|
|
|
|
|
|
|
|
Thomas Groh, diplômé de HEC, de Sciences-Po Paris et de l’ENA est nommé directeur général adjoint de la Fédération nationale du Crédit Agricole, chargé des finances et du fonctionnement. (Challenges, 08-14/10)
|
|
|
|
|
|
|
Anne Girard devient la responsable de la conformité chez Crédit Agricola CIB. Elle a commencé sa carrière au Crédit Lyonnais New York en 1993. Elle rejoint ensuite Crédit Agricole, en 2001, où elle occupe plusieurs postes à l’international. En 2015, elle a été nommée directeur des risques pour CA CIB Amériques et directeur des risques pour le groupe Crédit Agricole aux États-Unis. (L’Agefi Hebdo, 8-14/10)
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
Chez BNP Paribas, l’intersyndicale réunissant les élus CFDT, FO, CGT et SNB/CFE-CGC a lancé, le 7 octobre, un appel à la grève pour le 13 octobre prochain. Au cœur de leurs préoccupations, le « projet des horaires » qui adapte l’amplitude d’ouverture des agences à leur fréquentation effective. Cette réorganisation consiste à classer les agences et les plateformes en trois catégories, selon l’attractivité de la zone géographique et de l’affluence constatée, conduisant à déterminer l’amplitude horaire dans la semaine et les horaires dans une journée. « Dans le respect de la culture de dialogue social de BNP Paribas, le parcours social sur le projet d’évolution des horaires d’ouverture des agences et des plateformes de la banque de détail en France se poursuit actuellement en privilégiant les échanges avec les représentants du personnel et les organisations syndicales », a affirmé la direction du groupe. Toutefois, pour les partenaires sociaux, le sujet inquiète, car il doit s’accompagner, pour certains, d’une réduction du nombre de jours de RTT. Cet appel à la grève intervient, par ailleurs, au moment où la direction et les syndicats mènent leurs négociations salariales annuelles obligatoires. (Les Echos, Edouard Lederer, 08/10)
|
|
|
|
|
|
|
La direction de BNP Paribas signe un accord sur la diversité et l’inclusion, qui prend le relais de deux textes de 2016 sur la diversité et le « contrat de génération ». Cet accord unique traite de la gouvernance de la diversité au sein de BNP Paribas SA, de la diversité d’origine, de la lutte contre la discrimination, de l’accompagnement vers la retraite et de l’égalité femmes-hommes. (L’Agefi Hebdo, 8-14/10)
|
|
|
|
|
|
|
En 2008, Frédéric Oudéa avait promis aux investisseurs une « croissance à moindre risque » pour Société Générale, quand il a pris les commandes du groupe bancaire. Plus de dix ans plus tard, l’action SocGen n’a jamais été aussi basse. Cette chute est due à des pertes sur des produits d’investissement complexes, qui ont conduit le groupe à finir deux trimestres consécutifs dans le rouge. Par ailleurs, la capitalisation boursière de Société Générale est d’environ 10 milliards d’euros, soit environ la moitié de celle de Crédit Agricole. Pour redresser la rentabilité de la banque, Frédéric Oudéa a remanié en profondeur la direction et entend se consacrer à nouveau à la recherche d’une croissance à moindre risque. « La situation devrait être très différente dans trois ou quatre trimestres », estime-t-il. « Nous avons récemment confirmé notre objectif d’une amélioration des performances au second semestre, en particulier sur nos activités des marchés actions, et nous avons lancé un projet prometteur afin de créer une nouvelle banque de détail qui sera leader en France », ajoute le dirigeant. (www.latribune.fr, Maya Nikolaeva, 07/10)
|
|
|
|
|
|
|
Delphine Garcin-Meunier a été nommée au poste de directrice de la stratégie chez Société Générale. Vincent Robillard devient, quant à lui, responsable de la communication financière et des relations investisseurs de la banque. Ces nominations prendront effet le 9 novembre 2020. (Les Echos, 08/10)
|
|
|
|
|
|
|
Le Crédit Mutuel Arkéa n’a pas modifié son modèle d’affaires, même s’il a changé de direction. La banque devrait annoncer en janvier son plan 2021-2024, qui a l’ambition d’exprimer, en euros, une « performance globale ». La banque souhaite ainsi que toutes ses activités soient évaluées selon leurs résultats financiers, pondérés par leur impact environnemental. Arkéa sera accompagné par PwC pour bâtir une méthodologie avec des indicateurs adaptés. Le groupe devrait aussi accompagner ses partenaires et ses clients dans leur propre transition. En outre, le dossier sur la séparation de Crédit Mutuel et Arkéa n’a pas encore été conclu par la Banque centrale européenne. Selon Pierre-Édouard Batard, directeur général de la CNCM, les « discussions avec les autorités durent depuis juin 2018... et ne semblent pas près d’être terminées ». (L’Agefi, Sylvie Guyony, 08/10)
