["ARGUS DE LA PRESSE"]
 
SYNTHESE DU 19/11/2020
VIE DU GROUPE
 
Invité sur BFM Business TV, Philippe Brassac, président de la Fédération Bancaire Française et directeur général du Crédit Agricole, commente le nouveau confinement en cours. Selon lui, il faut se mobiliser pour soutenir les commerçants et les professionnels d’entreprise en continuant à concentrer tous les dispositifs sur ceux qui subissent aujourd’hui des contraintes d’activités. Dans ce contexte, il estime que les banques devraient accorder des moratoires. M. Brassac évoque également l’impact de la crise sur les banques. (BFM Business TV, Hedwige Chevrillon, 18/11)
 
 
Amundi a finalisé l’intégration des plates-formes de fonds luxembourgeois de Goldman Sachs Fund Solutions & Origination (GSFSO). Amundi Luxembourg devient ainsi la « Management Company » de trois Sicav luxembourgeoises de gestion systématique et alternative pour un montant total d'encours gérés pour le compte de GSFSO de 2,6 milliards d'euros. Amundi assure notamment la gestion, le contrôle et la supervision des véhicules d'investissement de droit luxembourgeois assis sur les stratégies de trading systématiques de GSFSO. (L’Agefi Hebdo, 19-25/11)
 
 
La gestion des actifs en garantie ou « collatéral » se présente comme une fonction à part entière chez les acteurs des marchés. Alors qu’avant 2008, les banques se prêtaient de l’argent entre elles sur le marché interbancaire sans réelles garanties, les réglementations successives ont poussé à l’utilisation du « collatéral » afin de protéger le créancier contre les risques de crédit. Le transfert des actifs en garantie s’est d’abord imposé sur le marché obligataire, puis sur le marché des dérivés de gré à gré (OTC), dont le change. « Cette extension progressive du périmètre s’est traduite par une augmentation considérable des volumes et des opérations de plus en plus complexes, puisque vous pouvez prêter du cash contre des titres ou échanger des titres », indique Cyrille Prigent, head of operational line banking services chez Caceis. Afin d’accompagner la croissance de l’activité, les banques de financement et d’investissement (BFI) et les acteurs des services titres ont mis en place des départements dédiés. « En 2008, nous devions avoir chez Caceis trois ou quatre personnes pour gérer l’administration du collateral. Aujourd’hui, c’est une équipe de 23 experts qui traite les flux et échange avec les contreparties », note Cyrille Prigent. (L’Agefi Hebdo, Yves Rivoal, 19-25/11)
 
 
Silvia Calvello est nommée responsable mondial de Private Investment Banking du Crédit Agricole CIB. Elle a débuté sa carrière en tant que consultante du secteur oil & gas, pour devenir associé exécutif du ministre de l’Industrie en Italie sur ces secteurs. Elle a rejoint Crédit Agricole CIB, en 2003, et a occupé différents postes au sein du groupe en Italie et en France. (L’Agefi Hebdo, du 19-25/11)
 
 
Le coup d'envoi de la vente de Lyxor, la branche de gestion d'actifs de la Société Générale, est donné. Pour le moment, le panel des candidats est assez large. Plusieurs noms de poids lourds, comme JP Morgan, BNP Paribas, la filiale de Deutsche Bank DWS, Vanguard, State Street, ainsi que le partenaire clé de la Société Générale, Amundi, la filiale de gestion d'actifs de Crédit Agricole, sont cités. (Les Echos, Edouard Lederer et A.D., 19/11)
 
