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Le 4 septembre, Amundi a annoncé son entrée au capital de Montpensier Finance à hauteur de 25 %. La filiale de Crédit Agricole va ainsi aider la boutique de gestion à se développer à l’international. « L’international représente aujourd’hui environ 15 % de nos encours et avec ce partenariat Amundi, nous avons pour objectif d’atteindre les 50 % de nos encours d’ici 5 à 7 ans », explique Guillaume Dard, président de Montpensier Finance, dans un entretien à NewsManagers. Par ailleurs, avec cette opération, Amundi se positionne comme un soutien au développement international de sociétés de gestion entrepreneuriales de la place de Paris. (L’Agefi, Réjane Reibaud, 07/09)
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Dominique Carrel-Billiard, directeur général délégué d’Amundi Asset Management, reprend la direction opérationnelle du métier dédié aux actifs réels et alternatifs du groupe. Il assurera également la supervision de la ligne métier ESG. Cette nomination fait suite au départ de Pedro-Antonio Arias, qui a décidé de quitter le groupe pour un projet entrepreneurial. Le DGD va, en outre, céder la direction complète du pôle Clients institutionnels et corporate à Jean-Jacques Barbéris, qui codirigeait jusqu’alors la couverture de la clientèle institutionnelle. (L’Agefi, 04/09)
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Les établissements bancaires donnent plus de visibilité sur les taux de remboursement du prêt garanti par l’État (PGE) pour les entreprises ayant souscrit au dispositif depuis la fin de mars. Si le remboursement a lieu au bout d’un an, le taux de crédit est depuis le début fixé à 0,25 %, pour les TPE et les PME. Pour des remboursements au-delà, « au vu des informations disponibles à ce jour, notamment sur les conditions de marché, le taux pour l’emprunteur pourrait s’établir entre 1 et 2,5 % par an », indique la Fédération bancaire française (FBF). Ces conditions seront communiquées au client deux à quatre mois avant la date anniversaire du PGE et varieront d’une banque à l’autre, chacune se déterminera « en fonction de son coût de ressource », selon la FBF. (Les Echos, Edouard Lederer, 07/09)
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Alors que Bercy vient d’annoncer une enveloppe de 3 milliards d’euros pour renforcer les fonds propres des entreprises françaises, les banques vantent le mérite de leur dispositif. Selon une source bancaire, le produit, qu’elles tentent de mettre sur pied, va servir aux entreprises « qui n’ont pas envie de se mettre entre les mains du private equity ». Les banques précisent aussi qu’elles seront moins « intrusives » que les professionnels de l’investissement, car elles n’investiront qu’en quasi-fonds propres, sans diluer les actionnaires. De leur côté, les fonds reprochent aux banques de vouloir pratiquer un taux sur les prêts participatifs. Par ailleurs, les fonds ne manquent pas de pointer le risque qu’un taux faible soit retoqué par Bruxelles pour aide d’État abusive. Néanmoins, les banques assument leur positionnement. « Notre tarification est liée à la garantie de l’État. S’il y a moins de risque, la tarification faite aux entreprises est plus faible », assure un banquier. (Les Echos, Anne Drif et Edouard Lederer, 07/09)
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Jean-Laurent Bonnafé, directeur général de BNP Paribas, indique dans une interview au Journal du Dimanche que « depuis le déconfinement, les activités de nombreux secteurs accélèrent, même si nous ne sommes pas revenus à la situation d’avant crise ». Selon lui, le plan de relance va permettre de poursuivre cette voie, car il est très tourné autour de l’offre. Il estime également que « le développement durable est le seul chemin économique possible » et que les banques sont cruciales pour réussir cette transition de modèle économique. « Pour ce qui nous concerne, nous sortons des activités du monde d’hier, comme le charbon ou le gaz de schiste, et nous finançons massivement des projets d’énergies renouvelables », précise le dirigeant. (Le Journal du dimanche, Rémy Dessarts, 06/09)
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CaixaBank et Bankia, respectivement les 3e et 4e banques en Espagne, ont annoncé, dans la nuit du 3 au 4 septembre, des discussions en vue d’une fusion. Accéléré par la crise que traverse le pays, ce rapprochement donnerait naissance à un véritable mastodonte, devant Santander et BBVA, qui représenterait près de 664 milliards d’euros d’actifs, avec un total de 6 600 agences et près de 51 000 salariés. À la Bourse de Madrid, les titres des deux banques se sont envolés. Si Bankia a indiqué, dans un communiqué, « confirmer des contacts avec CaixaBank (...) en vue d’analyser l’éventuelle opportunité d’une opération de fusion entre les deux entités », CaixaBank a souligné, de son côté, qu’« aucun accord n’avait été scellé pour le moment, au-delà de la signature d’un accord de confidentialité afin d’échanger des informations destinées à évaluer l’opération ». En outre, en Espagne, le secteur bancaire dans son ensemble souffre. Le pays subit effectivement une des plus fortes récessions d’Europe et les 3e et 4e banques espagnoles ne sont pas épargnées. (Le Figaro, Jorge Carasso, 05-06/09)
