|
|
|
|
|
|
|
|
Avec l'offre sur Credito Valtellinese, la Banque verte porte ses investissements en Italie à 4 milliards et les effectifs du groupe à 16 000 personnes. Dans une interview, Giampiero Maioli souligne: "Nous sommes des investisseurs à long terme et nous ne fuyons pas quand le spread augmente". (Il Sole 24 Ore, Alessandro Graziani, 24/11)
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
LCL s’est associée avec le producteur d’énergie Voltalia afin de permettre à une quinzaine d’entreprises de bénéficier d’un « Green Corporate PPA (CPPA) ». Il s’agit d’un contrat de fourniture d’électricité verte leur garantissant un prix fixé pendant plusieurs années. « En tant que banque, LCL structurera la garantie de paiement des factures d’électricité des entreprises qui auront souscrit à ce Green CPPA », explique Olivier Nicolas, membre du Comex, en charge du marché des Entreprises et des Institutionnels et de la RSE. Le groupe bancaire espère boucler la sélection début 2021, et en fonction du succès de cette opération, il pourrait relancer un second corporate PPA, pour des entreprises de plus petites tailles notamment. (Option Finance, Anais Trebaul, 23/11)
|
|
|
|
|
|
|
La crise sanitaire a accéléré la mutation en cours de la banque et des usages bancaires. LCL a ainsi annoncé le lancement à grande échelle de LCL Visio, une solution permettant aux clients professionnels et particuliers de mener un rendez-vous à distance avec leur banquier. « Grâce à l’outil Cisco Webex Meetings, le rendez-vous en visioconférence est accessible à tout utilisateur doté d’une connexion internet et d’un ordinateur, d’une tablette ou d’un smartphone », a expliqué la filiale du groupe Crédit Agricole. Elle a également affirmé que cette solution, présentée comme accessible à tous les clients particuliers et professionnels depuis le 20 novembre, reproduit « les conditions du réel, à distance ». (www.moneyvox.fr, Benoît Lety, 24/11)
|
|
|
|
|
|
|
Dans la Marne, les producteurs de Champagne et les banques qui les financent sont inquiets sur les ventes de fin d’année, qui représentent jusqu’à un tiers des revenus annuels. En effet, malgré un bon début d’année, les ventes ont brutalement chuté à cause du confinement lié à l’épidémie de coronavirus. « La crise sanitaire a engendré un brusque arrêt de l’économie. Nous l’avons ressenti sur l’activité de nos clients et, en conséquence, sur la nôtre », indique Laure Lesme-Berthomieux, directrice générale du Crédit Agricole Nord Est et partenaire historique de la filière. Face à cette situation, la banque verte a lancé une initiative pour équiper les TPE/PME d’outils d’e-commerce. « Nos conseillers appellent tous nos clients pour faire un point de situation et proposer des solutions personnalisées », détaille la dirigeante. (Les Echos, Edouard Lederer, 25/11)
|
|
|
|
|
|
|
Dans une interview, Nicolas Denis, directeur général du Crédit Agricole Normandie Seine, tire un premier bilan de l’année 2020. « Cette période démontre l’utilité du modèle coopératif mutualiste. Ce qui nous anime, c’est la volonté d’accompagner tous nos clients et de leur permettre d’enjamber une crise qui n’a rien à voir avec une crise économique habituelle », explique-t-il. Face à cette situation exceptionnelle, « le Crédit Agricole Normandie Seine a injecté 460 millions de PGE (prêt garanti par l’État) dans l’Eure et en Seine-Maritime. […] Le dispositif est souple, en 2021, on pourra faire un report d’amortissement d’un an. L’État a étendu son dispositif jusqu’en juin 2021 », souligne le dirigeant. Par ailleurs, « nous avons appliqué des reports d’échéance pour ceux qui avaient un crédit en cours chez nous […] Dans le domaine de l’assurance, nos contrats d’exploitations ne prévoient pas de couverture pandémie. Malgré tout, nous avons versé entre 2 000 et 5 000 euros à nos clients. Nous avons investi sept millions d’euros sur le territoire Normandie Seine pour cette couverture », détaille Nicolas Denis. (Le Courrier Cauchois, 23/11)
