["ARGUS DE LA PRESSE"]
 
SYNTHESE DU 30/11/2020
VIE DU GROUPE
 
Dominique Lefebvre, président du Crédit Agricole, a accordé une interview au site www.la-croix.com. Selon lui, « il n’y a pas de risque pour l’instant concernant le remboursement des PGE, car il n’interviendra qu’à la fin de la première année ou sur une période pouvant aller jusqu’à 5 ans supplémentaires ». Il ajoute que le Crédit Agricole a accordé 560 000 moratoires sur des remboursements de prêts, au pic de la crise. De plus, « un dispositif de modulation des échéances est souvent prévu dès la mise en place du crédit », précise le dirigeant. Pour Dominique Lefebvre, qui estime que la situation économique peut s’améliorer assez vite, les banques françaises font partie de la solution à la crise(www.la-croix.com, 29/11)
 
 
Crédit Agricole veut élargir d’un tiers sa présence en Italie en proposant d’acheter, via sa filiale Crédit Agricole Italia, le Credito Valtellinese (CreVal) pour 737 millions d’euros. Ce rapprochement devrait être facilité par le fait que les deux groupes se connaissent bien et permettre au Crédit Agricole de consolider sa position sur le marché italien. Dans une interview à Corriere della Sera, Giampiero Maioli, administrateur délégué de Crédit Agricole Italia, souligne que l'offre est "amicale" et détaille l'opération. (Investir, Jean-Luc Champetier, 28/11; Corriere della Sera, Stefano Righi, 30/11)
 
 
Amundi, qui avait souscrit des green bonds émis par State Bank of India (SBI), a menacé, la semaine dernière, la banque indienne de vendre ses titres si celle-ci participait, comme elle en a l’intention, au financement du projet très controversé de mine de charbon Carmichael, en Australie. Le fonds Amundi Planet Energy Green One détient, en effet, environ 20 millions de dollars d’obligations vertes placées par SBI. « Si SBI ne fait pas machine arrière, Amundi vendra donc ses titres comme le prévoit la documentation du fonds, qui évalue à la fois l’utilisation du produit des green bonds et la qualité de l’émetteur », a affirmé le directeur du pôle clients institutionnels et corporate, ESG, chez Amundi, Jean-Jacques Barbéris. (L’Agefi, Alexandre Garabedian, 30/11)
 
ENVIRONNEMENT BANCAIRE
 
Dans une interview, Laurent Mignon, président du directoire du groupe BPCE, tire les leçons de la crise sanitaire qui a marqué cette année. Pour lui, « la perspective désormais crédible de l’arrivée de vaccins, en nombre et efficaces, change la donne (…) On va sortir de cette crise sanitaire quelque part dans le courant du premier semestre 2021 ». À propos des risques de la prolongation de la crise et le deuxième confinement sur les banques françaises, Laurent Mignon estime que « les défaillances d’entreprises, anesthésiées pour le moment, augmenteront sûrement en 2021. Ce sera douloureux, mais passager pour le secteur bancaire français, qui a fait la preuve de sa solidité ». Par ailleurs, « le secteur est pénalisé par les taux d’intérêt, qui vont rester très bas pendant longtemps. Nous avons des options pour préserver nos marges, sous pression depuis déjà trois ou quatre ans », indique Laurent Mignon. (Le Figaro, Bertille Bayart et Danièle Guinot, 28-29/11)
 
 
François Villeroy de Galhau, le gouverneur de la Banque de France, a plaidé, le 27 novembre, pour un retour à la distribution de dividendes dans le secteur bancaire. « Incontestablement, la mise en réserve de l’intégralité des résultats a été en 2020 une mesure efficace pour soutenir la solvabilité des établissements financiers, estime-t-il. Toutefois, deux arguments plaident maintenant en faveur d’une ouverture prudente vers une distribution, dont il faudra discuter des modalités ». Le premier tient à « la capacité de résistance des institutions financières à des chocs très importants qu’illustre leur situation à la fin de l’année 2020 », avance François Villeroy de Galhau. Rassurée par la résilience des établissements, la Banque de France estime également nécessaire, et c’est son deuxième argument, de « préserver l’attractivité des institutions financières pour les investisseurs, indispensable pour pouvoir lever des fonds ». Le superviseur français pointe, en outre, le risque d’une concurrence faussée entre les différents établissements côtés, alors que « la plupart des juridictions hors d'Europe semblent se diriger vers une libéralisation contrôlée » de la distribution des dividendes. De son côté, la secrétaire générale du Comité de Bâle, Carolyn Rogers, estimait qu’il était trop tôt pour envisager une levée des restrictions. (Les Echos, Romain Gueugneau, 30/11 ; Le Figaro, Danièle Guinot, 28-29/11)
 
