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Les Echos dressent une liste de personnalités nées le 31 août. Parmi celles-ci figure Philippe Brassac, directeur général de Crédit Agricole et président de la Fédération bancaire française, âgé de 61 ans. (Les Echos, 31/08)
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La Foncière INEA a signé le premier « green loan » dans le secteur de l’immobilier en juillet dernier. Ce crédit syndiqué de 105 millions d’euros est structuré par LCL et placé auprès d’un pool de sept banques. Il doit servir à financer l’acquisition d’immeubles de bureaux neufs en région ayant un impact positif en termes énergétiques et permettra aux banques d’appliquer une réduction de leur marge en cas d’atteinte de performances énergétiques et carbone en ligne. (Option Finance, 31/08)
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2020 est « notre quatrième année significative de sécheresse au niveau national, toutes activités confondues », a déclaré, le 25 août, Patrick Degiovanni, directeur général adjoint de l’assureur Pacifica (Crédit Agricole). Si Pacifica attend la fin du mois d’octobre pour tirer un bilan complet de la sécheresse, il note déjà la réitération de deux phénomènes au fil des ans. Selon le directeur du marché de l’agriculture de Pacifica, Jean-Michel Geeraert, cette sécheresse résulte d’un déficit de pluviométrie de mars à mai, qui a perturbé la levée des cultures de printemps, suivi de températures très élevées provoquant parfois un dessèchement des plantes. (Agra Presse Hebdo, LM, YG, 31/08)
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L’administrateur judiciaire Michael Jaffe, qui a pris totalement le contrôle de Wirecard, le 25 août, accélère le démantèlement du groupe, tombé en faillite après des soupçons de fraude comptable. Il a ainsi annoncé le licenciement de plus de la moitié des 1 300 salariés allemands restants de Wirecard et des cinq derniers membres du conseil. Pour renflouer les caisses de la société, dont la dette totale s’élève à 3,2 milliards d’euros, l’administrateur vend également les activités du groupe qui peuvent encore l’être. Il a aussi souligné que l’opération de revente de la filiale nord-américaine de Wirecard est en bonne voie. Le produit de ces ventes doit, par ailleurs, bénéficier aux créanciers, qui incluent Crédit Agricole. (Les Echos, Gabriel Nedelec, 31/08)
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PRODUITS / METIERS / ACTIVITES BANCAIRES
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Depuis le début de la crise, les assureurs ont été critiqués pour leur manque de solidarité. La situation risque même de se dégrader après le refus de certains d’indemniser tous leurs clients qui avaient souscrit une police contre les pertes d’exploitation en cas de pandémie. De plus, les assureurs français ont du mal à parler d’une seule voix. Ils ont ainsi des difficultés à se faire comprendre. De ce fait, les adversités qui devaient les réunir ont exacerbé les antagonismes dans un climat toujours plus concurrentiel. (La Croix, Jean-Claude Bourbon, 31/08)
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H2O a annoncé, dans un communiqué du 28 août, la suspension de huit de ses fonds pour environ quatre semaines « pour des raisons d’incertitudes de valorisation ». La filiale londonienne de Natixis est donc allée au-delà de la préconisation de l’Autorité des marchés financiers, qui lui avait demandé de suspendre trois fonds. « L’objectif de cette décision est de cantonner une partie des actifs de titres privés de ces fonds », explique Nicolas Namias, directeur général de Natixis. « Chaque fonds sera scindé en deux, avec une partie très largement majoritaire d’actifs 100 % liquides et une partie contenant les actifs présentant des incertitudes de valorisation et qui correspondent à moins de 15 % des fonds suspendus », détaille-t-il. (Le Figaro, Emmanuel Egloff, 31/08)
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Le confinement a révélé l’importance des acteurs du paiement en ligne. En effet, ce marché lucratif et concurrentiel est désormais en pleine expansion. C’est un monde « en complète révolution », observe Estelle Brack, spécialiste des paiements et fondatrice du cabinet de conseil KiraliT. De nombreux acteurs non financiers, comme les géants du Web Gafam, les entreprises Fintech, les opérateurs mobiles, s’y intéressent aujourd’hui. « Avant, le marché des paiements était un tout cohérent : il fallait être bon dans la plupart des domaines pour être compétitif. Désormais, il est très segmenté et évolue rapidement », analyse Bruno de Saint Florent, associé au service financier chez Deloitte. Selon La Croix, plusieurs facteurs ont joué dans le développement de cette galaxie. « En Europe, les directives sur les services de paiement (DSP1 et DSP2) ont autorisé l’arrivée de nouveaux acteurs avec un agrément de service de paiement à entrer sur le marché », souligne Estelle Brack. Les innovations technologiques ont, en outre, accéléré les mutations du secteur. (La Croix, Guillemette de Préval, 31/08)
