["ARGUS DE LA PRESSE"]
 
SYNTHESE DU 04/10/2022
VIE DU GROUPE
 
Dans les colonnes de La Tribune, José Santucci, DG Crédit Agricole Provence Côte d’Azur, parle de l’enjeu de s’adapter face à l’inflation et à l’augmentation des taux d’intérêt. « Il faut rester souple et adaptable », souligne-t-il. Selon José Santucci, il faudrait miser sur la RSE et la digitalisation pour assurer la croissance. Par ailleurs, grâce à sa nouvelle application : « Ma banque », comptabilisant 8 millions d’utilisateurs, Crédit Agricole est « la première banque digitale en France », se réjouit-il. « Notre approche a toujours été d’être 100% humain et 100% digitale », a-t-il conclu. (La Tribune, 04/10)
 
 
Dans une interview accordée à Paris Normandie, le directeur général du Crédit Agricole Normandie Seine, Nicolas Denis, revient sur le bilan de ses activités en 2022. Il indique qu’en Seine-Maritime et dans l’Eure, le Crédit Agricole accompagne une entreprise sur trois : « C’est le premier financeur de l’économie du territoire. Alors que s’achève le troisième trimestre 2022, les indicateurs demeurent au vert ». Selon Nicolas Denis, le volume d’affaires est en progression en 2022 par rapport à 2021. « On est en croissance d’activités sur le marché des entreprises (TPE, exploitations agricoles, PME et ETI) avec une progression de 6% de réalisation de crédits à fin août », souligne-t-il. (Paris Normandie, Cristophe Préteux, 04/10)
 
 
Après avoir acquis la Société Financière du Porte-Monnaie Electronique Interbancaire (SFPMEI) SFPMEI en début d’année auprès du fonds d’investissement BlackFin, Crédit Agricole va la renommer Okali. Ce changement illustre la volonté de Crédit Agricole de se renforcer dans les paiements auprès des petites et moyennes entreprises. La structure a été intégrée à La Fabrique by CA depuis son rachat. « Concrètement, Okali vise à permettre à tous les acteurs économiques qui le souhaiteraient de lancer leur service financier », a expliqué Sabine Fillias, qui a pris la tête de la filiale. Crédit Agricole et sa filiale LCL devraient chacune lancer une banque à l’attention des professionnels reposant sur les services que permet Okali. (Les Echos, Gabriel Nedelec et E. Le, 04/10)
 
MECENAT
 
Le 30 septembre 2022, Jean-Christophe Iratzoqui, vice-président de la Fondation Crédit Agricole Pyrénées-Gascogne, et Sylvie Ehrmann, déléguée générale de la fondation, ont remis un chèque de 12 000 euros pour aider à pérenniser le festival Ecrire la nature, dont la première édition s’est tenue en juin dernier à Laruns. La Fondation Crédit agricole Pyrénées-Gascogne a été séduite par le projet ayant pour objet d’organiser chaque année ce festival littéraire en vallée d’Ossau. (L’Éclair, 03/10)
 
ENVIRONNEMENT BANCAIRE
 
Les investisseurs s’inquiètent pour la santé financière de Credit Suisse. La banque a perdu 55 % de sa valeur depuis janvier et n’est plus valorisée qu’à 10,4 milliards de francs suisses, contre 30 milliards en mars 2021. Elle a été affectée par divers problèmes, notamment en 2021 lorsque l’établissement a été mêlé à la faillite de la société Greensill et l’implosion du fonds américain Archegos. Ces scandales lui ont coûté cher : 6,75 milliards versés, pour l’instant, aux investisseurs pour Greensill et 5 milliards pour Archegos. La banque a accumulé près de 4 milliards de francs de pertes entre le dernier trimestre 2021 et la mi-2022. (Le Figaro, Danièle Guinot, 04/10)
 
PRODUITS / MÉTIERS / ACTIVITÉS BANCAIRES
 
Le virement instantané est désormais gratuit pour les souscripteurs du package « Esprit Libre » de BNP Paribas, a annoncé la banque la semaine dernière. « Les flux de paiements instantanés augmentent rapidement au sein de notre clientèle, de l'ordre de 60 % sur un an. Une telle décision représente un investissement important pour nous, mais il en vaut la peine pour la satisfaction de nos clients », indique Marguerite Bérard, directrice de la banque commerciale en France (BCEF) chez BNP Paribas. Certaines caisses régionales du Crédit Agricole font également partie des acteurs passés au gratuit. En outre, BNP Paribas a proposé un service de protection de la vie numérique, envisageant par exemple le nettoyage de données personnelles sur Internet en cas d'atteinte à sa réputation en ligne. (Les Echos, Edouard Lederer, 04/10)
 
 
De nombreuses sociétés de gestion ont récemment vu le rendement de leurs OPCVM monétaires basculer en territoire positif, pour s’établir entre 0 et 0,05%. Mais, certains gérants estiment que les performances de ces supports pourraient repasser au-dessus du seuil de 1% dans les prochaines semaines. « Depuis cet été, plusieurs banques européennes sont revenues se financer sur le marché du NEU CP sur des maturités plus longues, en offrant aux investisseurs des primes plus attractives. Alors que ces émetteurs anticipent le remboursement prévu en juin 2023 des sommes massives (…) levées au début de la crise sanitaire auprès de l’Eurosystème dans le cadre du dispositif TLTRO 3, ce mouvement pourrait durer », explique Cécile Mouton, responsable Solutions chez Amundi. Mais, l’augmentation des rendements de ces fonds monétaires a également été causée par l’augmentation des taux de la BCE, qui a aussi eu des effets sur les dépôts bancaires. (Option Finance, Arnaud Lefebvre, 03/10)
 