|
|
|
|
|
|
|
Jose Manuel Campa, président de l’Autorité bancaire européenne (EBA), fait le bilan de la santé du secteur en pleine crise Covid, dans un entretien accordé à L’Agefi Hebdo. Selon lui, le ratio de créances douteuses (NPL) va s’accroître dans les prochains trimestres, avec la fin des mesures d’urgence prises au printemps. Il estime donc que « la priorité est d’identifier ces NPL, de les provisionner, et c’est seulement ensuite que l’on peut réfléchir aux mécanismes permettant de s’en séparer ». Le dirigeant ajoute que « les banques doivent s’attaquer de manière plus agressive à leurs structures de coûts, particulièrement dans leurs réseaux de distribution », et « doivent trouver des moyens d’affermir leur business model ». (L’Agefi Hebdo, Alexandre Garabedian, 08-14/10)
|
|
|
|
|
|
|
|
PRODUITS / METIERS / ACTIVITES BANCAIRES
|
|
|
|
|
|
|
|
Les données d’App Annie, fournisseur mondial de données et d’analyses mobiles, révèlent que Paypal a été l’application de finance la plus téléchargée au cours du mois d’août en France. En effet, « Paypal a connu un succès phénoménal avec le confinement. La population a beaucoup utilisé le click & collect et les applications d’e-commerce pour se conformer aux mesures de distanciation sociale », explique Lexi Sydow, senior market insight manager chez App Annie. Les applications des banques, comme LCL Mes Comptes, 18e du classement, et Ma Carte CA, 20e, ont aussi été très sollicitées durant cette période. (L’Agefi, Florent Le Quintrec, 08-14/10)
|
|
|
|
|
|
|
Les placements spécifiquement consacrés aux jeunes sont peu nombreux. Le principal d’entre eux est le Livret Jeunes, qui est réservé aux 12 à 25 ans. Il s’agit d’un produit exonéré d’impôt, qui rapporte plus que le Livret A (0,5 %) et dont le taux s’établit à 2 % chez HSBC, 1,25 % chez BNP Paribas et 1 % chez LCL et Société générale. De son côté, le plan d’épargne en actions (PEA) Jeunes, permettant aux 18 à 25 ans d’investir jusqu’à 20 000 euros en actions européennes dans un cadre fiscal attractif, est peu mis en avant par les banques. Dès que ces jeunes ont 25 ans, les banques leur proposent des placements classiques, comme le Livret A, l’assurance-vie ou le PEA. Toutefois, au lieu de se contenter de vendre une série de produits à la génération Y, les banques devraient l’accompagner vers la constitution de son patrimoine financier. (Le Monde Argent & Placements, A. LA., 08/10)
|
|
|
|
|
|
|
La stratégie de Barclays dans la Banque privée en Europe continentale se dessine progressivement. La banque britannique a, en effet « l’intention de démarrer une activité de banque privée en France, en Italie, en Espagne et en Allemagne l’année prochaine ». Son objectif est de s’adresser aux clients privés très haut de gamme, via les family offices, s’appuyant sur des synergies intragroupes. Elle conservera également ses plates-formes de banque privée en Suisse et à Monaco. Par ailleurs, la stratégie de développement que Barclays met en œuvre aujourd’hui est très différente de celle qu’il a voulu appliquer ne France, où il n’avait pas réussi à trouver sa clientèle. (L’Agefi, Franck Joselin, 08/10)
|
|
|
|
|
|
|
Le gouvernement allemand a présenté, le 7 octobre, un plan d’action destiné à montrer que les leçons du scandale de la faillite de Wirecard ont été tirées. Ainsi, la possession d’actions des sociétés du DAX ou de banques européennes sera désormais « tabou » pour les employés de la BaFin, le gendarme financier allemand, afin d’éviter les conflits d’intérêts. « Plus de 60 % des employés de la BaFin avaient des actions de la société, c’est surréaliste », a indiqué Garen Markarian, titulaire de la chaire de comptabilité financière de l’Otto Beisheim School of Management. Par ailleurs, après la faillite de Wirecard, en juin, l’avocat munichois Michael Jaffé a été désigné administrateur de cette ancienne étoile du DAX. Il a révélé, dans un rapport réclamé par les députés allemands dans le cadre de la commission d’enquête qui s’ouvre ce jeudi, que la valeur réelle des actifs de l’entreprise ne dépassait pas 428 millions d’euros. Le rapport met également en lumière une gestion « totalement opaque » et chaotique, ainsi qu’une infrastructure informatique obsolète de l’ancienne vedette de la fintech allemande. (Les Echos, Nathalie Steiwer, Ninon Renaud, 08/10, Les Echos, N. S., 08/10)
|
|
|
|
|
|
|
