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Selon Avolta Partners et France Digitale, les entreprises de la French Tech ont bouclé, au cours des neuf premiers mois de 2020, près de 3,9 milliards d’euros de tours de table, un chiffre en augmentation de près de 10 % sur un an, malgré la pandémie de Covid-19. Sur la période, plus de 25 % des opérations ont été financées par au moins un investisseur étranger. Par ailleurs, depuis le début de l’année, Bpifrance, Kima Ventures et Crédit Agricole ont été les investisseurs français les plus actifs en nombre de deals souscrits. (Option Finance, 16/11)
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Selon le responsable de la Macroéconomie d'Amundi, Didier Borowski, l'élection de Joe Biden à la présidence des États-Unis annonce une « normalisation » des relations transatlantiques. Il indique qu’il s’agit d’une bonne nouvelle, car le nouveau président a déjà annoncé vouloir faire revenir les États-Unis dans l'accord de Paris. De plus, non seulement son élection éloigne définitivement la perspective d'une guerre commerciale entre les États-Unis et l'Union européenne, mais elle accroît également davantage la pression sur le gouvernement britannique pour s'entendre avec l'UE quant aux modalités du Brexit. Par ailleurs, Didier Borowski souligne que la présidence allemande du Conseil et le Parlement européen ont annoncé, le 5 novembre, être parvenus à un accord provisoire sur un nouveau régime général de conditionnalité, visant à protéger le budget de l'UE. Cet accord doit encore être soumis à l'approbation des deux institutions, puis à la ratification des parlements nationaux. (Option Finance, Didier Borowski, 16/11)
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Touché de plein fouet par la crise sanitaire, le groupe Comexposium s'est placé, le 22 septembre, en procédure de sauvegarde auprès du tribunal de commerce de Nanterre. Pour faire sortir le groupe de cette procédure, les prêteurs proposent un échange de dette en actions de 50 % afin de réduire drastiquement l’endettement du groupe. L’Agefi souligne toutefois que ce plan réduirait Crédit Agricole Assurances et la CCIP au rang d’actionnaires de second rang. (L’Agefi, Aroun Benhaddou, 16/11)
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Au troisième trimestre, les banques françaises ont affiché un coût du risque inférieur à ce qui était anticipé par les analystes. Toutefois, elles pourraient être confrontées, au quatrième trimestre, à la matérialisation des défauts qui ont été retardés par les différentes mesures gouvernementales. Sur cette période, le coût du risque devrait augmenter et il n’est pas certain qu’il redescende dans la même proportion pour toutes les banques au cours de l’année prochaine. Par ailleurs, lors de la présentation de leurs résultats de septembre, les banques se sont réjouies du taux élevé de reprise des remboursements de prêts après l’expiration des moratoires de six mois accordés à partir du mois de mars et du faible taux de défaut qui y était attaché. Ainsi, le Crédit Agricole et la Société Générale faisaient état d’environ 70 % de moratoires revenus en paiement à la fin du troisième trimestre, avec des taux de défaut de l’ordre de 1 %. (L’Agefi, Franck Joselin, 16/11)
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Les banques européennes veulent réduire leurs réseaux de succursales. La nécessité de contrôler les coûts entraîne des fermetures dans un contexte d'adoption rapide des services numériques par les consommateurs. Malgré la fermeture de près de 2 500 agences au cours de la dernière décennie, la France a dépassé l'Espagne l'année dernière en tant que principal marché européen avec le plus grand nombre d'agences par habitant, selon une analyse de McKinsey pour le Financial Times. Mais alors que le virus transforme les habitudes des clients et accentue la pression sur le secteur bancaire européen, même les tenants de l'immobilisme font face à des pressions pour changer. (FT.com, Nicholas Megaw, David Keohane, 16/11)
