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Dans une interview, Philippe Brassac, directeur général du Crédit Agricole et président de la Fédération bancaire française, revient sur l’impact de la crise sur le système bancaire en France. Il explique que « les grandes banques françaises ont montré qu’elles étaient capables de maintenir un très haut niveau de solvabilité ». Il constate également que la mobilisation des établissements est extrêmement forte pour répondre à la crise. Philippe Brassac revient, par ailleurs, sur le plan de relance de 100 milliards d’euros et souligne que le dispositif arrive au bon moment. Il estime que ce plan est transformateur, notamment avec la transition écologique qui trouve aujourd’hui « des ambitions et pas simplement des souhaits théoriques ». (Radio Classique, Dimitri Pavlenko, 14/09)
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Bien que la France soit perçue comme le pays de l’énergie nucléaire par excellence, Paris est déjà l’une des principales places financières pour la finance verte dans le monde. Crédit Agricole et BNP Paribas ont, par exemple, été les leaders européens de la souscription d’obligations vertes en 2009. Toutefois, il reste encore beaucoup à faire pour tenir les promesses d’abandon progressif du charbon. Les quatre banques cotées (BNP Paribas, Crédit Agricole, Société Générale et Natixis, ainsi qu’Axa) ont ainsi promis d’arrêter de financer et d’investir dans l’industrie du charbon en Europe et dans les pays de l’OCDE d’ici 2030, et dans le reste du monde d’ici 2040. « Nous sommes la première banque commerciale à avoir demandé à toutes les entreprises avec lesquelles nous travaillons de proposer un plan d’abandon progressif du charbon. Pour nous, la question de l’impact du changement climatique sur nos clients est très importante sur le plan stratégique. Les accompagner dans leur transition énergétique est donc une nécessité », affirme Éric Campos, responsable RSE au sein de Crédit Agricole. En outre, « BNP Paribas et Crédit Agricole figurent parmi les dix plus grandes banques du monde et certains de nos gérants d’actifs figurent dans le top 30 », précise Antoine Sire directeur de l’engagement d’entreprise chez BNP Paribas. (Börsen-Zeitung, Gesche Wüpper, 11/09)
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Grâce à une réglementation très favorable, plus de 60 % des montants investis dans la finance solidaire émanent de l’épargne salariale. En effet, les plans d’épargne d’entreprise (PEE) ont, depuis 2010, l’obligation de proposer au moins un fonds « solidaire ». « La montée en puissance de l’épargne salariale solidaire va se poursuivre, car la loi Pacte de 2019 [relative à la croissance et à la transformation des entreprises] impose aussi la présence d’un fonds solidaire dans le nouveau plan d’épargne-retraite », souligne Xavier Collot, directeur de l’épargne salariale et retraite d’Amundi. En outre, la poche solidaire doit être gérée avec soin même sans objectif de rentabilité. « Nous invitons régulièrement des entreprises de l’ESS dans lesquelles nous sommes investis à venir se présenter aux salariés. Et ces derniers ont accès à la carte de France des structures financées par leurs fonds », ajoute le dirigeant. (Le Monde, Agnès Lambert, 12/09)
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En matière d'allocation d'actifs, "les investisseurs veulent se protéger de la volatilité", souligne Option Finance. L’indice VIX a retrouvé un niveau plus raisonnable après une hausse de la volatilité sans précédent au plus fort de la crise sanitaire, avec un pic à 80. Toutefois, ce niveau n’est pas revenu à la normale. « Quand les risques sont intégrés par le marché, la volatilité reste contenue. A contrario, les mauvaises surprises peuvent entraîner des niveaux extrêmes sur les marchés », explique Jérôme Gunther, gérant senior spécialisé sur les solutions convexes chez Amundi. En outre, l’augmentation de la volatilité pendant la crise a surtout touché les marchés actions. Les interventions massives des banques centrales ainsi que le comportement des investisseurs expliquent ce phénomène. « En période de crise financière, la liquidité de tous les marchés vient à se réduire », précise Jérôme Gunther. Pour réduire le risque en portefeuille, les investisseurs cèdent ainsi les titres sur lesquels la liquidité est la plus élevée. (Option Finance, Sandra Sebag, 14/09)
