["ARGUS DE LA PRESSE"]
 
SYNTHESE DU 20/11/2020
VIE DU GROUPE
 
L'activité d'Amundi aux États-Unis, Amundi Pionneer, s’appellera désormais Amundi US, à partir du 1er janvier 2021. Le groupe continuera néanmoins d'utiliser la marque Pioneer pour les fonds « retail » distribués dans le pays et au niveau international. (L’Agefi, 20/11)
 
 
Le Crédit Agricole Anjou Maine revient sur une grande opération menée au printemps pour venir en aide aux Ehpad, confinés comme le reste des Français. « Pendant le premier confinement, les Ehpad sont apparus comme une priorité et nous nous sommes rapidement mobilisés pour leur venir en aide », indique Guy Guilaumé, président du Crédit Agricole Anjou Main. « Nous avons sollicité les 233 Ehpad situés aux quatre coins de notre territoire et leur avons demandé ce dont ils avaient besoin », relate-t-il. L'ensemble des dossiers des 107 Ehpad à avoir répondu à l'appel du Crédit Agricole Anjou Maine ont été acceptés, pour un montant total de 485 000 euros. La fondation a également envoyé 185 tablettes supplémentaires à des structures sur les trois départements portant ainsi l'aide totale à 500 000 euros. (Le Courrier de l’Ouest, 20/11)
 
ENVIRONNEMENT BANCAIRE
 
Alors qu’auparavant les banques d’investissements aux Etats-Unis et en Europe avaient suspendu leurs plans de réduction d’effectifs, elles procèdent désormais à des suppressions de postes. Bien que, pour 2020, les douze grandes banques d’investissement mondiales devraient voir augmenter leurs revenus de 25 % à plus de 188 milliards de dollars, elles sont actuellement confrontées à un envol du coût des impayés. Contraintes par les conditions de marché, les six plus grandes banques américaines devront rééquilibrer leurs effectifs. Par ailleurs, parmi les douze plus grands établissements mondiaux, les banques européennes sont les plus actives en matière de réduction d’effectifs. Au troisième trimestre, les effectifs de « front office » ont diminué de 5 % en Europe alors qu’ils ont progressé dans les banques américaines, indique l’indicateur de Coalition. (Les Echos, Anne Drif, 20-21/11)
 
 
Conformément à ce qui a été prévu lors de la présentation des résultats trimestriels d’UBS, les actionnaires de la banque ont voté le versement de la seconde moitié de son dividende. Credit Suisse lui emboitera le pas le 27 novembre. Ces décisions interviennent alors que la Banque centrale européenne (BCE) doit statuer sur une possible reconduction de cette restriction au cours du mois de décembre. Par ailleurs, les sociétés d'assurance se préparent également à rémunérer leurs actionnaires à la sortie de la crise. Le 19 novembre, CNP Assurance a, par exemple, renoncé au versement de son dividende pour 2019 suite aux recommandations de l’ACPR de ne pas distribuer les dividendes jusqu’à fin 2020. Toutefois, son directeur financier, Thomas Béhar, n’as pas écarté la possibilité d'un dividende pour 2020 si les comptes de la société le permettent. (L’Agefi, Franck Joselin, 20/11)
 
PRODUITS / METIERS / ACTIVITES BANCAIRES
 
La dernière étude Benchmarck de KPMG France, menée auprès de 35 acteurs français, dont 50 % d’assureurs, 37 % de banquiers et 11 % de sous-traitants, révèle qu’un tiers des flux entrants sont désormais digitaux, en croissance annuelle de près de 10 %, même si 56 % des interactions se font toujours par téléphone. Le cabinet observe également une croissance de 43 % des interactions sur les canaux digitaux et une baisse de 45 % sur le canal téléphonique, depuis février 2020. Pour Julien Pavillon, directeur, consulting assurance, à KPMG France, « dans la banque, il y a des interactions très fréquentes avec les clients. Par ailleurs, dans les prochaines années, 81 % des acteurs financiers vont lancer des initiatives innovantes, 73 % dans le self-care. « A l’heure actuelle, les banques travaillent sur le développement du self-care pouvant traiter des produits ou services plus complexes et assurer un parcours digitalisé depuis l’entrée en relation jusqu’à la signature du contrat », a souligné Mathieu Paul, associé, consulting banque chez KPMG France. (L’Agefi, Pauline Armandet, 20/11)
 
