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Selon plusieurs études, dès qu’il y a 30 % de femmes dans les comités exécutifs, la performance des entreprises s’améliore. À l’initiative d’AXA IM, six grandes sociétés de gestion, dont Amundi, qui représentent ensemble environ 3 000 milliards d’euros d’actifs sous gestion, s’associent pour créer le « 30% Club France Investor Group ». Leur objectif est de promouvoir une meilleure diversité femmes-hommes au sein des instances dirigeantes. Ces investisseurs appellent ainsi les grandes entreprises françaises à établir un plan d’action pour atteindre au moins 30 % de femmes en 2025 dans leurs comités exécutifs ou leurs comités de direction. Au-delà de ses six membres fondateurs, le 30 % Club France Investor Group veut accueillir d’autres gestions. Par ailleurs, ces six grandes sociétés ont prévu d’engager avec des représentants des entreprises des discussions sur la question de la diversité dans les équipes de direction. (L’Agefi, Bruno de Roulhac, 12/11 ; Les Echos, L. Boi., 12/11)
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Amundi et Goldman Sachs Funds Solutions & Origination (GSFSO) ont annoncé, le 10 novembre, avoir procédé à l’intégration complète des plateformes de fonds luxembourgeois de GSFSO. Selon la filiale cotée du groupe Crédit Agricole, ce partenariat fait d’« Amundi Luxembourg la “management compagny” de trois sociétés d’investissement à capital variable (Sicav) luxembourgeoises de gestion systémique et alternative pour un montant total d’encours gérés pour le compte de GSFSO de 2,6 milliards d’euros ». Ainsi, Amundi assure désormais « la gestion, le contrôle et la supervision des véhicules d’investissement de droits luxembourgeois assis sur les stratégies de trading systématiques de GSFSO » et fournit « un service de gestion ainsi que l’analyse et le suivi des gérants externes présents sur sa plateforme UCITS de fonds alternatifs », souligne le gérant d’actifs. (La Correspondance économique, 12/11)
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Le 9 novembre, le Crédit Agricole CIB et Indosuez Wealth Management, la marque mondiale de gestion de fortune de la banque verte, ont annoncé le lancement de la division Private Investment Banking (PIB), destinée « à l’accompagnement des grandes fortunes et holdings familiales » sur l’ensemble de leurs besoins. Placée sous la responsabilité de Silvia Calvello, jusqu’ici banquière-conseil et responsable des secteurs biens de consommation, distribution et services aux entreprises au sein de CA CIB, cette division repose sur 5 piliers : la gestion des actifs historiques, la diversification du patrimoine, le soutien de la structure actionnariale, le financement et la mise en place de nouvelles stratégies pour les holdings ou les entreprises des clients. Par ailleurs, la division PIB est l’un des volets du « Projet Client » du Crédit Agricole, partie intégrante du « Projet du groupe » annoncé en 2019. (www.wansquare.com, Antoine Landrot, 10/11)
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Aujourd’hui, les solutions pour investir en misant sur le climat sont nombreuses et rentables. Parmi ces solutions d’investissement figurent les fonds d’obligations vertes, les fonds d’investissement spécialisés, ou encore les fonds se revendiquant climatiques ou bas carbone. « Il existe trois voies définies par l’ONU : l’atténuation des émissions de GES, l’adaptation au changement climatique et le financement de la transformation des business models vers le green. La finance climatique peut jouer sur ces trois voies », explique Jean-Jacques Barbéris, superviseur de l’ESG chez Amundi. Beaucoup de candidats optent pour la transformation. Cette catégorie concerne non seulement les entreprises qui ont mis au point des solutions pour lutter contre le réchauffement, mais aussi celles qui se sont engagées à modifier leurs activités pour réduire leur impact climatique. (Le Point, Eric Leroux, 12/11)
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Dans le secteur bancaire, le reconfinement et la mise en place du protocole sanitaire mettent le dialogue social à rude épreuve. Chez LCL, le comité social et économique central a, par exemple, exercé son droit d’alerte la semaine dernière. Les organisations syndicales dénoncent, en effet, les décisions de la direction de maintenir les agences ouvertes aux horaires habituels, ainsi que le manque de télétravail. Cependant, même si le télétravail à distance semble être la règle dans les fonctions de support ou les « back-offices » du secteur bancaire, la question est plus complexe dans les agences. Selon un dirigeant de banque, « en tant qu’activité essentielle, nous sommes censées assurer la continuité du service et accompagner nos clients ». Néanmoins, « la sécurité des collaborateurs est une priorité absolue ». Ainsi, plusieurs réseaux ont mis en place un jour de télétravail par semaine par employé. (Les Echos, Thibaut Madelin et Leïla de Comarmond, 12/11)
