["ARGUS DE LA PRESSE"]
 
SYNTHESE DU 09/10/2020
A LA UNE
 
Une étude Brand Asset Valuator (BAV) « spécial confinement », publié par l’agence de communication VMLY & R, a identifié et décrypté 25 marques, dont Crédit Agricole, qui « ont su prouver leur utilité, leur fiabilité, leur intelligence pendant la parenthèse cloisonnée du printemps ». Pour Franck Saëlens, VP Head of Strategy de VMLY&R, « cette phase de confinement a agi comme un révélateur, de nos peurs, de nos envies, de nos besoins les plus fondamentaux... Les marques en phase avec ces besoins fondamentaux ont le plus profité ». Par ailleurs, l’étude affirme que « les marques les plus agiles et les plus inventives ont su capter cette situation inédite et être présentes auprès [des Français], dans leur vie, et pas que dans leur caddie ». Qu’elles soient là pour distribuer, nourrir ou divertir, « les marques doivent prouver leur capacité à agir et réagir, à apporter des solutions, et à être là quand on en a besoin. Vraiment besoin », poursuit l’étude. (CB Newsletter, Amelle Nebia, 08/10)
 
VIE DU GROUPE
 
Le palmarès des 50 entreprises préférées des étudiants et diplômés des grandes écoles, publié par Le Figaro Etudiant, en partenariat avec le baromètre Epoka/Harris Interactive, montre que la crise a eu un impact faible sur la cote des entreprises. « Il est étonnant de voir que malgré la pandémie de Covid-19, les valeurs sûres restent », souligne d’ailleurs Mathieu Gabai, président d’Epoka. Ainsi, comme en 2019, Apple est, pour les étudiants, l’employeur de référence, suivi par LVMH, Airbus, L’Oréal et Google. Crédit Agricole, quant à lui, arrive à la 31e place. Les secteurs comme la banque et l’audit, attirent par les promesses de salaires élevés et de carrières stables. (www.lefigaro.fr, Sophie de Tarlé, 08/10)
 
 
Le 8 octobre, Crédit Agricole SA a placé avec succès 750 millions d’euros d’obligations super subordonnées. Ces obligations porteront intérêt au taux fixe de 4 % par an, payé trimestriellement, jusqu’au 23 juin 2028. Selon cette branche cotée du groupe Crédit Agricole, « l’offre a attiré un intérêt considérable, avec un livre d’ordres ayant dépassé 4,25 milliards d’euros à son pic, et contenant plus de 200 investissements au niveau de coupon final ». (L’Agefi, 09/10)
 
 
Lors du Global Invest Forum organisé les 8 et 9 octobre par L’Agefi, Richard Bruyère, managing partner d’Indefi, a souligné que l’allocation d’actifs des institutionnels est restée stable, l’appétit pour les actifs réels perdure et les questions de digitalisation sont plus que jamais centrales. Yves Perrier, le directeur général d’Amundi, a estimé que les autres challenges persistants sont connus : la liquidité et l’environnement de taux bas qui va continuer d’accroître la pression sur les frais de gestion et les marges des sociétés de gestion. Ce qui change, toutefois, c’est le rôle de l’industrie de la gestion d’actifs dans son approche de l’investissement durable. Selon Richard Bruyère, cette crise a accentué le focus des gérants d’actifs sur les questions de durabilité. Toutefois, il y a beaucoup de confusion autour de l’ESG, de la question verte plus généralement, a souligné Yves Perrier. « Il faut clairement identifier l’objectif qui est de s’aligner sur l’Accord de Paris. L’élément crucial pour cela demeure la transition énergétique. Cela implique deux choses : changer l’offre énergétique et devenir des consommateurs d’énergie plus efficients », a-t-il ajouté. « Nous ne pouvons qu’accompagner la transition énergétique, mais nous ne pouvons pas nous substituer aux gouvernements sur le cadre réglementaire », a, par ailleurs, indiqué le dirigeant. (L’Agefi, Adrien Paredes-Vanheule, 09/10)
 
