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Nice-Matin s'est entretenu avec Philippe Brassac, directeur général de Crédit Agricole SA depuis 2015 et président de la Fédération bancaire française (FBF) depuis le 1er septembre 2020, "une homme qui incarne 'la finance utile', indique le journal. M. Brassac commente le climat économique et financier actuel, indiquant notamment que le plan de relance du gouvernement est suffisant pour aider les entreprises en cette période de crise. 10 % des PGE accordés ne sont pas garantis, soit 12 ou 13 milliards d’euros au total « mais risqué ou non, il aurait été contre-productif de ne pas créer ce pont de trésorerie qui permet aux entreprises qui allaient bien avant la crise de pouvoir surmonter les pertes de revenus », souligne-t-il. (www.nicematin.com, 25/09)
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Selon l'agence Bloomberg, Crédit agricole a cédé le solde de ses parts dans la banque d'entreprises saoudienne Saudi Fransi. (L'Agefi 7h, 25/09)
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Didier Borowski, responsable Global Views chez Amundi, parle des élections présidentielles américaines dans une tribune au magazine Option Finance. Il souligne que pour certains investisseurs, une réélection de Donald Trump serait favorable aux marchés d’actions du fait des baisses d’impôts programmées. Néanmoins, elle conduirait à de nouvelles tensions avec l’Europe. Pour le cas de Joe Biden, bien que son élection pèserait sur la Bourse en raison des hausses d’impôts, elle serait, selon lui, un gage de stabilité. (Option Finance, Didier Borowski, 28/09)
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L’annonce, le 23 septembre, d’un possible rapprochement entre les réseaux Société Générale et Crédit du Nord a suscité de la « sidération » et de réelles « inquiétudes » chez les syndicats des deux banques. Bien que la fusion n’ait pas encore été actée, le groupe a officialisé le lancement d’une « étude » sur la création d’un nouveau réseau bancaire, afin de « maximiser la satisfaction client ». Dans un communiqué publié le 25 septembre, la CFDT Banques et Assurances « exige des réponses claires sur le projet de rapprochement, la stratégie, la préservation de l’emploi et l’avenir professionnel des collaborateurs des deux réseaux bancaires ». Pour sa part, la CGT invoque, dans un courrier publié le 24 septembre, « les risques commerciaux et d’exécution de cette nouvelle stratégie, et plus encore les risques sociaux ». « On veut savoir en quoi consiste réellement ce projet, ce qui va se passer dans les agences par exemple. On veut plus de transparence », ajoute Khalid Bel-Hadaoui, délégué syndical national CFDT Société Générale. (Investir Le Journal des Finances, J.-L. C., 26/09; Les Échos, Romain Gueugneau, 28/09)
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HSBC (Hong Kong and Shanghai Banking Corporation) est en difficulté face à la guerre commerciale qui oppose la Chine et les États-Unis. En effet, l’établissement sis à Londres jouit d’une licence bancaire aux États-Unis, mais dépend aussi de la Chine pour ses profits. Le 19 septembre, l’État chinois a affirmé que le pays pourrait placer HSBC dans sa liste noire dite d’« entités non fiables ». L’établissement risquerait ainsi de se voir refuser des visas pour ses dirigeants, ou même d’être interdit de financer des exportations ou des importations en Chine. D’un autre côté, HSBC est aussi sous la surveillance du département américain de la justice depuis qu’elle a dû régler, en 2012, une amende d’environ 2 milliards de dollars pour mettre fin aux poursuites des autorités américaines dans une affaire de blanchiment d’argent sale appartenant à des cartels de la drogue. HSBC va, en outre, réduire ses effectifs de 35 000 personnes, principalement en Europe. La France figure d’ailleurs en première ligne, la direction cherchant depuis des mois à y céder son réseau de banques de proximité. (Le Monde, Éric Albert et Véronique Chocron, 26/09)
