le Visa Infinite de BforBank qui, selon l’hebdomadaire, regroupe toutes les caractéristiques de la carte Black pour un prix largement inférieur à la moyenne du marché. (Challenges, Agnès Lambert, 23/08-02/09)
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Bpifrance veut soutenir ses fonds partenaires pour aider à la relance de l’économie française. Pour 2020, « s’agissant des nouveaux investissements, nous sommes confiants », indique Benjamin Paternot, directeur exécutif de l’activité fonds de fonds de Bpifrance. « Nous observons que depuis la fin du confinement, nos fonds partenaires continuent de recevoir un flux d’affaires soutenu et de bonne qualité. Ce sont des signaux positifs », explique-t-il. Dans ce contexte, la banque publique d’investissement a conçu, dès avril, son plan « 1200 tickets », qui vise à réaliser en un an 1200 investissements, dont 700 au travers de ses fonds partenaires. « Le plan de relance du gouvernement démultipliera mécaniquement l’impact du plan 1 200 de Bpifrance initié pendant le confinement », précise Benjamin Paternot. L’institution financière prévoit également des mesures qui vont permettre de détendre le modèle économique des fonds. (Le Figaro, Keren Lentschner, 27/08)
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Le projet TRAILS (TRAding Insight and Liquidity Solution), mis au point, il y a deux ans, par le pôle de trading en fixed income de BNP Paribas Asset Management (BNP Paribas AM), en collaboration avec les équipes IT, a porté ses fruits. L’outil sert à connaître la liquidité des marchés obligataires de type crédit de qualité et dettes à haut rendement, ainsi que des dettes souveraines et émergentes. « En 2019, l’outil a permis d’améliorer significativement la performance d’exécution », explique le responsable du projet, Yann Couellan, qui copréside également le Secondary Market Practices Comittee de l’Icma (International Capital Market Association). Au printemps dernier, l’équipe a pu observer en temps réel les tendances du marché à partir des axes qui se traitaient. « Les gérants ont été particulièrement satisfaits d’avoir cet outil à leur disposition pendant la crise pour savoir qui étaient les acheteurs et les vendeurs, et où se situait la liquidité sur différents types de dettes, et plus finement sur des secteurs particuliers », relate ce spécialiste de la liquidité obligataire. (L’Agefi, Frédérique Garrouste, 27/08-02/09)
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RSE/DEVELOPPEMENT DURABLE
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Le chantier du grand projet de loi appelé à porter les propositions de la Convention citoyenne pour le climat (CCC) reprend le 1er septembre. À cette date, les responsables des ONG environnementales vont exposer aux « 150 citoyens » leurs avis sur les dispositions futures du texte. Par ailleurs, la ministre de la Transition écologique et solidaire, Barbara Pompili, a décidé d’associer les parlementaires et les citoyens au projet de transformation défendu par le gouvernement au plan écologique et de définir avec eux une feuille de route. La phase de « réflexion globale » ouverte par la ministre doit, en outre, aboutir à un premier « draft » fin septembre-début octobre, puis à la présentation du texte du projet de loi en Conseil des ministres en octobre-novembre, avant d’arriver en janvier sur le bureau de l’Assemblée nationale. (Les Echos, J. C., 27/08)
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L’agriculture française, dans son ensemble, a souffert cette année, notamment en raison de conditions météorologiques défavorables. Pour la filière céréalière, la récolte de blé tendre s’avère être la deuxième la plus faible de la décennie, et la troisième au cours des 25 dernières années. Le pays ne devrait pas manquer de cette céréale, mais ses exportations diminueront sensiblement. À l’inverse de la France, la Russie engrange cette année une récolte exceptionnelle de 80 millions de tonnes de blé, bénéficiant d’un effet de change favorable. Par ailleurs, les éleveurs en France peinent aussi à trouver du fourrage pour leurs bêtes, ce qui occasionnera une hausse de leurs coûts de production. Face à la situation, le gouvernement a annoncé des aides supplémentaires pour les éleveurs pénalisés par la sécheresse. L’agriculture ne devrait également pas être oubliée dans le cadre du plan de relance. (Le Figaro, Marie Bartnik, 27/08)
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Le Premier ministre, Jean Castex, a annoncé le 26 août que la prime de 4 000 euros pour l’embauche d’un jeune de moins de 26 ans va être étendue à celle de toute personne en situation de handicap, sans limites d’âge, pour tout contrat de travail signé entre le 1er septembre et le 28 février 2021. La secrétaire d’État auprès du Premier ministre chargée des Handicapés, Sophie Cluzel, a précisé aux Echos que 40 000 recrutements sont attendus. Cette mesure bénéficiera de 100 millions d’euros de crédits et toutes les entreprises privées seront éligibles dans le cadre d’un CDI ou CDD d’au moins trois mois, jusqu’à deux SMIC. La prime sera, par ailleurs, calculée au prorata temporis, à la fois pour la durée de travail et du contrat de travail. Elle sera également cumulable avec les autres dispositifs, dont les aides de l’Ageflph. (Les Echos, Alain Ruello, 27/08)
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Face à l’accélération de la propagation du coronavirus et un taux de chômage en hausse, l’Allemagne est contrainte de rallonger ses mesures d’aide. Le dispositif de chômage partiel et les aides aux petites et moyennes entreprises vont ainsi être prolongés, avec un assouplissement de la législation sur l’insolvabilité, destiné à éviter des faillites en cascade. Berlin avait, par ailleurs, débloqué en urgence, en mars 2020, des centaines de milliards d’euros pour son économie, afin de répondre à la crise. L’État a ainsi accusé un déficit public au premier semestre de 2020, le premier depuis huit ans. La situation risque de ne pas s’améliorer, car le gouvernement qui a approuvé une rallonge budgétaire de plus de 130 milliards d’euros pour son plan de relance. (Les Echos, T. W., 27/08)
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Synthèse réalisée par Cision-L'Argus de la Presse
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