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Le 13 novembre, la direction du géant bancaire espagnol Santander a annoncé aux syndicats son intention de couper 5 000 postes, dont 1 000 pourraient être transférés vers d’autres sociétés du groupe. Cet ajustement devrait affecter 14 % des 28 800 salariés en Espagne et va entraîner la fermeture de près de 1 000 agences, soit un tiers du total du réseau dans le pays. Il s’agit de la première phase du plan d’économies global d’un milliard d’euros sur deux ans, annoncé par le groupe lors de la publication des résultats du troisième trimestre. « L'ajustement n’est pas une option, c’est une obligation pour restaurer la rentabilité et améliorer l’efficience », a indiqué le responsable des ressources humaines, Aurelio Velo, dans une note au personnel. Toutefois, les syndicats comptent sur la négociation de sorties non traumatiques, avec l’ouverture d’un guichet de départs volontaires ainsi que l’offre de préretraites, alors que quelque 4 000 salariés ont plus de 55 ans. (Les Echos, Cécile Thibaud, 16/11)
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PRODUITS / METIERS / ACTIVITES BANCAIRES
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Si les banques n’ont, jusqu’à présent, pas constaté d’augmentation significative des impayés, elles ont tout de même fait preuve de souplesse en accordant des différés de paiement. Toutefois, la deuxième vague de l’épidémie pourrait avoir un impact sur l’endettement des ménages, soulignent les experts. Avec les taux bas, les ménages français se sont d’ailleurs de plus en plus endettés. Selon la Banque de France, ils représentaient 20 % de la dette des ménages de la zone euro, mais ont contribué pour 40 % à la croissance de l’endettement dans la zone depuis 2015. (Les Echos, Thibaut Madelin, 16/11)
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Exigée par les banques, l’assurance-emprunteur permet la prise en charge de tout ou d’une partie d'un crédit immobilier pour protéger les emprunteurs face à des événements compromettant le remboursement du crédit. Mais selon un rapport du Comité consultatif du secteur financier (CCSF) publié le 11 novembre, la garantie couvrant la perte de l’emploi est « très rarement souscrite et ne représente qu'un peu moins de 2 % des primes » en 2019, contre 72 % pour la « garantie décès » et 26 % pour la garantie « arrêt de travail ou incapacité invalidité ». Les Français sont ainsi peu nombreux à pouvoir compter sur leur assurance-emprunteur en cas de perte d’emploi. D’ailleurs, toutes les situations conduisant au chômage ne sont pas couvertes. C’est notamment le cas des démissions, note Emilie Ruben, porte-parole de Securimut, une filiale de la Macif spécialisée dans l’assurance-emprunteur. A défaut de pouvoir faire jouer leur assurance-emprunteur, les chômeurs risquent d’avoir du mal à payer. Selon Emilie Ruben, « le chômage est l’une des principales causes d’impayés dans l’assurance-emprunteur ». (Les Echos, Solenn Poullennec, 16/11)
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En pleine deuxième vague épidémique, ALD et Arval, filiales de Société Générale et BNP Paribas, tentent de faire évoluer leur modèle pour s’adapter aux nouveaux usages en termes de mobilité dans les entreprises. Lors de la présentation de son plan stratégique 2020-2025, le 12 novembre, ALD a, en effet, annoncé son ambition de faire grandir sa flotte de véhicules pour atteindre 2,3 millions de contrats de location d'ici à cinq ans. En atteignant cet objectif, la filiale détenue à 80 % par Société Générale, deviendrait le numéro un mondial du marché et garderait une avance confortable sur son compatriote Arval. Par ailleurs, ALD va également faire évoluer son modèle de location en étendant le cycle de vie de ses actifs. « En allongeant le cycle de vie de nos actifs, on s’assure une moindre volatilité des résultats. Car on est moins sensible aux évolutions du marché de l’occasion et on garantit des marges plus stables sur la durée », explique le directeur général délégué d’ALD, Gilles Bellemere. (Les Echos, Romain Gueugneau, 16/11)
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RSE/DEVELOPPEMENT DURABLE
