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Un ensemble de 138 institutions, comprenant une vingtaine d’établissements français, dont Amundi, demande à 1800 entreprises de s’engager à lutter contre le changement climatique en se fixant des objectifs scientifiques. Ces entreprises sont à l’origine de 13,5 Gt d’émissions (Scope 1+2) chaque année, soit 25 % des émissions mondiales totales. Cette initiative s’inscrit dans le cadre d’une nouvelle campagne coordonnée par le CDP, une association à but non lucratif qui gère une plate-forme mondiale de reporting environnemental. Selon les explications du CDP, « le groupe d’institutions financières demande instamment aux entreprises de se fixer des objectifs par l’intermédiaire de l’initiative SBT (Science Based Targets) afin de s’assurer qu’ils sont vérifiés de manière indépendante et scientifique ». Par ailleurs, Jean-Jacques Barbéris, directeur de la division clients institutionnels et entreprises & ESG chez Amundi, précise que « l’adoption d’objectifs de réduction des émissions par les entreprises est un facteur essentiel de la mobilisation des capitaux. Les investisseurs responsables veulent investir dans des entreprises qui sont en transition vers une économie alignée sur l’Accord de Paris ». (L’Agefi, Laurence Marchal et Tuba Raqshan, 14/10)
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Les participants à la table ronde de l’AM Tech Day, organisé par L’Agefi le 13 octobre, estiment qu’il reste indispensable de continuer d’investir dans les nouvelles technologies en gestion d’actifs, mais pas à n’importe quel prix. Pour Valérie Baudson, directrice générale de CPR AM, la tech est utile si elle sert, d’une part, à rendre les équipes plus productives et efficaces, et, d’autre part, à générer des revenus à moindres frais. « J’ai une conviction forte, sur le sujet des coûts : rentrer sur une grosse plateforme partagée avec d’autres acteurs est un avantage puisque par définition on mutualise les investissements et les développements. C’est la raison pour laquelle CPR Asset management a basculé sur Alto (un service de management de portefeuille d’Amundi, la maison-mère de CPR AM) et de plus en plus de clients externes aussi », a-t-elle expliqué. (L’Agefi, Réjane Reibaud, 14/10)
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Dans une interview accordée à La Tribune, Matthieu Boraud, directeur général adjoint du Crédit Agricole Alsace-Vosges, et Michaël Rault, responsable du marché des entreprises, s’expriment sur la dynamique des territoires dans l’Est de la France. « De multiples projets de voirie viennent d’être financés dans les communes, mobilisées en période de crise pour faire travailler les entreprises locales de travaux publics », indique Matthieu Boraud. Interrogé sur les financements qu’ils ont mis en place sur des projets de transition énergétique, il détaille que « le Crédit Agricole distribue les enveloppes de la BEI pour le financement des secteurs de la santé, du logement et de la transition énergétique. En 2019, nous avons mis en place 52 millions d’euros de financements d’investissements dédiés à la production d’énergie verte sur le territoire, dont 34,1 millions sur des centrales de méthanisation et 10,5 millions d’euros sur des éoliennes. Dans la filière biomasse, nous finançons cinq nouvelles centrales de méthanisation agricole pour 20 millions d’euros ». (La Tribune Edition Quotidienne, Olivier Mirguet, 14/10)
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L’étude « Usages, opinions et attentes des Français vis-à-vis des nouveaux modèles bancaires », réalisée par Next Content pour le compte de CGI en février 2020, révèle que près d’un quart des usagers bancaires, soit 23 %, détiennent au moins un compte dans des banques en ligne. Cependant, un autre chiffre, issu de la même enquête, invite à relativiser, car si les Français sont nombreux à avoir marqué un intérêt pour ces nouveaux acteurs, ils sont plus rares, à 7 % seulement, à les utiliser comme banque principale. En outre, l’attractivité de la banque en ligne semble en léger déclin. Pour retrouver de l’attrait, elles doivent alors marquer leur différence par rapport aux enseignes traditionnelles. Selon le MoneyVox, « innover est une chose », mais le futur de ces banques dépend aussi des groupes bancaires avec lesquelles elles sont liées : Crédit Agricole pour BforBank ou Société Générale pour Boursorama. (www.moneyvox.fr, Vincent Mignot, 13/10)
