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Les banques restent discrètes sur les taux qu’elles appliqueront aux prêts garantis par l’État au-delà d’un an, contrairement au ministre de l’Économie, Bruno Le Maire, qui avait annoncé, le 25 août, aux Echos que ce taux évoluerait « dans une fourchette de 1 à 3 % pour les TPE et les PME, en fonction de la durée de la prolongation du prêt ». « Nous travaillons avec Bercy afin de trouver les solutions les plus satisfaisantes pour les entreprises. Le principal sujet pour les entreprises sera le remboursement du capital et non des intérêts, dont le montant ne mettra pas en péril la capacité de remboursement de l’entreprise », indique la Fédération bancaire française. Bruno Le Maire a aussi pris les devants en annonçant, début août, un coup de pouce de 3 milliards d’euros dans le cadre de la création d’instruments de quasi-fonds propres, qui doivent permettre aux PME de renforcer leur bilan dégradé par les effets de la pandémie et de rembourser leur PGE. Si les banques partagent cet objectif, elles demandent une garantie « extrêmement forte » de l’État pour convaincre les investisseurs. (Les Echos, Thibaut Madelin, 28/08)
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Les crédits aux entreprises continuent d’abonder, malgré une réduction de moitié par rapport aux niveaux atteints pendant le confinement. Selon les données de la Banque de France, publiées le 27 août, l’encours des crédits accordés par les banques aux entreprises françaises a augmenté d’un peu plus de 15 milliards d’euros , au mois de juillet, pour atteindre 1 186 milliards d’euros, soit une hausse de 12,6 % sur un an. Cette hausse continue des encours de crédits pose cependant la question de l’endettement des entreprises et de ses conséquences. « Il y a deux millions de clients en France qui ont bénéficié d’un moratoire sur leurs remboursements de crédit, dont 80 % sont des entreprises », indique Fabrice Asvazadourian, senior vice-président responsable d’Accenture Strategy Banking en Europe. « Quand ces moratoires arriveront à échéance, fin septembre, on risque d’observer un doublement des faillites », craint-il. (Les Echos, T. T., 28/08)
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Bruno Le Maire est venu porter, le 27 août, un message de confiance en l’avenir devant les chefs d’entreprise réunis à la Renaissance des entreprises de France (REF) du Medef. Selon le ministre de l’Économie, des Finances et de la Relance, les derniers indicateurs montrent que la récession pourrait être moins violente que prévu cette année. De plus, il espère un retour à la normale de l’activité d’ici 2022. « Les dirigeants qui voient des choses positives n’hésitent pas à le dire. Cela crée un effet d’entraînement », affirme Maya Atig, directrice générale de la Fédération bancaire française (FBF). « La distribution du crédit se porte bien. Les entreprises ont la capacité de mener à bien leurs projets », précise-t-elle. En effet, 70 % des prêts garantis par l’État (PGE), qui ont été accordés pendant la crise, n’ont pas été utilisés, indiquent certains réseaux bancaires. (L’Opinion, Raphaël Legendre, 28/08)
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Le Crédit Agricole se trouve en tête de l’évaluation, effectuée par les auteurs du Banking on Climate Change 2020, sur les politiques des 42 principaux groupes bancaires mondiaux par rapport aux trois grandes énergies fossiles. Le groupe est considéré par les ONG comme la meilleure banque au monde depuis sa politique détaillée sur le charbon, en juin 2019. Les auteurs soulignent toutefois que l’établissement bancaire est loin d’être un modèle, avec 4 milliards de dollars de financements fossiles depuis 2015. « Ses engagements se limitent à exclure ses soutiens aux projets pétroliers liés aux sables bitumineux et en Arctique », expliquent-ils. (60 Millions de Consommateurs, Lionel Maugain, 09/2020)
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Le 26 août, Isabel Schnabel, membre du conseil d’administration de la Banque centrale européenne (BCE) est revenue, devant l’European economic association (EEA), sur l’expérience des taux d’intérêt négatifs de l’organisme, qui a permis « de stimuler l’économie et d’augmenter l’inflation ». Elle estime que les effets positifs ont dépassé les effets secondaires indésirables. Toutefois, « comme avec d’autres mesures politiques non conventionnelles, les effets secondaires sont susceptibles d’augmenter avec le temps », a-t-elle souligné. Elle évoque également l’impact sur la rentabilité des banques et explique qu’« il est resté négligeable sur la période 2014-2019 ». Elle ajoute qu’« il n’est pas acquis que les effets négatifs sur la rentabilité seront encore compensés par des provisions pour pertes sur prêts moins élevées â l’avenir ». (L’Agefi, Fabrice Anselmi, 27/08)