|
|
|
|
|
|
|
Le Crédit Agricole Charente Périgord, situé à Soyaux, a reçu le 23 novembre la visite de Magali Debatte, préfète de la Charente, qui était venue pour rappeler l’importance du télétravail. C’est d’ailleurs l’un des premiers sujets abordés par les inspecteurs du travail quand ils visitent les entreprises. Pour sa part, le Crédit Agricole Charente Périgord a mis un tiers de ses effectifs en télétravail, une semaine sur deux, du fait de la crise sanitaire et du reconfinement. Selon Joël Quaino, directeur des ressources humaines et de la transformation, « ce sont plutôt les activités administratives qui se font à distance. Pour des raisons de sécurité informatique et financière, on ne peut pas passer en télétravail les activités de réalisation de crédits ou de virements », ajoute-t-il. Par ailleurs, dans le contexte de la crise, les employeurs peuvent imposer le travail à distance. Laurent Martin, directeur général de la banque, indique toutefois que dans l’entreprise, « on est toujours resté sur du volontariat. Si quelqu’un dit je ne veux pas faire de télétravail, on respecte son choix ». La banque prévoit, en outre, de capitaliser sur cette expérience née en urgence. « Là, on subit le télétravail, demain, on va l’organiser pour que ça devienne un outil de travail », souligne Laurent Martin. (La Charente libre, Lénaelle Simon, 24/11)
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
La fintech britannique Starling vient d’atteindre, en octobre, son seuil de rentabilité. Cette performance est due à la fois à une forte croissance de ses revenus et à une maîtrise de ses coûts. Angelo Caci, directeur général de Systals Cards, affirme toutefois que « même si la profitabilité des néobanques s’améliore, la pression reste forte : la plupart ont dû réduire leurs coûts et surtout procéder à des revirements stratégiques ». Certaines structures veulent ainsi inciter la clientèle de la formule gratuite à basculer sur une offre payante, à l’image d’Orange Bank, qui propose désormais un pack famille, adossé à un compte premium payant. Selon l’étude du cabinet Systals Cards, deux modèles différents pourraient alors émerger : un modèle fondé sur l’hyperspécialisation ou un modèle plus généraliste, en concurrence frontale avec les banques traditionnelles. (La Tribune, Eric Benhamou, 25/11)
|
|
|
|
|
|
|
PRODUITS / METIERS / ACTIVITES BANCAIRES
|
|
|
|
|
|
|
Goldman Sachs a annoncé, le 24 novembre, son intention de lancer d’ici au 4 janvier, à Paris, sa plate-forme de trading d’actions, Sigma X Europe, sous réserve de l’obtention des autorisations nécessaires. « Nous voulons nous assurer que nos clients continuent d’avoir accès à toutes nos principales sources de liquidités après le Brexit », a précisé Liz Martin, sa codirectrice mondiale du trading électronique de contrats à terme et d’actions. Sigma X Europe MTF accueillera donc toutes les sociétés européennes réglementées par la directive MIF 2 et cotera des instruments européens sur 15 marchés. (L’Agefi 18h, 24/11)
|
|
|
|
|
|
|
RSE/DEVELOPPEMENT DURABLE
|
|
|
|
|
|
|