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La banque d’investissement Barclays recrute chez son concurrent BNP Paribas et a nommé Gauthier Le Milon, « managing director » au sein du groupe français, en tant que responsable fusions & acquisitions France, Belgique et Luxembourg. Les coresponsables de la banque d’affaires sur ces pays, Ghislain de Brondeau et Yann Krychowski soulignent que « Barclays veut se renforcer en France, comme plus largement dans le reste de l’Europe continentale, afin d’accroître sa part de marché au rang des premiers acteurs de la place dans le continuum de notre présence aux États-Unis depuis l’acquisition de Lehman Brothers et notre marché domestique en Grande-Bretagne ». Dans ce même objectif, la banque a renforcé ses équipes en Allemagne et en Scandinavie. En France, elle compte également dans ses rangs l’ancien ministre François Baroin, comme « senior advisor », depuis mars 2018. (Les Echos, Anne Drif, 14/10)
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JPMorgan et Citi, qui publiaient le 13 octobre leurs résultats trimestriels, ont « très bien traversé les turbulences de la crise sanitaire, marquée par des provisions record en début d’année », rapportent Les Echos. Portées notamment par la forte croissance des revenus du trading, les deux banques ont affiché des performances au-dessus des attentes. Elles ont également réduit significativement leurs provisions pour risque de crédit au troisième trimestre. JPMorgan a ainsi généré 29,1 milliards de dollars de revenus pour 9,44 milliards de dollars de profit net (+ 4 %), entre juillet et septembre, avec un bénéfice par action qui ressort à 2,92 dollars, contre 2,23 dollars anticipés par les analystes. Du côté de sa rivale, « les coûts liés au crédit se sont stabilisés, les dépôts continuent de croître et les revenus sont en hausse de 3 % depuis le début de l’année ». En dépit d’un recul de 34 %, Citi a, comme JPMorgan, largement battu les anticipations des analystes avec un bénéfice net de 3,2 milliards de dollars, contre 1,8 milliard attendu. Son bénéfice par action s’établit ainsi à 1,40 dollar, contre 0,92 prévu. (Les Echos, Anne Drif, 14/10 ; Les Echos, 14/10)
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Selon Reuters, l’administrateur délégué d’UniCredit, Jean-Pierre Mustier, veut accélérer la mise en œuvre de son projet de scission des actifs étrangers de la banque italienne, confirmant des informations initiales du quotidien Il Sole 24 One. Selon ce dernier, UniCredit pourrait à terme introduire en Bourse à Francfort 49 % ou 50 % du capital de la structure qui regroupe ses activités à l’étranger. (L’Agefi, 14/10)
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La crise a créé une volatilité inédite sur les marchés financiers, et a révélé les fragilités des banques françaises, notamment celles de Société Générale et de Natixis. Les deux banques ont accusé de lourdes pertes, principalement à cause de leur banque de financement et d’investissement (BFI). Elles ont souffert, au premier semestre, de la prépondérance des dérivés actions dans leurs activités de marché. En effet, en mars et en avril, les mouvements spectaculaires des marchés, associés à la suspension des dividendes, ont fait chuter la valeur de ces produits, et ont plombé les revenus des deux banques. Par ailleurs, cette dépendance aux produits structurés est due à un lent déclin de la banque d’investissement à la française. Selon certains observateurs, les banques européennes n’ont pas la taille nécessaire pour rester dans la compétition sur les métiers de la BFI. (Les Echos, Romain Gueugneau, 14/10)
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PRODUITS / METIERS / ACTIVITES BANCAIRES
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Bercy lance, ce 14 octobre, des prêts exceptionnels destinés aux très petites et petites entreprises qui n’ont pas eu accès à un prêt garanti par l’État (PGE). Bien qu’un peu plus de 600 000 sociétés aient bénéficié des PGE, le taux de refus est tout de même de 3 %, selon la Banque de France. Par cette initiative, Bercy vise ainsi à apporter une solution à des structures mises à mal par la crise. Par ailleurs, ce prêt direct de l’État, amortissable sur une durée maximale de 7 ans, sera accordé à un taux fixe annuel de 3,5 %. Selon Alain Griset, ministre délégué chargé des PME, « ce dispositif est inédit. C’est l’État qui prend le risque total. Ce type de prêt exceptionnel était très demandé par les petits patrons. Avec cette initiative, nous disposons d’une corde de plus à notre arc ». Pour son financement, une enveloppe de 100 millions d’euros a été dégagée par le fonds de développement économique et social. (Le Figaro, Corinne Caillaud, 14/10)
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RSE/DEVELOPPEMENT DURABLE