 
LCL a mis en service une nouvelle plateforme technique hébergeant les données clients. Cette plateforme va permettre à la banque d’assumer les enjeux réglementaires sur ses clients, de lutter contre la fraude, et aussi d’optimiser ses processus métiers en back office et auprès de ses commerciaux. Mise en place sur une période 12 mois entre le déploiement, la formation et la migration, elle a été le fruit d’une collaboration entre les équipes de LCL et de Crédit Agricole Group Infrastructure Platform (CAGIP). Ce dernier regroupe les infrastructures et les activités de production informatique de Crédit Agricole Assurances, Crédit Agricole CIB, Crédit Agricole Technologies et Services et de l’entité SILCA. Par ailleurs, « nous avons amélioré notre capacité technologique pour répondre aux enjeux de relation client, aux enjeux réglementaires et d’optimisation de nos process internes en nous dotant de capacités d’intégration et d’exploitation d’une plus grande variété de données, et de traitements avancés », indique Frédéric Chassard, responsable du système d’information Data Analytics et pilotage de la banque et de l’engineering de l’intelligence artificielle chez LCL. (www.larevuedudigital.com, 07/10)
 
 
Le groupe Crédit Agricole Centre France décernera le prix « Ils réussissent », le 14 octobre à Montluçon, lors de la soirée événement de la deuxième édition des Trophées des entreprises de l’Allier. Partenaire historique de cet évènement, il récompense les entreprises qui participent à la vitalité économique du département. Le groupe s’engage également à offrir le meilleur service aux entrepreneurs. Les équipes d’experts des quatre centres d’affaires de l’Allier, du Puy-de-Dôme, du Cantal et de la Corrèze auxquelles s’ajoute celle du dispositif « Grandes entreprises et institutionnels » sont ainsi en relation quotidienne avec plus de 300 entreprises. Par ailleurs, fort d’une connaissance précise de sa clientèle, Crédit Agricole Centre France accompagne la réussite d’opérations complexes au niveau de l’entreprise. (La Montagne, 09/10)
 
 
La fintech originaire d’Aix-en-Provence, Linxo, a lancé, cette semaine, sa solution d’initiation de paiement universelle par virement bancaire, Oxlin Payments. Cette solution ouvre un large champ des possibles non seulement à ses partenaires, qui sont les banques, les fournisseurs de service, les e-commerçants, les intégrateurs de paiement, mais aussi aux consommateurs. Pour Bruno Van Haetsdaele, co-fondateur de Linxo, Oxlin Payments peut être complémentaire avec la carte bancaire. Par ailleurs, en janvier 2020, Crédit Agricole a acquis une part majoritaire du capital de la fintech, à hauteur de 85 %. « Nous restons une entreprise autonome. La volonté du Crédit Agricole est que l’on puisse se développer en externe du groupe », a précisé Bruno Van Haetsdaele. Linxo emploie 81 personnes, à Aix-en-Provence et dans les Villages by CA à Paris et Sophia-Antipolis. (La Tribune Edition Quotidien, Laurence Bottero, 09/10)
 
 
Après avoir annoncé le rachat d’Inicea pour une valeur d’entreprise de 360 millions d’euros, Korian a lancé une augmentation de capital de 400 millions d’euros, le 8 octobre. Sophie Boissard, directrice générale de Korian, revient sur la stratégie du groupe après cette opération, dans un entretien accordé à L’Agefi. Elle explique que « sur les 400 millions d’euros levés, environ 240 millions seront consacrés au rachat d’Inicea », et 160 millions permettront d’accélérer les acquisitions en Europe. Par ailleurs, avec cette levée de fonds, les actionnaires actuels recevront 1 droit préférentiel de souscription (DPS) par action détenue, 15 DPS permettant de souscrire à 4 actions nouvelles. Les deux premiers actionnaires de Korian, Predica et Malakoff Humanis, se sont engagés à souscrire à hauteur de leur participation, respectivement de 24,3 % et de 7,7 %. (L’Agefi, François Berthon, Bruno de Boulhac, 09/10)
 
