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La crise sanitaire a accéléré la numérisation chez les banques, notamment en France. Pierre Metge, directeur marketing de Crédit Agricole SA explique que « beaucoup de clients ont basculé vers l’utilisation d’outils digitaux. Le confinement a accéléré une tendance à l’œuvre depuis plusieurs années ». Cependant, même si les clients utilisent des applications pour faire leurs opérations, l’échange avec les conseillers reste plus que jamais important pour eux. « Nous avons élargi l’accès à distance à un conseiller. Cela se passe par le téléphone, les mails ou de plus en plus les visioconférences », souligne Pierre Metge. Par ailleurs, ces nouveaux usages incitent les banques à accélérer la transformation de leurs réseaux, ce qui entraînera aussi des fermetures d’agences, de moins en moins fréquentées. Thomas Rocafull, associé au cabinet Sia Partners, estime que « le rythme de fermeture d’agences va se poursuivre. Mais, cela devra être dosé, car il ne faut pas que ce soit synonyme de perte de clients. Les banques doivent trouver un bon compromis entre réseaux physiques et digital, ce qui leur permettra de se démarquer des néobanques ». (Le Figaro, Danièle Guinot, 10-11/10)
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Crédit Agricole Assurances a signé, le 9 octobre, un accord en vue de l’acquisition de 25 % de la compagnie d’assurances non-vie portugaise GNB Seguros, portant sa participation à 100 % du capital de la société. Cette opération est accompagnée d’un « accord de distribution d’assurance non-vie d’une durée de 22 ans entre Novo Banco et GNB Seguros pour la distribution des contrats de GNB Seguros au Portugal ». Dans un communiqué, Philippe Dumont, directeur de Crédit Agricole Assurances, a déclaré qu’avec ce contrat de distribution et cette acquisition, « Crédit Agricole Assurances [confortait] sa position sur le marché portugais, tout en renforçant son modèle de bancassurances à l’international ». Par ailleurs, GNB Seguros « figure dans le top 5 des bancassureurs dommages au Portugal et affichait, fin 2019, plus de 78 millions d’euros de primes émises ». (www.moneyvox.fr, 09/10)
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La filiale de Crédit Agricole Centre Loire, Cotoit, à Orléans a lancé, en septembre 2019, la commercialisation d’un nouveau service : une plateforme en ligne de gestion administrative des copropriétés. Accessible par abonnement à partir de 11 euros par mois, l’outil permet aux copropriétaires souscripteurs d’avoir un accès en quelques clics aux informations de l’immeuble. Cotoit propose également une plateforme collaborative pour interagir entre voisins et avec toutes les personnes concernées, comme les locataires, les bailleurs ou encore les prestataires. Actuellement, la société compte 1 200 abonnés répartis dans 150 immeubles. « Ces chiffres sont en croissance sur l’ensemble de la France et, en tant que service national adossé au Crédit Agricole, nous sommes amenés à encore grandir dans les mois à venir », indique Luigi Del Moral, son directeur général. La start-up souhaite avoir plusieurs dizaines de milliers d’abonnés et atteindre les 4 millions d’euros de chiffre d’affaires sous deux ans. (Le Parisien Economie, Régis Delanoë, 12/10)
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Le fondateur de Melty, Alexandre Malsch, lance sa start-up baptisée « Fulllife », qui a pour ambition de devenir la première « gameswear company ». Cette marque entièrement numérique lancera dès l’année prochaine des collections de vêtements inspirées à destination de la communauté mondiale et sans cesse croissante des adeptes de l’e-sport. La start-up vient de lever 2,5 millions d’euros en amorçage auprès de Pyrénées Gascogne Développement (Groupe Crédit Agricole) et d’une pépinière d’investisseurs providentiels. Alexandre Malsch compte aussi s’appuyer sur des gamers, des « streamers » et des équipes d’e-sport pour bâtir la notoriété de cette nouvelle marque. (Les Echos, David Barroux, 12/10)
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Orange lance la vente de son réseau rural de fibre optique. Le groupe a mandaté le Crédit Suisse pour céder la moitié de ses réseaux ruraux à des investisseurs, soit 4 millions de lignes. Des enchères auront ainsi lieu lundi et Crédit Agricole Assurances fait partie des institutionnels français qui sont sur les rangs. Par ailleurs, dans une audition au Sénat, le dirigeant d’Orange, Stéphane Richard, a précisé qu’il ne sélectionnerait pas « des fonds de spéculatifs américains » comme partenaires financiers. (Les Echos, Anne Drif et Sébastien Dumoulin, 12/10)
