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Invité de franceinfo, Philippe Brassac, directeur général du Crédit Agricole, commente la situation économique de la France en cette période de crise sanitaire. Il parle notamment des PGE et de la fin du moratoire sur les crédits bancaires. « Ces PGE ne sont pas remboursables avant un an […] et si le chef d’entreprise ne peut pas ou ne souhaite pas rembourser […] il a cinq années supplémentaires pour rembourser », explique-t-il. Concernant la reprise, Philippe Brassac estime que le plan de relance va donner un second souffle à l’économie. (franceinfo, Nicolas Teillard, 29/09)
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Le dernier baromètre Posternak-Ifop, portant sur le troisième trimestre 2020, montre que Crédit Agricole, Banque Populaire, Caisse d’Épargne, BNP Paribas, Société Générale et LCL reculent tous dans un Top 10 dominé par le Crédit Mutuel et où la croissance de la banque en ligne Boursama est marquée. Crédit Agricole occupe la deuxième place du classement des banques au troisième trimestre 2020. En outre, le Top 10 des entreprises ayant la meilleure image reste dominé par Michelin. (www.moneyvox.fr, Samuel Auffray, 29/09)
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Selon Les Echos, une vague de consolidation dans le secteur bancaire revient en force en Europe. En France, où la rentabilité des fonds propres des banques ne couvre pas leur coût du capital, la question se pose aussi, même si le marché est concentré. Ainsi, Société Générale, qui a cumulé une perte de 1,3 milliard d’euros en six mois, apparaît comme une cible potentielle. Frédéric Oudéa, son directeur général, vient d’ailleurs d’annoncer la fusion des réseaux Société Générale et du Crédit du Nord. L’établissement s’est, jusqu’ici, senti protégé par la taille élevée de son bilan, à 1 500 milliards d’euros, et le cadre réglementaire européen. Néanmoins, si la consolidation intervient, il est probable qu’elle soit d’abord nationale. BNP Paribas pourrait même revisiter son projet d’OPA de 1999. « Très diversifiée en termes de présence géographique et de métiers, la banque présidée par Jean-Laurent Bonnafé reste paradoxalement un acteur de second rang sur le marché français de la banque de détail, dominé par les mutualistes Crédit Agricole, BPCE et Crédit Mutuel, qui détiennent chacun peu ou prou un quart du marché », soulignent Les Echos. (Les Echos, Thibaut Madelin, 30/09)
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Le PDG de Goldman Sachs, David Solomon, a annoncé, le 29 septembre, un large remaniement. Pour la première fois, une femme, Stephanie Cohen, l’actuelle directrice de la stratégie de Goldman Sachs, a été nommée à la tête de la division des services bancaires aux particuliers et de la gestion de patrimoine de la banque. La banque prévoit également de fusionner sa branche de gestion d’actifs, Goldman Sachs Asset Management (GSAM), et son activité de capital-investissement. Par ailleurs, depuis son arrivée, David Solomon a réduit la banque en quatre divisions principales pour simplifier sa structure et faciliter les comparaisons avec d’autres géants bancaires. En fusionnant deux de ses divisions clés, la banque cherche à attirer davantage de fonds de clients pour investir. Goldman Sachs entend, en effet, ajouter 350 milliards de dollars d’actifs au cours des prochaines années, indique le Wall Street Journal. (L’Agefi, Capucine Cousin, 30/09)
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Selon le classement en septembre de la compétitivité des places financières, établi par Z/Yen, un groupe de réflexion anglais, et le China Development Institute, New York serait la place la plus attrayante pour tous les financiers, talonné par la City de Londres. En raison du Brexit, la City a, en effet, perdu son leadership. Ses financiers sont, d’ailleurs, les plus pessimistes sur l’évolution de la compétitivité de leur place. A contrario, les Chinois sont les plus confiants pour le développement de Shanghai, qui, d’après l’indice de compétitivité (GFCI), est actuellement au troisième rang. (Les Echos, 30/09)
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La Banque centrale européenne a rendu, le 23 septembre, un avis plutôt favorable sur les propositions européennes pour faciliter la titrisation des prêts non-performants (NPL) par modification du règlement sur les exigences de fonds propres, ainsi que la « labellisation » de titrisations synthétiques STS. Elle a, cependant, apporté quelques bémols, dont la définition de titrisations NPL proposée par la Commission européenne qui englobe mieux les expositions à des prêts en défaut avéré. Afin de mieux refléter la valeur de ces créances, la BCE recommande aussi de redéfinir la notion de remise sur le prix d’achat non remboursable (NRPPD) résultant de la décote supplémentaire appliquée par l’originateur lors de la cession des tranches juniors et mezzanine à des investisseurs tiers. (L’Agefi, Fabrice Anselmi, 30/09)