 
Selon l'Insee, le Covid-19 a détruit, au premier semestre, 715 000 emplois en France et les jeunes sont les plus touchés. Olivier Auffray, président de la Caisse régionale du Crédit agricole d’Ille-et-Vilaine, et Jean-Yves Carillet, directeur général, déploient ainsi leurs efforts pour aider les acteurs économiques. Ils souhaitent également soutenir l'emploi et la formation. « Face aux difficultés rencontrées par les jeunes, le Crédit agricole d’Ille-et-Vilaine a doublé le nombre de ses alternants », indique le directeur des ressources humaines, Luc de Kersauson. La banque a aussi continué de recruter au cours de l'année, avec 120 postes supplémentaires en CDI. Par ailleurs, une école de l'intelligence artificielle a été installée dans les locaux du Crédit agricole, dans le quartier de la Courrouze et cet automne, la banque a lancé un prêt « Coup de main étudiant », avec un taux à 0 %, qui peut même servir à financer le permis de conduire. Dans le même esprit, le Crédit agricole accorde un prêt globe-trotter aux étudiants tentés par une expérience à l’étranger. (Ouest France, Olivier Berrezai, 19/11)
 
 
Selon une étude du Cegos, réalisée auprès de 1783 salariés et 254 fonctions RH dans quatre pays, 47 % des emplois seront concernés par des enjeux d'obsolescence à l'horizon de trois ans. L'OCDE indique, de son côté, que la durée de vie d'une compétence technique dure entre 12 et 18 mois, voire jusqu'à trois ans, selon d'autres sources. Pour Amélie Moutiers, corporate program manager de Le Village by CA (incubateur de start-up), ces données sont « anxiogènes ». « La transformation des compétences va se jouer de plus en plus sur les soft skills. On va demander d’être plus malléable, de développer l’adaptabilité des collaborateurs, de travailler la capacité à apprendre, la posture. Savoir se remettre en question, basculer d’un outil à un autre, d’une fonction à une autre. On entre sur le volet humain de la transformation », ajoute-t-elle. (Stratégie, Murielle Wolski, 19/11)
 
ENVIRONNEMENT BANCAIRE
 
De nombreuses opérations ont été remises en cause en raison de la crise sanitaire, poussant le prix des transactions à la baisse. C’est notamment le cas pour l’opération de cession par Natixis d’un bloc d’actions de l’assureur-crédit Coface à Arch Capital, un assureur spécialisé basé aux Bermudes, pour quelque 475 millions d’euros. Natixis, qui détient actuellement 42 % de Coface, a ainsi annoncé, lors de la publication de ses résultats trimestriels, qu’il avait encaissé une moins-value dans ses comptes après la révision à la baisse du prix de cette opération. Au total, cette concession sur le prix a pesé à hauteur de 45 millions d’euros sur le résultat net de la banque. (Les Echos, Romain Gueugneau / Solenn Poullennec, 19/11 ; Challenges, Grégoire Pinson, 19-25/11)
 
 
L'Europe, qui a passé ces dernières années à combattre les effets de la crise précédente, apparaît une nouvelle fois désarmée face à l'accumulation des prêts non performants (NPL). D’autant plus que l’Eurogroupe n’est pas parvenu à faire du Mécanisme européen de stabilité (MES) le « filet de sécurité » de son Mécanisme de résolution unique et ne s’est pas non plus accordé sur une garantie européenne des dépôts bancaires (EDIS). Dans son scénario le plus sombre, la BCE table, sur des NPL atteignant un niveau de 1 400 milliards d’euros bien supérieur aux pics enregistrés en 2008 puis 2011. Face à ce constat inquiétant, Valdis Dombrovskis, vice-président exécutif de la Commission européenne, insiste sur la nécessité de stimuler les marchés secondaires de NPL en créant des normes communes et en levant les obstacles réglementaires à leur titrisation, pour transférer une partie des risques vers les marchés financiers. Fin octobre, Andrea Enria, le président du Conseil de supervision unique au sein de la BCE, suggérait, quant à lui, la création d’une bad bank européenne adossée au MES. (L’Agefi Hebdo, Clément et Mathieu Solal, 19-25/11)
 