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Désormais, les actionnaires, pour qui le changement climatique est porteur d’importants risques financiers, accroissent la pression sur les entreprises. Trente-huit investisseurs, représentant 9 300 milliards de dollars de capitaux sous gestion, ont publié les « Attentes des investisseurs en matière de comptabilités alignées sur l’Accord de Paris ». Dans cette note, ils demandent aux trente-six géants européens de l’énergie, des matériaux et des transports d’intégrer les risques financiers concrets liés au climat dans leurs états financiers, et pas seulement dans un reporting extrafinancier séparé. Parmi les entreprises prévenues figurent plusieurs groupes français, comme EDF, Engie, Air Liquide, ArcelorMittal, Saint-Gobain, PSA et Renault. Les investisseurs estiment que les groupes en question sont mal partis pour atteindre l’objectif de « zéro émission » en 2050. « Les récentes mesures prises par les majors pétrolières et gazières BP, Shell et Total pour aligner leurs états financiers sur l’Accord de Paris ont montré comment, même dans les secteurs les plus exposés, cela n’était pas seulement faisable mais cela pouvait être réalisé rapidement », soulignent-ils. (Les Echos, Sophie Rolland, 16/11)
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Les Etats membres de l'Union européenne (UE) ont décidé à l’unanimité que la Banque européenne d’investissement (BEI) ne financerait plus aucun projet préjudiciable au climat à compter de 2021. « Le premier objectif vise à porter de 25 % la part minimale des financements climat de la BEI à 50 % d’ici à 2025 », explique, dans une interview, Ambroise Fayolle, vice-président de la BEI. « Le deuxième objectif est celui d’aligner l’ensemble des opérations de financement de la BEI à 100 % sur l’Accord de Paris dès 2021 », ajoute-t-il. Selon Ambroise Fayolle, aucun des investissements soutenus par la BEI ne devrait contrecarrer l’objectif de neutralité carbone que l’Europe s’est fixé pour 2050. « Pour nous, il ne s’agit pas seulement d’investir dans l’efficacité énergétique ou les énergies renouvelables, comme nous le faisons pour l’éolien offshore flottant, mais aussi de s’assurer de la cohérence de tous nos projets avec l’objectif climatique », précise le vice-président. (Les Echos, Joël Cossardeaux, 16/11)
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Ces dernières semaines, Engie a lancé une offre d’électricité et de gaz dite « Vert+ » pour les clients particuliers. L’argument vert, qui connaît un succès depuis plusieurs années chez des petits fournisseurs comme Enercoop ou ekWateur, est désormais plébiscité par les grands énergéticiens, qui souhaitent convaincre leurs clients que leurs contrats « verts » ne sont pas moins écologiques que ceux de leurs concurrents. Cette situation témoigne du succès de ces offres d’énergie encore émergentes en France il y a quelques années. Environ 7 % des Français ont, en effet, souscrit à une offre d’électricité verte en 2019, alors qu’ils n’étaient que 5 % en 2017. Ces chiffres restent toutefois modestes par rapport à l’Allemagne ou encore à l’Espagne, où la pénétration de ce type d’offre est bien plus massive. Par ailleurs, le sujet écologique est devenu un critère de choix dans les contrats d’électricité des entreprises. (Les Echos, Sharon Wajsbrot, 16/11)
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Bercy a rédigé un projet d’ordonnance qui prévoit que tout actionnaire, quel que soit le nombre de titres détenus, puisse demander, en amont de l’AG, l’inscription à l’ordre du jour de projets de résolution portant sur la nomination ou la révocation d’un ou de plusieurs administrateurs. Une nouvelle disposition qui déplait du côté du patronat. « En réalité, proposer en AG la révocation d’un administrateur a, sauf situation exceptionnelle, peu de chances d’aboutir. En revanche, si une résolution est déposée par un actionnaire, en amont de l’AG, il a le temps de faire campagne et peut donc espérer récolter plus de voix », expliquent Les Echos. Par ailleurs, « pour les entreprises cotées, le risque est que les actionnaires soient très nombreux à déposer de telles résolutions, alourdissant considérablement l’ordre du jour. Des opportunistes, dont les intérêts ne seraient pas alignés avec ceux des actionnaires, pourraient aussi acheter un titre pour faire entendre leur voix et créer de l’agitation », ajoute le média. (Les Echos, Laurence Boisseau, 16/11)