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Mis en valeur pendant le confinement, le paiement sans contact poursuit son ascension. « En un mois, plus d’un tiers des paiements de proximité par carte entre 30 et 50 € étaient réalisés en sans-contact », confirme Julien Lasalle, chef du service de la surveillance des moyens de paiement scripturaux à la Banque de France. Cet usage tend à perdurer, selon l’expert, puisqu’« entre les mois de juillet 2019 et 2020, les paiements sans contact ont doublé de valeur (+120 %) et progressé de moitié en nombre de transactions (+60 %) ». Un essor qui n’enterre pas le cash pour autant. En effet, « le montant des espèces en circulation n’a jamais été aussi élevé. Les espèces ont une fonction d’épargne et sont une valeur refuge, comme l’or. C’est un phénomène que l’on observe dans toutes les crises », souligne Marc Schwartz, PDG de la Monnaie de Paris. (La Croix, de Préval, 31/08)
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RSE/DEVELOPPEMENT DURABLE
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Selon Novethic, la moitié des questions écrites posées par les actionnaires, durant les assemblées générales (AG) cette année, concernaient des sujets environnementaux, sociaux ou de gouvernance (ESG). Chez Total, une résolution externe sur le climat a même été mise à l’ordre du jour de l’AG du 29 mai. Une alliance de onze investisseurs avait proposé une modification des statuts du pétrolier pour y inclure une stratégie forte de réduction des émissions, cohérente avec l’accord de Paris. Du côté d’ExxonMobil, l’investisseur britannique Legal & General Investment Management a voté, fin mai, contre la réélection du PDG Darren Woods, car le groupe ne s’est pas fixé d’objectifs de réduction de ses émissions. En France, la directrice de la recherche ISR chez Meeschaert AM, Aurélie Baudhuin, souligne qu’une « résolution externe est considérée comme un acte de dissidence, alors que c’est un outil de dialogue très utilisé dans les pays anglo-saxons ». Les assemblées générales d’actionnaires se montrent plus actives que par le passé, mais les initiatives restent timides. (Le Figaro, Thomas Lestavel, 29/08)
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Selon la ministre de la Transition écologique, Barbara Pompili, 30 % des 100 milliards du plan de relance seront consacrés « au verdissement de l’économie ». Beaucoup de grandes entreprises, qui déjà entamé ce virage vert, y voient une opportunité. Des réticences et des inquiétudes sont toutefois perçues chez les entrepreneurs et certaines PME qui redoutent « la sortie de piste ». « J’ai fait face à une terrible chute d’activité et j’ai un prêt garanti sur le dos. Si, demain, l’État conditionne ses investissements à de nouvelles règles qui m’obligent à investir dans des équipements ou à former mes salariés, je mets la clé sous la porte », explique Joël, dirigeant d’une PME de BTP dans la région lyonnaise. Pour Laurent Munerot, président de l’U2P, « le défi est d’aller vers une économie plus verte, en laissant aux entreprises le temps de s’adapter ». Il estime qu’« il serait catastrophique que l’État détruise des emplois à cause de décisions environnementales ». (Le Parisien, Matthieu Pelloli, 29/08)
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Le Revenu consacre un dossier aux placements solidaires. Plusieurs outils sont présentés : livrets de partage, comptes à terme, Sicav et FCP, assurance-vie, FCPE. Selon l’Association française de la gestion financière, la France recense près de 2 000 fonds communs de placement d’entreprise (FCPE). Les trois quarts d’entre eux sont commercialisés par une demi-douzaine de sociétés de gestion, filiales de grands établissements, tels qu’Amundi, Natixis, BNP Paribas, CM-CIC, Axa et Humanis. Ces fonds d’épargne salariale financent des activités d’insertion par l’emploi, parfois limitées à certaines régions, comme l’acquisition et la rénovation de logements à destination de personnes en difficulté. (Le Revenu, Gérard Blandin, 28/08-03/09)
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La Banque centrale européenne (BCE) a souligné « les risques liés à l’utilisation de technologies innovantes », en réponse à une consultation de la Commission européenne sur les services financiers numériques. Le régulateur européen rappelle également que l’arrivée des sociétés de technologie dans les services financiers doit « inciter à repenser la surveillance prudentielle », selon le principe « même activité, même risque, même surveillance, même réglementation ». De plus, la BCE regrette que les banques européennes soient trop « dépendantes » vis-à-vis des prestataires de services. Par ailleurs, elle entend jouer un « rôle de catalyseur » sur ses domaines de compétences. En effet, elle a développé son propre système de paiement instantané et soutient activement l’initiative de plusieurs banques européennes pour créer un nouveau standard européen. (Les Echos, Eric Benhamou, 31/08)
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Olivier Hébrard, membre du pôle expertise de l’association Terre & Humanisme, estime dans une tribune au Monde que « le développement de l’agroécologie paysanne et de la permaculture pourrait permettre de déployer en France une agriculture durable et résiliente ». Selon lui, « l’agroécologie paysanne et la permaculture, deux disciplines très proches l’une de l’autre, ont comme principal fondement le respect du vivant dans son intégralité et une véritable vision globale ». Olivier Hébrard cite notamment le monastère orthodoxe de Solan, dans le Gard, classé Natura 2000, et où des sœurs vont aujourd’hui bien au-delà du cahier des charges de l’agriculture biologique. « Il n’y a presque plus de sols nus et ces derniers ont été très significativement améliorés par différentes techniques, les parcelles restent de petites dimensions et sont intégrées dans une mosaïque forestière de manière à favoriser les interactions entre les milieux naturels et les parcelles agricoles », détaille-t-il. Pour lui, ces deux méthodes « sont à même de permettre une meilleure gestion des aléas climatiques, tout en améliorant les milieux et en parvenant à satisfaire leur premier objectif qui est celui de nourrir quantitativement et sainement les humains ». (Le Monde, 30-31/08)