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Isabelle Job Bazille, directrice des études économiques de Crédit Agricole SA, indique dans une tribune pour Option Finance que durant la crise, le dollar a perdu 10 % de sa valeur contre l’euro. Elle explique que « ce retournement de tendance prend en partie sa source dans la dégradation relative des perspectives autant sanitaires qu’économiques aux États-Unis ». La dirigeante souligne toutefois que « cette faiblesse cyclique du dollar n’est pas inquiétante à ce stade puisqu’elle fait suite à une longue période d’appréciation et sachant que le niveau d’équilibre du taux de change euro-dollar, estimé autour des 1,25, laisse encore une marge à la baisse ». Pour elle, « le dollar s’impose toujours comme la monnaie de facturation du commerce mondial […] ». (Option Finance, Isabelle Job Bazille, 14/09)
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L’Allemagne vient d’émettre ses premières obligations vertes. D’un montant de 6,5 milliards d’euros, elles s’étendent sur une maturité de dix ans. L’agence qui gère la dette publique a, en parallèle, émis un montant équivalent d’obligations conventionnelles, dites « jumelles ». Selon Hugues Delafon, expert finance durable chez Crédit Agricole CIB, banque conseil de la structuration, « en opérant de la sorte, l’Allemagne offre la possibilité à un investisseur ayant acheté des titres verts de les échanger contre des titres ordinaires à tout moment, et lui assure donc le même niveau de liquidité dans le marché secondaire que tout autre titre fédéral ». Il a, par ailleurs, souligné que « l’ambition de l’Allemagne est d’offrir rapidement des souches vertes de référence sur l’ensemble de la courbe de taux ». (Option Finance, 14/09)
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Selon un sondage OpinionWay pour Sofinco, réalisé en juillet dernier, les Français vont rogner leur budget détente en 2020, en raison du pouvoir d’achat en baisse et de la menace sanitaire du coronavirus. Ainsi, le budget annuel moyen dédié aux loisirs (hors vacances) devrait chuter de 41 euros pour atteindre 619 euros cette année, alors qu’il était de 660 euros en 2019. Il existe toutefois de fortes disparités liées à l’âge et au niveau de revenus des foyers. Le budget loisirs est, en effet, à 727 euros pour les catégories socioprofessionnelles supérieures ou encore à 952 euros pour les foyers ayant des revenus d’au moins 3 500 euros par mois, s’il est à 503 euros en moyenne chez les moins de 35 ans et à 514 euros pour les catégories « populaires ». (www.moneyvox.fr, Marie Rialland, 11/09)
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Selon Philip Lane, économise en chef de la Banque centrale européenne, l’institution est mobilisée pour soutenir l’économie européenne. Son message figure d’ailleurs dans une note publiée sur le blog de la BCE tôt dans la matinée du 11 septembre. Lors d’une conférence de presse qui a eu lieu la veille, la présidente de la BCE, Christine Lagarde a, en outre, fait preuve de sérénité et a salué un fort rebond de l’activité en zone euro au cours de l’été. Elle a également affiché la même quiétude face au renforcement de l’euro, tout en reconnaissant qu’il pesait sur la reprise de l’inflation. Il est alors urgent d’intervenir. Selon Philipe Lane, « le Conseil des gouvernements est prêt à ajuster tous ses instruments le cas échéant pour faire en sorte que l’inflation évolue vers son objectif de manière durable ». « Ce billet signifie explicitement que la BCE envisage sérieusement d’en faire plus », affirme, pour sa part, William de Vijlder, économiste en chef de BNP Paribas. « Notre politique monétaire accommodante a besoin du soutien de la politique budgétaire et aucun d’entre nous ne peut se permettre la complaisance dans la période actuelle », a par ailleurs souligné Christine Lagarde. (Les Echos, Guillaume Benoit, 14/09)