PRODUITS / METIERS / ACTIVITES BANCAIRES
 
Selon L'Agefi Hebdo, l’initiation de paiement émerge tout doucement. Grâce à l’open banking, le paiement de compte à compte devrait faciliter certains types de transactions. Clément Coeurdeuil, directeur général de Budget Insight, indique que « nous croyons beaucoup à l’initiation de paiement, c’est réellement le début d’un grand champ d’innovation, mais cela prendra du temps ». Il précise qu’« actuellement, les API bancaires ne permettent pas le développement industriel de l’initiation de virement, car les infrastructures ne sont pas suffisamment fiables pour pouvoir offrir des services sûrs qui attirent les utilisateurs » et que « les parcours utilisateurs restent compliqués ». Par ailleurs, plusieurs banques, dont le Crédit Agricole, ont travaillé sur certains parcours clients ainsi rendus clairs et rassurants, notamment en « web to app ». (L'Agefi Hebdo, Alexandra Oubrier, 19-25/11)
 
RSE/DEVELOPPEMENT DURABLE
 
Le Premier ministre britannique, Boris Johnson, a présenté, le 18 novembre, le plan qui doit permettre au Royaume-Uni d'atteindre son objectif de neutralité carbone à l'horizon 2050. La mesure la plus spectaculaire de cette feuille de route est sans doute l'avancée à 2030 de l'interdiction de la vente de nouvelles voitures à moteurs thermiques. Boris Johnson souhaite également favoriser l’essor des véhicules électriques et envoie un signal rassurant au secteur nucléaire. Ce plan est d’ailleurs l'occasion pour lui de montrer son volontarisme sur l'environnement, alors que l’Union européenne le soupçonne de vouloir profiter du Brexit pour revoir les normes à la baisse. (Les Echos, Alexandre Counis, 19/11)
 
CONJONCTURE ECONOMIQUE
 
Selon les premières estimations de l’Insee, publiées le 18 novembre, le taux de pauvreté aurait baissé de 0,3 point en France et se serait établi à 14,5 % de la population en 2019. Ainsi, environ 210 000 Français seraient sortis de la pauvreté l’année dernière. La situation se serait améliorée grâce à la revalorisation de la prime d’activité, qui a été perçue par 4,35 millions de foyers en 2019, soit 1,3 million de plus qu’en 2018. L’Insee a également affirmé que « d’autres mesures contribueraient aussi à augmenter le niveau de vie des plus modestes et à diminuer les inégalités, comme les revalorisations exceptionnelles de l’allocation aux adultes handicapés (AAH) et du minimum vieillesse (Aspa) ». Toutefois, la crise engendrée par le Covid-19 devrait avoir des effets terribles sur la pauvreté pour 2020. Au ministère de la Solidarité et de la Santé, on juge même « la progression des demandes de revenus de solidarité active (RSA) en septembre et octobre très inquiétante ». (Les Echos, Guillaume de Calignon, 19/11)
 
 
Selon le bilan chiffré publié le 18 novembre par la Caisse des Dépôts, l’application « Mon Compte formation » a été téléchargée près de 2 millions de fois. Un an après son lancement, près de 1 million de formations ont été achetées pour 1 milliard d’euros. Les deux tiers des achats de formation émanent d’employés, d’ouvriers ou de techniciens, là où l’organisation précédente favorisait les cadres. Le prix moyen des formations a également beaucoup diminué. Selon la caisse, les formations plébiscitées « convergent davantage vers les besoins exprimés sur le marché du travail ». La tendance devrait se poursuivre en 2021, sauf retour d’un confinement dur. Par ailleurs, la caisse travaille sur plusieurs scénarios de budget. Si l’on se base sur les montants d’engagements actuels, une enveloppe de 1,2 milliard pour l’année prochaine paraît « raisonnable », estime Michel Yahiel, directeur des retraites et de la solidarité. (Les Echos, Alain Ruello, 19/11)
 
 
Retrouvez la synthèse du 18/11/2020 ici : https://xml.luqi.fr/casa/fluxpresse/20201118/synthese.html
 
Synthèse réalisée par Cision-L'Argus de la Presse
 
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