 
Lors des débats parlementaires de la loi Pacte, les sénateurs ont adopté un amendement autorisant le transfert d'une assurance-vie auprès de n'importe quel assureur, tout en conservant les avantages fiscaux acquis au fil du temps. Passée par l'Assemblée nationale, cette mesure a été revue à la baisse : les députés ont limité ce droit de transfert uniquement dans la même société d'assurance. Ces nouvelles dispositions n’enchantent pas les assureurs, qui font leur maximum pour empêcher leurs clients de sortir de ces contrats peu performants, mais souvent très rentables pour les compagnies. (Le Figaro, Eric Leroux, 20/11)
 
 
Un après le lancement du plan d’épargne en actions jeunes (PEA jeunes), le site internet www.moneyvox.fr fait un bilan de ce dispositif destiné aux 18-25 ans rattachés au foyer fiscal de leurs parents. Avec le PEA jeunes, l’État souhaite sensibiliser les jeunes adultes à l’investissement en actions. Parmi les courtiers et les banques en ligne, seuls Boursorama Banque et Bourse Direct distribuent le PEA Jeunes, précise le média en ligne. Du côté des banques traditionnelles, il y a notamment LCL et le Crédit Agricole. Jean Baptiste Roudillon, directeur de l’épargne chez LCL, met en avant son intérêt pédagogique pour « les jeunes qui s’intéressent à la vie des entreprises et à l’économie d’une manière générale ». C’est aussi un bon complément aux placements garantis qui « apporte une diversification, complétant souvent des livrets qui eux privilégient le court terme, du fait de leurs disponibilités », ajoute-t-il. (www.moneyvox.fr, Marie-Eve Frénay , 19/11)
 
RSE/DEVELOPPEMENT DURABLE
 
La plupart des fonds ISR (investissemnt socialement responsable) appuient leurs sélections sur trois piliers : l'environnement, le sociale et la gouvernance (ESG). Il existe une offre plus discrète qui met en avant le volet social, une manière de faire fructifier son argent efficacement sans sacrifier le bien-être des salariés, la création d’emplois, l’égalité des genres, des origines ou avec les personnes handicapées. Parmi ces fonds « sociétaux », figurent le fonds Insertion Emplois Dynamique de Mirova, créé en 2005, ou le CPR Invest - Impact Social, dédié à la réduction des inégalités, créé cette année. (Le Figaro, Éric Leroux, 20/11)
 
 
L’assurance-vie est touchée par la vague de l’investissement socialement responsable. En effet, la plupart des contrats proposent actuellement au moins un fonds ISR. D’autre part, les assureurs et distributeurs sont de plus en plus nombreux à proposer une solution attractive pour gérer l’épargne de leurs clients de manière durable au travers de la gestion pilotée. Toutefois, les épargnants tentés par ce pilotage automatique ont tout intérêt à ne pas s’arrêter aux seules appellations « durable », « responsable » ou « ESG » qui leur sont proposées, car les approches des professionnels dans ce domaine sont très variables. Par ailleurs, les contrats grand public des banques et des assureurs traditionnels restent les grands absents de cette approche responsable. Cette absence ne devrait, cependant, pas durer, étant donné que la finance durable est porteuse. (Le Figaro, Eric Leroux, 20/11)
 
 
Selon la société spécialisée dans le référencement des fonds, Quantalys, les fonds ETF « ESG » ont affiché une collecte de 12 milliards d’euros en Europe sur le premier semestre, alors que les ETF non ESG ont enregistré une décollecte de 2 milliards d’euros. Quantalys note également que ces fonds ont mieux résisté que les ETF traditionnels. Cependant, ces ETF sont, pour l’heure essentiellement utilisés par les investisseurs institutionnels pour « verdir » leurs portefeuilles plus rapidement. Ils restent, en effet, « une boîte noire » pour l’investisseur non averti. (Les Echos, E.B, 20-21/11)
 