Depuis près de deux ans, 200 experts techniques ont été mobilisés au sein de l’Union européenne pour plancher sur la taxonomie verte. Cette nouvelle réglementation recense toutes les activités vertes qui répondent à l’objectif global de l’UE d’atteindre la neutralité carbone d’ici 2050. Elle s’applique principalement aux fonds thématiques sur l’environnement et le climat, ainsi qu’aux fonds durables. Cependant, certains gérants d’actifs se refusent, pour l’instant, à amender leur gamme. « La taxonomie consiste principalement en un exercice de reporting qui consiste à déterminer dans quelle mesure les fonds proposés par les gérants correspondent à la grille de lecture de la Commission européenne quant aux activités qui contribuent positivement à la lutte contre le réchauffement climatique », explique Frédéric Samama, en charge de l’investissement responsable chez CPR Asset Management. « C’est un exercice important, qui est une partie de la réponse ; au-delà, chaque gérant doit aussi faire sa propre analyse des enjeux climatiques et du positionnement des entreprises », ajoute-t-il. (Option Finance, Sandra Sebag, 23/11)
|
|
|
|
|
|
|
Le 29 juin, le président de la République a reçu les 150 participants de la convention citoyenne pour le climat à l’Élysée et leur a annoncé qu’il ne reprendrait pas leur proposition d’inscrire le terme d’« écocide » dans le droit français. Le 23 novembre, les ministres de la transition écologique et de la justice, Barbara Pompili et Eric Dupond-Moretti, ont convié les citoyens au ministère de la transition écologique et ont renforcé ce refus d’adopter une loi pénalisant le crime d’écocide. La proposition de création d’un crime d’écocide est ainsi devenue la « création d’un délit transversal sanctionnant la négligence-imprudence-manquement à une obligation de sûreté conduisant à une pollution des eaux ou des sols (délit d’écocide) ». Pour Marine Calmet, présidente de Wild Legal et une des juristes qui ont accompagné les conventionnels dans leurs travaux, ce texte est « très éloigné de l’ambition d’origine ». Les juristes, juges et avocats réunis par la fondation Stop Ecocide souhaitent, par ailleurs, placer l’écocide sur l’échelle des crimes contre l’humanité et prévoient d’en rédiger une définition pour l’inscrire dans le droit pénal international. (Le Monde, Rémi Barroux, 25/11)
|
|
|
|
|
|
|
|
Selon une étude réalisée par l’Autorité bancaire européenne (EBA), les moratoires accordés aux entreprises et aux ménages reposent sur un montant total de prêts de 871 milliards d’euros, soit environ 6 % de l’encours total des prêts bancaires dans la zone euro. Au 30 juin, les volumes de prêts concernés s’élevaient à 255 milliards d’euros pour la France, faisant d’elle la championne d’Europe de la discipline, devant l’Espagne (187 milliards) et l’Italie (156 milliards). En proportion des encours, l’Hexagone reste toutefois dans la moyenne (7 %). Malgré l’importance des montants, les banques tricolores assurent que les paiements ont repris de façon normale pour la très grande majorité des prêts concernés. L’EBA demande néanmoins aux banques de rester vigilantes et de continuer à évaluer la qualité des actifs de ces expositions. (Les Echos, Romain Gueugneau, 25/11)
|
|
|
|
|
|
|
Dans son rapport annuel sur la gouvernance, l’Autorité des marchés financiers (AMF) revient en détail sur la tenue des assemblées générales 2020. Le régulateur en tire un « bilan contrasté ». Selon l’AMF, les AG à huis clos ont porté atteinte à certains droits des actionnaires, comme la possibilité de poser des questions orales, de déposer des résolutions nouvelles ou encore de révoquer des administrateurs en séance. L’autorité souligne que 20 sociétés du SBF120 n’ont proposé aucune retransmission de leur AG, ni en direct ni en différé, alors que les actionnaires étaient dans l’impossibilité d’y assister. Le rapport révèle également qu’aucune société française n’a offert à ses actionnaires la possibilité d’exercer un vote électronique en direct pendant l’AG. Face à ces constats, l’AMF appelle la place de Paris et notamment les établissements centralisateurs, comme BP2S, à se mobiliser sur ce sujet et à réfléchir aux modalités techniques et leurs coûts. Par ailleurs, le régulateur a donné son point de vue sur la composition du bureau de l’AG. Selon le rapport, beaucoup de sociétés n’ont pas précisé les critères de composition du bureau, voire n’ont pas sollicité les actionnaires. (L’Agefi, Bruno de Roulhac, 25/11 ; Les Echos, Laurence Boisseau, 25/11)
