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Le Crédit Agricole du Morbihan se mobilise pour soutenir les activités dites « non essentielles » via des mesures qui leur permettent de passer le cap malgré la fermeture de leur point de vente. Selon le directeur général, Pierre-Louis Boissières, « le Crédit Agricole va au-delà de son rôle de banquier et poursuit également son soutien financier auprès des associations culturelles, sportives et humanitaires ». La caisse régionale a d’ailleurs mis en place, début septembre, 250 millions d'euros de prêts garantis par l'État (PGE) et 450 millions de pause de crédits. Toutefois, les demandes de PGE et de pauses crédits sont moindres par rapport au premier confinement. Par ailleurs, après le premier confinement, le Crédit Agricole du Morbihan avait rebondi de 9 % à la mi-novembre par rapport à 2019, notamment grâce au marché immobilier et la forte reprise des crédits habitat. (Le Télégramme, 16/11)
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Selon Reuters, Amundi et BNP Paribas seraient en concurrence pour le rachat de Lyxor, la filiale de gestion d'actifs de la Société Générale. La vente de Lyxor, qui gère 150 milliards d'euros d'actifs, doit permettre à Société Générale de renforcer son bilan. Par ailleurs, la cession devrait débuter d’ici la fin de l’année. (L’Agefi, 18/11)
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Malgré les résultats trimestriels des banques meilleurs que prévu, les agences de notation se montrent vigilantes à l’égard du secteur. Selon Emmanuel Volland, coordinateur mondial des institutions financières chez S&P Global Ratings, le retrait des mesures de soutien des États révèlera la vraie qualité des actifs bancaires. Dans un rapport publié le 17 novembre, l’agence identifie quatre risques majeurs pour le secteur : un rebond économique moins fort que prévu, des séquelles de la crise sur les emprunteurs qui ne bénéficieront plus des mesures de soutien des États ou des moratoires des banques, la hausse probable de l’endettement et du nombre de défauts d’entreprises et une évolution de l’immobilier défavorable aux banques. « Il est trop tôt pour dire que les banques sont sorties d’affaire dans cette crise. Il ne faut pas rêver : le chômage va augmenter et il y aura des défaillances d’entreprises. Cela va se traduire par des créances douteuses et des provisions dans les comptes des banques », note Nick Hill, directeur général de l’agence Moody’s France. (Les Echos, Thibaut Madelin, 18/10)
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La CFDT et la CFTC ont décidé d’assigner BNP Paribas en justice sur un volet de son projet concernant la mise en place de nouveaux horaires dans les agences en France. L'assignation porte sur la dénonciation par la direction de protocoles d'horaires variables. Les deux organisations pensent y avoir décelé un vice de forme. Le projet inquiète également les partenaires sociaux car il doit s'accompagner, pour certains, d'une réduction du nombre de jours de RTT. Par ailleurs, ces dernières semaines, les banques ont été pointées du doigt par les syndicats qui estiment qu'elles ne mettent pas suffisamment en œuvres le télétravail, alors qu'il l'avait été lors du premier confinement. (Les Echos, Edouard Lederer, 18/11)
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Le 9 novembre, la direction de HSBC France a annoncé aux organisations syndicales que le segment dédié aux petites et moyennes entreprises a été sorti de la revue stratégique de la banque. Elle a précisé que la cession des autres actifs en vente, le réseau d’agences de la banque de détail et HSBC Assurances, devrait être finalisée d’ici février 2021. Un bilan de la revue stratégique globale doit être présenté à cette date, lors de l'annonce des résultats annuels de la banque, mais en attendant la concrétisation de la cession, aucune fermeture d'agence n'est envisagée. Cependant, au cas où cette vente ne se ferait pas, « il y aura un plan de restructuration sur la banque de détail », précise un syndicaliste. En parallèle, l'ensemble du pôle entreprises (CMB) sera également restructuré, une décision qui reste incomprise par les syndicats. « La direction n’attend même pas de voir les résultats du plan précédent pour réorganiser à nouveau», regrette d’ailleurs la CFDT. Pour justifier sa décision d’écarter son réseau commercial à destination des PME de la vente, la direction de HSBC France a affirmé que « les potentiels acheteurs actuels ne sont pas intéressés par CMB ». (L’Agefi, Franck Joselin, 18/11)
