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Crédit Agricole Consumer Finance (CACF), la filiale de Crédit Agricole SA, a annoncé le 8 décembre que le groupe allait se lancer en direct dans la location de véhicules longue durée. Pour couvrir ce segment, la banque verte va créer une nouvelle entité, baptisée « CA Rent », qui sera opérationnelle à partir de juin 2021. Avec cette annonce, Crédit Agricole entend « réparer » une forme d’anomalie, puisque deux de ses principaux concurrents, Société Générale et BNP Paribas, sont déjà actifs sur ce créneau très lucratif. « Nous n’avons pas la prétention de concurrencer les plus grands dès la première année, mais nous sommes persuadés que CA a besoin de cette corde à son arc », précise Stéphane Priami, le patron de CACF. Le groupe visera également une dizaine de nouveaux partenariats bancaires à l’international. (Les Echos, Gabriel Nedelec, Edouard Lederer, 09/12)
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En investissant leur participation ou leur intéressement dans leur plan d’épargne salariale, certains salariés ont financé Homnia, un des nombreux investissements du fonds Amundi Label Équilibre Solidaire, le plus important fonds solidaire français. Disponible dans les plans d’épargne salariale de nombreuses entreprises, ce fonds a également aidé les entreprises de réinsertion Simplon ou Bimbamjob à se développer. « Mis au service des collectivités locales, pour aider les bénéficiaires du RSA à trouver un emploi, son taux de réussite de 45 % est supérieur à celui des autres solutions d’accompagnement », explique le gérant Impact Investing chez Amundi, Mathieu Azzouz. Par ailleurs, ce fonds consacre près de 10 % de ses encours à défendre l’entrepreneuriat social. « Nous sommes des partenaires de long terme pour les structures que nous accompagnons. Nous mesurons l’impact généré par nos actions : le nombre de personnes aidées, d’emplois créés... », affirme Mathieu Azzouz. (Le Figaro, A. B., 09/12)
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Franceinfo propose un reportage sur Lucie Pinson, fondatrice de l’ONG Reclaim Finance, qui se mobilise contre le financement du charbon, l’énergie la plus émettrice de gaz à effet de serre. Interviewé dans le cadre de ce reportage, Eric Campos, directeur de la RSE du Crédit Agricole indique que le Crédit Agricole est la première banque française à avoir annoncé l’arrêt total de financement du charbon d’ici à 2030, dans les pays de l’OCDE. Selon lui, la militante anti-charbon a permis à la banque verte de progresser. (franceinfo, Louis Laforge, Marianne Théoleyre, 08/12)
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Lors d’une table ronde organisée, le 8 décembre, dans le cadre des Journées nationales des investisseurs de L’Agefi, les investisseurs institutionnels ont expliqué comment ils ont fait face aux impacts tant financiers qu’opérationnels de la crise du Covid-19. Côté opérationnel, les intervenants ont tous affirmé que leur organisation avait bien géré le passage au tout télétravail. Arnaud Misset, chief digital officer Caceis, a, de son côté, affirmé que « la grosse différence et le gros défi ont été le passage à l’échelle ». Pour lui, le vrai sujet a été un sujet de management. « Comment garder le lien avec les équipes et sur la distance ? », s’est-il d’ailleurs interrogé. Néanmoins, ce qui est sûr, c’est que la crise aura permis d’accélérer la transition digitale de tous les acteurs. (L’Agefi, Laurence Marchal, 09/12)
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Le 8 décembre, la Commission européenne a appelé à la prudence sur les dividendes bancaires, estimant que le maintien du gel imposé aux banques au printemps dernier est justifié, alors que la Banque centrale européenne (BCE) doit rendre, le 10 décembre, une décision sur le sujet. « Je pense qu’il faut encore s’en tenir à ces lignes directrices concernant le dividende », a d’ailleurs déclaré Mairead McGuinness, la nouvelle commissaire européenne aux Services financiers. Du côté de la zone euro, le débat divise. Le gouverneur de la Banque de France, François Villeroy de Galhau, a indiqué, fin novembre, qu’il était favorable à « une ouverture prudente vers une distribution » des dividendes, tandis que Claudia Buch, vice-présidente de la Bundesbank, s’y oppose. (Les Echos, 09/12)
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Le 10 décembre, la Banque centrale européenne (BCE) devrait annoncer de nouvelles mesures, ce qu’elle n’a plus fait depuis le 4 juin, quand elle avait augmenté son programme d’achats d’urgence (PEPP) de 750 à 1 350 milliards d’euros, de décembre 2020 à juin 2021. Cette réunion sera l’occasion pour la BCE de refaire un point sur les indicateurs économiques et de réviser ses prévisions économiques. Parmi les nouvelles mesures, les analystes prévoient une probable extension du PEPP, qui pourrait être augmenté de 500 milliards supplémentaires. Beaucoup estiment également que, pour contrebalancer le coût du taux de dépôt négatif (- 0,50 %) et sa recommandation de suspendre encore les dividendes des banques, la BCE soutiendra l’octroi de crédit en prolongeant de juin 2021 à juin 2022 l’avantage des opérations de refinancement à long terme ciblées (TLTRO) à un taux d’emprunt de -1 %. (L’Agefi, Fabrice Ansemi, 09/12)