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François Villeroy de Galhau souhaite que l’objectif d’inflation évolue dans le cadre de la revue stratégique menée par la Banque centrale européenne. Il envisage d’y inclure le coût du logement et de lever toute ambiguïté sur le fait que la cible de 2 % peut être temporairement dépassée. « Nous pourrions être prêts à accepter une inflation supérieure à 2 % pendant un certain temps, sans déclencher mécaniquement un resserrement de notre politique monétaire », a énoncé le gouverneur de la Banque de France, lors de l’ouverture de la conférence organisée par l’Official Monetary and Financial Institutions Forum. Il propose même de supprimer la mention d’un objectif « proche de, mais inférieur à » 2 %. Par ailleurs, il a reconnu que les conclusions de la revue stratégique menée par la Banque centrale américaine étaient des éléments importants à prendre en compte dans le cadre de la réflexion en cours à la BCE. Selon lui, le futur mode de calcul de l’inflation devrait prendre en compte les logements occupés par leurs propriétaires, « comme le fait l’indice d’inflation de référence de la Fed ». (Les Echos, 28/09)
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PRODUITS / METIERS / ACTIVITES BANCAIRES
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Dans un entretien accordé à L’Agefi, le responsable Industrie Finances & Assurance chez Facebook France, Pierre Kanengieser, explique qu’avec la crise économique liée au Covid-19, son équipe a constaté que les Français recouraient plus aux services en ligne, plus encore depuis le confinement. Il souligne également que les banques traditionnelles ont, elles aussi, réussi à faire pivoter leur communication pour répondre aux nouveaux usages mobiles. Ainsi, elles communiquent plus sur les plates-formes de Facebook, à l’image de BNP Paribas et du Crédit Agricole, qui ont parlé de leurs solutions de paiement mobile et sans contact. « Très humblement, je recommanderais aux groupes de banques et assurances d’accélérer leur transformation digitale, tout en humanisant le plus possible leur relation client, et d’offrir des conseils personnalisés », affirme, par ailleurs, le dirigeant. « Ainsi, toutes les banques permettent aujourd’hui d’être contactées par nos services de messagerie instantanée WhatsApp et Messenger », ajoute-t-il. (L’Agefi, Capucine Cousin, 28/09)
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Dans une tribune, Denis Ferrand, directeur général de Rexecode, indique que la dette inscrite au passif du compte de bilan des entreprises s’est fortement accrue lors des derniers mois. Selon lui, entre la hausse de l’encours des crédits bancaires, facilitée par le dispositif des prêts garantis par l’État (PGE), ou encore le moratoire pour le remboursement d’emprunts bancaires, à 20 milliards d’euros, selon la Fédération bancaire française, le flux de dette nouvelle a été 1,6 fois supérieur à l’augmentation des dépôts depuis six mois. Il explique, par ailleurs, que les entreprises ont saisi les opportunités pour pouvoir accéder à une ressource à coût faible, même si elles n’en avaient pas un usage immédiat, qui a permis de gonfler le matelas de leurs liquidités. (Les Echos, Denis Ferrand, 28/09)
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Le moratoire sur les crédits bancaires, qui durait depuis le début du confinement, s’arrêtera à la fin du mois de septembre. Dans ce contexte, les entreprises, sauf celles dans le secteur du tourisme, devraient recommencer à payer normalement leurs mensualités à partir d’octobre. Elles n’auront toutefois pas à régler les six mois de remboursements gelés en une seule fois. En effet, la durée totale de leur emprunt sera allongée de six mois. Dans le cas du Crédit Agricole, les intérêts dus pendant le moratoire seront notamment étalés sur toute la durée du crédit. « Aujourd’hui, le nombre d’entreprises clientes en difficultés est plutôt limité, mais mérite un accompagnement particulier », explique Benoît Passaga, directeur des marchés entreprises, au Crédit agricole SA. (Le Figaro, Danièle Guinot, 26-27/09)
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Depuis le début de la crise sanitaire, les banques ont largement soutenu les entreprises à travers les prêts garantis par l’État (PGE). En effet, pas moins de 115 milliards d’euros ont été distribués sous cette forme, entre mars et juillet, avec pour corollaire une progression de l’encours de dette des sociétés non financières de 120 milliards d’euros sur la période. Au 18 septembre, l’enveloppe de PGE accordés avait atteint 120,7 milliards d’euros, répartis entre 581 197 entreprises. « En parallèle, nous avons continué de financer les projets de développement que nos clients avaient lancés avant la crise au travers d’instruments de dette traditionnels », indique Richard Rayon, directeur du pôle entreprises chez Crédit Agricole Ile-de-France. Cependant, la dégradation de la structure financière d’un grand nombre de sociétés devrait amener les établissements bancaires à devenir plus sélectifs, de manière à limiter toute nouvelle détérioration du coût du risque. (Option Finance, Arnaud Lefebvre, 28/09)