 
Depuis le 1er octobre 2019, les entreprises sont invitées à proposer un PER collectif, un plan d’épargne de long terme, alimenté par les primes d’intéressement, de participation et l’abondement éventuel de l’employeur. Dénouable au moment de la prise de la retraite sous la forme d’un capital ou de rentes peu fiscalisées, l’épargne ainsi constituée est placée dans des FCPE, qui se révèlent d’excellents vecteurs de diffusion de l’investissement solidaire et socialement responsable. En effet, depuis près de 20 ans, le législateur œuvre pour une épargne retraite d’entreprise responsable. Ainsi, toutes les gammes de FCPE contiennent, aujourd’hui, ce que l’on appelle des FCPES (« S » pour solidaire) de type 90/10 : une fraction de l’actif de ces fonds (de 5 % à 10 %) est investie dans des projets d’utilité sociale. Les Echos présentent, par ailleurs, cinq PER responsables, dont Linxea Spirit, un contrat d'assurance vie géré par Spirica, filiale de Crédit Agricole Assurances. (Les Echos Supplément, Laurence Delain, 20-21/11)
 
 
La Commission européenne souhaite maintenir le leadership européen dans l’éolien en mer. Elle a d’ailleurs a tracé, le 19 novembre, sa feuille de route pour les prochaines décennies. Pour le Commissaire européen à l'Action pour le climat, Frans Timmermans, cet essor est nécessaire pour atteindre l’objectif de neutralité carbone que s’est fixé l’Union. Outre l’aspect climatique, l’enjeu est également industriel, car la Chine est en train de rattraper son retard dans cette technologie d’avenir. Cependant, pour inciter les industriels à investir, d’importants mécanismes d’aides d’Etat sont encore nécessaires pour soutenir la filière. Pour la Commission, 800 milliards d’euros d’investissements devront être déployés d’ici à 2050 pour mettre en œuvre sa feuille de route dans l’éolien offshore. (Les Echos, Derek Perrotte et S.W., 20-21/11)
 
REGLEMENTATION BANCAIRE
 
Le 18 novembre, l’ancien directeur général de Wirecard, Markus Braun, avait été, transféré, contre son gré, à Berlin depuis la prison d’Augsbourg, pour être interrogé, le lendemain, par les neuf députés allemands de la commission d’enquête parlementaire. L’ancien dirigeant a toutefois refusé de répondre aux questions et a indiqué qu’une enquête était menée par la cour de justice de Munich qu’il a assurée de sa coopération. « Des juges indépendants décideront qui porte la responsabilité légale de l’effondrement de la société Wirecard AG », a-t-il ajouté. Concernant le rôle du gouvernement allemand et des autorités de contrôle dans le scandale, Markus Braun a affirmé qu’ « à aucun moment, je n’ai pris de décision ni reçu d’indications selon lesquelles les autorités, les organes de contrôle ou les responsables politiques ne se seraient pas comportés dans le respect de leurs devoirs ou sous quelque forme que ce soit inéquitablement ». (Les Echos Supplément, Laurence Delain, 20-21/11)
 
STRATEGIE DIGITALE
 
Suite à un appel à projets lancé par Bercy qui s’est terminé le 13 novembre, une quarantaine de prestataires se sont engagés à proposer des tarifs préférentiels aux commerces pendant la période de confinement. Ils se trouvent sur le site clique-mon-commerce.gouv.fr, une vitrine lancée mi-novembre. Les pouvoirs publics ont d’ailleurs accéléré sur la digitalisation pour éviter que petits commerces et artisans ferment sous le coup de ce deuxième confinement, alors que la France accuse des années de retard en matière de transformation numérique. Cependant, avec la pandémie, c’est une question de survie, affirment Les Echos. Par ailleurs, Bruno Le Maire a mis sur la table un plan de 120 millions d’euros : 60 millions destinés aux commerces non essentiels, hôtels et restaurants contraints de fermer et 60 millions pour les collectivités locales qui développent des plateformes locales de commerce en ligne (Les Echos, M. K., 20-21/11)
 