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Dans son rapport annuel, le World Energy Outlook, publié le 13 octobre, l’Agence internationale de l’énergie (AIE) a étudié pour la première fois la trajectoire à suivre en vue d’atteindre la neutralité carbone au niveau mondial en 2050. Dans une interview accordée au Monde, Fatih Birol, directeur exécutif de l’AIE, avertit que seule une mobilisation massive des États pourrait mettre la planète sur la bonne voie. « Si la crise sanitaire parvenait à être mise sous contrôle courant 2021, la demande globale d’énergie reviendrait à son niveau d’avant la crise en 2023 », note-t-il. Selon lui, pour atteindre la neutralité carbone à l’horizon 2050, « des changements majeurs sont indispensables, de la part des États et des entreprises du secteur de l’énergie, mais également des citoyens ». « Les engagements actuels ne sont pas assez crédibles, car ils ne précisent pas de manière concrète comment atteindre cette cible de neutralité carbone. Il faut enfin que cet effort soit partagé. Ainsi, il est important que l’Europe s’engage sur le sujet, alors même qu’elle ne compte que pour 8 % des émissions sur le plan mondial », ajoute-t-il. (Le Monde, NA. W., 14/10)
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Le palmarès des capitalisations boursières est bouleversé par la transition énergétique. En effet, les cours des majors pétrogazières se sont effondrés depuis le début de l’année. C’est notamment le cas pour ExxonMobil, la première compagnie pétrolière privée, qui a été détrôné par un champion américain des énergies renouvelables, NextEra. « À la baisse des cours du pétrole s’ajoute le développement de la finance durable. De plus en plus de gros investisseurs se détournent des énergies fossiles pour répondre aux exigences de leurs clients. », a expliqué Sandrine Cauvin, analyste gérante chez Otéa Capital. Par ailleurs, selon Les Echos, cette situation apparaitrait comme une bulle sur le point d’éclater. D’ailleurs, les ratios de valorisation pourraient le laisser penser. Toutefois, « ils sont parfois incohérents vu les perspectives de rentabilité », accuse Christophe de Failly chez Etoile Gestion, filiale d’Amundi. (Les Echos, 14/10)
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Les autorités craignent une possible envolée des créances douteuses d’ici la fin de l’année. Selon l’Autorité de contrôle prudentiel et de régulation (ACPR), « le choc de la pandémie a été modéré au premier trimestre », mais la situation « reste fragile ». Le secrétaire général de l’ACPR, Dominique Laboureix, explique d’ailleurs que « l’évolution des créances douteuses est un facteur de vigilance que nous plaçons en toute première ligne pour ce quatrième trimestre. C’est un point très sensible qui fait peser un risque sur les établissements financiers ». En effet, le taux des créances douteuses des entreprises est quasi stable depuis le début de l’année, mais la situation varie selon les secteurs. De plus, les multiples mesures de soutien prises pendant le confinement ont aidé les entreprises à tenir le choc. En revanche, la situation économique risque de se dégrader avec une deuxième vague épidémique. Par ailleurs, l’ACPR surveille également de près l’évolution de la rentabilité et de la solvabilité des compagnies d’assurances et note qu’au premier semestre, la crise a eu « un impact modéré sur les revenus et l’activité, ainsi qu’un impact limité à court terme sur la solvabilité du secteur ». Le gendarme financier se dit vigilant au respect du devoir de conseil et aux conditions de commercialisation des supports en unités de compte. (Le Figaro, Danièle Guinot, 14/10)
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Le Conseil de stabilité financière (CSF), né en 2009, a été mandaté par les pays du G20 pour examiner les moins turbulences et volatiles des cryptosmonnaies, celles qui sont « stables » et adossées à une devise. Le CSF admet que ces stablecoins « ont le potentiel d’améliorer l’efficacité de la fourniture de services financiers, mais peuvent générer des risques pour la stabilité financière, notamment si elles sont adoptées à une vaste échelle ». Cependant, il souhaite prévenir la défaillance d’un « Lehman Brothers 2.0 » dans le monde des cryptos. La régulation, la surveillance et la supervision doivent ainsi être « proportionnelles aux risques » posés par ces nouveaux actifs. Par ailleurs, d’ici au mois de décembre 2021, le cadre international de la régulation des cryptos stables doit être achevé ainsi que les accords de coopération et chaque pays devra s’y conformer en juillet 2022. (Les Echos, Nessim Aït-Kacimi, 14/10)
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L’édition 2021 du salon de l’Agriculture, prévue à Paris du 27 février au 7 mars, a été annulée en raison de l’épidémie. Néanmoins, le concours général des produits agricoles, ainsi que des débats publics seront maintenus. Ceneca, propriétaire du salon, a pris cette décision, le 13 octobre, à la suite d’une réunion dans la matinée des sept membres du Conseil de l’agriculture : Crédit Agricole, Groupama, MSA, FNSEA, Jeunes agriculteurs, Coopératives de France et les Chambres d’agriculture. (Médiapart, 12/10)