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Le 13 novembre, l’agence de notation Fitch a maintenu le classement de la note de crédit de la France en catégorie AA et les perspectives à long terme du pays à négatives. Elle estime que le pays reste soutenu par une économie riche et diversifiée, des institutions fortes et efficaces et un bon bilan de stabilité macro-financière. Selon l’agence, le faible niveau des taux d’intérêts permet d’atténuer les effets d’une hausse de la dette publique, provoquée par les mesures de soutien à l’économie. (L’Agefi, 16/11)
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Le gouvernement souhaite défendre son plan de relance qui est sous le feu des critiques de la part de l’opposition et des partenaires sociaux. Le Medef indique, en effet, que les mesures destinées aux entreprises sont souvent compliquées. Le secrétaire général de la CFDT, Laurent Berger, estime, pour sa part, qu’« il manque des mesures qui aident la demande des foyers les plus modestes ». Bruno Le Maire, ministre de l’Économie, entend ainsi montrer que le plan de relance avance sur sa lancée et que les entreprises et les Français s’en sont déjà emparés. Pour cela, un tableau de bord, montrant que certaines mesures connaissent un fort succès auprès des entreprises, va être publié le 16 novembre. (Les Echos, Guillaume de Calignon, 16/11)
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Le gouvernement s’apprête à réduire les ressources des centres de formation d’apprentis (CFA), au risque de donner un coup de frein brutal à cette forme d’enseignement. La décision portera sur tous les contrats signés à compter du 1er juillet 2021 et privera les CFA de centaines de millions d’euros, avec un impact marqué pour les diplômes du supérieur. Pourtant, la libéralisation du secteur enclenchée par la réforme, couplée à une situation économique porteuse, a produit des effets, avec une progression de 16 % du nombre de contrats, soit près de 370 000, un chiffre record. L’année 2020 devrait faire aussi bien, grâce aux aides exceptionnelles de l’État pour l’embauche d’un apprenti. Cependant, les ressources de France compétences ne peuvent pas supporter un tel engouement, indique le rapport de l’Inspection générale des finances (IGF) et de l’Inspection générale des affaires sociales (Igas). Le ministre du Travail doit alors trancher entre deux options jusqu’au 17 décembre : assigner à chaque branche un objectif de baisse des «coûts contrats» de ses CFA de 3 % par an au global pendant quatre ans ou -6% tout de suite. Pour l’heure, il fait savoir que rien n’est encore arrêté. (Les Echos, Alain Ruello, 16/11)
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Au Royaume-Uni, le conseiller en chef du Premier ministre Boris Johnson, Dominic Cummings, a annoncé, le 12 novembre, qu’il quitterait ses fonctions à la fin de l’année. Son départ fait suite à la démission du directeur de communication du Premier ministre, Lee Cain, le 11 novembre. Ces deux départs, qui pourraient en susciter d’autres, sont le résultat d’une incroyable lutte de pouvoir dans la garde rapprochée de Boris Johnson qui oppose, les deux hommes à la fiancée du Premier ministre, Carrie Symonds, ex-directrice de la communication du Parti conservateur, et à Allegra Stratton, une ex-conseillère en communication du ministre des Finances, Rishi Sunak. Les premiers ont ainsi poussé les seconds vers la sortie. Par ailleurs, cet évènement devrait ouvrir un nouveau chapitre à Downing Street, vers une manière de gouverner plus apaisée. (Les Echos, Alexandre Counis, 16/11)
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Synthèse réalisée par Cision-L'Argus de la Presse
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