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Les Echos relatent le travail effectué par Christine Lagarde, intronisée présidente de la Banque centrale européenne (BCE) en novembre 2019. Selon le quotidien, « la qualité de sa réaction à la crise du Coronavirus a fait taire ceux qui, lors de sa nomination, ont tordu le nez ». Elle a aussi ouvert les verrous qui empêchaient de soutenir davantage l’Italie et la Grèce, en débloquant des milliards. Par ailleurs, lors de sa deuxième conférence de politique monétaire, en janvier dernier, Christine Lagarde arborait à son revers une chouette dorée, montrant qu’elle dépassait le traditionnel clivage séparant à la BCE les faucons, partisans de l’orthodoxie monétaire, et les colombes, qui soutiennent les mesures de soutien, soulignent Les Echos. (Les Echos, 07/09)
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PRODUITS / METIERS / ACTIVITES BANCAIRES
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L’épargne financière accumulée depuis mars à fin juillet 2020 a atteint 85,6 milliards d’euros, selon les chiffres publiés le 4 septembre par la Banque de France. Un véritable record, même si le mois de juillet marque toutefois un nouveau ralentissement de cette tendance à l’épargne, puisque 15,8 milliards d’euros ont été mis de côté par les Français, contre 17,1 milliards en juin et 19,6 milliards en mai. Néanmoins, ces chiffres restent encore très loin de la moyenne mensuelle enregistrée entre janvier 2017 et février 2020, qui s’établissait à 5,9 milliards d’euros. (Les Echos, Gabriel Nedelec, 05-06/09)
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Le 3 septembre, le gouvernement a fait part de sa volonté de prélever, auprès des assureurs-santé, 1 milliard d’euros cette année et 500 millions d’euros l’année prochaine. Il justifie cette contribution par le fait que le coronavirus a fait chuter les demandes de remboursements auprès des assureurs. Le 4 septembre, la Fédération française de l’assurance (FFA) a ainsi dénoncé un projet fondé sur « une évaluation incomplète des effets de la crise » et alourdissant la fiscalité de contrats « qui devraient être pourtant considérés comme un bien de première nécessité ». La mesure intervient alors que l’Assurance-maladie a décidé, avec la crise, de prendre en charge certaines dépenses à 100 %, plutôt que de partager leur coût avec les complémentaires. Les assureurs distribuant des contrats auprès des entreprises font aussi valoir qu’ils pâtissent des délais de paiement accordés à leurs clients et du risque d’impayés. Des assureurs préviennent, en outre, que le client risque d’être perdant. « La taxe empêche de restituer aux adhérents les économies qui devraient leur revenir », indique en effet la Mutualité française, représentant les mutuelles santé. (Les Echos, Solveig Godeluck, Solenn Poullennec, 07/09)
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RSE/DEVELOPPEMENT DURABLE
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La quasi-totalité des fournisseurs de données extra-financières sont désormais anglo-saxons, une situation qui commence à faire réagir les acteurs européens et notamment français. Au-delà des enjeux économiques, la vision de l’ESG pour les années à venir est en jeu. Les régulateurs européens essaient de réagir, mais il reste encore du chemin à faire. Par ailleurs, tous les gérants ne sont pas égaux. « Les grands asset managers peuvent généralement non seulement faire appel à plusieurs fournisseurs, mais disposent également d’équipes d’analystes internes pour se forger leur propre opinion », analyse Jean-Jacques Barbéris, directeur du coverage de la clientèle institutionnelle et corporate chez Amundi. En revanche, « les sociétés de gestion de plus petite taille n’ont pas forcément les moyens de faire appel à plusieurs fournisseurs et cette situation d’oligopole peut être particulièrement pénalisante pour eux », poursuit-il. (Option Finance, Séverine Leboucher, 07/09)
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Avec le volet agricole du plan de relance, Julien Denormandie, ministre de l’Agriculture, dévoile sa « vision » de la politique agricole qu’il veut mener. Le volet « Transition agricole, alimentation et forêt » du plan de relance sera doté de 1,2 milliard d’euros sur deux ans, dont 200 millions d’euros consacrés aux filières bois et forêts. Le ministre souhaite ainsi se réorienter vers la « souveraineté alimentaire et agricole » et l’augmentation de la consommation de « produits frais ». Au cabinet du ministre, on se réjouit de « pouvoir faire aboutir des projets dont on rêvait depuis longtemps ». (Agra Presse Hebdo, 07/09)
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Selon un sondage de l’institut Odoxa Dentsu Consulting pour Le Figaro et Franceinfo, 71 % des Français estiment que le plan de relance de l’économie, présenté par Jean Castex, le 3 septembre est « un bon plan de relance ». 70 % sont également favorables à la répartition des 100 milliards d’euros débloqués pour cette relance. Toutefois, seuls 52 % croient en la capacité du plan à favoriser la transition écologique. (Le Figaro, Pierre Maurer, 05 au 06/09)
