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Philippe Brassac, directeur général du Crédit Agricole et président de la Fédération bancaire française, commente la situation de l’économie française, dans le contexte de la crise actuelle. Il parle également des banques françaises et explique que leurs ratios de solvabilité, qui mesurent de façon objective leurs risques, les placent parmi les banques les plus solides au monde. Il souligne qu’au premier semestre, elles ont pu fortement se mobiliser pour financer l’économie, tout en conservant leur niveau de solvabilité. (franceinfo, Samuel Étienne, Johanna Ghiglia, 12/10)
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Thomas Groh est nommé directeur général adjoint de la Fédération nationale du Crédit Agricole, chargé des finances et du fonctionnement. Cet ancien élève de l’ENA était, depuis 2017, directeur des affaires prudentielles et règlementaires d’HSBC pour l’Europe continentale. (Les Echos, 13/10)
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En dépit des turbulences boursières de l’année 2020, quelques fonds souverains se sont illustrés ces derniers mois par d’importants investissements en Bourse. En effet, « certains fonds souverains ont profité des chutes des valorisations pour investir de manière opportuniste dans des secteurs en difficulté, à l’image de ce qui s’était passé lors de la crise de 2008, lorsque des “chevaliers blancs” étaient venus recapitaliser plusieurs banques », précise Marie Brière, responsable du centre de recherche aux investisseurs d’Amundi. Toutefois, beaucoup de ces fonds privés de ressources par la crise cherchent à se réinventer. D’ailleurs, « on assiste à un mouvement de recentrage des fonds souverains vers les entreprises de leur pays, ce qui est certainement à mettre en relation avec le ralentissement de la mondialisation », ajoute la responsable. (Option Finance, Séverine Leboucher, 12/10)
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Le village by CA Champagne-Bourgogne organisera, le 14 octobre, la première édition du « Business connect far east » aux côtés des 10 villages du Grand Est de la France. Ce moment d’échange entre les startups et les partenaires issus des Villages by CA vise à favoriser le développement de ces start-up via des speed-networkings de quinze minutes au cours desquels ils reçoivent des conseils des partenaires. (Le Bien public, 13/10)
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Après l’annonce, mi-septembre, de la Réserve fédérale (Fed) pour un maintien des taux historiquement bas jusqu’en 2023 au moins, les investisseurs vont scruter les moindres signes d’optimisme dans les banques américaines. JPMorgan et Citi seront d’ailleurs les premiers à publier, ce 13 octobre, leurs résultats du troisième trimestre. Selon le consensus Refinitiv, chez JPMorgan et Bank of America, le bénéfice à fin septembre pourrait diminuer de 30 % sur un an, tandis que la chute pourrait atteindre 60 % chez Citi et Wells Fargo, plus affectées par la crise sanitaire et la baisse des taux de la Fed. En outre, selon la Fed, le coût du risque sur les portefeuilles de prêts a grimpé de 111 à 223 milliards de dollars cette année aux États-Unis. Les établissements américains ont vu leurs cours de bourse reprendre de la vigueur, depuis quelques semaines. Cependant, leur secteur affiche encore un repli de 30 % depuis le début de l’année, contre une hausse de 9,5 % pour l’indice phare de Wall Street. (L’Agefi, Amélie Laurin, 13/10)
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Cette année, les intervenants au Forum Fintech, organisé par l’Autorité des marchés financiers (AMF) et l’Autorité de contrôle prudentiel et de résolution (ACPR), se sont interrogés sur le rôle des fintech durant la pandémie. « Les nouvelles technologies sont utiles pour enrichir les méthodes de prévention et de gestion des crises, mais aussi pour optimiser le métier de superviseur », a indiqué François Villeroy de Galhau, le gouverneur de la Banque de France et président de l’ACPR. Le forum a également permis de faire le point sur le secteur des paiements, qui a été bouleversé par le digital. Selon François Villeroy de Galhau, « nos concitoyens utilisent de moins en moins d’espèces, donc de moins en moins de monnaie centrale, et de plus en plus de paiements sans contact ». Par ailleurs, face à l’émergence des cryptoactifs, le gouverneur a insisté sur la création d’une régulation européenne des « stable coins ». (L’Agefi, Pauline Armandet, 13/10)