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Selon l’agence de notation Standard & Poor’s (S & P), l’augmentation de la détention de dettes nationales par les banques européennes a bondi de 15 % entre février et juin, soit 210 milliards d’euros d’émissions accumulées par les établissements financiers. L’injection massive de liquidités de la BCE a indirectement provoqué cette situation. En effet, la banque centrale a déployé 1 350 milliards d’euros pour racheter des dettes publiques et privées. Elle a également mis en place des mesures incitatives de soutien au secteur bancaire pour garantir l’accès au crédit. En parallèle, les dépôts bancaires ont augmenté de 10 % en raison de la crise. Ainsi, les banques européennes détiennent désormais au total 1 600 milliards d’euros d’emprunts publics européens, qui représentent environ 10 % du PIB du continent. Toutefois, la surexposition du secteur financier aux obligations nationales risque d’entraîner une crise systémique. (Le Figaro, Florentin Collomp, 10-11/10)
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PRODUITS / METIERS / ACTIVITES BANCAIRES
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Les organisations syndicales représentatives des salariés de HSBC France ont rendu, le 8 octobre, un avis négatif sur le projet de réorganisation de la banque de financement et d’investissement (BFI), qui prévoit la suppression de 255 postes. Cette restructuration s’inscrit dans le vaste plan d’économies présenté par HSBC en février dernier, qui prévoit la suppression de 35 000 postes à travers le monde et une nette réduction du bilan de la banque. La banque prévoit aussi, dans les activités de marchés, d’arrêter les dérivés et structurés de taux. Dans le global banking, HSBC France couvrira également moins de clients et cessera ses relations avec 40 grands groupes françaises sur 180, et avec 30 filiales françaises de grandes entreprises internationales. Par ailleurs, à Paris, les syndicats doivent se prononcer d’ici le 13 octobre sur les conditions du PSE proposées par la direction. (L’Agefi, Amélie Laurin, 12/10)
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La majorité des huit fonds de la société de gestion H2O AM, dont Natixis détient 50,01 %, pourront reprendre leur activité à compter du 13 octobre. Une partie des actifs gérés seront, en effet, débloqués, après un mois et demi de suspension. La valorisation des actifs liquides, qui représentent entre 70 % et 90 % des fonds, sera également communiquée à cette date. Ainsi, les investisseurs pourront savoir quelle part exacte de leur épargne est disponible. Quant aux actifs illiquides, ils font actuellement l’objet d’une cession, mais peinent à trouver preneurs. Par ailleurs, Natixis pourrait envisager de réduire ou de céder sa participation au sein de H2O AM. En effet, il est contraint de revoir sa stratégie vue la débâcle des fonds H20, qui devrait lui coûter cher. (Le Figaro, Danièle Guinot, 12/10)
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En raison de la pandémie du Covid-19, la vente de Cafpi, l’expert en courtage de prêts immobiliers, a été reprogrammé pour 2021. Le quotidien L’Agefi rapporte que son propriétaire, la famille Assouline, a mandaté la banque d’affaires Cambon Partners pour la vente. Le coutier a non seulement perdu la moitié de son volume de crédits intermédiés en raison du confinement mais il a également été touché par les hostilités des établissements bancaires majoritairement mutualistes, comme Le Crédit Agricole du Languedoc, qui ont ouvert les hostilités en refusant les dossiers provenant des courtiers ou en tentant de réduire leurs commissions. Ainsi, le groupe a dû tirer un trait sur son objectif de 10 milliards d’euros de crédits pour l’année 2020, en misant plus sur une estimation de 7 milliards. Toutefois, Cafpi reste optimiste et espère que les perspectives de rebond suffiront pour donner envie à un futur propriétaire de valoriser l’enseigne 500 millions d’euros. CEP, la maison mère d’Empruntis, d’Immopret et d’ACE Crédit figurent sur la liste des potentiels acquéreurs. (L’Agefi, Aroun Benhaddou, 12/10)
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Des jeunes étudiants sont utilisés pour blanchir de l’argent au Royaume-Uni. Ils sont connus sous le nom de « mules financières » et leur nombre a triplé entre 2016 et 2019. Selon Barclays, « la moitié seulement des étudiants déclarent qu’ils le diraient à la police si on leur demandait d’être une mule et seulement deux sur cinq le diraient à leur banque ». Ross Martin, responsable de la sécurité numérique chez Barclays, ajoute que la rentrée scolaire est une occasion idéale pour les fraudeurs. Les cybercriminels se servent, entre autres, des réseaux sociaux et des services de messagerie pour recruter leur cible. Par ailleurs, plus de 650 banques et 17 associations bancaires ont participé à signaler 7 520 transactions frauduleuses de mules financières, ce qui a évité une perte totale de 12,9 millions d’euros. (L’Agefi, Pauline Armandet, 12/10)