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La filiale française de HSBC a retiré l'activité des PME du portefeuille d'actifs à vendre dans le cadre du projet de cession de sa banque de détail, engagé il y a un an et qui peine à se concrétiser. « Nous confirmons que le segment des PME a été retiré du périmètre de la revue stratégique », a précisé la banque le 17 novembre. Cette décision va s'accompagner d'une nouvelle réorganisation de l’ensemble de l’activité entreprise (CMB), qui devrait se traduire par des suppressions de postes et un plan de départs volontaires. Par ailleurs, Philippe Usciati, délégué syndical SNB chez HSBC France, indique que « seuls des fonds d’investissement, uniquement intéressés par la banque des particuliers, restent éventuellement dans la course. Aucune banque ne reprendrait que la partie banque de détail et ses 250 agences, sans l’activité plus rentable des PME ». Le fonds d'investissement américain Cerberus, à la tête de GE Money en France, ainsi que le britannique AnaCap seraient sur les rangs. (Le Figaro, Danièle Guinot, 18/11)
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La confirmation, le 16 novembre, des pourparlers de fusion BBVA et Banco Sabadell pourraient créer un nouveau challenger domestique en Espagne. Le régulateur espagnol CNMV a d’ailleurs indiqué que BBVA s’octroyait fin septembre la deuxième place du secteur bancaire domestique, avec des actifs de 403,52 milliards d’euros. Avec les actifs de Sadabell, estimés à 192,654 milliards, l’entité recomposée peut se prévaloir de près de 600 milliards d’euros d’actifs en Espagne, ce qui la place tout juste derrière CaixaBank. Par ailleurs, ce rapprochement créerait, non seulement un nouveau numéro deux domestique, mais aussi un numéro deux espagnol au niveau mondial, après Santander, qui n’entend toujours pas participer à la course à la consolidation. (L’Agefi, Stéphanie Salti, 18/11)
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PRODUITS / METIERS / ACTIVITES BANCAIRES
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Selon l’observatoire BPCE, près de 88% des Français continuent de vouloir épargner de l’argent. Les ménages anticipent, en effet, une dégradation probable de leurs revenus et économisent pour y faire face, souligne Alain Tourdjman, économiste chez BPCE. Les placements financiers des ménages, dopés par les dépôts sur les livrets et les comptes courants, pourraient ainsi dépasser 130 milliards d’euros en fin d’année, selon BPCE. Néanmoins, les épargnants sont plus sereins que lors du premier confinement. Par ailleurs, les banques, les assureurs et les conseillers en gestion de patrimoine (CGP) ayant cette fois le droit d’être ouverts et de rencontrer leurs clients, les discussions vont bon train pour le mois de novembre. Des épargnants profitent même du reconfinement pour réviser leur stratégie. D’après Mathieu Mars, directeur associé de l’Institut du patrimoine, « certains clients nous demandent de faire le point. On parle donation au dernier vivant, renégociation de prêts, défiscalisation. Les sujets abordés sont plus larges que d’habitude ». (Le Figaro, J.C, 18/11)
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Michaël Diguet, cofondateur et président d’Algoan analyse, dans une tribune, pourquoi l’open banking crédit est le meilleur allié de l’emprunteur. Selon lui, cette solution se base sur l’ouverture des systèmes d’information des banques et le partage des données de leurs clients à des organismes financiers, voire des tiers. Michaël Diguet souligne que l’open banking présente de nombreux avantages. Pour les Français, il révolutionne l’octroi de crédit en le rendant plus accessible à tous. Il accélère également l’approche du prêteur responsable. « Avec une meilleure transparence et une meilleure traçabilité des différents crédits en cours, les établissements financiers auront une vision à 360 degrés de toute la situation financière des candidats à l’emprunt. Ainsi, fini le tirage auprès de différents établissements, qui peut conduire malheureusement à des situations de surendettement », note Michaël Diguet. « L’open banking a permis de développer des solutions gagnant-gagnant pour les emprunteurs et les établissements financiers », ajoute-t-il. (L’Opinion, Michaël Diguet, 18/11)