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Durant la dernière conférence de politique monétaire de Christine Lagarde, le 10 septembre, les membres du Conseil des gouverneurs étaient partagés sur la question d’une nouvelle augmentation du soutien de la BCE à l’économie. En effet, selon des sources proches du Conseil des gouverneurs, citées par Reuters, certains membres souhaitaient l’annonce d’une nouvelle série de mesures accommodantes, tandis que d’autres étaient favorables à une réduction du soutien de la BCE à l’économie. Christine Lagarde affirme toutefois écouter tout le monde au sein du Conseil, sans idée préconçue, et chercher le consensus. En outre, la BCE réfléchissait, selon des sources, à rendre son programme d’achat classique (QE) plus flexible, en s’inspirant du programme d’achat urgence pandémie (PEPP). (Les Echos, 30/09)
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PRODUITS / METIERS / ACTIVITES BANCAIRES
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Dans le dossier du projet de loi de finances, Bercy a indiqué que « les dépenses budgétaires liées à l’exercice des garanties accordées sont estimées à 1,3 milliard d’euros en 2021 », ce qui représenterait une très faible sinistralité des prêts garantis par l’État (PGE). En effet, ce montant correspondrait à une sinistralité proche de 1 % sur un an, s’il est rapporté au volume de 140 milliards d’euros de PGE qui doivent être accordés d’ici la fin de l’année. Cette enveloppe de 1,3 milliard d’euros donne, en outre, une première indication des risques d’incidents de crédit et de défaillances attendus par le gouvernement. Et sur cette base, le coût pour les banques pourrait se situer autour de 150 millions d’euros en 2021. Par ailleurs, le gouvernement a également prévu, dans le projet de budget, 2 milliards d’euros de garantie pour les prêts participatifs qui seront distribués, comme le PGE, par les réseaux bancaires. (Les Echos, 30/09)
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Selon une étude faite par Moody’s sur le secteur européen de la gestion d’actifs, la marge d’Ebitda des maisons indépendantes en Europe a reculé à 27 % en moyenne au premier semestre 2020 en raison du coronavirus. L’analyse couvre vingt sociétés de gestion, dont Amundi. Cette chute s’explique par la diminution des frais de gestion, alors que la base des coûts est restée la même. En revanche, selon Moody’s, ces frais pourraient repartir à la hausse au cours des six derniers mois. Par ailleurs, malgré la crise, les gestionnaires d’actifs dans leur ensemble ont réussi à afficher un solde positif entre souscriptions et rachats sur l’ensemble du premier semestre. Les vingt sociétés suivies par Moody’s ont ainsi enregistré une collecte nette totale de 65 milliards d’euros. Les encours sous gestion de l’ensemble de ces sociétés de gestion ont, au total, diminué de 1,5 % sur les six premiers mois de 2020 par rapport à décembre 2019. Cette baisse reflète la chute du marché, causée par le coronavirus, au premier trimestre. (L’Agefi, Laurence Marchal, 30/09)
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H2O, la société de gestion de Natixis, devrait boucler, le 13 octobre, une opération financière inhabituelle touchant au moins des dizaines de milliers d’épargnants, notamment les détenteurs d’assurance-vie. Le sort de près de 10 milliards d’euros, gérés par la boutique et mis sous cloche depuis un mois sous la pression de l’Autorité des marchés financiers (AMF), sera ainsi connu à cette date. Cette décision est motivée par le fait qu’une part croissante de ces placements était constituée d’actifs illiquides difficiles à valoriser, tous liés à Lars Windhorst, un homme d’affaires allemand. Par ailleurs, cette décision a concerné près de la moitié des encours de la filiale de Natixis. La banque d’investissement du groupe BPCE a même subi à plusieurs reprises en Bourse le contrecoup des difficultés de H2O et a revu l’an dernier son dispositif de gestion des risques. (Les Echos, Bastien BOuchaud/ Solenn Poulennec, 30/09)