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Une réunion entre les banques et le ministre de l’Économie, Bruno Le Maire, est prévue le 19 octobre pour préciser les détails du dispositif visant à soutenir en fonds propres les petites ou moyennes entreprises (PME) et les entreprises de taille intermédiaire (ETI). L’octroi de 10 à 20 milliards d’euros de prêts participatifs, via les réseaux bancaires, figure parmi les objectifs de ce plan. Ses concepteurs espèrent obtenir une validation des autorités européennes, pour le mois de novembre, pour que le projet ne soit pas assimilé à une aide d’État. « Ces prêts participatifs font l’objet d’une co-construction qui mobilise tant Bercy que les banques et les investisseurs, afin notamment de calibrer le système », précise la Fédération bancaire française (FBF). Selon elle, ces prêts devraient permettre des développements futurs de l’économie française. (Les Echos, Édouard Lederer, 12/10)
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D’après un document publié la semaine dernière par le National Audit Office (NAO), organe chargé de contrôler les dépenses publiques, le Royaume-Uni s’attend à des pertes trois à cinq fois plus importantes que la France, alors qu’il prévoit de déployer moins de la moitié des 122 milliards d’euros déjà accordés aux entreprises françaises. Londres anticipe ainsi des pertes allant jusqu’à près de 29 milliards d’euros pour le mécanisme de prêts rebond ou « Bounce Back Loan Scheme », avec un taux de sinistralité compris entre 35 et 60 %. Le ministère des Finances français table, quant à lui, une perte de 5 à 6 milliards d’euros sur les prêts garantis par l’État, avec une prévision de sinistralité comprise entre 4 et 5 %. Bercy avance, toutefois, que les deux dispositifs ne sont pas similaires. L’Allemagne aurait, en effet, choisi la voie médiane. (Les Echos, Alexandre Counis, Ninon Renaud, et Thibaut Madelin, 12/10)
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Le prêt interentreprises représente une alternative lorsqu’une entreprise n’est pas éligible au prêt garanti de l’État. Selon la Banque de France, il permet à « une entreprise ayant un excédent de trésorerie d’aider un de ses fournisseurs ou sous-traitants en manque de liquidité en lui accordant une avance ». En revanche, cette démarche présente des contraintes, car elle ne doit pas aller au-delà de 3 ans et les sommes prêtées sont plafonnées. En effet, une entreprise ne doit pas prêter plus de 50 % de sa trésorerie. Le taux d’intérêt de cette opération financière est néanmoins très faible. Ce prêt est également facile à mettre en place. (Aujourd’hui en France, Lucile Chevalier, 12/10)
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Afin d’aider les entreprises à rebondir dans le contexte de crise actuel, l’État a présenté un dispositif de prêts participatifs pour venir en aide au secteur de la sidérurgie. Même s’il n’est pas considéré comme de la dette d’un point de vue de l’analyse financière, le prêt participatif reste un prêt, qui doit être remboursé. Toutefois, son remboursement étant subordonné à celui de toutes les autres dettes de l’entreprise, il sera remboursé en dernier, en cas de problème. Par ailleurs, en 2008, L’État avait également consenti ce type de prêts pour aider les constructeurs automobiles. Cependant, « la sélectivité sera plus forte qu’en 2008 », assure-t-on à Bercy. Dans le dispositif prévu, l’État devrait, en outre, apporter une garantie à hauteur de 2 milliards d’euros, permettant aux banques de distribuer entre 10 et 20 milliards d’euros de prêts. (Les Echos, 12/10)
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RSE/DEVELOPPEMENT DURABLE
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La banque britannique HSCB veut s’aligner sur les objectifs de l’accord de Paris. Dans ce contexte, la banque s’est engagée, le 9 octobre, à atteindre la neutralité carbone pour son portefeuille de financement, d’ici 2050. Dans un communiqué, elle précise vouloir « consacrer entre 750 milliards de dollars et 1000 milliards d’ici 2030 à aider les clients dans leur transition » énergétique. (L’Agefi, 12/10)
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La firme américaine BlackRock a récemment annoncé que la lutte contre le changement climatique était devenue une priorité. En janvier, son PDG, Larry Flinck, a affirmé que la montée de la température sur Terre représentait un réel risque pour les entreprises. Selon lui, avec ses 7 300 milliards de dollars à gérer, BlackRock deviendra un leader dans les investissements durables et responsables. Toutefois, les votes de la firme lors des assemblées générales des entreprises dont elle est actionnaire mettent à mal cette promesse, regrettent plusieurs ONG environnementalistes. L’ONG Majority Action a, en effet, affirmé, dans un rapport publié fin septembre, que le groupe avait voté en faveur de seulement 3 des 36 résolutions spécifiquement liées au climat présentées lors d’AG des sociétés comprises dans l’indice de Wall Street S&P 500. De leur côté, les grands gestionnaires d’actifs se montrent beaucoup plus remuants, indique Giulia Christianson, responsable des investissements durables pour l’organisme de recherche World Ressources Institute. Le gestionnaire d’actifs français Amundi a, par exemple, voté en faveur de 78 % des résolutions considérées comme essentielles sur le climat, souligne le rapport de Majority Action. (www.latribune.fr, Juliette Michel, 11/10)