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PRODUITS / METIERS / ACTIVITES BANCAIRES
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Le style vestimentaire des banquiers a changé, avec des anciens qui ne jurent que par Savile Row et les nouveaux qui choisissent Uniqlo et Patagonia. À Paris, où le code vestimentaire est le moins exigeant, plusieurs changements sont à noter ces dernières années. D’ailleurs, avec le confinement, la tenue est devenue moins observée et certains banquiers portent même des jeans et des baskets. Toutefois, l’uniforme varie selon le niveau de hiérarchie, l’expérience et le métier du banquier. (Le Figaro, Matthieu Morge Zucconi, 09/12)
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La banque américaine Goldman Sachs s’apprête à acquérir 100 % de sa filiale chinoise Goldman Sachs Gao Hua qu’elle détient déjà à 51 %. Pour cela, la banque va racheter les 49 % de son associé Beijing Gao Hua Securities. Une fois l’acquisition faite, la filiale deviendra Goldman Sachs (China) Securities. Avec cette opération, Goldman Sachs poursuit son développement dans le pays, notamment dans les métiers de la gestion d’actifs et de la gestion de patrimoine. Plusieurs banques sont également engagées dans le même processus. Pour la France, Amundi et BOC Wealth Management, la filiale de Bank of China (BoC), ont créé leur société commune début octobre dans la gestion d’actifs, détenue à 55 % par Amundi. (L’Agefi, Franck Joselin, 09/12)
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RSE/DEVELOPPEMENT DURABLE
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Les foncières, les sociétés de gestion (SCPIOPCI), les promoteurs ou les constructeurs sont les figures de proue de l’immobilier tertiaire vert. Ils poussent les sujets du bâtiment durable et de la transformation énergétique depuis des années. « Le bâtiment est au cœur des transitions énergétiques, écologiques, économiques et numériques », résume Jean-Éric Fournier, directeur du développement durable chez Covivio, première foncière française à avoir reçu, en 2018, l’approbation de l’initiative Science Based Targets (SBTi). Parmi les autres acteurs figurent également Groupama Immobilier, Generali, Inovalis ou encore Nexity. L’accélération des réglementations et les objectifs fixés par la loi Energie et Climat ont aussi placé la valeur verte au centre des stratégies d’investissement immobilier. Le bâtiment de demain devra, par ailleurs, être robuste, sobre et désirable aux yeux des investisseurs. (Les Echos, Eugénie Deloire, 09/12)
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Alors que la France est la championne en Europe de l’actionnariat salarié grâce à ses grandes entreprises, Loïc Desmouceaux, président de la Fédération française des associations d’actionnaires salariés et anciens salariés (FAS), déplore que la majorité des PME n’ait pas mis en place ce dispositif. Il estime, en effet, que près de 5 % du capital des grands groupes tricolores est entre les mains des salariés, contre moins de 2 % dans les PME. « Les dirigeants qui font ce choix sont en général ceux qui ont une “vraie” politique RSE, une stratégie de partage de la valeur créée par l’entreprise, des patrons convaincus et engagés », indique Jean-Philippe Debas, président d’Equalis Capital. De plus, près de 75 % des dirigeants interrogés par une enquête réalisée par Eres ont noté des progrès dans l’implication des salariés dans le fonctionnement de l’entreprise. C’est pourquoi le gouvernement et les organisations patronales encouragent les dirigeants à y recourir. (Le Figaro, Anne Bodescot, 09/12)
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Lors des réunions, tenues les 7 et 8 décembre, entre les ministres et les groupes de travail formés de citoyens de la Convention climat et de députés, certaines mesures consensuelles ont été arrêtées, comme l’éducation au développement durable. Mais pour le député écologiste Matthieu Orphelin, « les mesures les plus fortes et impactantes ne sont pas arbitrées. Seuls les points secondaires sont tranchés ». C’est le cas de l’obligation de rénovation des bâtiments ou de la définition de ce qu’est une rénovation performante et de la généralisation du forfait mobilité durable. L’arbitrage sur la taxation des engrais azotés pourrait, quant à lui, être renvoyé au niveau européen. Le gouvernement n’irait pas non plus vers l’obligation d'un menu végétarien quotidien dans les cantines. « Le gouvernement est venu avec des projets de mesures, nous avons le temps de coconstruire, nous avons un mois et demi pour revenir sur des propositions non arrêtées », indique, de son côté, l’élue Valérie Petit (Agir). (Les Echos, Muryel Jacque, 09/12)