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Selon le 14ème baromètre des CGP de BNP Paribas Cardif, réalisé en partenariat avec l’institut Kantar, le métier de conseillers en gestion (CGP) semble sortir renforcé de la crise sanitaire. En effet, 58 % des CGP interrogés se disent sereins pour la poursuite de leur activité après la crise. Cette sérénité a largement été renforcée par la digitalisation de la profession. En effet, Pascal Perrier, directeur réseaux CGP, courtiers et e-business de BNP Paribas Cardif France, souligne que « nous avons réalisé l’équivalent de deux mois d’activité pendant les quinze premiers jours du confinement, ce qui n’aurait pas été possible si nous n’avions pas été aussi digitalisés ». Par ailleurs, l’investissement responsable se voit consacré comme la grande tendance post-confinement, notamment avec une proposition de fonds ISR avancée par 38 % des CGP. (L’Agefi, Gaétan Pierret, 30/09)
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RSE/DEVELOPPEMENT DURABLE
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La ministre de la Transition écologique, Barbara Pompili, a annoncé, le 29 septembre, l’interdiction progressive des animaux sauvages dans les cirques itinérants, ainsi que celle de la reproduction des dauphins et orques en captivité ou encore l’interdiction de l’élevage de visons. Cette annonce n’est qu’une étape dans une offensive « verte » programmée pour les prochaines semaines par l’exécutif et la majorité. En effet, une proposition de loi sur le bien-être animal a également été déposée. Pour sa part, le Premier ministre, Jean Castex, rencontrera, le 30 septembre, les membres de la Convention citoyenne pour le climat (CCC) pour faire un point sur l’avancement de leurs propositions déposées à la fin du printemps et dont la reprise, à trois exceptions près, a été confirmée par Emmanuel Macron. Par ailleurs, un projet de loi spécifique reprenant certaines propositions sera présenté en décembre en Conseil des ministres et arrivera début 2021 au Parlement. (Les Echos, Grégoire Poussielgue, 30/09)
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Le site internet lesechos.fr a diffusé un webcast : « Économie durable : le nouveau cap », traitant du thème de l’économie responsable. Constituant l’un des piliers du plan de relance du gouvernement, les initiatives en sa faveur se sont multipliées. De nombreux dirigeants se sont ainsi exprimés sur le sujet, notamment Antoine Sire, le directeur de l’engagement d’entreprise de BNP Paribas. Selon lui, les banques ont leur rôle à jouer dans le financement des initiatives vertes. Chez BNP Paribas, par exemple, les plus de 200 000 collaborateurs sont sensibilisés, à travers des formations, au développement durable. « Certains de nos crédits ont un taux qui baisse à mesure que l’entreprise atteint des objectifs de développement durable préétablis. Ce n’est pas de la philanthropie : lorsqu’une entreprise a une bonne politique RSE, elle présente un risque moindre », assure-t-il. (Les Echos, Lara Rinaldi, 30/09)
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Dans le cadre du plan de relance annoncé début septembre par le gouvernement, la transition vers une écologie plus verte s’est vue attribuer une enveloppe de 30 milliards d’euros. Cette somme est destinée notamment à accélérer la décarbonation de l’industrie, le renouveau agricole ou encore la consommation locale. Pour Fabien Nadou, professeur associé en développement territorial et économie régionale à l’EM Normandie, « cela illustre la prise de conscience également constatée dans les entreprises, du rôle des écosystèmes territoriaux dans l’économie à impact ». Par ailleurs, le retour sur le devant de la scène de la relocalisation industrielle montre l’affinité entre territoire, responsabilité sociale et croissance. Bernard Gainnier, président de PwC pour la France et le Maghreb, estime d’ailleurs que « la crise a prouvé les limites des chaînes logistiques mondialisées et les risques de l’interdépendance. Surtout, elle a exacerbé la nécessité d’être connecté à son tissu local : même si l’organisation est mondiale, elle doit s’intégrer dans toutes ses géographies ». En outre, quelle que soit la solution choisie, il s’agit de prendre en compte les spécificités territoriales. « Dans la quête de développement durable, le copier-coller ne peut pas fonctionner : ce qui a marché à un endroit n’est pas un gage de succès ailleurs », affirme Fabien Nadou. (Les Echos, 30/09)