PRODUITS / METIERS / ACTIVITES BANCAIRES
 
Face à la crise, le Sénat réclame le déblocage anticipé de l’épargne salariale sous certaines conditions. Cependant, la mesure ne figure pas dans l’arsenal déployé par le gouvernement contre l’épidémie. Le déblocage de l’épargne salariale « n’est pas nécessaire », a affirmé le ministère de l’Économie et des Finances. En effet, les Français se sont constitué un matelas de précaution de près de 90 milliards d’euros, depuis le début de la crise. Il est ainsi difficile d’envisager que les sommes retirées de l’épargne salariale soient utilisées pour des achats. Pour Bercy, la priorité est de soutenir les entreprises et de flécher l’épargne des Français vers les fonds propres, d’où son soutien aux récents amendements au projet de budget en faveur de l’actionnariat salarié à l’Assemblée. (Les Echos, Isabelle Couet, 30/11)
 
 
Le gouverneur de la Banque de France a réagi, le 27 novembre, à la suite de nouvelles critiques formulées par certains professionnels de l'immobilier sur le durcissement des conditions d'octroi de crédits. Il a souligné en introduction d’une conférence de l’Autorité de contrôle prudentiel et de résolution (ACPR) sur l’impact de la crise sanitaire que « la production de prêts à l'habitat a atteint un plus haut historique en septembre 2020, avec 19 milliards d’euros de crédits nouveaux ». Ce chiffre vient démentir « les mauvais procès sur la dégringolade de l’accès au financement immobilier » formulés par les acteurs du secteur, ajoute François Villeroy de Galhau. Il s'est, par ailleurs, engagé, auprès de la ministre déléguée au Logement, à faire un bilan de l'application des règles fixées par le Haut Conseil de stabilité financière (HCSF) d'ici à sa prochaine réunion. (Les Echos, Elsa Dicharry et Gabriel Nedelec, 30/11)
 
 
Pendant les premiers mois de la crise, le nombre de dossiers de surendettement déposés auprès de la Banque de France a chuté. Mais depuis le mois de juin, l’institution constate « un retour progressif vers le niveau des dépôts enregistré avant la crise du Covid ». « Depuis 2014, nous observions une baisse continue du nombre de dossiers de surendettement, notamment grâce à un meilleur encadrement de la distribution de crédits à la consommation. Mais nous nous attendons à un retournement de tendance, avec une hausse des dépôts de dossiers en 2021 », précise Mark Béguery, directeur des particuliers à la Banque de France. (Le Monde, Véronique Chocron, 28/11)
 
 
Après le Crédit Agricole, la Banque Postale, la Banque Populaire et la Caisse d’Épargne, c’est au tour des banques régionales du Crédit Mutuel Alliance Fédérale, de sa filiale le CIC, ainsi que la Bred de rejoindre Paylib entre amis. Il s’agit d’un système de virement instantané qui permet de transférer de l’argent en moins de 10 secondes. Playlib annonce ainsi que ce sont « 95 % des 52 millions des majeurs Français » qui peuvent désormais utiliser ce service conçu pour le smartphone, gratuitement et dans la limite de 300 euros par virement, dont 15 millions y sont déjà inscrits. (www.moneyvox.fr, 27/11)
 
 
À un mois de l’entrée en vigueur du Brexit, les autorités britanniques se préparent à alléger certaines contraintes fixées par l’Union européenne (UE). Elles se défendent de vouloir diverger du cadre européen pour soutenir les banques de la City. Londres a, par exemple, annoncé, le 16 novembre, son intention de décaler de 6 à 18 mois l’entrée en vigueur de certaines dispositions de l’accord de Bâle III, donnant ainsi un avantage aux banques britanniques par rapport à celles de l’UE. Cependant, cela ne l’empêche pas de réclamer à Bruxelles des décisions d’« équivalence » sur d’autres activités. Par ailleurs, l’Autorité bancaire européenne (EBA) s’inquiète du retard de certains acteurs du paiement dans leur mise en conformité face au Brexit. En effet, des risques subsistent du côté des fintechs qui n’auraient pas eu les moyens financiers de s’adapter. L’EBA se veut toutefois rassurante et n’anticipe pas de perturbation majeure du secteur. (Les Echos, Alexandre Counis, 30/11 ; Le Echos, Gabriel Nedelec, 30/11)
 
RSE/DEVELOPPEMENT DURABLE
 
Dans un entretien accordé à La Croix, Pierre Siquier, président de France Générosités, rappelle le rôle essentiel que les grandes associations jouent durant la crise et l’importance de les aider pour financer leurs actions. Selon lui, l’engagement des associations auprès des personnes fragiles n’a jamais été aussi indispensable. Il ajoute que même si les premiers indicateurs enregistrent une nette augmentation des dons, le mois de décembre compte à lui seul pour plus de 20 % de la collecte annuelle. « […] C’est maintenant que les Français doivent continuer à donner », souligne le dirigeant. Par ailleurs, il estime que ce serait un formidable signal qu’une partie des 90 milliards d’euros supplémentaires épargnés par les Français aille vers la solidarité pour soutenir les associations à un moment où elles en ont plus que jamais besoin. (La Croix, Mathieu Castagnet, 30/11)
 