ENVIRONNEMENT BANCAIRE
 
Comme de nombreux officiels européens, Valdis Dombrovskis, vice-président de la Commission NDLR, a partagé ses inquiétudes quant à un retour des créances douteuses (NPL). Le débat sur leur traitement au sein des bilans des banques est rouvert. Ainsi, les autorités bancaires européennes cherchent à aider les banques à encaisser au mieux la hausse prévisible des NPL et même à les sortir de leurs bilans. En effet, éviter l’empilement de créances douteuses dans les bilans des banques est considéré comme essentiel étant donné qu’une accumulation de prêts non remboursés limiterait la capacité d’une banque à accorder de nouveaux prêts, et risquerait de provoquer un « credit Crunch ». Pour John Berrigan, qui est à la tête de la Direction génération Stabilité financière (FISMA) au sein de la Commission européenne, les « sociétés de gestion d’actifs (« Asset management companies » ou AMC) pourraient faire partie de la solution ». D’ailleurs, le représentant du Comité de résolution unique (CRU) a affirmé qu’ils seraient ouverts à une discussion relative à l’utilisation d’AMC. (Les Echos, Edouard Lederer, 09 au 10/20)
 
 
Depuis près d’un an, HSBC prépare la cession de ses activités de banque de détail françaises, sans conclure, alors qu’en parallèle, les comptes de la filiale française se dégradent. Même si des suppressions de postes ont été annoncées en juillet, les marges de manœuvre de la banque sont fines. En effet, Oddo BHF « n’est plus en discussion depuis plusieurs mois ». HSBC se trouve alors engagé dans un processus resserré avec le fonds américain Cerberus. Néanmoins, JC Flowers pourrait aussi être un candidat crédible pour le rachat de HSBC, mais le chemin est encore long et aucune annonce n’est imminente. Par ailleurs, une autre source proche des discussions a affirmé que « rien n’est fait, il y a des discussions, mais le vendeur est très difficile ». « On ne sait pas, à ce stade, si HSBC vendra ou s’ils décideront de laisser la banque en extinction ou “run off » , a ajouté la source. (Les Echos, Anne Drif et Alexandre Counis, 09 au 10/10)
 
 
Morgan Stanley prévoit de racheter la société de gestion Eaton Vance pour 7 milliards de dollars. La banque américaine, qui souhaite augmenter ses revenus générateurs de commissions, pourra ainsi profiter de la forte diffusion des produits d’Eaton Vance aux États-Unis. Cette opération va également permettre à Morgan Stanley de réaliser une économie de 150 millions de dollars. Par ailleurs, la banque américaine a déjà réalisé une opération aussi importante, au début du mois d’octobre, avec le rachat de courtier en ligne E*Trade pour 13 milliards de dollars. (L’Agefi, Laurence Marchai, 10/2020)
 
 
Le 7 octobre, les régulateurs bancaires américains ont condamné Citigroup à une amende de 400 millions de dollars. Ils ont également ordonné à l’établissement de corriger « plusieurs déficiences importantes » dans ses systèmes de gestion des risques. En août, la banque a transféré par « erreur » 900 millions de dollars à des créanciers du groupe Revlon. L’établissement n’est pas seulement sanctionné sur cette affaire, car l’OCC (Office of the Comptroller of the Currency), qui l’a infligé l’amende, blâme également l’« incapacité de longue date » de la banque à remédier aux problèmes de « ses systèmes de risques et de données ». Citi devra désormais soumettre à l’autorisation de l’OCC tout projet d’acquisition significative. Le régulateur a déjà des réserves au cas où elle ne fera pas des « progrès suffisants à temps ». Par ailleurs, Citi s’est dit « déçu » de ne pas avoir répondu aux attentes des régulateurs et « s’engage pleinement à traiter de manière approfondie les problèmes soulevés ». (L’Agefi, Amélie Laurin, 09/10)
 