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PRODUITS / METIERS / ACTIVITES BANCAIRES
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Si les taux d’intérêt restent globalement stables et toujours à des niveaux très bas, les conditions d’accès au crédit immobilier continuent de se resserrer, indiquent plusieurs courtiers. « Les profils les plus touchés sont les primo-accédants sans apport, les classes moyennes qui veulent faire un investissement locatif, mais qui sont déjà endettés pour leur résidence principale, ainsi que les seniors, à cause du surcoût de l’assurance qui fait passer le taux du crédit au-dessus du taux d’usure », détaille Philippe Taboret, le directeur général adjoint de Cafpi. « En moins d’un an, les taux d’accord de crédit sont passés de 60 % à 50 %, et cela devrait encore se dégrader », table le dirigeant. Il estime, par ailleurs, que la production de prêts immobiliers devrait baisser de 30 % cette année. Dans ce contexte, les professionnels alertent le gouvernement sur les risques d’une crise de l’accession à la propriété et demandent notamment le retrait des critères d’encadrement du crédit décidé par le HCSF, ainsi qu’une suspension temporaire du taux d’usure. (La Croix, Jean-Claude Bourbon, 28/08)
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Swiss Life France a publié ses résultats semestriels, le 27 août. Malgré la crise, l’assureur a déclaré une augmentation de 7 % de son chiffre d’affaires, à 2 724 milliards d’euros, par rapport au premier semestre 2019. Cette hausse est surtout due à l’assurance-vie, dont la collecte s’élève à 1,81 milliard d’euros, soit une progression de 9 %. 58 % de l’ensemble de cette collecte a d’ailleurs été effectué en unités de compte. Selon le groupe, « cette performance s’explique par l’attitude stoïque de sa clientèle patrimoniale ». Swiss Life France a également annoncé avoir réalisé un chiffre d’affaires en progression de 5 % du côté de l’activité santé et prévoyance. L’assurance collective assure de son côté une croissance de 13 %. Par ailleurs, le résultat opérationnel chute de 8 % et s’établit à 125 millions d’euros. (L’Agefi, Gaétan Pierret, 28/08)
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Verily Life Sciences, la discrète filiale d’Alphabet (maison mère de Google), se lance dans l’assurance-santé. Un communiqué publié cette semaine indique que la société spécialisée dans les « sciences de la vie » envisage de créer une filiale d’assurance baptisée « Coefficient », qui sera réassurée par le leader mondial Swiss Re. Cette nouvelle compagnie a pour objectif de proposer des couvertures d’assurance-santé aux entreprises, selon une approche « stop loss ». Autrement dit, les employeurs s’engagent à couvrir un montant forfaitaire de dépenses de santé pour leurs salariés. Dans le cas où les dépenses excèdent ce montant, l’assurance se chargera de combler le trou. Cette nouvelle filiale compte ainsi sur sa R&D pour convaincre les entreprises, notamment sur sa capacité à traiter les données afin de proposer des contrats adaptés aux besoins des assurés. (Les Echos, Eric Benhamou, 28/08)
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Goldman Sachs souhaite s’offrir un nouveau visage et a fait concevoir sa propre police de caractère, le Goldman Sans, qui vise à refléter ses 150 prestigieuses années d’héritage tout en regardant vers le futur. Le projet a été confié à Dalton Mag, une figure britannique du design. La firme de Wall Street n’a cependant pas échappé aux critiques lors de la sortie de la police. En effet, si Goldman Sans est ouverte en libre téléchargement, la firme américaine a stipulé dans ses conditions d’utilisation que la police ne pouvait être utilisée pour la dénigrer, une exclusion qui a dû être retirée le 17 juillet. (Les Echos, Anne Drif, 28/08)
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RSE/DEVELOPPEMENT DURABLE