Les « management companies » (ManCo) ont pour objectif de permettre aux gérants de se concentrer sur l’acte de gestion. Le secteur des ManCo affiche un dynamisme certain, en termes d’actifs sous gestion, qui atteignent presque 4 000 milliards d’euros fin 2019 au Luxembourg, une hausse de 40 % depuis 2015, ou en nombre de ManCo, qui passe de 404 à 453 sur la même période au Grand-Duché. Malgré les efforts de l’Autorité des marchés financiers pour développer les ManCo « à la française », le Luxembourg reste le pays qui domine le secteur. « Pour moi, la prééminence du Luxembourg s’explique plutôt par l’historique des différents marchés que par un arbitrage réglementaire », explique Guillaume Lesage, directeur du pôle opérations, services et technologies d’Amundi. Le Brexit pourrait changer la situation, mais plutôt au profit de l’Irlande, qui est favorisée de longue date par les gérants américains, et bientôt les anglais. (L’Agefi Hebdo, Corentin Chappron, 08-14/10)
|
|
|
|
|
|
|
D’après le rapport annuel de l’Observatoire des délais de paiement publié ce jeudi, les retards de paiement entre les entreprises atteignaient en moyenne 11,5 jours fin 2019, soit un niveau à peu près équivalent à celui de l’année précédente. Ces retards font perdre 19 milliards de trésorerie aux PME. « Nous avons atteint une sorte de plafond de verre, à 11 jours. Ce n’est toutefois pas satisfaisant (…). Nous nous fixons donc un objectif de parvenir à un retard inférieur à 10 jours à fin 2021 », indique le ministre chargé des PME, Alain Griset. Ainsi, pour le moment, il entend régler le problème par l’incitation et « l’éducation » des patrons. La facturation électronique, qui deviendra obligatoire pour les entreprises en 2023, fait également partie des alternatives visant à réduire les retards de paiement. Par ailleurs, alors que le confinement n’a pas fait exploser les délais, la conjoncture actuelle inquiète certains secteurs. En effet, les retards, qui sont souvent le fait des PME, ont continué à augmenter en juillet. (Les Echos, Guillaume de Calignon, 08/10)
|
|
|
|
|
|
|
Surveillée de près, la liquidité des fonds immobiliers type SCPI et OPCI destinés notamment aux investisseurs particuliers, peut être mise à mal par des rachats intempestifs. Amundi Immobilier, dont les flux de souscriptions ont accusé un net fléchissement, opte pour la plus grande prudence. Ainsi, les acquisitions d’immeubles du gestionnaire sont suspendues depuis décembre et il lisse les distributions à ses souscripteurs via l’utilisation d’un « report à nouveau ». « Nous y avons reporté une partie des loyers quand tout allait bien, afin de soutenir, en périodes plus difficiles, le montant des revenus distribués à nos porteurs de parts. En maîtrisant son utilisation, nous pourrions majorer entre deux et trois ans de distribution », explique Jean-Marc Coly, son directeur général. Le dirigeant estime, par ailleurs, l’érosion du rendement de ses fonds limitée à 20 points de base au maximum. (L’Agefi Hebdo, Valérie Riochet, 08-14/10)
|
|
|
|
|
|
|
|
RSE/DEVELOPPEMENT DURABLE
|
|
|
|
|
|
|
|
Les eurodéputés ont adopté, le 7 octobre, le principe d’une méthode consistant à simuler des stress tests d’adaptation au changement climatique des projets financés ou cofinancés par l’Union européenne. Cette décision est intervenue dans le cadre du débat parlementaire sur la future loi climat de l’UE, entamé le 6 octobre à Bruxelles. « Arrêtons de financer de grandes infrastructures et des équipements sans savoir comment ils se comporteront face aux chocs climatiques », a déclaré Pascal Canfin, député LREM et président de la commission environnement du Parlement européen, à l’origine de l’amendement qui introduit cette innovation. Le Parlement s’est aussi prononcé en faveur du Conseil européen pour le changement climatique, qui aura pour rôle d’évaluer la compatibilité des politiques publiques de l’UE avec l’objectif de neutralité carbone et la trajectoire de réduction prévue à mi-parcours (2030) pour l’atteindre. La loi climat et ses dispositions doivent, en outre, être évoquées à Bruxelles les 15 et 16 octobre lors du prochain sommet. (Les Echos, Joël Cossardeaux, 08/10)
|
|
|
|
|
|
|
