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Le Figaro consacre un article à la nomination de Philippe Brassac, directeur général du Crédit Agricole, à la présidence de la Fédération bancaire française. Il succède au directeur général de la Société générale, Frédéric Oudéa, et devient ainsi, pour un an, le « patron » et le superlobbyiste des banquiers opérant en France. A la FBF, il entend œuvrer au renforcement du rôle des banques dans la relance de l’économie, souligne le quotidien. « Nous avons collectivement les moyens de réussir », a-t-il affirmé, il y a quelques semaines. (Le Figaro, C. B., 02/09)
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Pierre Fort, qui a commencé sa carrière au Crédit Agricole en 1992, a pris officiellement, le 1er septembre, la direction générale du Crédit Agricole Sud Rhône-Alpes. Il succède ainsi à Christian Rouchon, qui occupait ce poste depuis 2006 et qui assure désormais la direction générale du Crédit Agricole du Languedoc. « Je suis ravi de retrouver les acteurs économiques et politiques qui font la force et le dynamisme de ce territoire. Notre ambition est de répondre aux besoins de nos territoires et d’être utiles durablement pour le plus grand nombre dans une approche humaine et sociétale », a déclaré le nouveau DG. (La Tribune Edition Quotidienne, 02/09)
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La Banque Postale a annoncé, le 1er septembre, la nomination de Philippe Heim à la présidence du directoire. « Philippe Heim prend la présidence de La Banque Postale à un moment clé de son histoire, cinq mois après la naissance du grand pôle financier public formé par le rapprochement de la Caisse des Dépôts et de La Poste, de La Banque Postale et de CNP Assurances », a déclaré Philippe Wahl, PDG de La Poste, dans un communiqué. Il succède ainsi à Rémy Weber, l’un des artisans du mariage entre La Banque Postale et CNP Assurances, qui a quitté le groupe le 3 août dernier. En outre, Philippe Heim débutera son mandat le 3 septembre et sera en charge de poursuivre le développement de La Banque Postale. Avec CNP Assurances, le groupe s’est transformé en nouveau bancassureur public, avec un chiffre d’affaires pro forma (2019) de 9,2 milliards d’euros et 8 000 salariés. (L’Agefi, 02/09 ; Les Echos, Romain Gueugneau, 02/09)
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Frustrés par le flou des réponses des membres du gouvernement sur les causes de la faillite de Wirecard, les députés allemands vont créer une commission d’enquête parlementaire. Elle a pour objectif d’identifier toutes les failles du système de surveillance du spécialiste des paiements et de réformer efficacement la supervision de ce type d’acteurs. Elle va permettre d’exiger l’accès à des témoins et à des documents jusqu’ici tenus secrets. Ce processus risque toutefois de jouer les trouble-fêtes dans la course à la succession d’Angela Merkel. En effet, le ministre des Finances, Olaf Scholz, auquel sont rattachées les questions de supervision financière, n’est autre que le candidat des sociaux-démocrates à cette succession. (Les Echos, Ninon Renaud, 02/09)
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PRODUITS / METIERS / ACTIVITES BANCAIRES
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Le marché de l’assurance-vie est toujours en difficulté, même si l’onde de choc provoquée par la crise sanitaire semble s’atténuer. Selon les données publiées par la Fédération française de l’assurance (FFA), le 1er septembre, le placement financier le plus privilégié par les Français après les livrets d’épargne a, pour le cinquième mois consécutif, subi une décollecte nette en juillet. Compte tenu de ce recul mensuel de 500 millions d’euros, la collecte nette sur les sept premiers mois de l’année s’enfonce dans le rouge, à -5,2 milliards d’euros. Toutefois, des professionnels soulignent que les chiffres négatifs enregistrés ces derniers mois ne reflètent pas des retraits massifs d’épargnants inquiétés par les secousses des marchés du début d’année et les sombres perspectives économiques. Les particuliers sont, par ailleurs, nombreux à privilégier des supports d’épargne plus liquide comme le Livret A, car contrairement à l’assurance-vie, il semble bien placé pour connaître une année record en termes de collecte. Il a d’ailleurs enregistré une collecte nette de 1,8 milliard, en juillet. (Les Echos, Solenn Poullennec, 02/09)