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Le Journal du Dimanche consacre un article à Nicolas Dufourcq, directeur général de Bpifrance, « devenu une des icônes de la France qui gagne ». Sous sa houlette, la banque publique d’investissement investit en minoritaire dans des milliers d’entreprises et dans la French Tech. Pour le ministre de l’Économie, Bruno Le Maire, « Bpifrance s’inscrit dans un tournant plus global d’interventionnisme, elle est l’un de nos bras armés financiers, auquel Nicolas Dufourcq apporte toute sa créativité et sa disponibilité ». Elle gère ainsi les participations de l’État au capital de grands groupes comme Orange. En outre, « entre 2012 et 2021, Bpifrance n’a pas pesé sur le budget de l’État, au contraire : en net, nous avons contribué à l’équilibre des finances publiques à hauteur de plusieurs milliards d’euros », se félicite le dirigeant. (Le Journal du Dimanche, Bruna Basini, 27/09)
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RSE/DEVELOPPEMENT DURABLE
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Les jeunes sont de plus en plus attirés par le développement durable ou la transition énergétique. Selon Fabrice Giroud, chargé du baromètre 2020 Epoka-Harris Interactive sur les entreprises préférées des étudiants et jeunes diplômés, « nous constatons une montée en puissance progressive d’une attente d’engagements des entreprises en matière de responsabilité sociétale et environnementale (RSE), particulièrement de la part des ingénieurs ». D’un côté, cet engouement fait suite aux marches de la jeune suédoise Greta Thunberg, mais il peut aussi s’agir d’un coup de cœur. Par ailleurs, cet enthousiasme se répand également dans les écoles de commerce. Même si l’offre est parfois maigre, notamment pour les commerciaux, et les salaires moins importants que dans les grands cabinets de conseil et les grandes entreprises, les jeunes ne se découragent pas. (Le Figaro, Laura Makary, 28/09)
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Selon une étude publiée le 25 septembre par l’Insee, « en 2019, en France, 5,2 millions de personnes en emploi au sens du Bureau international du travail (BIT) sont, dans leur emploi principal, cadres ou professions intellectuelles supérieures ». Si les hommes sont toujours majoritaires au sein de ce groupe social, la parité est en marche. En effet, les femmes représentaient 42 % des cadres, l’an dernier, alors qu’en 1982, elles n’en représentaient que 21 %. Toutefois, une analyse plus fine révèle la subsistance d’une poche de résistance majeure, à savoir le monde des ingénieurs et cadres techniques, car la proportion de femmes chez les ingénieurs et cadres techniques d’entreprise atteint à peine plus de 20 %. Ainsi, pour Les Echos, « c’est en partie dans l’accès aux filières de formation scientifique que se trouve une bonne part de la marche vers la parité ». De plus, l’étude de l’Insee indique que neuf cadres sur dix sont diplômés de l’enseignement supérieur, montrant l’influence majeure de la formation par rapport à la promotion interne. (Les Echos, Leïla de Comarmond, 28/09)
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Dans un rapport qui passe en revue les plans anticrise décidés par les gouvernements, l’OCDE plaide pour que la cause environnementale ne soit pas mise au second plan. Selon les auteurs du rapport, « les pays peuvent tirer parti de la pandémie pour mettre en œuvre une reprise économique à la fois verte et inclusive ». Les centaines de milliards d’argents publics débloqués sont également une opportunité d’accélérer la transition écologique. Andrew Prag, l’un des auteurs, souligne que « les projets verts ont plus d’impact que les projets plus traditionnels sur la croissance, l’emploi et le développement social et contribuent à une économie plus résiliente ». Cependant, les chiffres de l’institut de recherche Bloomberg New Energy Finance indiquent que sur les 12 000 milliards de dollars de financements publics actés pour faire face à la crise, seuls 159 milliards sont verts. Pour Andrew Prag, « l’argent public est là. Si on laisse passer cette opportunité, on se retrouvera ensuite avec beaucoup de dettes et ce sera plus dur d’avoir des subventions ». (Le Figaro, Anne Cheyvialle, 26-27/09)