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Le 16 novembre, la Banque centrale européenne (BCE) a annoncé l’ouverture d’une enquête indépendante pour déterminer les causes de plusieurs pannes ayant touché le système de paiement entre banques de la zone euro, Target2. Cette décision a été prise suite à la panne du 23 octobre qui a bloqué les transactions pendant près de dix heures. Les premiers éléments à disposition de la BCE indiquent qu’un « défaut de logiciel » au sein du réseau reliant les banques a constitué la « cause technique » de cet incident. Confiée à un auditeur indépendant, l’enquête doit notamment permettre de déterminer si un problème de fond est à l’origine de ces pannes ou bien si ce sont les banques centrales nationales relais et leurs équipes qui sont en cause. (Les Echos, Gabriel Nedelec, 18/11)
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RSE/DEVELOPPEMENT DURABLE
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Un rapport, publié ce mercredi par Climate Transparency, une initiative qui regroupe près d’une quinzaine de think tanks et d’ONG, révèle que les émissions de CO2 des pays du G20 ont baissé de 0,1 % en 2019. La France fait figure de bon élève, en étant le seul à avoir conditionné le soutien financier d’urgence accordé au secteur aérien. Toutefois, le pays n’est toujours pas en ligne avec l’objectif fixé par l’Accord de Paris sur le climat de limiter à 1,5°C le réchauffement d’ici à la fin du siècle. De plus, la France doit être plus vigilante, car elle a été le deuxième pays du G20 le plus touché par les événements météorologiques. Par ailleurs, ces premiers résultats concrets de l’action climatique restent fragiles. « Sans autre action, ces effets seront temporaires et les concentrations de CO2 dans l’atmosphère continueront à grimper », souligne Jorge Villarreal, de Iniciâtiva Climatica de México. Or, selon les chercheurs, une part significative des énormes sommes contenues dans les plans de relance déployés ces derniers mois vont aux secteurs des énergies fossiles. (Les Echos, Muryel Jacque, 18/11)
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Au Brésil, l’agriculture, combinée à l’industrie agroalimentaire, contribue à un quart du PIB national. Cependant, cette « ferme du monde » est incapable de nourrir sa propre population, en raison d’« un agri-business tout orienté vers l’exportation, contrôlé par de grands propriétaires et de puissantes compagnies, appuyé par une large partie du monde politique», pointe Paulo Petersen, directeur de l’AS-PTA, ONG, membre de l’Articulation nationale d’agroécologie. Ce succès, bâti sur une agriculture ultra-productiviste, a également un coût environnemental colossal. En effet, l’usage massif de produits chimiques favorise la dégradation des terres cultivables. Par ailleurs, le Brésil n’est pas le seul pays touché par ce phénomène. En effet, selon les experts de la Plateforme intergouvemementale scientifique et politique sur la biodiversité et les services écosystémiques (IPBES), un tiers des sols serait « moyennement à fortement dégradés, donc inutilisables pour l’agriculture » et « près de 60 % en mauvais état ». « Si nous n’agissons pas, plus de 90 % des sols pourraient se dégrader d’ici à 2050 », a alerté l’organisation des Nations unies pour l’alimentation et l’agriculture (FAO). (La Croix, Antoine d’Abbundo, 18/11)
