|
|
|
|
|
|
|
|
Matthieu Guignard, responsable du développement des produits et du capital markets Amundi ETF, Indexing & Smart beta, explique qu’avec près de 132 milliards d’euros d’actifs sous gestion, Amundi ETF, Indexing et Smart Beta est un axe stratégique d’Amundi et une source de croissance pour le groupe. Il précise que l’investissement responsable est une des forces de la plateforme, à la fois au travers de fonds ouverts et de solutions sur mesures ESG ou climat/bas carbone. « Amundi a ainsi développé une large gamme d’ETF ESG et climat couvrant à la fois les marchés actions et les marchés obligataires, et continuera d’élargir son offre dans les mois à venir », ajoute-t-il. (Option Finance, 21/09)
|
|
|
|
|
|
|
Les stratégies ESG actions surperforment les indices classiques. Cette surperformance augmente l’appétit des investisseurs pour les fonds indiciels utilisant des critères ESG et en particulier pour le format ETF, au point que leurs promoteurs constatent une rotation des portefeuilles en faveur de ce type d’instruments, au détriment des fonds actions traditionnels. « En Europe, la collecte nette sur les ETF actions depuis le début de l’année s’est élevée à 11 milliards d’euros. Sur la même période, les ETF actions répliquant des indices ESG ont, quant à eux, enregistré 14 milliards d’euros », explique Matthieu Guignard, responsable du développement des produits et capital markets d’Amundi ETF, Indexing & Smart Beta. « Cela signifie que si la collecte sur les ETF actions traditionnels a été négative, elle a été largement compensée par les flux positifs enregistrés dans les ETF actions ESG. Nous assistons ainsi à un phénomène de notation dans les portefeuilles. Nos clients professionnels basculent leur portefeuille vers une approche ESG et utilisent pour ce faire le format ETF », ajoute-t-il. (Option Finance, Sandra Sebag, 21/09)
|
|
|
|
|
|
|
Dans le cadre de son union avec CaixaBank pour créer un nouveau géant bancaire espagnol, Bankia a annoncé, le 18 septembre, son intention de mettre fin au partenariat qui la lie au Crédit Agricole dans le crédit à la consommation. Les deux banques avaient en effet lancé en 2018 « SoYou », une coentreprise détenue à 51 % par Crédit Agricole Consumer Finance (CACF) et 49 % par Bankia. « Il est clair que le projet SoYou n’a plus de sens. Nous devons chercher une manière raisonnable et amicale de rompre le projet qui n’a plus sa place dans le nouveau contexte », a ainsi expliqué José Ignacio Goirigolzarri, président de Bankia et futur numéro deux du nouvel ensemble. « Nous prenons acte de leurs propos et allons étudier les options possibles avec eux », a commenté de son côté le groupe bancaire français, sans toutefois donner plus de détails. Il affirme, par ailleurs, que cette annonce n’est pas de nature à changer sa stratégie en Espagne : « L’Espagne est un marché sur lequel le groupe Crédit Agricole se développe. Il y a implanté plusieurs de ses métiers, dont le crédit à la consommation », insiste-t-il. (Les Echos, 21/09 ; L’Agefi, Stéphanie Salti, 21/09)
|
|
|
|
|
|
|
En cette rentrée de septembre, LCL lance des offres à destination des étudiants. Pour attirer de jeunes clients, elle dévoile ses nouveautés, notamment l’ouverture d’un compte bancaire en « 10 minutes chrono », l’offre de crédit étudiant à 0 %, la carte bancaire à 1 euro par mois, l’assurance des moyens de paiement à 1 euro et l’offre pour les paiements internationaux. Par ailleurs, LCL souligne dans un communiqué qu’« un étudiant peut ouvrir son compte chez LCL selon sa préférence, soit à distance depuis son ordinateur ou son smartphone, soit avec un conseiller bancaire dans l’une des agences LCL ». (www.moneyvox.fr, Samuel AUFFRAY, 18/09)
|
|
|
|
|
|
|
A Paris, les propriétaires, qui alimenteraient le phénomène d’achat-revente sur le marché immobilier, écartent les primo-accédants du marché. Par exemple, au Crédit agricole, 13 % seulement des prêts parisiens sont, au premier semestre 2020, à destination des primo-accédants, contre 58 % pour l’Ile-de-France. La part des primo-accédants était passée de 15 à 17 % entre 2016 et 2019. Par ailleurs, Yann Jéhanno, à la tête du groupe immobilier Laforêt, explique que, face aux prix élevés et à un pouvoir d’achat réduit, « les jeunes actifs candidats à l’accession sont tentés d’aller voir un peu plus loin, là où les prix sont plus doux ». Les notaires ont également confirmé un regain d’intérêt pour la banlieue, sur le deuxième trimestre 2020. D’après le Crédit Agricole Ile-de-France, « le confinement, les envies de verdure et de plus d’espace au sein de son habitation expliquent certainement ce phénomène ». (Le Parisien, Aubin Laratte, 21/09)
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