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Le 11 novembre, Christine Lagarde a déclaré que la Banque centrale européenne devrait surtout s’appuyer sur son programme d’achats d’urgence pandémique (PEPP) et ses prêts à long terme ciblés (TLTRO) pour recalibrer sa politique monétaire. La banque centrale pourrait ainsi envisager d’augmenter ses achats d’actifs obligatoires lors du « recalibrage » de ses instruments de politique monétaire en décembre. Le PEPP et les TLTRO, qui ont prouvé leur efficacité dans le contexte actuel, « resteront donc probablement les principaux outils dont la BCE se servira pour ajuster sa politique monétaire », a ajouté la présidente de la BCE. (L’Agefi, 12/11)
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PRODUITS / METIERS / ACTIVITES BANCAIRES
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Dans un rapport publié le 11 novembre, le Comité consultatif du secteur financier (CCSF) constate du mieux dans l’ouverture à la concurrence de l’assurance-emprunteur. Dans cette étude, menée par le cabinet Actélior, le CCSF salue des « tarifs réduits et des garanties renforcées » tout en pointant la difficulté des assurés à comprendre ces garanties et les tarifs appliqués. Le comité propose donc de travailler sur ces points dans l’année à venir. Par ailleurs, la Fédération bancaire française a indiqué que « la profession continuera à travailler de manière constructive […] notamment sur ce qui peut améliorer la protection des consommateurs et la mutualisation des risques ». (Les Echos, Edouard Lederer, 12/11)
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La Banque Postale (LBP) et Natixis (groupe BPCE) ont fusionné les activités assurantielles de leurs branches de gestion d’actifs respectives. Ainsi naît un nouvel acteur, Ostrum, détenu à 55 % par Natixis Investment Managers (NIM) avec La Banque Postale Asset management (LBPAM). D’autre part, l’entité LBPAM se recentre. Emmanuelle Mourey, présidente du directoire de LBPAM, précise que « [leur] plate-forme commune offrira de la gestion financière à des clients institutionnels ayant des contraintes de passif et des prestations opérationnelles à destination de gestionnaires d’actifs comme LBPAM ou à des clients institutionnels ». La fusion s’inscrit aussi dans la continuité du partenariat entre BPCE et LBP en gestion d’actifs. (L’Agefi-hebdo, Sylvie Guyony et Réjane Reibaud, 12-18/11)
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Depuis le début de la pandémie, le gendarme boursier américain (SEC) a multiplié les alertes envers les banques sur une possible augmentation des investissements frauduleux à cause de l’utilisation des messageries cryptées comme WhatsApp et WeChat. Bien que conscientes des risques de fraude, les grandes banques peinent à faire respecter l’interdiction d’utiliser ces messageries dans les salles de marché. En effet, les financiers concernés par les sanctions jugent cette règle irréaliste. Les superviseurs et les organes de contrôle ont également réalisé la difficulté à sanctionner ces usages. Par ailleurs, en France, la justice a considéré que les enquêteurs de l’Autorité des marchés financiers n’avaient pas fait les choses conformément au respect de la vie privée pour exploiter les enregistrements téléphoniques de traders au cœur d’une affaire de délit d’initié liée à l’achat d’Airgas par Air Liquide en 2016. (Les Echos, Anne Drif, 12/11)
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Avec la crise du coronavirus et les mesures de distanciation sociale, les paiements sans contact ont le vent en poupe. Un basculement que toutes les banques centrales du monde surveillent de près. En effet, avec l’envolée des paiements numériques, le risque est la perte de contrôle de la monnaie par les États. « Il faut préserver la possibilité pour les citoyens de payer avec de la monnaie contrôlée par la puissance publique. C’est un enjeu de souveraineté », insiste Denis Beau, premier sous-gouverneur de la Banque de France. Conscients du problème, plusieurs pays comme la Chine, mais aussi des banques centrales ont déjà commencé à « numériser » leur cash. La Banque centrale européenne est, elle, moins avancée, parce que l’euro concerne 19 pays. « C’est forcément plus compliqué ». L’institution vient tout juste de lancer une consultation publique sur le sujet. (L’Express, Raphaël Bloch, 12 au 18 /11)