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Le marché des dettes bancaires Additional Tier 1 (AT1) suscite l’engouement auprès des investisseurs. Après l’accord sur l’acquisition d’Ubi Banca, Intesa Sanpaolo a émis avec succès sa première dette AT1. La tranche avec un rachat anticipé (call) à 7,5 ans a recueilli 2,75 milliards d’euros de demande pour 750 millions levés à 5,5 % et la tranche avec un call à 11 ans, 3,55 milliards de demande pour 750 millions levés à 5 875 %, soit 75 pb de moins qu’annoncé. Bank of Ireland, qui a aussi émis sa deuxième dette CoCo en moins de quatre mois, a obtenu pas moins de 1,5 milliard de demande pour 300 millions levés avec un coupon de 6 %. « Comme pour la dette hybride corporate, le marché des subordonnées financières redémarre généralement après le bank holiday [le 31 août cette année, ndlr]. Mais les émetteurs qui étaient prêts ont saisi une fenêtre un peu plus calme au vu de l’incertitude macroéconomique à venir (élections américaines, Brexit, guerre commerciale, etc.) et des émissions qui devraient se multiplier pour répondre â la nouvelle réglementation », explique Cécile Bidet, responsable DCM Solutions chez Crédit Agricole CIB. Elle évoque également des volumes de 18 à 19 milliards émis en euros au premier semestre, et presque autant à émettre sur les trois derniers mois de cette année. (L’Agefi, Fabrice Anselmi, 02/09)
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JPMorgan, présent au Brésil depuis 120 ans, a cédé ses activités locales à Bradesco. Ses clients privés dans le pays seront ainsi redirigés vers l’établissement brésilien, tandis que ce dernier distribuera les produits de la banque américaine. JPMorgan continuera d’ailleurs à servir des clients brésiliens, mais il le fera dorénavant à travers sa plate-forme offshore, et non plus via ses équipes sur place. Même si la banque privée reste un secteur rentable au niveau mondial, ce départ de JPMorgan met en lumière les difficultés qu'un acteur majeur peut rencontrer. (L’Agefi, Franck Joselin, 02/09)
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RSE/DEVELOPPEMENT DURABLE
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Selon une étude menée par Stéphane Déo, stratégiste à La Banque Postale Asset Management, et Michel Ferrary, professeur à l’Université de Genève et Skema Business School, les entreprises les plus avancées en matière d’égalité professionnelle ont de meilleurs résultats boursiers. L’investissement socialement responsable, lié à la mixité du management intermédiaire d’une entreprise, assure une meilleure performance financière, précisent-ils. Pour parvenir à ce constat, les auteurs de l’étude ont comparé les cours des dix entreprises du CAC 40, à l’encadrement le plus féminisé, aux dix entreprises ayant les plus d’hommes parmi les cadres. Dans le détail, les sociétés les plus féminisées ont surperformé de 1,5 % par rapport à l’ensemble du CAC 40. De son côté, le portefeuille le moins féminisé a sous-performé de 8,8 %. (Management, Philippe Chesnaud, 09/2020)
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Aux États-Unis, la SEC (Securities and Exchange Commission) a accepté de simplifier les règles de cotation sur le Nyse (New York Stock Exchange) afin d’attirer plus de sociétés sur les marchés. Les entreprises qui veulent lever des capitaux pourront désormais le faire par cotation directe. « L’objectif n’est pas de déplacer l’introduction en Bourse, mais de fournir une nouvelle voie d’accès aux marchés publics qui pourrait être mieux adaptée à certaines entreprises », a déclaré John Tuttle, vice-président et directeur commercial du Nyse. Tous les acteurs du marché ne sont pas tous favorables à cette réforme. Le Conseil des investisseurs institutionnels avait demandé à la SEC, en juillet, de ne pas approuver la demande du Nyse, car il estime que les sociétés qui recourent à la cotation directe pourraient éviter les poursuites d’actionnaire. Le gendarme boursier a toutefois assuré que cette réforme offre une protection suffisante aux investisseurs. (Les Echos, Laurence Boisseau, 02/09)