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The International New York Times revient sur la nomination de Jane Fraser à la tête de Citigroup. Cette dernière est la première femme à diriger une grande banque de Wall Street, mettant ainsi à mal le "plafond de verre" existant jusqu'à présent dans le secteur de la finance américaine. (International New York Times, Emily Flitter, Anupreeta Das, 12/09)
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PRODUITS / METIERS / ACTIVITES BANCAIRES
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Pour le mois de septembre, l’agence de notation Moody’s a placé le secteur de la réassurance sous « perspective négative », en raison de « l’affaiblissement de sa profitabilité ». Selon l’agence, « les pertes liées à l’épidémie et à d’autres catastrophes ont déjà épuisé les budgets annuels alloués pour faire face aux événements catastrophiques de plusieurs réassureurs ». S&P Global Ratings indique, d’ailleurs, qu’à ce jour, la crise sanitaire a coûté quelque 12 milliards de dollars aux 20 premiers acteurs du secteur. « Des hausses de prix sur toutes les lignes de métiers sont clairement nécessaires », a ainsi estimé, il y a quelques jours Swiss Re, dont les comptes sont passés dans le rouge au premier semestre sur fond de pandémie. Le groupe, ainsi que ses concurrents, comme SCOR, se sont alors félicités des redressements de prix, dès cet été. Néanmoins, « les réassureurs devraient en tous les cas surveiller de très près les risques qu’ils souscrivent, en faisant évoluer leur portefeuille et en apportant une attention particulière à la façon dont sont rédigées les garanties offertes ». (Les Echos, S. P., 14/09)
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Dans une interview, Gérard Bekerman, président de l’Afer, a indiqué que la mise en vente d’Aviva France, l’assureur de l’Afer, était « prévisible ». « Nous respectons la décision de la PDG d’Aviva Monde, Amanda Blanc, qui est une femme ouverte et positive », a souligné le dirigeant. Il a également ajouté que « tout le monde sait que l’Afer dispose d’un droit de veto, mais, entre gens intelligents, limitons-nous à étudier sagement toutes les propositions possibles, surtout celles qui respecteront l’intérêt des adhérents. (…) Nous avons vécu un beau mariage pendant quarante-cinq ans. Regardons maintenant vers l’avenir et considérons avec attention et confiance le partenaire idéal ». Ce partenaire devra être tourné vers le développement et respecter les principes de l’Afer, ainsi que ses valeurs et son ADN associatif. (Investir Le Journal des Finances, R. D., 12/09)
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RSE/DEVELOPPEMENT DURABLE
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Dans une interview accordée aux Echos, Maximilien Nouer, cofondateur et directeur du développement de La Note Globale, parle de l’organisation, ainsi que de la stratégie et la manière dont elle cherche à fédérer les énergies. Selon lui, La Note Globale « aide concrètement et efficacement les consommateurs à mieux consommer et les acteurs de la filière à mieux produire ». « Notre principal défi consiste à fédérer les nombreux acteurs qui détiennent les informations concourant à la détermination de cette note ou ont une légitimité pour donner leurs avis sur la méthodologie et les critères de mesure », ajoute le dirigeant. Par ailleurs, La Note Globale compte quelque 60 adhérents, dont des partenaires du monde agricole, comme Crédit Agricole. (Les Echos, Frédéric Brillet, 14/09)
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L’épidémie du Covid-19 a accéléré les tendances de consommation à l’œuvre depuis plusieurs années. Selon Jean-Louis Rastoin, professeur à Montpellier SupAgro, « nous sommes actuellement dans la cinquième transition alimentaire. Elle marque la fin d’un modèle agroindustriel basé sur la spécialisation, l’intensification chimique, la globalisation et la financiarisation, au profit d’un modèle de triple performance environnementale, sociale et économique ». Les agriculteurs, les distributeurs, et les groupes alimentaires ont ainsi entamé ou confirmé leur transformation. Par ailleurs, les acteurs soutiennent également les agricultures en conversion bio. « Mais le bio reste 60 à 70 % plus cherche que le conventionnel », regrette Olivier Dauvers, expert en grande consommation. Ainsi, « pour satisfaire le mass market, il existe deux leviers : la technologie grâce à la data-qualifier le climat, la pédologie pour mettre le bon intrant au bon endroit au bon moment - et la génétique, mais l’innocuité de la seconde option est contestée par l’opinion publique », affirme-t-il. (Les Echos, Ophélie Colas des Francs, 14/09)