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Alors que la crise du Covid-19 a lourdement affecté l’économie mondiale, le marché des crédits syndiqués a plus ou moins bien résisté au phénomène, selon les géographies, sur les dix premiers mois de l’année. À l’échelle globale, les volumes ont enregistré un recul de 26 % à fin octobre, pour un total de prêts de 2 372 milliards de dollars placés auprès des investisseurs, indiquent les chiffres de Dealogic. Portée par les opérations géantes de grands groupes industriels comme Siemens, l’Europe a mieux résisté, en limitant le repli à près de 13 %, pour 547 milliards de dollars. À l’échelle européenne, BNP Paribas se hisse au premier rang, avec 70 milliards de dollars d’opérations accompagnées, soit près du double des montants placés par JPMorgan, le deuxième du classement. Crédit Agricole CIB se trouve, pour sa part, à la troisième place. Néanmoins, la banque verte maintient sa position de leader sur le marché français. (L’Agefi Hebdo, Florent Le Quintrec, 12 au 18/11)
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Depuis son lancement en 2016, la plate-forme espagnole de paiement instantané, Bizum, a attiré 12 millions d’utilisateurs et le transfert de 10,8 milliards d’euros pour un total de 225 millions de transactions. Depuis novembre, l’application s’est ouverte aux plates-formes de commerce électronique, convainquant 4 200 enseignes de rejoindre l’initiative. Sa prochaine étape de développement consistera à faciliter le paiement dans les commerces physiques. « Nous allons mener un premier essai avec l’opérateur national de jeux en Espagne de manière à tester l’efficacité du code QR dynamique de notre application », indique Fernando Rodriguez Ferrer, directeur du développement commercial de Bizum. Par ailleurs, Bizum ambitionne de jouer un rôle dans l’European Payments Initiative (EPI), qui vise à s’imposer comme le futur standard européen de paiement digital pour les particuliers et les commerçants. (L’Agefi, Stéphanie Salti, 12 au 18/11)
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Le 10 novembre, Emmanuelle Wargon, ministre déléguée au Logement, a indiqué, sur BFM Business, que le gouvernement allait prolonger la réduction d’impôt Pinel, en faveur de l’investissement résidentiel locatif en zone tendue, et le prêt à taux zéro (PTZ), qui favorise l’accession à la propriété d’une résidence principale pour les ménages les plus modestes. Les amendements déposés le 7 novembre par le gouvernement seront discutés à l’Assemblée en fin de semaine. Sur le PTZ, l’amendement prévoit que soient pris en compte, dans une logique de contemporanéisation, les revenus de l’année de l’émission de l’offre de prêt plutôt que ceux de l’année N-2. Sur le Pinel, l’amendement propose de préciser que les plafonds de loyers ne doivent pas dépasser le montant moyen des loyers constaté l’année précédente sur le marché locatif. (Les Echos, Isabelle Couet et Elsa Dicharry, 12/11)
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RSE/DEVELOPPEMENT DURABLE
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À l’été 2019, lors du sommet du G7 à Biarritz, 34 multinationales de pays riches ont lancé la coalition « business for inclusive growth » (B4IG) afin de mettre en place des modèles de croissance moins inégalitaires. La coalition a formé des groupes de travail, où se prennent des engagements autour du digital et du futur du travail, des mesures d’impact social et environnemental, du respect des droits humains, et du développement des achats inclusifs. En vue de développer ces bonnes pratiques, elle a mis en place un incubateur de projets et a lancé un forum de financement où se rencontrent investisseurs et porteurs de projets. Le 12 novembre, B4IG qui compte désormais 40 membres, a tenu la réunion annuelle de son conseil d’administration. La coalition a dressé une feuille de route ambitieuse en s’appuyant sur ses groupes de travail, son incubateur et sa place de marché. (Les Echos, Martine Robert, 12/11)