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Dans une interview, Bernard Abate, haut fonctionnaire honoraire au ministère de l’Économie et des Finances, donne son avis sur les nouvelles technologies et leur impact sur le travail. D’après lui, la situation ne sera « pas forcément » la même avec les nouvelles technologies, « d’une part, parce que nous sommes arrivés au bout d’un cycle historique où les innovations ouvraient de nouveaux marchés à mesure que la technique s’emparait de nouveaux domaines d’activité » et « d’autre part, parce que ce modèle de croissance quantitative de la consommation est remis en question par la crise écologique ». « La révolution numérique offre aux administrations les mêmes possibilités d’évoluer vers plus d’autonomie et d’initiative des agents. Mais la bureaucratie est un système qui remonte à l’Antiquité. Son ancrage culturel dans le droit rend très difficile son évolution », ajoute-t-il. (L’Opinion, Cécile Lemoine, 09/12)
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Le 7 décembre, le Sénat a adopté un amendement au projet de loi de Finances pour mettre en place un crédit d’impôt temporaire de 2 500 euros à destination des exploitants qui renonceront en 2021 et 2022 à désherber avec du glyphosate. « Pour l’État, ce crédit d’impôt est estimé à une centaine de millions d’euros, selon différentes simulations et en fonction de son appropriation par les agriculteurs », souligne le ministère de l’Agriculture. Il s’appliquera en plus des crédits d’impôt déjà prévus pour l’agriculture biologique. Le ministère a également indiqué que la prime à la conversion des agroéquipements prévue dans le plan de relance sera désormais dotée au total de 215 millions d’euros. (Les Echos, J. C., 08/12)
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Le plan de relance européen et le budget pluriannuel sont bloqués par le veto des gouvernements polonais et hongrois, à quelques semaines de leur mise en œuvre projetée. Cinq des plus grandes organisations patronales du Vieux Continent ont alors adressé une lettre aux dirigeants européens, le 8 décembre, dans laquelle elles alertent sur le fait que les blocages n’aient pas encore été levés. Elles demandent également que le plan de relance et le nouveau cadre budgétaire « deviennent opérationnels sans plus de retard ». « Une réponse rapide est indispensable, notamment à ceux qui ont dû fermer temporairement leurs activités, aux travailleurs inquiets pour leur travail, aux personnes dont le mode de vie est menacé », notent les patronats. Par ailleurs, « le fait que la Pologne soit associée au refus de l’État de droit est désastreux pour nos entreprises. Le dommage est irréversible », souligne Maciej Witucki, président de Lewiatan. (Les Echos, Catherine Chatignoux, 09/12)
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Selon les données recueillies par les greffiers des tribunaux de commerce de France, les défaillances d’entreprises ont baissé du 1er septembre au 30 novembre 2020, avec un recul de 37 % par rapport à la même période en 2019. Pour 2020, 7 465 ouvertures de procédures collectives ont été enregistrées sur cette période. Par ailleurs, le nombre de défaillances a chuté d’un tiers sur les douze derniers mois. En tout, elles devraient baisser de 15 000 cette année par rapport à l’an passé. Les aides publiques et le refus des Urssaf d’assigner en justice les mauvais payeurs expliquent cette baisse. Le Conseil national des greffiers souligne, toutefois, que la fin de ces aides et les remboursements des prêts garantis par l’État font craindre une explosion des défaillances l’an prochain. (Les Echos, Guillaume de Calignon, 09/12)
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L’événementiel continue d’être touché de plein fouet par la crise. En effet, les annulations de salons et de foires se poursuivent sous le regard désespéré des professionnels du secteur qui pèse 34 milliards d’euros de retombées en France. Pour la Foire de Paris, par exemple, Comexposium envisage de faire un examen de la situation en janvier afin de déterminer si l’édition de mai 2021 sera maintenue, annulée ou reportée. Pour rappel, ce leader des marchés des salons et foires s’est placé en procédure de sauvegarde en septembre. « Nos deux actionnaires, la Chambre de commerce et d’industrie d’Île-de-France et Crédit Agricole Assurances, financent en cette période de transition. Pour qu’il y ait une vraie reprise, il faudra être certain qu’aucune menace ne pèse sur l’avenir. En attendant, il faut faire dos rond », a affirmé Renaud Hamaide, PDG de Comexposium. (Le Figaro, Alexandre Debouté, Mathilde Visseyrias et Valérie Collet, 09/12)
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Synthèse réalisée par Cision-L'Argus de la Presse
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