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Le député écologiste, Matthieu Orphelin, dépose, ce mercredi, sa proposition de loi, dite « Loi Evin Climat », devant la commission du Développement durable et de l’Aménagement du territoire de l’Assemblée nationale. Destinée à être votée le 8 octobre, cette loi vise la suppression de l’affichage digital et la restriction progressive des campagnes pour l’automobile et l’aérien. Les acteurs du secteur, notamment les groupes de communication et médias audiovisuels, estiment ainsi courir le risque d’être fragilisés par cette réforme. Cette loi « pose un véritable problème pour le financement de ces médias », a également ajouté la ministre de la Culture, Roselyne Bachelot. De son côté, Antoine Ganne, chargé des affaires publiques du SNPTV, estime que « ces mesures, si étaient appliquées, entraîneraient une chute des revenus de 20 à 30 % selon le média (…) ». Quant à Mercedes Erra, présidente de l’Association pour les actions de la filière communication, elle a dénoncé « l’absence d’études d’impact, le diagnostic mal posé et les dispositions mal adaptées et dangereuses pour l’économie ». (Les Echos, 30/09)
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Le 29 septembre, la banque JPMorgan a accepté de payer une amende de 920 millions de dollars pour avoir manipulé les cours sur les marchés des métaux et des bons du Trésor. Cet accord permet ainsi de régler les poursuites engagées par le ministère américain de la Justice et les gendarmes américains des marchés boursiers et de matières premières. (Le Figaro, 30/09)
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« Pour la première fois depuis les années 1970, la balance commerciale agricole de la France a été déficitaire vis-à-vis de ses voisins européens. De peu (84 millions d’euros), mais c’est un coup de tonnerre pour un pays qui a été le fer de lance de l’Europe agricole », déplore Thierry Pouch, chef économiste de l’Assemblée permanente des chambres d’agriculture (APCA). Les surfaces cultivées reculent et la France ne se suffit plus à elle-même pour le nombre de productions, en particulier les fruits et légumes. Plusieurs facteurs, notamment le problème de différentiel du coût de main-d’œuvre entre l’Hexagone et ses voisins, en particulier l’Allemagne, l’Espagne, les Pays-Bas, l’Italie et la Belgique, ont contribué à ce désastre. Par ailleurs, la surtransposition systématique des normes environnementales en France ainsi que le jeu ambigu de la grande distribution constituent aussi un énorme handicap. « Pas de France forte sans agriculture forte », plaide de son côté le ministre de l’Agriculture Julien Denormandie dans une interview. « L’enjeu est que la souveraineté de la France soit encore plus forte dans dix, quinze ou vingt ans, afin que notre pays ne soit pas dépendant de facteurs qu’il ne maîtrise pas pour se nourrir. C’est mon ambition et elle s’appuie sur quatre piliers que le plan de relance vient financer à hauteur de 1,2 milliard d’euros », poursuit-il. (L’Opinion, Emmanuelle Ducros, 30/09)
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Dans une interview accordée aux Echos, le président du Medef, Geoffroy Roux de Bézieux, salue les principaux axes du plan de relance de l’exécutif. « Ce plan a un premier mérite, c’est d’exister - ce n’est pas encore le cas dans beaucoup d’États européens », précise-t-il. Le dirigeant met toutefois en garde contre la trop grande complexité attachée au volet investissement, qui risque de décourager les PME. Il regrette également le manque de concertation avant le récent tour de vis sanitaire et juge encore insuffisantes les aides aux secteurs concernés. « L’acceptabilité des futures mesures, s’il doit y en avoir, nécessitera des efforts de concertation et de pédagogie plus affirmés. Et il faudra une compensation intégrale par l’État », indique-t-il. Enfin, Geoffroy Roux de Bézieux critique le trop grand nombre de chantiers ouverts en vue du sommet social d’octobre. (Les Echos, Leïla de Comarmond, Renaud Honoré et Etienne Lefebvre, 30/09)
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Le programme Sure, conçu par la Commission européenne, prévoit de fournir jusqu’à 100 milliards d’euros sous forme de prêts, afin d’aider les États membres à lutter contre le chômage et à financer les mesures de santé au travail. Le fond va d’ailleurs distribuer une somme de 87,4 milliards d’euros aux seize pays qui ont en fait la demande. Par ailleurs, les sommes prêtées au titre de Sure seront cautionnées par le budget de l’Union européenne et par un total de 25 milliards d’euros de garanties fournies par les États membres au prorata de leur poids dans l’Union européenne. De leur côté, l’Allemagne et la France ont décidé de ne pas recourir à ce dispositif, car les deux pays ont la chance de pouvoir lever de l’argent à des conditions financières plus intéressantes que celles proposées par la Commission. (Les Echos, 30/09)
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Synthèse réalisée par Cision-L'Argus de la Presse
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