 
Selon plusieurs économistes, la Banque centrale européenne (BCE) pourrait augmenter, d’ici à la fin de l’année son programme d’urgence de rachat d’actifs (PEPP). Toutefois, tous les membres du conseil des gouverneurs ne sont pas de cet avis. Certains se sont, en effet, accordés sur le fait que l’enveloppe du PEPP devrait être utilisée dans sa totalité et d’autres ont plaidé en faveur d’une réduction au moins temporaire de ces achats au vu de la baisse des tensions sur les marchés. De son côté, Jens Weidmann a de nouveau affirmé qu’il jugeait la politique monétaire actuelle appropriée. Bastien Drut, stratégiste chez CPR AM, estime qu’« au sein de la BCE, personne n’est aujourd’hui réellement en faveur d’un durcissement de la politique monétaire. La question est plutôt celle de la pérennité du PEPP ». Par ailleurs, lors de son discours du 30 septembre, Christine Lagarde a donné des lignes directrices, mais elle a laissé le champ libre au débat. L’arrivée prochaine de Franck Elderson, actuel numéro deux de la banque centrale néerlandaise, au sein du directoire en remplacement d’Yves Mersch, devrait verdir les débats. (L’Agefi, Xavier Diaz, Fabrice Anselmi, 09/10)
 
PRODUITS / METIERS / ACTIVITES BANCAIRES
 
Les banques et les courtiers en crédit immobilier plaident pour une révision des règles édictées fin 2019 par le Haut Conseil de stabilité financière (HCSF) visant à freiner l’emballement du crédit immobilier. Après plusieurs alertes, le HCSF a demandé aux banques de respecter un taux d’effort maximal de 33 %, soit le montant des mensualités du prêt rapporté aux revenus disponibles et de plafonner la durée des prêts à vingt-cinq ans. Mais avec la crise sanitaire, « revoir ces mesures aujourd’hui, ce n’est pas perdre la face », souligne Guillaume Autier, le nouveau patron de Meilleurtaux. Les autorités financières ne considèrent, toutefois, pas la crise actuelle comme un argument pour revoir les mesures. Néanmoins, d’éventuels ajustements ne sont pas à exclure en fonction de l’analyse d’impact qui sera faite. Des discussions auront lieu d’ici à la prochaine réunion du HCSF prévue en décembre. La question des primo-accédants sera regardée de près. Alors qu’en France, les règles sur l’octroi des crédits immobiliers se durcissent, au Royaume-Uni, le Premier ministre Boris Johnson veut offrir aux primo-accédants des crédits hypothécaires de long terme avec une mise de départ n’excédant pas 5 % de la valeur du logement. (Les Echos, Romain Gueugneau et Gabriel Nedelec, 09-10/10 ; Les Echos, Alexandre Counis, 09/10)
 
RSE/DEVELOPPEMENT DURABLE
 
Depuis la crise du Covid, il ne se passe plus une seule journée sans qu’une société de gestion n’annonce la création d’un nouveau fonds utilisant des critères de sélection extra-financiers, l’obtention d’un label ISR ou le recrutement d’un spécialiste de l’investissement durable. Cette situation est, entre autres, due aux performances des gestions prenant en compte des critères extra-financiers. En effet, les entreprises les mieux notées sur l’ESG ont mieux résisté à la crise. Toutefois, l’obtention d’un label ISR n’est pas facile. Pour les gérants de SCPI et OPCI, il faut notamment afficher des objectifs extra-financiers poursuivis, définir une méthode d’analyse et de notation, prendre en compte les critères ESG dans la construction et la vie de leur portefeuille. Par ailleurs, Laurent Monet, responsable marketing Epargne France de BNP Paribas, indique que « la lutte contre le réchauffement climatique, mais aussi la préservation de la biodiversité, ont une résonance accrue auprès des investisseurs ». Pour attirer les épargnants, la banque a lancé deux fonds spécialisés qui permettent d’orienter son épargne vers ces thématiques. En outre, plusieurs labels aident les épargnants à bien flécher leur argent vers le financement de l’économie sociale et solidaire. (Le Figaro, Eric Leroux, 09/10 ; Le Figaro, E. L., 09/10 ; L’Opinion, 09-10/10 ; L’Opinion, C.A., 09-10/10)
 