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Depuis le 27 août, quelques milliers d’entrepreneurs engagés se sont retrouvés sur les bancs de la Cité internationale universitaire de Paris pour construire la relance par la transition écologique et sociale aux Universités d’été de l’économie de demain. Les propositions qu’ils adressent aux pouvoirs publics s’articulent autour de quatre thèmes : redynamiser les filières stratégiques, bâtir une fiscalité sociale et écologique, faire de chaque Français le fer de lance de l’économie de demain, et enfin, proposer un plan de transformation européen. Par ailleurs, la fusion du Mouvement des entrepreneurs sociaux avec Tech for good, pour donner naissance à un mouvement des entreprises sociales et écologiques, sera annoncée lors de cette rencontre organisée par Nous Sommes Demain. Ce mouvement sera coprésidé par Jean Moreau, cofondateur de Phénix et Eva Sadoun, cofondatrice de Lita.co. « Notre objectif est de bâtir une alternative sociale et écologique au Medef pour faire ensemble le pari de la transition », affirme Jean Moreau. (Le Figaro, Caroline de Malet, 28/08)
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La crise provoquée par le Covid-19 a eu de lourdes conséquences sur le secteur pétrolier. Les grandes compagnies internationales ont, en effet, cumulé quelque 60 milliards de dollars de pertes au deuxième trimestre. Même si la consommation de produits pétroliers et gaziers s’est quelque peu rétablie, la demande est loin d’avoir retrouvé son niveau d’avant-crise. Ainsi, pour préserver la trésorerie, les groupes pétroliers européens ont réduit leurs investissements dans les hydrocarbures. Ils ont toutefois préservé leurs dépenses dans les énergies renouvelables, même si elles restent faibles par rapport à celles dans le pétrole et le gaz. Total, Shell ou BP ont également annoncé, en plein milieu de la crise, de nouveaux objectifs, plus ambitieux, pour leurs activités bas carbone. Cet engagement est cependant scruté de près par les ONG, mais aussi par les investisseurs qui, pour le moment, font preuve d’un « scepticisme considérable » sur la capacité des pétroliers européens à dégager des profits aussi importants avec une ferme éolienne, qu’avec un champ pétrolier, indique UBS. (Les Echos, Vincent Collen, 28/08)
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La banque espagnole BBVA va collaborer avec la fintech allemande Rubean pour tester un logiciel permettant aux commerçants d’accepter des transactions sans contact sur leurs téléphones mobiles. L’application, officiellement lancée en avril, transforme les téléphones Android fonctionnant sous Oreo 8.0 ou plus en terminaux de paiement sans contact. Cette annonce illustre, par ailleurs, la stratégie de la banque en matière de transformation numérique. (L’Agefi, 28/08)
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Selon l’Insee, qui interroge chaque mois les patrons, l’indice du climat des affaires a rebondi de 7 points au mois d’août pour atteindre désormais 91 points, toujours en dessous de sa moyenne de long terme. « C’est un signal positif », indique Julien Pouget, chef du département de la conjoncture de l’Insee, car le moral des chefs d’entreprise grimpe dans tous les secteurs. « La progression de l’indice en août tient en grande partie au redressement des soldes d’opinion sur l’activité récente, c’est-à-dire, sur les trois derniers mois », tempère toutefois l’économiste. Les perspectives d’activité dans les trois prochains mois se sont, d’ailleurs, contractées en août dans la plupart des secteurs. Selon des enquêtes, les carnets de commandes restent, en effet, largement moins remplis que par le passé, en moyenne, dans l’industrie manufacturière. Les chefs d’entreprises interrogés par l’Insee ont également revu à la baisse leurs intentions d’investissement pour 2020 et prévoient de réduire leurs dépenses de 11 % par rapport à 2019. (Les Echos, Guillaume de Calignon, 28/08)
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Les lieux culturels emblématiques français sont très touchés par l’absence de touristes, notamment de touristes étrangers. Le comité régional du tourisme d’Île-de-France a d’ailleurs constaté, au premier trimestre, un nombre de touristes en baisse de 14 millions, soit un manque à gagner de 6,4 milliards d’euros. Le Louvre, Orsay ou Versailles, ainsi que d’autres institutions majeures pour la France, craignent également pour le futur, car elles se sont engagées dans des projets au long cours. Le secteur public de la culture attend alors de la part de l’État des subventions pour amortir le choc de la crise sanitaire et ainsi, préserver l’avenir. (Les Echos, Martine Robert, 28/08)
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Synthèse réalisée par Cision-L'Argus de la Presse
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