AGRICULTURE
 
Critiqué pour ses dérives écologiques, économiques et sociales, le modèle agricole dominant en Bretagne, l’agriculture productiviste, vacille et divise. Ainsi, l'avenir de l'agro-industrie s'impose comme l'enjeu majeur des élections régionales de 2021. Par ailleurs, Christophe Castaner, ancien ministre de l'Intérieur, a inauguré en décembre 2019, lors d'un déplacement dans le Finistère, la cellule Déméter. Il s’agit d’une structure unique en son genre, créée au sein de la gendarmerie nationale, qui a pour objectif d’améliorer la « coopération » des forces de l’ordre avec le monde agricole. Il vise également à « recueillir des renseignements » et à « mieux connaître les groupes extrémistes à l’origine des atteintes », notamment contre des élevages hors-sol. Des associations de défense de l’environnement et la Confédération paysanne, se sont opposées à cette initiative. Selon Bretagne vivante, Déméter cherche à « faire taire tous ceux qui mènent des actions symboliques contre le système de l’agriculture industrielle, dont la FNSEA est le principal soutien ». (Le Monde, Benjamin Keltz et Nicolas Legendre, 20/10)
 
CONJONCTURE ECONOMIQUE
 
A cause du confinement, nombreux sont les salariés qui ont repris à contrecœur le chemin de leur entreprise. Secoués par l’effondrement de l’activité économique, les employeurs doivent remotiver des salariés et des cadres démobilisés. L’entreprise de l’après-Covid ne sera plus celle d’avant car elle devra apaiser les préoccupations sanitaires de son personnel. « Il est indispensable de sécuriser le retour sur site, moyennant le respect des gestes barrières, l’obligation de porter le masque et la mise en œuvre de mesures de nettoyage très strictes », note Serge Assayag, associé du cabinet de conseil OnePoint qui travaille avec le Crédit Agricole pour lancer la plate-forme numérique CoPass. L’objectif est de proposer à chacun un protocole adapté, comme le télétravail ou encore un retour au bureau en horaires décalés, à partir de l’évaluation de sa sensibilité face au Covid-19. (Les Echos Week-end, Anne Vidalia, 20-21/11)
 
 
Le 19 novembre, les dirigeants européens se sont réunis par visioconférence pour discuter de la gestion de la pandémie. Désormais, l’urgence de finaliser le plan de relance est bloquée par le veto de la Pologne, la Hongrie et la Slovénie devant un mécanisme qui prévoit de lier les financements européens au respect de l'Etat de droit. Parmi les pistes qui sont évoquées pour sortir de l’impasse figure la mise en place du plan de relance sans ces pays. Deux scénarios pourraient être envisagées pour exclure la Hongrie et la Pologne : un système de « coopération renforcée » ou un accord intergouvernemental entre tous les Etats qui sont d’accord avec le compromis actuel. Néanmoins, cette dernière option provoquerait notamment une déflagration politique majeure. Il serait donc préférable de trouver un compromis avec Varsovie et Budapest. Par ailleurs, sans accord sur le budget 2021-2027, l’Union européenne serait obligée de fonctionner, à partir du janvier prochain, sur le système des « douzièmes provisoires ». Ce mécanisme consiste à maintenir certaines dépenses courantes mais à interrompre, entre autres, les fonds structurels. (Les Echos, Gabriel Grésillon, 20-21/11)
 
 
Selon la dernière étude de l'association de promotion du mécénat en France, Admical, l’organisateur du Mécènes Forum, dont la 5e édition se déroulera les 24 et 25 novembre, la crise sanitaire a suscité une vague de générosité sans précédent. En effet, 86 % des mécènes interrogés par l'association ont réalisé des actions spécifiques liées au Covid-19 et 31 % ont débloqué des enveloppes budgétaires exceptionnelles pour soutenir, en priorité, les secteurs de la solidarité et de la santé. Par ailleurs, lors du Mécènes Forum, plusieurs dirigeants vont prêcher la bonne parole et plancher sur un programme dense. « Nous allons montrer comment le mécénat peut être un levier de transformation vers un nouveau modèle, en renfort des politiques publiques, face à la crise », a d’ailleurs expliqué François Debiesse, président de l'Admical. (Les Echos, Martine Robert, 20-21/11)
 
 
Retrouvez la synthèse du 19/11/2020 ici : https://xml.luqi.fr/casa/fluxpresse/20201119/synthese.html
 
Synthèse réalisée par Cision-L'Argus de la Presse
 
Document réalisé avec l'autorisation du CFC.
Il est interdit de diffuser ou redistribuer, sous quelque forme que ce soit, tout ou partie de ce document.