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La Banque centrale européenne (BCE) a annoncé qu’elle allait réexaminer la recommandation faite aux banques de la zone euro de ne pas verser de dividendes à leurs actionnaires. Le superviseur financier a également déclaré qu’il pourrait, à cette occasion, adopter une position plus souple et plus individualisée. « Cette recommandation est et doit rester exceptionnelle et temporaire », a déclaré Yves Mersch, vice-président du conseil de surveillance prudentielle de la BCE. « À moins d’arriver à la conclusion que les projections de fonds propres des banques restent soumises à d’importantes incertitudes, nous reviendrons à notre pratique habituelle en matière de supervision consistant à étudier banque par banque les projets de distribution de dividendes », a-t-il ajouté. De leur côté, les investisseurs restent insensibles à la déclaration de la BCE. À la Bourse de Paris, BNP Paribas et Société Générale font en effet partie des principales valeurs à la baisse au sein d’un CAC 40 stable. (Les Echos, Romain Gueugneau, 14/09)
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Les ministres des Finances européens ont trouvé une entente lors des réunions qui se sont déroulées les 11 et 12 septembre. Le ministre français Bruno Le Maire a en effet annoncé qu’un nouveau traité sur le Mécanisme européen de stabilité (MES) sera signé « en novembre et permettra de rendre opérationnel le backstop fin 2021 ». Son homologue allemand, Olaf Scholz, a, pour sa part, évoqué une conclusion du dossier MES « en fin d’année ». Utilisé pour renflouer les États après la crise des dettes publiques au début de la décennie précédente, le dispositif va revêtir une nouvelle fonction et servir de filet de sécurité au Fonds de résolution unique (FRU) des faillites bancaires. Emmanuel Macron est, par ailleurs, favorable à la réforme du MES dès cette année. Le chef de l’État souhaite, en outre, boucler l’union bancaire pendant la présidence française de l’Union européenne, début 2022. (L’Opinion, Luc André, 14/09, L’Agefi, Clément Solal, 14/09)
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Selon le Groupement des cartes bancaires, les dépenses des ménages par carte bancaire effectuées du 24 au 30 août sont en hausse de 6 %, signe d’une reprise de la consommation. Pour le ministre de l’Économie, Bruno Le Maire, la relance réussira si les Français consomment une partie des 85 milliards d’euros économisés. Et actuellement, en matière de consommation, la reprise semble se dessiner en K : après une chute brutale des dépenses, certains achats repartent à la hausse. Néanmoins, d’autres continuent de dégringoler. (Le Journal du Dimanche, Bruna Basini, 13/09)
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Deux économistes de la Banque de France, Antonin Bergeaud et Simon Ray, affirment dans une étude publiée le 14 septembre que les conséquences d’une éventuelle généralisation du télétravail pourraient être « significatives au niveau macroéconomique », notamment en ce qui concerne l’immobilier d’entreprise. « Le potentiel d’économies est substantiel, mais une part de ces économies de coûts immobiliers pour les entreprises devra probablement être reversée aux salariés, le télétravail entraînant des coûts pour eux, notamment parce que l’aménagement d’un espace de travail à leur domicile sera à leur charge », souligne Simon Ray. La généralisation du télétravail aura également d’autres conséquences. En effet, en nécessitant moins de bureaux, le développement du télétravail pourrait fortement modifier la structure des coûts et le bilan des entreprises. En revanche, l’effet sur la productivité est potentiellement important, mais incertain. (Les Echos, Guillaume de Calignon, 14/09)
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Synthèse réalisée par Cision-L'Argus de la Presse
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