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Dans un rapport remis aux dirigeants du G20, le Conseil de stabilité financière (CSF) a indiqué que « la crise de mars souligne la nécessité de renforcer la résistance de l’intermédiation financière non bancaire ». Le CSF précise qu’il émettra des propositions pour raffermir la résistance des fonds monétaires en 2021. Dès l’année prochaine, il examinera également le rôle des investissements à effet de levier dans la crise et sur le bond des appels de marges imposés par les chambres de compensation sur les dérivés. En 2022, les régulateurs se pencheront sur les risques posés par le secteur financier non bancaire, afin de renforcer la résistance des fonds de pension, des assureurs et des gestionnaires d'actifs. (Les Echos, Sophie Rolland, 18/11)
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Dans une note publiée le 17 novembre, l’Insee prévoit que le PIB français au quatrième trimestre sera de 8 % inférieur à son niveau des trois derniers mois de 2019. Comparé au troisième trimestre, le recul atteindrait 4,5 %. Pour établir ces prévisions, les économistes de l’Insee ont fait l’hypothèse d’un reconfinement qui durerait encore les deux premières semaines de décembre. Si le confinement était prolongé jusqu’à la fin de l’année, le PIB du quatrième trimestre serait plus bas de 9,5 % à celui d’il y a un an. Selon le scénario, la récession serait comprise entre 9 % et 10 % sur l'ensemble de 2020. Par ailleurs, « les données haute fréquence disponibles suggèrent que les pertes sont plus importantes en France que dans les pays voisins au cours de cette deuxième vague », souligne Julien Pouget, chef du département de la conjoncture à l’Insee. Toutefois, « l’impact de ce reconfinement sera moins brutal qu’au printemps dernier », en raison de mesures sanitaires moins strictes et de la capacité d’adaptation des acteurs économiques, entreprises et ménages. (Les Echos, Guillaume de Calignon, 18/11)
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Avec la crise du Covid-19, les Français se sont rués sur Internet. Lors des premiers jours de novembre, la vente en ligne était supérieure de 60 % à ce qu’elle était un mois avant, alors qu’au premier confinement, les transactions en ligne avaient chuté de 40 % quelques jours après la mise en place des contraintes sanitaires. L’analyse par l’Insee des données de cartes bancaires révèle, pour sa part, que l’activité du secteur de la restauration, qui avait chuté à quasiment zéro au printemps dernier, a baissé de 60 % début novembre, ce qui s’explique en grande partie par la mise en place des services de « click and collect ». Par ailleurs, les ménages aussi se sont adaptés aux nouvelles conditions sanitaires et n’ont pas procédé à des achats de stockage comme au printemps. Les données sur les transactions par carte bancaire révèlent, en effet, que les dépenses en alimentation ont grimpé d’environ 40 % au cours des jours précédant la mise en place du confinement de cet automne, alors qu’elles ont été multipliées par trois en mars dernier. En revanche, les achats de biens d’équipement du foyer ont augmenté de 50 %, fin octobre, alors qu’ils avaient baissé d’autant début mars. (Les Echos, G. C., 18/11)
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Le 13 novembre, l’Assemblée nationale a adopté deux propositions des députés de la majorité visant à faciliter l’essor de l’actionnariat salarié. La première disposition, inscrite dans le cadre du plan de relance de 100 milliards d’euros, exonère temporairement de forfait social les abondements de l’employeur qui viennent compléter les versements volontaires des salariés pour acquérir des actions de leurs entreprises au sein de leur plan d’épargne salariale (PEE). Le second amendement étend, quant à lui, aux entreprises de taille intermédiaire (ETI), qui n’ont jamais versé de dividendes depuis leur création, les exonérations dont bénéficient aujourd’hui les PME, qui attribuent gratuitement à leurs salariés des actions de l’entreprise. Interrogé sur le coût de ces exonérations pour les finances publiques, Bercy n’a donné aucune estimation. (Les Echos, Isabelle Couet, 18/11)
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Synthèse réalisée par Cision-L'Argus de la Presse
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