Selon l’agence Bloomberg, JPMorgan s’apprête à relocaliser environ 200 traders de Londres en raison d’un potentiel « no deal » sur un accord commercial post-Brexit, entre le Royaume-Uni et les Vingt-Sept. Ses employés seront ainsi amenés à rejoindre plusieurs villes, notamment Paris, où la banque américaine a acquis, en janvier, 6 600 mètres carrés supplémentaires dans le 1er arrondissement. (Le Figaro, F. C., 21/09)
|
|
|
|
|
|
|
Le 15 septembre dernier, le groupe Grenke, spécialisé dans le leasing de matériel informatique, a vu son action s’effondrer après la publication d’un rapport émanant de Fraser Perring, analyste financier britannique spécialisé dans la vente à découvert, l’accusant de fraude et de manipulation de bilan. Cet analyste, à l’origine du gros scandale financier impliquant Wirecard, fait trembler la bourse allemande, et est désormais pris au sérieux par les observateurs. Ainsi, La BaFin a déclaré avoir ouvert une enquête sur Grenke, tout en contrôlant d’éventuelles manipulations de marché de la part des spéculateurs. Par ailleurs, La BaFin et le ministre des Finances, Olaf Scholz, vont devoir répondre aux questions d’une commission d’enquête parlementaire sur cette affaire. (Le Monde, CÉCILE BOUTELET, 19/09)
|
|
|
|
|
|
|
|
PRODUITS / METIERS / ACTIVITES BANCAIRES
|
|
|
|
|
|
|
|
BNP Paribas teste, depuis plusieurs mois, un projet pilote dans une trentaine d’agences, qui consiste à facturer l’accès à un conseiller bancaire dédié. Selon le groupe, « ce projet vise à mieux répondre aux attentes des clients en recherche d’un accompagnement et d’une expertise renforcée, par exemple pour optimiser la gestion de leur épargne, la protection de leur famille... ». Ainsi, l’établissement bancaire compte, par cette offre, donner un coup de pouce à ses activités de banques de détail qui se trouvent sous pression, à la fois en raison de la faiblesse des taux de crédit et de l’encadrement croissant des frais et commissions. Il espère aussi concurrencer l’avalanche d’offres bancaires concurrentes des banques en lignes. (Les Echos, Edouard Lederer, 21/09)
|
|
|
|
|
|
|
Bpifrance a obtenu l’accord du gouvernement pour fusionner sa holding de tête avec sa filiale de financement. Cette restructuration doit lui permettre d’« accroître sa capacité d’intervention pour accompagner le plan de reprise économique nationale », a déclaré la Caisse des Dépôts, l’un des deux parents de la banque publique, dans une note interne. « Cette réorganisation ser[a] réalisée par la fusion par voie d’absorption de la société anonyme Bpifrance (actuelle tête de groupe) par sa filiale agréée en tant qu’établissement de crédit Bpifrance Financement. La société résultant de la fusion constituera la nouvelle entité faîtière du groupe Bpifrance », précise la CDC. En outre, Bpifrance pourra ainsi lever 3 milliards d’euros de dette afin d’augmenter ses investissements dans les entreprises françaises menacées par une vague de défaillances. L’établissement public pourrait également dégager 400 millions d’euros de garanties supplémentaires sur les prêts octroyés par les banques commerciales, mais il s’agirait d’une simple « hypothèse de travail ». (L’Agefi, Amélie Laurin, 21/09)
|
|
|
|
|
|
|
|
RSE/DEVELOPPEMENT DURABLE
|
|
|
|
|
|
|
|
Le 18 septembre 2015, l’agence américaine de l’environnement a accusé le groupe allemand Volkswagen d’avoir truqué ses moteurs avec un logiciel capable de tromper les contrôles sur les émissions d’oxydes d’azote (NOx). Selon Le Monde, le « dieselgate » a encore ses mystères, cinq ans après. L’ONG ClientEarth a ainsi lancé, le 18 septembre, une action en justice contre six pays, dont la France, afin d’obtenir des données précises sur les quantités de NOx émises par les diesels neufs ou d’occasion. Par ailleurs, dans chaque pays, l’association a ciblé un modèle en particulier. Pour la France, c’est le Renault Kadjar qui fait l’objet de la demande. (Le Monde, Stéphane Mandard, 19/09)
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
Le 18 septembre, Christiane Lambert, présidente de la Fédération nationale des syndicats d’exploitants agricoles (FNSEA), a été élue présidente du COPA. À la tête de la principale organisation européenne d’agriculteurs, elle compte défendre « une agriculture à la fois productive et durable ». (Le Monde, 20 au 21/09)
|
|
|
|
|
|
|
La Commission européenne a estimé, dans un Plan cible en matière de climat à l’horizon 2030, publié le 16 septembre, que le secteur agricole a le potentiel pour devenir le premier secteur « neutre climatiquement » dès 2035 et pourrait même contrebalancer les émissions d’autres secteurs via un système « robuste de certification ». Le plan prévoit alors, sur le volet agricole, une révision de la législation sur l’utilisation des terres, le changement d’affectation des terres et le secteur forestier (LULUCF) dans le but d’intégrer les émissions agricoles de méthane et d’oxyde d’azote dans cette réglementation, et ainsi créer une vaste législation couvrant l’intégralité du secteur. Par ailleurs, Bruxelles estime que les émissions de gaz à effet de serre autres que le CO2 du secteur agricole peuvent être significativement réduites grâce à une utilisation efficace des fertilisants, des techniques d’agriculture de précision ou la production de biogaz. Un plan méthane est d’ailleurs en phase de finalisation au sein de la Commission européenne. (Agra Presse Hebdo, AG, 21/09)