 
La France compte près de 40 taxes environnementales diverses et variées, allant de la taxe intérieure de consommation sur les produits énergétiques (TICPE) à la contribution de solidarité sur les billets d’avion. En théorie, le but de ces taxes est de modifier le comportement des personnes envers l’environnement. Cependant, « elles ont un impact marginal sur le bon positionnement de la France en matière de réduction des émissions de CO2, tout en pesant sur le pouvoir d’achat », dénonce Sébastien Chapotard, auteur pour l’Institut des recherches économiques et fiscales (Iref) d’une note très critique sur la politique environnementale hexagonale. L’Institut ajoute que les « massives » subventions publiques accordées aux énergies renouvelables (solaire et éolien), à hauteur de plusieurs milliards d’euros par an, ne contribuent que très peu, elles aussi, aux faibles émissions. L’Iref précise alors que l’innovation est la seule solution pour poursuivre la lutte contre le changement climatique sans nuire au niveau de vie des Français. (La Figaro, M. M, 28-29/11)
 
 
Une étude européenne, coordonnée par l’Institut Paul-Scherrer et publiée le 18 novembre dans la revue Nature, suggère la prise en compte d’un nouvel indicateur pour mesurer l’impact sanitaire des particules fines. « Certaines particules fines génèrent un stress oxydatif dans les poumons pouvant conduire à endommager les cellules et les tissus du corps humain », indique Gaëlle Uzu, giogéochimiste de l’atmosphère à l’Institut de recherche pour le développement et coautrice de l’étude. D’après les chercheurs, les lésions oxydatives provoquées par les particules augmentent le risque de maladies pulmonaires et cardio-vasculaires. Ils indiquent également que toutes les particules n’ont pas le même potentiel oxydant. De son côté, Isabella Annesi-Maesano, directrice de recherche à l’Inserm et spécialiste des questions de pollution de l’air, indique que deux enseignements sont à tirer de cette étude : « le premier est que les pouvoirs publics doivent accentuer la lutte contre les émissions du trafic routier au sens large, le second est qu’ils ne doivent plus encourager le développement du chauffage individuel et des centrales collectives au bois ». (Le Monde, Stéphane Mandard, 29-30/11)
 
REGLEMENTATION BANCAIRE
 
Lors d’une conférence organisée par l’Autorité de contrôle prudentiel et de régulation (ACPR), le 27 novembre, la déclaration du gouverneur de la Banque de France en faveur d’une reprise « prudente » du versement du dividende des banques n’est pas passée inaperçue. François Villeroy de Galhau a ainsi donné un peu d’espoir au secteur bancaire. Par ailleurs, même si sur les neuf premiers mois de l’année, le résultat agrégé des quatre principaux établissements bancaires français a baissé de 39 % par rapport à la même période en 2019, à 11 milliards d’euros, l’ACPR note que le capital des groupes bancaires reste solide. Laurent Clerc, directeur de la direction d’étude et d’analyse des risques de l’Autorité constate même « un impact relativement modéré de la crise sanitaire sur les banques », du moins jusqu’au 30 septembre 2020. L’ACPR souligne ainsi que tous les groupes français ont enregistré une augmentation de leur ratio de fonds propres durs (CET1) sur les neuf premiers mois de 2020. Cependant, le risque de crédit est encore important et les taux durablement bas forcent les banques à surveiller leur rentabilité. (L’Agefi, Franck Joselin, 30/11)
 
 
L’AMF a infligé à BNP Paribas Securities Services (BP2S), filiale de BNP Paribas, une amende d’un million d’euros pour l’affaire des « fake votes ». En effet, la saison des AG avait été marquée par des erreurs multiples et répétées dans les calculs des votes des actionnaires. Ces faits étaient dus à des problèmes informatiques rencontrés par BP2S, chargé de collecter les votes des actionnaires. Ces dysfonctionnements avaient alors jeté le doute sur la fiabilité des votes en AG et sur le respect des droits des actionnaires sur la place de Paris. À l’audience, BP2S a contesté la compétence du juge de l’AMF sur l’activité de traitement des droits de vote. Par ailleurs, elle a indiqué avoir corrigé toutes ses erreurs et informé ses clients pour qu’il n’y ait pas de préjudice. Elle a aussi souligné que l’AMF était informée de ces dysfonctionnements. La décision peut ainsi faire l’objet d’un recours. (Les Echos, Laurence Boisseau, 30/11)
 