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Le 25 septembre, la compagnie pétrolière française Total a annoncé agrandir son parc photovoltaïque en Espagne, à plus de 5 gigawatts, soit l’équivalent de 3 EPR. Le groupe s’est, en effet, fixé, au printemps, l’objectif de posséder 25 gigawatts d’ENR d’ici à 2025 et d’atteindre la neutralité énergétique en 2050. Ainsi, il investit 1 à 2 milliards d’euros par an dans l’électricité bas carbone, ce qui représente 10 % de ses investissements globaux. Toutefois, la rentabilité des projets d’éolien offshore reste largement inférieure à celle du pétrole, bien que les compagnies pétrolières disent le contraire. Si Total vise, par exemple, une rentabilité supérieure à 10 % dans l’ENR, l’éolien ne rapporte que 5 à 8 %, selon les acteurs du secteur. Par ailleurs, « l’arrivée des compagnies pétrolières ne manquera pas de renforcer la concurrence lors des appels d’offres pour des projets de production d’énergie renouvelable, y compris dans l’éolien offshore, et donc d’exercer une pression sur les prix et, in fine, sur les marges », prévient Xavier Regnard, analyste chez Bryan, Garnier & Co. (Le Figaro, 28/09)
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Le 23 septembre, le Tribunal de l’Union européenne a rendu trois arrêts annulant les décisions du Conseil de résolution unique (SRB/CRU) sur les contributions ex-ante 2017 de Landesbank Baden-Württemberg (LBW), d’Hypo Vorarlberg Bank et de Portigon au Fonds de résolution unique (SRF/FRU). Ces banques avaient attaqué le CRU pour avoir violé l’obligation de motivation, ainsi que leur droit à une protection juridictionnelle effective, à cause d’une motivation insuffisante de sa décision exigeant le paiement de cette « taxe ». D’après le Tribunal, les détails du calcul manquaient d’éléments suffisants pour vérifier l’exactitude de la contribution, notamment à propos de la part « nationale » de la contribution et le montant du multiplicateur « national » pour l’ajustement en fonction du risque. Le CRU avait, quant à lui, affirmé qu’il avait impliqué ces établissements et leurs autorités de résolution nationale (ARN) dans un processus de calcul déjà « clairement exposé dans la réglementation ». (L’Agefi, Fabrice Anselmi, 28/09)
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Selon une note consultée par l’agence Reuters, la France et l’Allemagne vont tenter de limiter la portée de l’accord de Bâle III, afin de réduire l’effet de ce nouveau cadre sur les banques européennes et sur le financement des PME. Ainsi, ils envisagent de diluer l’« output floor », l’un des dispositifs phares de l’accord, en l’appliquant seulement à certaines couches de capital réglementaire, et non à toutes. Ils préconisent, par ailleurs, la pondération de la note de crédit ainsi que la mise en œuvre du FRTB, une réforme visant à pondérer plus sévèrement les risques de marché des banques d’investissement, uniquement si les autres grandes juridictions, États-Unis en tête, jouent le jeu. (Les Echos, Édouard Lederer/Derek Perrotte et A. D., 28/09)
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Suivant un décret du 21 septembre, la possibilité de réintégrer la provision pour participation aux bénéfices (PPB) aux fonds propres prudentiels, qui avait permis aux assureurs de gagner quelques points sur leur marge de solvabilité, s’est étendue aux mutuelles et institutions de prévoyance. Il s’agit pour elles de « provision pour participation aux excédents » (PPE), qui ne sera utilisée que lors de circonstances exceptionnelles d’insolvabilité. Selon le décret, « les situations exceptionnelles [...] ne sont réunies que lorsque le solde du compte de résultat technique de l’assurance vie du dernier exercice comptable [...], ou l’exigence minimale de marge pour les mutuelles ou unions [...], n’est plus couvert ». Dans le cas où les conditions sont réunies, les mutuelles ou institutions de prévoyance concernées devront soumettre un plan de continuation à l’Autorité de contrôle prudentiel et de résolution (ACPR) afin de mettre en œuvre le mécanisme. Toutefois, cette mesure pourra se voir à nouveau modifiée lors de la future revue de la directive européenne de Solvabilité 2. (L’Agefi, Laurence Pochard, 28/09)