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Alors que Total avait annoncé le 29 mai son ambition de neutralité carbone pour 2050, onze investisseurs ont déposé une résolution demandant de prendre en compte le périmètre le plus large pour ses émissions de CO2 et de préciser sa feuille de route. Les investisseurs ont, en effet, compris que le risque climatique était un risque financier. « Nous ne voulons pas que l’épargne de nos clients soit investie dans des actifs qui risqueraient de perdre de la valeur à long terme », explique Ulrike Decoene, directrice communication, marque et RSE du groupe Axa. De son côté, la responsable monde Stewardship & Policy de BNP Paribas Asset Management, Helena Vines Fiestas, souligne qu’« on ne peut plus investir sans prendre en compte le climat. Les investissements verts, c’est le futur de la finance ». Par ailleurs, les banques multiplient les outils innovants comme les obligations « de transition », prêts verts et crédits à impact, dont le taux varie selon des objectifs. Le groupe fromager Bel l’expérimente avec Société Générale depuis 2018, sur une ligne de crédit de 520 millions d’euros. (Challenges, Sophie Chaullac, 12 au 18/11)
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Le 10 novembre, le directeur exécutif de l’Agence internationale de l’énergie (AIE), Fatih Birol a indiqué que « cette année, la demande mondiale de l’énergie doit chuter de 5 %, un chiffre sept fois plus important que ce qui avait été observé après la crise financière de 2008. Seules les énergies renouvelables font exception : leur contribution à la production électrique doit croître de 7 % en 2020, contrastant ainsi largement avec les autres énergies ». Cette année, 90 % de la croissance des capacités de production électriques mondiales provient d’ailleurs de nouvelles capacités renouvelables. Cette croissance représente ainsi une bonne nouvelle pour le climat, car elle laisse entrevoir la fin de la domination du charbon sur la production électrique mondiale. Par ailleurs, l’agence prédit que les énergies renouvelables pourraient fournir un tiers de la demande mondiale d’électricité à l’horizon 2025. (Les Echos, Sharon Wajsbrot, 12/11)
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Amarenco vient de boucler une levée de fonds de 150 millions d’euros, souscrite majoritairement par Tikehau Capital, accompagné par Idia Capital, filiale du groupe Crédit Agricole, qui avait déjà investi 15 millions en avril. La société franco-irlandaise souhaite, avec cette levée de fonds, accélérer la construction ou le rachat de parcs. Elle prévoit, en effet, d’installer des centrales solaires pour 1 gigawatt sur la péninsule ibérique, en Irlande, en Thaïlande, au Japon et au Sultanat d’Oman. Amarenco espère d’ailleurs atteindre 3 gigawatts en 2023 en Europe, au Moyen-Orient et dans la zone Asie-Pacifique. (Le Figaro, Laurent Marcaillou, 12/11)
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Le 9 novembre, un recours déposé par la commune Grande-Synthe début 2019, qui vise l’« inaction climatique » de la France, a été examiné par le Conseil d’État. La procédure a d’ailleurs pris une dimension supplémentaire avec l’intervention des villes de Paris et de Grenoble, ainsi que des associations de l’Affaire du siècle, qui se sont jointes au recours. La décision du Conseil d’État sera ainsi scrutée avant le jugement du tribunal, attendu à la fin de l’année ou début 2021. Néanmoins, les conclusions du rapporteur public donnent une indication jugée très « prometteuse » par les conseils des requérants. Il a, en effet, a donné trois mois au gouvernement pour qu’il produise « tous les éléments permettant de vérifier la cohérence de la trajectoire » de réduction des émissions de gaz à effet de serre ». Ainsi, si le Conseil d’État suit les concluions du rapporteur public, la décision sera « historique », affirment les avocats des requérants. « Pour la première fois en France, l’État devra alors rendre des comptes sur ses politiques climatiques », a souligné Guillaume Hannotin, avocat au Conseil d’État et conseil de l’Affaire du siècle. (Le Monde, Stéphane Mandard, 11 au 12/11)
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La Cour de cassation a fixé des limites au pouvoir d’investigation des enquêteurs de l’Autorité des marchés financiers et vient de casser deux arrêts de la cour d’appel qui estimaient « régulières les opérations de saisie » menées par le gendarme boursier. Les enquêteurs pourraient ainsi avoir plus de difficulté à recueillir des indices ou des preuves pour les affaires de délits d’initié, dès lors que les mis en cause ne résident pas en France. Cet arrêt tombe d’autant plus mal pour les enquêteurs de l’AMF que la justice de l’Union européenne a rendu, le 6 octobre, une décision s’opposant à la collecte généralisée et indifférenciée des données de connexion et de localisation, soulignent Les Echos. Par ailleurs, le gendarme boursier attend une autre décision de la Cour de justice de l’Union européenne, dans l’affaire Airgas. L’Autorité est accusée, par les principaux suspects, d’avoir rassemblé des preuves sans respecter le droit européen. Ils ont saisi la Cour de cassation qui a décidé d’en référer à la Cour de justice de l’Union européenne (CJUE), en avril. (Les Echos, Laurence Boisseau, 12/11)