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750 000 jeunes, dont quelque 190 000 diplômés, arrivent cet automne sur un marché du travail très dégradé par la crise sanitaire et qui leur est défavorable. Même si les diplômés des écoles de commerce ou d’ingénieurs s’en sortent mieux, c’est moins facile que par le passé, relatent Les Echos. L’Insee indique d’ailleurs qu’au deuxième trimestre, le taux d’emploi des moins de 25 ans est tombé à 26,6 %. Néanmoins, les offres de CDD acceptant les débutants ont bondi de 18 %, affirme David Beaurepaire, chez HelloWork. Par ailleurs, face à la crise, les secteurs sont inégaux. En effet, « la santé, l’e-commerce, la high-tech résistent plutôt bien », souligne Sébastien Sanchez, de Page Personnel. Le conseil en management et en stratégie, premier recruteur pour les grandes écoles, a toutefois « subi un recul historique de 15 % de son chiffre d’affaires », précise Matthieu Courtecuisse, président de Syntec Conseil. Les secteurs de l’hôtellerie, de la restauration, du tourisme, de la communication ou de l’évènementiel, sont, pour leur part, à l’arrêt ou au ralenti depuis des mois et les perspectives d’embauches se sont évanouies. (Les Echos, Nathalie Silbert, 07/09)
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Dans le cadre de son plan de relance, le gouvernement va allouer 35 milliards d’euros à l’industrie française pour tenter de la décarboner, de la (re)localiser, de la moderniser et de l’innover davantage. Pour cela, il prévoit une baisse des impôts de production, des subventions pour l’investissement, un focus sur les domaines d’avenir, un hôpital de campagne pour l’emploi et des mesures contre l’enfer administratif. (Les Echos, Julien Dupont-Calbo, 07/09)
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Bpifrance organise, depuis juillet, « Le Big Tour », une tournée dans 22 villes pour mettre en lumière la richesse, la diversité et les innovations des entreprises. À cette occasion, Patrice Bégay, directeur exécutif communication Bpifrance, dresse un panorama encourageant de l’entreprenariat, dans une interview accordée à Aujourd’hui en France Économie. « Dans notre enquête de conjoncture PME de Bpifrance Le Lab sortie en août, on s’aperçoit que 49 % des PME jugent leur trésorerie suffisante pour affronter la crise, 39 % estiment que les difficultés rencontrées sont surmontables au regard des différentes mesures de soutien proposées (chômage partiel, PGE...). Seulement 3 % des dirigeants estiment la crise insurmontable. Cela prouve bien qu’on va se relever », détaille le dirigeant. En outre, au moins 15 millions de personnes ont suivi cet événement sur le digital et plusieurs dizaines milliers de visiteurs se sont rendus sur place, indique-t-il. (Aujourd’hui en France Economie, Matthias Galante, 07/09)
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Le plan de relance présenté le 3 septembre par le gouvernement suscite de nombreuses critiques dans les oppositions, chez les syndicats, et même chez des élus de la majorité. Ils réclament, en effet, que des contreparties directes soient imposées aux entreprises largement bénéficiaires du plan de relance. Seul le patronat est globalement satisfait. D’ailleurs, les parlementaires socialistes avaient déjà réclamé avant l’été, l’adoption d’un amendement, appelé « amendement Oxfam », exigeant des entreprises un engagement sur un plan de réduction de leur empreinte climatique et sur la biodiversité. Avec des conditions sociales, ils souhaitaient que ces obligations soient de nouveau demandées aux grandes sociétés. (Le Monde, Raphaëlle Besse Desmoulières/Alexandre Lemarié/Audrey Tonnelier et Sylvia Zappi, 06-07/09)
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Dans le cadre du plan de relance, présenté le 3 septembre, le gouvernement a prévu une enveloppe de 350 millions d’euros sur deux ans pour encourager les maires à bâtir plus de logements sur un nombre d’hectares limité. Il s’agit d’une mesure forte en faveur de la densification urbaine, précisent Les Echos. Afin de soutenir « la construction durable » et lutter contre l’étalement urbain, un fonds doté de 300 millions d’euros sera également créé pour soutenir la réhabilitation des friches industrielles. Pour Alexandra François-Cuxac, la présidente de la Fédération des promoteurs immobiliers (FPI), « il s’agit également d’une bonne mesure, mais c’est une mesure de moyen ou long terme, car il faut beaucoup de temps avant de pouvoir créer de l’habitat sur une ancienne friche ». La dirigeante plaide plutôt pour des mesures plus immédiates pour soutenir le logement neuf. (Les Echos, Elsa Dicharry, 07/09)
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Selon Les Echos, le gouvernement veut prélever 1 milliard d’euros dans les caisses d’Action Logement et souhaite engager une réforme de son fonctionnement. Cette décision ferait suite à un rapport de l’Inspection générale des finances, commandé par Matignon. Le document révélait, en effet, des dysfonctionnements majeurs de la gouvernance qui freinerait les projets de construction et l’incapacité du groupe géré de façon paritaire à réduire ses frais de fonctionnement. Des sources proches du dossier, citées par le quotidien, indiquent que « l’Élysée mettrait également une forte pression pour aboutir rapidement ». (Les Echos, Renaud Honoré, Elsa Dicharry, Isabelle Ficek, 07/09)
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Synthèse réalisée par Cision-L'Argus de la Presse
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