 
L’Eurogroupe se réunit, ce lundi, avec comme principal objectif de mettre en œuvre la réforme du mécanisme européen de stabilité (MES). Mais un nouveau blocage n’est pas à exclure. En effet, le traité révisant le MES et ses annexes sont restés identiques au compromis qui avait été agréé entre les États membres avant que le gouvernement italien ne fasse marche arrière en décembre 2019, à l’issue d’une crise politique interne. Ainsi, le projet de réforme prévoit toujours la mise en place des clauses d’actions collectives (CAC), qui doivent introduire un vote collectif à la majorité qualifiée des créanciers obligataires pour adopter une résolution contraignante pour toutes les obligations. Les 19 ministres feront ensuite le point sur les travaux en cours au niveau technique sur le parachèvement de l’union bancaire. Par ailleurs, ils finaliseront, le 1er décembre, en format Ecofin un projet de conclusions du Conseil sur le plan d’action de Bruxelles sur l’Union des marchés de capitaux. Le texte devrait appeler à faire des mesures visant à améliorer le financement de l’économie afin de soutenir la relance des priorités maximales. (L’Agefi, Clément Solal, 30/11)
 
STRATEGIE DIGITALE
 
Dans le cadre de l’initiative Tech For Good, plus de 70 PDG de la tech ont signé un manifeste commun comprenant 8 engagements, dont la lutte contre les contenus haineux et terroristes. Les signataires promettent de « soutenir sincèrement les efforts de la cornmunauté internationale pour prendre [...] des mesures transparentes, spécifiques et techniquement faisables pour prévenir la mise en ligne et la diffusion » de ces contenus. Ils s’engagent également à concevoir leurs produits selon les principes de « sécurité par design » et de « vie privée par design », tout en garantissant la liberté de choix du consommateur. Par ailleurs, ces dirigeants souhaitent contribuer « équitablement aux impôts des pays » dans lesquels ces géants exercent leurs activités. Il s’agit de mettre fin aux pratiques d’optimisation fiscale qui conduisent souvent les géants de la tech à choisir des pays plus favorables. Enfin, les signataires promettent d’ouvrir et de partager leurs données, notamment avec le monde de la recherche, et d’assurer une meilleure interopérabilité de leurs services. (Les Echos, Raphaël Balenieri, 30/11)
 
 
Depuis sa création en 2006, l’emploi a toujours été au cœur des priorités de Leboncoin. Actuellement, le site compte sur une audience exclusive de 1,7 million de candidats non présents sur d’autres portails. Chaque mois, 2,9 millions de candidats en recherche active d’emploi visitent la plate-forme. Malgré la crise sanitaire, environ un million d’offres ont été déposées en 2020, soit 20 % de plus qu’en 2019. Pour développer cette activité, Leboncoin s’efforce de répondre à la demande accrue des candidats de connaître plus intimement les entreprises auprès desquelles ils postulent. Le site met également à la disposition des entreprises une page employeur afin de les aider à maîtriser le concept de marque employeur et les codes de recrutement des grands groupes. Par ailleurs, Leboncoin a décidé, cette année, de rendre 100 % gratuite la dépose des offres d’emploi pour les entreprises de moins de 10 salariés. « Notre objectif est de soutenir tous les types de recruteurs, notamment les TPE qui composent tout le maillage économique du pays et n’ont pas toujours de gros budgets ou une bonne connaissance des outils digitaux », explique Kim-Xuan Nguyen, directrice du marketing emploi. (Les Echos Supplément, L. S., 30/11)
 
CONJONCTURE ECONOMIQUE
 
L’Italie succédera, le 1er décembre, à l’Arabie Saoudite à la présidence du G20. Dans un entretien aux Echos, Luigi Di Maio, ministre des Affaires étrangères italienne, passe alors en revue les ambitions italiennes, ainsi que les dossiers sur lesquels il souhaite peser. Il indique que le principal engagement de son pays sera de donner une réponse collective et efficace à l’urgence sanitaire globale. Le ministre souligne également l’importance des principes du développement durable, d’inclusion et de résilience. Par ailleurs, Luigi Di Maio revient sur l’élection de Joe Biden à la présidence américaine. Il est convaincu que l’administration Biden apportera une contribution décisive au multilatéralisme et à la coopération internationale, ainsi qu’au succès de la présidence italienne du G20. Il affirme, en outre, que l’Italie soutient l’effort de l’Union européenne pour construire un partenariat plus égalitaire et équilibré avec la Chine. (Les Echos, Olivier Tosseri, 30/11)
 
 
Retrouvez la synthèse du 27/11/2020 ici : https://xml.luqi.fr/casa/fluxpresse/20201127/synthese.html
 
Synthèse réalisée par Cision-L'Argus de la Presse
 
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