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PRODUITS / METIERS / ACTIVITES BANCAIRES
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Dans sa dernière note, publiée le 12 octobre, le Conseil d’analyse économique (CAE) a estimé à « un peu moins de 50 milliards d’euros » le surcroît d’épargne des Français à fin août 2020. L’étude montre que plus de la moitié de cette somme a été mise de côté par les 10 % des ménages les plus aisés. 20 % des ménages ont même concentré 70 % de ce surcroît d’épargne, soit 32 milliards d’euros. La note révèle, par ailleurs, l’inégalité face à la consommation et à la constitution de cette épargne. En effet, « les personnes les plus aisées ont le plus baissé leur consommation pendant le confinement », alors que « les ménages modestes ont moins baissé leur consommation, puisque celle-ci se concentre plus sur les biens essentiels ». Ces données pourraient, en outre, faciliter « un calibrage précis des politiques publiques en identifiant les publics prioritaires », souligne le CAE. (La Croix, Mathieu Laurent, 13/10)
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Natixis Investment Managers (NIM), qui compte 24 affiliés, met souvent en avant la force de son modèle diversifié en gestion d’actifs. Mais les difficultés actuelles de sa filiale H2O, dont la suspension de plusieurs fonds à la demande de l’AMF prend fin ce 13 octobre, témoignent des limites de cette organisation. H2O est, en effet, l’un des principaux contributeurs aux résultats du groupe. Alors que le leader européen de la gestion, Amundi, enregistre un ratio d’exploitation proche de 51 %, la boutique affichait, en 2019, un coefficient d’exploitation de 13 %. Ces dernières années, la gestion d’actifs a représenté plus du tiers du produit net bancaire de Naxitis. Ainsi, les déboires de H2O entraînent la banque dans une situation délicate. « Alors que la banque continue à se négocier à des multiples plus élevés que les autres banques françaises, nous craignons que le marché sous-estime l’impact des récents événements chez H20 », note Matthew Clark, analyste de Mediobanca. (Les Echos, Bastien Bouchaud, 13/10)
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RSE/DEVELOPPEMENT DURABLE
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Depuis le 1er octobre, il est désormais possible d’utiliser l’épargne engrangée sur le livret de développement durable et solidaire (LDDS) pour envoyer des dons, sans passer par son compte bancaire ni payer de frais. Le donateur pourra, pour sa part, bénéficier d’une réduction fiscale de 66 % ou 75 % du montant versé, dépendant de l’association bénéficiaire. Le dispositif a été prévu dans la loi Sapin 2, mais a dû attendre la publication du décret au « Journal officiel », le 6 décembre 2019, pour être applicable à compter du 1er juin 2020. La mise en œuvre, quant à elle, a été reportée de quatre mois en raison de la crise sanitaire et pour permettre aux banques d’adapter leurs systèmes informatiques. (Aujourd’hui en France, Deplhine Denuit, 13/10)
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L’adoption de la réforme des règles de fiscalité internationale des entreprises, préparée par l’OCDE pour aboutir fin 2020, a pris du retard. Selon l’organisation, ce retard est dû, en partie au Covid-19, mais aussi, à la position incertaine des États-Unis, en pleine élection. Alors que l’OCDE a reconnu, le 12 octobre, l’absence d’accord sur des points essentiels du projet, elle est parvenue à élaborer un document technique de 600 pages proposant une petite révolution en matière de fiscalité des entreprises. Ce document est le fruit de discussions poussées entre 137 États réunis dans un forum animé par l’OCDE. Réunis virtuellement ce 14 octobre, les ministres du G20 devraient l’endosser et s’accorder pour reporter la réforme à 2021. L’enjeu de cette discussion est de lutter contre l’évasion fiscale massive pratiquée par les grandes entreprises. De leur côté, les gouvernements du G20 ont donné mandat à l’OCDE pour concevoir de nouvelles règles, afin d’éviter que chaque État agisse en ordre dispersé. (La Croix, Alain Guillemoles, 13/10)