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Le ministre de l’Agriculture, Julien Denormandie, a choisi l’ancien patron de Système U comme missi dominici des négociations commerciales entre les distributeurs, les industriels et les agriculteurs. Il aura pour mission d’entretenir la flamme des États généraux de l’alimentation qui visaient à construire une juste rémunération des productions agricoles. Selon lui, de bonnes pratiques ont conduit à revaloriser le prix de la production agricole, « mais cela a vite coincé ». Il a également affirmé que la mécanique des EGA s’est enrayée, car « les parties prenantes ont repris leurs habitudes, les indicateurs de coûts de production n’ont pas été tous prêts tout de suite ». Il estime alors que « les négociations commerciales qui débutent constituent le bon moment pour reprendre le chemin ». (Les Echos, Philippe Bertrand, 14/10)
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Selon une étude du site spécialisé dans les finances publiques, Fipeco, un effort d’économies sur la dépense publique est nécessaire pour revenir à l’équilibre budgétaire en 2030. François Ecalle, responsable du site Fipeco, estime que si la France stabilise sa dette un peu au-dessus de 120 % du PIB dans les 10 ans à venir, « ce ne sera pas si mal ». Le rapport économique social et financier (RESF) indique d’ailleurs que le déficit pourrait ainsi être ramené de 10,2 % cette année à 2,9 % en 2025, avec une dette stabilisée à 117 % à cet horizon. Pour Bercy, l’objectif est atteignable si la croissance s’établit à 1,4 % à partir de 2024 et si, en parallèle, la croissance des dépenses publiques hors inflation revient à + 0,3 % par an après 2023. En revanche, cette perspective est « hautement improbable » pour le responsable du site Fipeco, car maintenir durablement la croissance de la dépense publique à un si bas niveau relève de la science-fiction en France. Il faut alors s’attendre à voir les finances publiques dans le rouge encore dix ans. (Les Echos, Renaud Honoré, 14/10)
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Le ministre de l’Économie, Bruno Le Maire, a affirmé, le 12 octobre, devant l’Assemblée nationale, qu’ils ne demanderaient pas « de conditions à la baisse » de 10 milliards d’euros des impôts de production prévue en 2021. « Nous ne faisons que rétablir l’équité fiscale par rapport aux autres pays européens », a-t-il indiqué. Concernant le sujet de faire faire contribuer à la relance les ménages les plus aisés le ministre a précisé qu’il était opposé à toute taxation de l’épargne des Français, car le gouvernement s’est engagé à n’appliquer « aucune augmentation d’impôt, aucun nouvel impôt ». Au sujet de la dette publique qui va atteindre 117,5 % du PIB pour cette année, Bruno Le Maire a rappelé viser un « remboursement complet de la “dette Covid” en 2042, un remboursement qui se fera par la croissance et la maîtrise des finances publiques ». « Ne renonçons pas à conjuguer la lutte contre le virus et la relance de l’économie, c’est le défi de 2021 », a-t-il, en outre, souligné. Cependant, l’opposition n’a pas hésité à critiquer ce budget hors norme. Les oppositions de droite et de gauche se sont ainsi unies pour demander d’indexer plus finement le barème de l’impôt sur le revenu sur l’inflation, afin notamment d’éviter d’y assujettir de nouveaux ménages pendant la crise. (Le Monde, 14/10)
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Le Fonds Monétaire International (FMI) a constaté qu’en Chine, l’activité s’était normalisée plus rapidement qu’attendu. L’organisation a ainsi relevé sa prévision et table désormais sur une croissance de 1,9 % cette année, contre 1 % en juin, suivie d’un rebond de 8,2 % en 2021. La consommation des ménages reprend aussi des couleurs, ce qui a fait progresser les ventes de détail en août. Les importations ont, pour leur part, bondi de 13,2 % en septembre, leur plus forte hausse depuis le début de l’année. Les ventes d’automobiles, quant à elles, ont augmenté de 12,8 % en septembre sur un an, soit leur sixième mois de hausse d’affilée, selon l’Association chinoise des constructeurs d’automobiles (CAAM). Les Echos notent que le géant asiatique, d’où est partie l’épidémie, sera la seule grande économie à échapper à la récession cette année. (Les Echos, Frédéric Schaeffer, 14/10)
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Synthèse réalisée par Cision-L'Argus de la Presse
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