Critiqué pour son impact environnemental, le numérique multiplie les efforts afin de préserver la planète et de réaliser des économies en agissant sur sa facture énergétique. Avec l’émergence de start-up, qui développent de nouveaux outils pour aider les entreprises et les particuliers, il est vu comme un important relais de croissance. D’ailleurs, selon un sondage Harris, réalisé pour la Fédération française des télécoms (FFTélécoms), les Français sont déjà conscients du poids du numérique dans la transition écologique. En effet, 84 % des personnes interrogées estiment que le secteur du numérique a un rôle important à jouer en faveur de l’écologie. Cependant, elles ne sont pas prêtes à signer un « chèque en blanc » aux acteurs du numérique, vu que seulement 44 % d’entre elles jugent le secteur comme étant respectueux de l’environnement. De leur côté, « les opérateurs télécoms passent à l’acte avec des engagements forts pour l’environnement et avec la mise en place d’indicateurs qui permettront de contrôler les effets des politiques mises en place », explique Nicolas Guérin, président de la FTTélécoms. (Le Figaro, Florent Le Quintrec, 08/10)
|
|
|
|
|
|
|
Les investissements socialement responsables (ISR) ont mieux résisté au krach du choc boursier, provoqué par la pandémie de Covid-19, que les fonds conventionnels. Cette capacité de résistance serait notamment due au positionnement sectoriel de ces placements. L’ISR constitue, par ailleurs, un mode de sélection des sociétés composant le portefeuille d’un fonds sur la base des habituels paramètres financiers ainsi que sur celle des critères ESG. Ces critères représentent les données concernant la stratégie des entreprises, les impacts environnementaux et sociaux de leurs activités, et leur gouvernance. Après avoir analysé les résultats en Bourse de 1 700 entreprises, Amundi AM note, dans un rapport publié en janvier 2020, qu’un portefeuille qui aurait sélectionné les 20 % d’actions les mieux notées au regard des critères ESG et rejeté les 20 % les moins bien classées « aurait généré un rendement annualisé de 6,6 % dans la zone euro sur la période 2014-2017, soit deux fois plus que l’indice Euro Stoxx 50 » (L’Express Supplément, G. M., 08-14/10).
|
|
|
|
|
|
|
La Caisse d’Épargne a été saisie en justice par la CGT pour discriminations envers ses salariés. C’est en juin 2019 que le syndicat a engagé une action de groupe et a envoyé à la banque un courrier la mettant en demeure de faire cesser les discriminations entre les hommes et les femmes. Selon Sophie Binet, de la direction confédérale de la CGT, « la Caisse d’Épargne d’Île-de-France n’est pas une exception. Dans toutes les boîtes de France, c’est le concours de la dissimulation des écarts de salaire ». L’action de groupe entre, aujourd’hui, dans sa phase judiciaire et une assignation a été déposée par un huissier au siège de l’établissement bancaire. François de la Portalière, membre du directoire de la Caisse d’Épargne, affirme, de son côté, que la CGT « communique sur des chiffres faux et a refusé d’entrer dans le dialogue social avec les autres organisations syndicales qui représentent 80 % des salariés ». Pour lui, « le temps de la justice » va leur permettre de présenter leurs chiffres et de « demander des comptes à la CGT qui tente de salir l’image » de l’entreprise. (Les Echos, L. de C., 08/10)
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
Douze ans après la crise de 2008, les marchés européens sont loin d’être unifiés. En effet, l’Union des marchés de capitaux, lancée en 2015, et destinée à consolider l’intégration des marchés financiers du Vieux Continent, n’a jusqu’ici accouché que des mesures dispersées et incomplètes. La présidente de la Commission européenne, Ursula von der Leyen, a ainsi appelé, le 24 septembre, à achever l’initiative. Selon elle, « un marché véritablement unique ne peut pas exister sans une vision plus intégrée des transactions ». La Commission européenne a ainsi missionné la société de conseil londonienne Market Structure Partners pour se pencher sur le sujet. L’étude, publiée le 7 octobre, suggère de créer une base de données consolidée sur les transactions de marché. Celle-ci serait gérée par un organisme capable de suivre les transactions sur les actions et d’infliger des amendes aux Bourses et aux courtiers qui fourniraient des données médiocres. Ce système existe déjà aux États-Unis, où la Financial Industry Regulatory Authority, qui collabore avec la Security and Exchange Commission, a le pouvoir de récolter des informations sur les transactions de marché auprès des Bourses et des intermédiaires financiers. (Les Echos, Sophie Rolland, 08//10)
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
Synthèse réalisée par Cision-L'Argus de la Presse
|
|
|
|
|
|
|
Document réalisé avec l'autorisation du CFC.
Il est interdit de diffuser ou redistribuer, sous quelque forme que ce soit, tout ou partie de ce document.
|
|
|
|
|
|
|