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Malgré quelques points qui restent encore à soulever, l’Organisation de coopération et de développement économiques (OCDE) est en train de finaliser son projet de taxe GAFA, qui devrait être présenté, le 14 octobre, aux ministres des finances du G20. Le projet repose sur deux piliers, dont le premier vise à établir de nouveaux critères pour imposer les entreprises autrement que sur leur seule présence physique dans un pays donné. L’organisation cherche, en effet, à étendre les droits d’imposition des pays où les entreprises ont le plus gros de leurs clients afin de répartir l’impôt plus justement. Le second pilier concerne l’instauration, au niveau mondial, d’un taux minimum d’imposition de 12 % à 13 % sur les bénéfices des multinationales. Bien que les États soient d’accord sur l’objectif proposé par l’OCDE, le champ d’application de la taxe, ainsi que les clés précises de répartition du nouvel impôt restent en débat. L’organisation espère aboutir à un accord pour la mi-2021, ou au plus tard fin 2021. (Le Monde, Anne Michel, 13/10)
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Une étude menée en 2019 par l’ACPR a dévoilé l’exposition des banques françaises aux professionnels de l’immobilier. L’enquête, portant sur 2018, a montré que leur « exposition brute globale » atteignait 203 milliards d’euros, soit 3,2 % de la taille de bilan des cinq principales banques du pays. Avec 31,3 % de ce montant en 2018, la principale exposition reste l’immobilier résidentiel. Selon Les Echos, il s’agit de données relativement rares, car elles ne sont pas systématiquement suivies par la Banque de France. Le gendarme bancaire avait ainsi appelé les banques à la prudence quant aux conditions dans lesquelles elles finançaient ces acteurs. (Les Echos, Édouard Lederer, 13/10)
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Dans une lettre adressée aux eurodéputés, datée du 2 octobre, le COPA-Cogeca demande que les futurs « écorégimes » ne représentent pas plus de 20 % des aides directes versées au titre de la PAC, alors que d’autres groupes au Parlement veulent que ce taux soit compris entre 30 % et 50 %. Pour Nina Holland, membre de l’ONG Corporate Europe Observatory (CEO), spécialisée dans l’analyse de l’influence des lobbys à Bruxelles, « le COPA-Cogeca se bat pour préserver un statu quo ». Le dernier rapport du CEO met d’ailleurs en avant la bataille de la Fédération des syndicats agricoles pour réduire les ambitions de verdissement de la PAC. L’annonce, en mai, par la Commission européenne, de deux stratégies dans le cadre du Green Deal (« la ferme à la table » et celle favorisant la « biodiversité ») a toutefois provoqué une collision avec l’agenda de la réforme de la PAC. L’étude de CEO souligne, par ailleurs, que COPA-Cogeca et certains autres groupes œuvrent pour éviter de lier l’actuelle réforme de la PAC aux nouvelles orientations politiques. Selon Pekka Pesonen, secrétaire général du COPA-Cogeca, « nous partageons les objectifs généraux du Green Deal. Mais les stratégies n’en sont qu’aux premières étapes. Avant de décider d’objectifs chiffrés, il faudrait expliquer comment on les atteint ». (Le Monde, Cédric Vallet, 13/10)
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Dans une note publiée le 12 octobre, la Banque des règlements internationaux (BRI) constate que la pandémie et ses conséquences économiques devraient, ces prochains trimestres, se traduire par une augmentation rapide des faillites d’entreprises et une hausse du taux de chômage dans les économies développées. Certes, les prêts garantis par l’État ont permis d’alimenter la trésorerie des entreprises, mais la banque des banques centrales estime que le nombre de faillites pourrait bondir de 20 % en 2021, par rapport à 2019, et accélérer les pertes d’emplois. Un rapport de Moody’s, publié la semaine dernière, a, d’ailleurs, révélé que le taux de défauts des entreprises les plus risquées, au niveau mondial, avait déjà doublé par rapport à la moyenne enregistrée avant la crise sanitaire, passant de 3,2 % à 6,4 %. En outre, le BRI redoute « l’impact d’une nouvelle dégradation de la qualité du crédit sur le bilan des banques », et leur capacité à prêter suffisamment pour soutenir l’activité économique. (Les Echos, Romain Gueugneau, 13/10)
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Synthèse réalisée par Cision-L'Argus de la Presse
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