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Le projet de cadre mondial, qui doit être négocié lors de la 15e édition de la Conférence des parties (COP) de la Convention des Nations unies sur la diversité biologique en 2021, affiche l’objectif de protéger 30 % de la planète d’ici 2030. Les chercheurs appellent plutôt à protéger la moitié de la planète. Par ailleurs, de plus en plus de voix appellent à protéger en priorité les derniers espaces sauvages ou quasi sauvages. Victor Cazalis, doctorant de l’université de Montpellier au Centre d’écologie fonctionnelle et évolutive, rappelle qu’« il ne faut pas oublier que l’objectif, ce n’est pas de créer des aires protégées, c’est bien d’empêcher le déclin des espèces et des écosystèmes. Il faut que l’on ait une approche qui se focalise sur les résultats ». Il faudra ainsi, pour cela, accroître les moyens financiers et humains alloués au fonctionnement des aires protégées, alors que seules 11 % d’entre elles ont déclaré avoir un système d’évaluation de la qualité de leur gestion. (Le Monde, Perrine Mouterde, 10/10)
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Afin de sonder les attentes et les craintes vis-à-vis d’une éventuelle monnaie virtuelle, la Banque centrale européenne (BCE) lance ce lundi une consultation publique qui comporte une dizaine de questions précises adressées aux particuliers européens ainsi qu’aux acteurs financiers. Cette consultation, d’une durée de trois mois, doit donner lieu, au printemps, à une décision politique des banques centrales de la zone euro. Le projet d’un e-euro pourrait alors se concrétiser d’ici dix-huit à trente-six mois, si ces banques donnent leur accord. Pour la BCE, il y a urgence à réagir, car la demande de cash recule depuis plusieurs années en Europe, une situation qui a été amplifiée par la pandémie. La BCE s’inquiète également de l’émergence de monnaies virtuelles étatiques ou privées. (Aujourd’hui en France, Delphine Denuit, 12/10)
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Dans une tribune, Dacian Ciolos, député européen et président du groupe centriste et libéral Renew Europe depuis 2019, indique que le Parlement européen s’apprêtait à voter sa position sur la réforme de la Politique agricole commune (PAC). Pour lui, cette réforme « est l’occasion de casser ce dialogue de sourds pour, au contraire, envoyer un message fort de l’Europe aux agriculteurs : nous avons besoin de vous. Sans vous, il n’y a pas de Green Deal possible ». Il faut pour cela, « prendre l’agriculture et les agriculteurs au sérieux ». Cela signifie aussi « ne pas prendre les sujets environnementaux à reculons », «car les agriculteurs sont les premiers à sentir les effets du changement climatique ». « La PAC de demain doit donc sécuriser l’environnement naturel et économique des agriculteurs, leur permettre d’investir, de miser sur le digital et les connaissances agronomiques et d’entretenir un dialogue permanent avec la société », conclut Dacian Ciolos. (L’Opinion, Dacian Giolos, 12/10)
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Le Parlement européen doit adopter lors de la session plénière du 19 au 23 octobre sa position de négociation définitive sur la future politique agricole commune (PAC). Les eurodéputés devront donc trouver un accord sur le pourcentage de l’enveloppe du premier pilier que les États membres devront consacrer aux nouveaux éco-régimes. À ce stade des négociations, ce pourcentage oscille entre 20 % (pour les chrétiens-démocrates du PPE) et 40 % (pour les centristes et sociaux-démocrates du S & D), voire 50 % (pour les Verts). En outre, un accord parlementaire sur ce sujet pourrait débloquer les discussions sur d’autres articles des futurs règlements de la PAC, comme le règlement OCM unique. (Agra Presse Hebdo, A. G., 12/10)
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De multiples blocages menacent l’adoption définitive du plan massif de 750 milliards d’euros destinés à relancer l’économie européenne. Le plan de relance ne sera, en effet, enclenché qu’une fois que les États s’entendront à l’unanimité sur la condition centrale de son financement. Or, une grande confrontation voit s’opposer les États membres mais aussi les institutions. Les désaccords portent, d’une part, sur le respect de l’État de droit, et d’autre part, sur le principe de nouvelles ressources propres qui viendraient à l’avenir abonder le budget européen. En outre, le Conseil se livre à un bras de fer avec le Parlement européen sur le montant du futur budget 2021-2027 auquel le plan de relance est intimement lié. Tous ces sujets risquent de s’inviter au sommet européen à Bruxelles, les 15 et 16 octobre. (Les Echos, Gabriel Grésillon, 12/10)
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Synthèse réalisée par Cision-L'Argus de la Presse
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