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Le gouvernement britannique a lancé cet été un chantier de réexamen de sa politique fiscale qui pourrait le conduire à aligner, dans le domaine du capital-investissement, la taxe sur les plus-values sur celle des revenus. Une première phase de consultation s’est achevée cette semaine. « La décision sur les carried interests n’est pas imminente. Il faudra trancher d’ici à la présentation du nouveau budget en mars prochain, si le gouvernement décide qu’il est important ou non défaire quelque chose », explique l’entourage du ministre des Finances, Rishi Sunak. Si les ministres appuient la réforme, celle-ci pourrait entrer en vigueur dès l’an prochain. Dans une réponse détaillée, la BVCA met dans la balance sa participation à l’effort de relance post-pandémie, mais aussi l’effet contre-productif d’une telle mesure qui inciterait les gérants de fonds à partir vers des destinations fiscales plus accommodantes. (Les Echos, Anne Drif/ Alexandre Counis, 12/11)
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Selon le deuxième baromètre des dirigeants réalisé par l’institut Viavoice pour Les Echos, la crise sanitaire a obligé les entreprises à accélérer leur transformation numérique, nécessaire pour gagner en résilience. Sur les 400 entreprises interrogées, 76 % estiment qu’être résiliente est devenu une obligation vis-à-vis de leurs collaborateurs, clients et partenaires. D’ailleurs, 59 % des entreprises se sont déjà transformées pour tenir cet engagement. Toutefois, si cette transformation passe nécessairement par des placements dans le numérique, le baromètre révèle que seules 36 % des entreprises interrogées ont l’intention d’accélérer leurs investissements dans ce domaine. « Il existe une vraie différence entre les PME et les grands groupes dans la capacité à investir dans la transformation numérique », explique Christian Boghos, directeur général du Groupe Les Temps nouveaux. Les moyens financiers à la disposition des PME justifient cet écart. (Les Echos, Guillaume de Calignon, 12/11)
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En raison du reconfinement, le gouvernement a décidé de prolonger de six mois son dispositif de soutien psychologique dédié aux chefs d’entreprise. Le ministère de l’Économie vient d’annoncer que la cellule créée au printemps avec l’association Apesa (Aide psychologique aux entrepreneurs en souffrance aigüe) serait maintenue. « Avec ce deuxième confinement, la conjoncture économique difficile continue de mettre en danger les chefs d’entreprise artisanale. Face à leur détresse, le dispositif Apesa avec son numéro vert national a fait ses preuves », indique Joël Fourny, président de CMA France. D’ailleurs, plus de 957 appels ont été recensés jusqu’ici. Et « 421 prises en charge des dirigeants via les sentinelles des partenaires » formés par Apesa ont été réalisées, soit une augmentation de 46 % par rapport à la même période en 2019, d’après les statistiques de l’association. (Le Figaro, Anne-Hélène Pommier, 11/11)
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En ouverture d’un forum sur l’avenir de la banque centrale, le 11 novembre, Christine Lagarde a déclaré que « bien que les dernières nouvelles à propos du vaccin soient encourageantes, la reprise pourrait ne pas être linéaire, mais plutôt instable, sur un mode marche-arrêt ». En effet, les délais de mise sur le marché et les contraintes logistiques de distribution d’un vaccin efficace risquent de ne pas offrir de répit à la situation sanitaire avant la seconde moitié de 2021. Pour elle, le caractère atypique de cette crise risque d’accentuer le rythme « instable » de sa sortie. Ainsi, Christine Lagarde a indiqué que la BCE allait poursuivre son action en soutien des économies européennes. (Le Figaro, Florentin Collomp, 12/11)
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Synthèse réalisée par Cision-L'Argus de la Presse
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