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Dans le cadre de l’affaire Helvet Immo, la cour d’appel de Paris a condamné BNP Paribas Personal Finance à verser 120 millions d’euros aux 2300 clients parties civiles ayant souscrit entre 2008 et 2009 des prêts immobiliers libellés en francs suisses, mais remboursables en euros. BNP Paribas Personal Finance a ainsi fait appel et devra être rejugée dans quelques mois. (Le Figaro, D.G, 28/09)
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Le 26 août, le tribunal de Paris a décidé d’ouvrir une information judiciaire visant BNP Paribas pour complicité de crimes contre l’humanité, de génocide, d’actes de torture et de barbarie. Neuf activistes soudanais, la Fédération internationale pour les droits humains (FIDH) et la Ligue des droits de l’homme ont, en effet, porté plainte contre l’établissement, il y a un an. La justice française prévoit également de lancer une enquête sur les travaux de la banque au Soudan entre 2002 et 2008. Par ailleurs, les États-Unis ont déjà condamné BNP Paribas en juin 2014 à une amende de 8,9 milliards de dollars pour des transactions illégales avec trois pays soumis à des sanctions économiques, dont le Soudan. BNP Paribas est aussi concernée par une enquête en France pour complicité de crimes contre l’humanité lors des génocides des Tutsi au Rwanda. (Le Monde, Isabelle Chaperon et Joan Tilouine, 26/09)
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Viparis prévoit d’installer près de 14 000 m² agricoles, assortis d’espaces disponibles à la location, au cœur de Paris, soit la plus grande ferme urbaine au monde. Ce projet d’agriculture citadine, installée par Agripolis, est une vitrine des différentes techniques testées pour tenter de ramener l’agriculture au cœur des villes. Infarm, spécialiste de fermes fermées ultra high-tech, a aussi levé 146 millions d’euros, le 18 septembre, en vue de financer sa R&D. La France compte peu de projets ultramodernes et intensifs comme on en trouve en Asie ou au Canada, mais outre Agripolis ou Infarm, le pays expérimente déjà une variété de modèles d’agriculture urbaine. Toutefois, « le secteur cherche encore ses modèles économiques », reconnaît Anouck Barcat, présidente de l’Association française d’agriculture urbaine professionnelle (Afaup). (Le Figaro, Olivia Détroyat, 28/09)
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Selon l’institut Nielsen, les ventes de produits bio en grande surface entre novembre 2018 et novembre 2019 ont progressé de 21,1 % en valeur, contre seulement 1,1 % pour l’ensemble des produits de grande consommation. Près d’un tiers des produits bio consommés en France étaient, en outre, importés en 2018, dont 13,4 % hors Union européenne, essentiellement de Chine. Toutefois, Christophe Brusset, ancien cadre de l’industrie agroalimentaire, met en garde les consommateurs, notamment à propos du mauvais bio. Il souligne aussi que « les faux certificats, c’est courant », et indique qu’il n’a « aucune confiance dans les produits bio fabriqués en Chine ou en Inde ». Par ailleurs, les pouvoirs publics reconnaissent l’urgence à s’assurer que les denrées importées répondent aux normes. Les distributeurs doivent également faire face à la tendance des clients, notamment sur l’empreinte écologique. « Quand on achète du bio, on pense que ça préserve les hommes qui le produisent. Ce n’est pas le cas, et c’est un des grands non-dits de la consommation responsable », indique Biaise Desbordes, directeur général de Max Havelaar France. (Le Journal du Dimanche, 27/09)
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Au moment où la pandémie repart fortement, le ministre de l’Économie, Bruno Le Maire, présente, ce 28 septembre, le projet de loi de finances (PLF) pour 2021. Pour l’heure, le gouvernement estime que ce nouveau contexte ne remet pas en cause les contours du PLF qui sont basés sur une récession estimée à -10 % cette année avant un rebond de 8 % l’an prochain. « Nos prévisions sont, pour cette année, moins élevées que celles de l’OCDE ou de la Banque de France, et nous avions intégré un retour de conditions sanitaires compliquées ainsi que les incertitudes internationales », explique-t-on à Bercy. (Les Echos, 28/09)
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Synthèse réalisée par Cision-L'Argus de la Presse
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