|
|
|
|
|
|
|
|
Dans une tribune, Denis Terrien, CEO de Salesforce Europe du Sud, parle de la perception du numérique par les Français. Selon lui, « malgré un manque de confiance chronique, les Français utilisent toujours plus le numérique ». Les prévisions de Salesforce Research révèlent, en effet, que les commandes sur Internet, en période de fêtes de fin d’année, devraient connaître une croissance de 30 %, contre 8 % l’an dernier. Par ailleurs, l’émergence d’un écosystème numérique au début des années 2010 fait aujourd’hui éclore plusieurs champions dans l’e-commerce, la santé et l’assurance. Le dirigeant souligne toutefois que la France ignore son potentiel et doit encourager encore plus la transformation globale de son économie. De son côté, le gouvernement, qui a bien identifié cet enjeu, a lancé le plan de relance de 7 milliards d’euros pour numériser les TPE et PME. Les entreprises, quant à elles, doivent accélérer leur digitalisation pour fournir des solutions novatrices de relation avec leurs fournisseurs ou d’engagement avec leurs clients. (L’Opinion, Denis Terrien, 25/11)
|
|
|
|
|
|
|
|
La révision des barèmes de prise en charge des diplômes des jeunes qui assurent l’essentiel des ressources des centres de formations d’apprentis CFA se fera à la rentrée 2022 et non pas avec un an d’avance. Jean Castex a, en effet, décidé d’avancer le chantier d’un an en se fondant sur la nécessité d’équilibrer les recettes et dépenses de la formation professionnelle. Les CFA et certaines branches professionnelles ont toutefois estimé que c’était beaucoup trop précipité. De plus, le Covid a occasionné d’importants coûts supplémentaires et les taux de rupture de contrats d’apprentissage ont tendance à remonter. Ainsi, au terme d’échanges entre le ministère du Travail, Matignon et l’Élysée, ministre du Travail, Elisabeth Borne, a décidé « revenir au calendrier initial », une nouvelle qui a soulagé Roselyne Hubert, présidente de la Fédération nationale des directeurs de CFA. (Les Echos, Allain Ruello, 23/11)
|
|
|
|
|
|
|
Avec la deuxième vague de restrictions, plusieurs entreprises européennes, déjà fragilisées par le premier confinement, risquent de manquer de liquidités pour garantir le bon fonctionnement de leur activité. Selon l’assureur-crédit Euler Hermes, environ 24 % d’entre elles pourraient être confrontées à une crise de trésorerie en 2021. Les résultats d’exploitation des secteurs les plus exposés, comme les commerces non essentiels ou les services de transports, pourraient baisser de 15 % à 20 % par rapport aux niveaux d’avant-crise. Par ailleurs, malgré un soutien étatique souvent plus important que dans les autres pays, les entreprises françaises sont particulièrement vulnérables. D’ailleurs, avant la crise, elles figuraient déjà parmi les entreprises les plus endettées d’Europe. « Elles ont accumulé 152 milliards d’euros – dont environ 110 milliards de PGE – de dette supplémentaire au premier semestre, ce qui a porté leur endettement à 85 % du PIB à fin juin, contre 44 % en Allemagne et 67 % en moyenne dans la zone euro », souligne Selin Ozyurt, économiste Euler Hermes. (Les Echos, Sophie Rolland, 25/11)
|
|
|
|
|
|
|
|
|
Synthèse réalisée par Cision-L'Argus de la Presse
|
|
|
|
|
|
|
Document réalisé avec l'autorisation du CFC.
Il est interdit de diffuser ou redistribuer, sous quelque forme que ce soit, tout ou partie de ce document.
|
|
|
|
|
|
|