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Le Premier ministre, Jean Castex, prépare une batterie de mesures administratives visant à faciliter la mise en œuvre du plan de relance, qui sera présenté le 3 septembre, mais aussi pour faciliter la vie des entreprises. Il a souligné que plusieurs mesures de simplification ont été adoptées pendant la crise sanitaire et que « ces dispositions seront prolongées, amplifiées et, si possible, pérennisées ». Les éventuels prolongements pourraient d’ailleurs concerner les entretiens obligatoires des salariés. Sur le Code du travail, c’est plus flou, car parmi les mesures dérogatoires prises en mars, qui pourraient faire l’objet d’un prolongement, certains évoquent les délais de consultation des CSE ou l’allongement de la durée du travail. Le gouvernement pourrait, en outre, rattraper certains éléments du projet de loi portant diverses mesures d’ordre social, présenté en Conseil des ministres en novembre, dans lequel il était question de travail de nuit, de révision des accords de groupe ou encore de CDD multi-remplacement. (Les Echos, Alain Ruello, R. Ho., 02/09)
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Le gouvernement veut faire baisser la TFPB de 1,75 milliard d’euros et la cotisation foncière des entreprises de 1,54 milliard, ont indiqué la semaine dernière Bruno Le Maire, ministre de l’Économie, et Olivier Dussopt, ministre des Comptes publics, dans un courrier envoyé aux associations d’élus. Même si les deux ministres ont promis que les effets de cette réforme sur les communes et les intercommunalités seraient « intégralement neutralisés », « nous réaffirmons notre opposition à toute baisse des ressources fiscales locales », réagit le secrétaire général de l’Association des maires de France (AMF), Philippe Laurent. « Ce principe de neutralité préservera l’intéressement local à l’accueil des entreprises », ont, en effet, assuré les deux ministres. Le gouvernement entend ainsi mettre en place une compensation qui « soit certaine, dynamique et territorialisée », et qui se ferait sous la forme d’un prélèvement sur les recettes de l’État. « Il ne faut pas que la compensation se fasse sur la seule évolution des bases fiscales, mais qu’elle tienne aussi compte des éventuelles évolutions de taux. Il faut préserver l’autonomie fiscale des collectivités locales », affirme, pour sa part, Bastien Régnier, le directeur général de Villes de France. (Les Echos, 02/09)
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Pour la première fois depuis début 2016, les prix à la consommation ont reculé au mois d’août. Selon Eurostat, la baisse est de 0,2 % sur un an, après une hausse de 0,4 % un mois auparavant. Les reculs les plus nets ont été relevés à Chypre (- 2,9 %), en Grèce (- 2,1 %), en Estonie et en Irlande (- 1,2 %). En outre, les économistes estiment que le très faible niveau d’inflation sera maintenu « au moins jusqu’au début 2021 », même si des facteurs saisonniers et techniques ont pesé à la baisse en août. Par ailleurs, ces chiffres tirent la sonnette d’alarme pour la BCE, qui tiendra sa réunion de rentrée la semaine prochaine. De plus, l’institution va également réfléchir à la meilleure façon de continuer à soutenir l’activité économique et la consommation des ménages, alors que des millions de salariés sont menacés de perdre leur emploi et que de nombreuses entreprises luttent pour leur survie. (Les Echos, C. C., 02/09)
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Le 1er septembre, le ministre allemand de l’Économie, Peter Altmaier, a annoncé, devant la presse, qu’il tablait désormais sur une récession moindre pour l’année en cours. Pour lui, le recul du produit intérieur brut allemand devrait atteindre 5,8 %, contre 6,3 % anticipé en avril. Après un point bas atteint en mai, les mois suivants ont, en effet, confirmé le scénario d’une reprise de la croissance en forme de V. Ce niveau se rapprocherait des -5,7 % enregistrés par l’Allemagne en 2009, au plus fort de la crise financière. Grâce à l’expérience des derniers mois qui permettra de cibler les mesures de lutte contre la recrudescence de l’épidémie du Covid-19, « je suis convaincu que nous éviterons un nouveau confinement général » et « j’ose prévoir qu’en 2022 nous retrouverons les niveaux de croissance d’avant-crise », a-t-il précisé. (Les Echos, Ninon Renaud, 02/09)
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Synthèse réalisée par Cision-L'Argus de la Presse
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