|
|
|
|
|
|
|
Le 10 septembre, la FNSEA a indiqué à Agra Presse que des travaux étaient en cours sur un fonds professionnel pour couvrir les risques climatiques. Cette proposition pourrait concerner « en particulier l’arboriculture, qui ne dispose pas d’offre assurantielle à la hauteur des attentes des producteurs », a expliqué Joël Limouzin, vice-président de la FNSEA en charge de la gestion des risques. Par ailleurs, les contours du fonds ne sont pas encore arrêtés, l’une des pistes étant de reprendre le modèle du FMSE (Fonds de mutualisation sanitaire et environnemental), présidé par Joël Limouzin. Ce fonds devrait, en outre, venir compléter l’assurance récolte, qui est l’« outil central dans la politique de gestion des risques », selon le rapport d’orientation de la FNSEA. (Agra Presse Hebdo, YG, 21/09)
|
|
|
|
|
|
|
Selon un rapport du CAE, publié début septembre, « les stratégies nationales pour la biodiversité successives n’ont pas réussi à enrayer le déclin enregistré par les principaux indicateurs de biodiversité ». Les auteurs indiquent que cet échec serait dû à la superposition de compétences variées sur le sujet, aux aides agricoles qui sont peu contraignantes malgré leur montant, mais aussi au manque de capitaux privés. Par ailleurs, Jean Christophe Bureau, économiste à AgroParisTech et co-auteur du rapport souligne que « la gouvernance française en matière de biodiversité n’est pas satisfaisante ». Il estime ainsi que pour résoudre ce manque de cohérence et assurer plus d’efficacité des financements publics, il faudrait définir une stratégie nationale avec l’aide de l’OFB, pour la décliner par la suite dans les régions, et jusqu’à des échelons plus locaux. (Agra Presse Hebdo, IL, 21/09)
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
En raison de la crise sanitaire, les marchés ont été confrontés à un double choc : sur l’offre, avec l’arrêt des chaînes de production, puis sur la demande, avec le confinement de près de la moitié de la population mondiale. Les indices ont, de ce fait, perdu entre 30 % et 40 % de leur valeur entre le 21 février et le 18 mars. Mais la force du rebond qui a suivi est tout aussi impressionnante. En effet, depuis son point bas, touché il y a tout juste six mois, le 18 mars, le CAC 40 a regagné près de 40 %, stimulé par l’arsenal sans précédent déployé par les États et les banques centrales. Cette hausse a été conduite par les entreprises occupant des positions de premier plan dans leur secteur et capables de dégager de solides performances, comme les géants de la tech aux Etats-Unis et les spécialistes du luxe en France. Par ailleurs, le secteur financier, fragilisé par la faiblesse des taux, a été littéralement « massacré dans la crainte de faillites en cascade dans les entreprises ». (Le Figaro, Hervé Rousseau, 19-20/09)
|
|
|
|
|
|
|
Chaque année, 700 000 jeunes en fin de cursus arrivent sur le marché de l’emploi, mais actuellement, ils sont les premières victimes de la crise du Covid-19. Dans ce contexte, l’exécutif a voulu montrer qu’il souhaitait « mettre le paquet sur l’emploi des jeunes » et a dévoilé, le 23 juillet, son « plan jeunes », doté d’une enveloppe de 6,5 milliards d’euros sur deux ans. Le Premier ministre, Jean Castex, a aussi rappelé, devant les patrons, réunis fin août à Longchamp pour l’université du Medef, que la balle était dans le camp des employeurs. Les organisations patronales se sont mobilisées pour faire passer le message. Le Centre des jeunes dirigeants d’entreprise (CJD) a, par exemple, lancé l’opération « Un JD, un alternant », qui vise à encourager ses adhérents à engager de jeunes apprentis. La démarche a pour ambition d’atteindre la barre des 1500 contrats signés d’ici la fin du mois octobre. Par ailleurs, trouver le bon candidat n’est pas toujours aisé, mais depuis trois ans, un travail a été réalisé par la chambre de commerce, le Centre de formation des apprentis et le Syndicat des pharmaciens pour orienter les bons profils. (Le Figaro, 19 au 20/09)
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
Synthèse réalisée par Cision-L'Argus de la Presse
|
|
|
|
|
|
|
Document réalisé avec l'autorisation du CFC.
Il est interdit de diffuser ou redistribuer, sous quelque forme que ce soit, tout ou partie de ce document.
|
|
|
|
|
|
|