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Le coût de la crise pour l’économie atteint 90 milliards d’euros au deuxième trimestre. Selon les comptes nationaux publiés par l’Insee, ce coût a été supporté en premier lieu par les administrations publiques obligées de s’endetter pour pouvoir régler la facture, puis par les entreprises. En effet, l’État et les collectivités locales ont dû faire face à une baisse drastique de leurs recettes fiscales en raison du confinement et de la crise. La perte de revenu des entreprises françaises s’élève également à 36 milliards d’euros au deuxième trimestre, soit environ 40 % de la perte de PIB totale. Elles devraient d’ailleurs obtenir une grosse part dans le plan de relance que le gouvernement présentera le 3 septembre. En revanche, le revenu des ménages a été relativement peu affecté de façon globale, même si certaines personnes ont tout de même pu voir leurs revenus baisser sensiblement. Cette tendance s’explique par « le versement des indemnités d’activité partielle et de l’aide exceptionnelle de solidarité liée à l’urgence sanitaire pour les ménages les plus précaires, mais également aux prestations liées au chômage et aux absences pour garde d’enfants », explique l’Insee. (Les Echos, G. de C., 31/08)
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L’Insee, qui évoque un « rebond » depuis le déconfimement, constate aujourd’hui qu’il n’y a pas eu de « rattrapage » des dépenses perdues. Après avoir bondi à la sortie du confinement, avec +35,5 % en mai et +10,3 % en juin, les achats se sont, effectivement, stabilisés en juillet (+0,5 %). La consommation des ménages est « quasiment » à son niveau de novembre 2019. Pourtant, tous les secteurs ne sont pas logés à la même enseigne. Les ventes sont reparties dans plusieurs secteurs, comme celui du bricolage, avec une prime pour la consommation de carburants, au détriment du marché de la mode. Les professionnels misent donc sur la dépense de l’épargne accumulée, qui a atteint les 100 milliards d’euros. (Les Echos, 31/08)
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Selon le baromètre Expectra, le salaire des cadres a encore progressé pour la troisième année consécutive, à + 2,3 % en 2020. Actuellement, leur salaire médian atteint 46 846 euros. Toutefois, ces augmentations avaient été obtenues en début d’année avant la pandémie, dans un contexte de pénurie dans le numérique et de chômage des cadres très bas. Depuis, la situation s’est dégradée. Les intentions d’embauche des entreprises ont, par exemple, baissé de près de 20 % au premier semestre. L’année 2021 sera également moins faste, car les difficultés dans certains secteurs pèseront sur le marché de l’emploi. En outre, tous les cadres ne seront pas logés à la même enseigne. Les employeurs devront se battre sur les rémunérations de certains profils moins rares sur le marché. (Le Figaro, Anne Bodescot, 31/08)
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Si les élèves et les professeurs s’apprêtent à prendre le chemin de l’école pour une rentrée scolaire sous haute surveillance, les chefs d’entreprise, eux, ont toujours autant de dossiers chauds sur leurs bureaux et sont confrontés à une montagne d’incertitudes. Les dirigeants, qui étaient présents, le 27 août, sur l’hippodrome de Longchamp pour écouter le Premier ministre à l’occasion de la traditionnelle université d’été du Medef, auront toutefois été rassurés, au moins en partie, par les propos de Jean Castex. En attendant la présentation officielle, le 3 septembre, du plan relance à 100 milliards d’euros, il a en effet donné des gages aux chefs d’entreprise. Il leur a confirmé la baisse de 10 milliards des impôts de production ou encore le report au 1er novembre du durcissement des mesures de chômage partiel accordées par l’État français afin d’aider les secteurs les plus touchés à passer les premiers mois de crise. (Les Echos, Antoine Boudet, 31/08)
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Wang Yi, ministre des Affaires étrangères chinois, a laissé entendre, le 30 août, qu’un accord avec l’Union européenne sur les investissements pourrait être trouvé « avant la fin de l’année ». Les discussions portent notamment sur les règles applicables aux entreprises publiques et les conditions d’accès au marché chinois pour les entreprises européennes, le développement durable et des dispositions sur le travail. « L’accord politique est important, il n’est pas utile de se noyer dans des détails techniques », a précisé Wang Yi. En outre, cette déclaration est tombée dans un contexte de guerre froide entre la Chine et les États-Unis. La Chine essaie ainsi de mieux ménager l’UE, où sa cote a baissé entre la propagation du Covid-19 et la répression à Hong Kong ou celle des Ouïgours. (Les Echos, Frédéric Schaeffer et Virginie Robert, 31/08)
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Synthèse réalisée par Cision-L'Argus de la Presse
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