STRATEGIE DIGITALE
 
À l’heure de la digitalisation des entreprises, le numérique attire les professionnels et favorise la reconversion. En effet, 278 160 offres d’emplois ont été proposées par Pôle Emploi sur les métiers du numérique, soit 25,6 % de plus qu’au premier semestre 2019. L’offre devrait également continuer à augmenter, malgré la crise sanitaire, car les sociétés de services informatiques et les éditeurs de logiciels ne sont plus seuls à recruter. Par ailleurs, les façons de se former sont aussi diversifiées que les profils des candidats. Selon Audrey Pérocheau, directrice formation et développement des compétences dans les territoires de Pôle emploi, « il existe des formations adaptées à tous les niveaux, pour convertir au numérique aussi bien un chauffeur de taxi qu’un jeune qui a fini ses études universitaires ou un non-diplômé ». Pôle emploi propose également des dispositifs de formation, dont le principal est la préparation opérationnelle à l’emploi individuelle (POEI), qui associe l’opérateur public, une école et une entreprise. (Le Monde, Sophy Caulier, 10/2020)
 
AGRICULTURE
 
La nouvelle campagne de recensement agricole, qui est réalisé tous les dix ans conformément à une obligation de l’UE, a été lancée le 1er octobre. Il a pour objectif d’obtenir une photographie de l’agriculture française. Pour ce faire, la majorité des exploitations recevra par courrier un identifiant pour accéder à un questionnaire en ligne. La collecte des données sera ensuite complétée par une enquête de terrain sur un échantillon représentatif d’environ 70 000 exploitations métropolitaines, afin d’approfondir certaines thématiques. Les résultats du recensement seront publiés à partir de la fin de l’année 2021 sur le site Agreste. (La France Agricole, 09/10)
 
CONJONCTURE ECONOMIQUE
 
Dans son rapport rendu le 8 octobre, France Stratégie, un organisme rattaché à Matignon, présente un bilan des réformes fiscales lancées au début du quinquennat. Ces réformes ont porté sur la mise en place de l’impôt sur la fortune immobilière (IFI) et la création de la flat tax, un prélèvement forfaitaire unique (PFU) sur les revenus de l’épargne plafonné à 30 %. Le résultat de l’étude révèle que, grâce à elles, le patrimoine des hauts revenus a encore gonflé. En effet, en 2018, les 0,1 % de Français les plus riches ont amassé des gains en hausse de 27 % par rapport à 2017. Ainsi, sur les 23,2 milliards d’euros de dividendes versés au cours de l’année 2018, contre 14,3 milliards d’euros en 2017, ces derniers ont en perçus les deux tiers. Les réformes, profitables aux riches, n’ont pas permis d’enrichir significativement les Français. 90 % d’entre eux n’ont bénéficié que d’une timide hausse de leurs revenus entre 2017 et 2018, notamment grâce à la suppression d’un tiers de la taxe d’habitation. (Le Parisien, Aurélie Lebelle, Matthieu Pelloli, 09/10)
 
 
Le gouvernement a revu, une nouvelle fois, le filet de sécurité mis en place pour aider les secteurs qui ont été le plus touchés par la crise sanitaire. Lors de la conférence de presse tenue le 8 octobre, le ministre de l’Économie, Bruno Le Maire, a affirmé que « nous continuerons à protéger les salariés et les entreprises tant que la crise sera là. Et nous continuerons d’adapter les dispositifs à la situation sanitaire et aux contraintes qui peuvent en découler pour le monde économique ». L’exécutif a ainsi décidé d’élargir la liste des métiers et des secteurs éligibles au fonds de solidarité. Toutes les entreprises ayant moins de 50 salariés pourront alors prétendre à la nouvelle enveloppe d’aides de 10 000 euros par mois annoncé fin septembre par Bercy. Par ailleurs, début octobre, le gouvernement a déjà dépensé « plus de 6 milliards d’euros » sur les 8 milliards du fonds de solidarité. Bruno Le Maire a, en outre, rappelé que les entreprises du secteur du tourisme, de l’événementiel, de la culture ou du sport pourront toujours bénéficier d’un chômage partiel pour leurs salariés qui seront pris en charge à 100 % par l’État jusqu’à fin 2020. (Les Echos, 10/2020)
 
 
Retrouvez la synthèse du 08/10/2020 ici : https://xml.luqi.fr/casa/fluxpresse/20201008/synthese.html
 
Synthèse réalisée par Cision-L'Argus de la Presse
 
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