 
Le 1er octobre 2022, le plafond journalier des titres-restaurant a augmenté de 19 à 25 euros. Mais cette mesure, convenue lors du débat parlementaire sur le pouvoir d’achat, suscite l’inquiétude de la Commission Nationale des Titres-Restaurant (CNTR). Elle estime que ce nouveau plafond s’applique indistinctement aux petits commerces comme à la grande distribution, alors que plus il est élevé, plus le consommateur privilégie les achats en grande surface. La CNTR souhaite de ce fait que cette augmentation ne s’applique qu’aux restaurateurs et commerces, en rappelant que selon la loi, « le titre restaurant doit permettre au salarié d’avoir un repas quotidien ». De leur côté, les opérateurs du groupe BPCE affirment que leur cible reste les petits commerçants et restaurants auprès de qui ils prélèvent 4,5% de commission, contre 2,2% pour les grandes surfaces. (Les Echos, Martine Robert, 04/10)
 
 
La société rennaise Algo Paint, créée en 2015, vient de protéger sa gamme de peintures biosourcées à base d’algues et de coquilles Saint-Jacques avec deux brevets. Elle vient de lever 3 millions d’euros auprès d’Amundi, d’EDF et de la Banque Populaire Grand Ouest (Mer Invest), sous forme d’obligations convertibles, pour booster sa force de vente et étoffer son service marketing. « Nous sommes à la recherche de 500 000 euros supplémentaires sur la plateforme de financement participatif Wiseed », ajoute Lionel Bouillon, PDG fondateur d’Algo Paint. (Les Echos, S. du G., 01/10)
 
 
Créé en 2018, The Blockchain Group est l'un des premiers acteurs spécialisés dans le Web3 et la blockchain en France. Dans un entretien accordé à La Tribune Édition Quotidienne, son fondateur, Xavier Latil, explique la mission du groupe, à l'occasion de l'entrée en Bourse de sa filiale dédiée aux jetons non-fongibles (NFT), Eniblock. The Blockchain Group a pour objectif de démocratiser l’usage de la technologie en développant des interfaces facilement utilisables par tous et en aidant les grands groupes à mettre en place des projets concrets autour de la blockchain. Il a signé un contrat avec un consortium, parmi lequel figure Crédit Agricole Pacifica, afin d’équiper chaque véhicule d’un passeport numérique sur la blockchain. « La blockchain va devenir une commodité », estime Xavier Latil qui annonce une performance de The Blockchain Group chiffrée à 14,8 millions d’euros au premier semestre 2022, soit une hausse de 8% par rapport à au premier semestre 2021. (La Tribune Édition Quotidienne, Guillaume Renouard, 01/10)
 
ESG ET TRANSITION ENVIRONNEMENTALES ET SOCIÉTALE
 
Société Générale a participé à la levée de fond de 4,5 millions d’euros de la start-up Impak Rating, opérant dans l’analyse de données ESG. « C’est une accélération du travail d’analyse extra-financière que nous réalisions déjà par le passé », a expliqué Burno Bassac, responsable mondial de l'analyse crédit chez Société Générale Corporate & Investment Banking. Impak Rating va participer aux analyses extra-financières permettant à la banque de mieux accompagner ses clients dans la transition écologique et atteindre la neutralité carbone. (Les Échos, G.N., 04/10)
 
 
Les investissements responsables obligent les gérants à assurer les enjeux extra-financiers. « Nous ajoutons régulièrement à nos opérations de financement un mécanisme incitatif pour les entreprises : si certains objectifs environnementaux ou sociaux prédéfinis sont atteints, nous abaissons leur marge d’intérêt », explique Guillaume Chinardet, responsable de l'investissement en dette privée chez Ardian. Certains gérants comme Amundi ou Tikehau Capital vont jusqu’à créer des stratégies dédiées. (Les Échos, S.L.B., 04/10)
 
 
 
À Bruxelles, le Comité européen du risque systémique (CERS) a émis un « avertissement général » sur la stabilité financière car « la probabilité que des scénarios de risques extrêmes se matérialisent s’est accrue ». Un environnement économique extrêmement dégradé fait peser le risque de défauts de paiement et de défaillances en cascade, qui sont très coûteux pour le système bancaire. « Les risques financiers liés au climat ne cessent de croître, et sont pour l’instant, sous-estimés par les régulateurs. Lorsqu’ils se matérialiseront soudainement, ils créeront un “moment Lehman” », prévient Benoît Lallemand, secrétaire général de l’ONG Finance Watch. Le 4 octobre 2022, l’ONG a publié une étude montrant que les stocks d’actifs fossiles détenus par les 60 plus grandes banques mondiales ont atteint pour la première fois 1 350 milliards de dollars. Pour protéger le système bancaire, Finance Watch recommande une meilleure prise en compte du risque fossile en augmentant les fonds propres. (L’Opinion, Irène Inchauspé et Muriel Motte, 04/10)
 
 
Dans un contexte marqué par une crise énergétique mondiale, les politiques s’emparent du débat entre énergies. La place des énergies renouvelables en France fait partie des questions qui se posent. « Le déploiement massif des énergies renouvelables est essentiel pour amplifier notre lutte contre le dérèglement climatique et diminuer notre dépendance aux produits énergétiques importés qui représentent deux tiers de notre consommation », a avancé la ministre de la Transition énergétique, Agnès Pannier-Runacher. « Les renouvelables, à défaut de pouvoir se substituer aux réacteurs nucléaires indisponibles ou aux centrales à gaz en pénurie, ne seront pas inutiles pour autant », a indiqué sur Twitter Tristan Kamin, ingénieur en sûreté nucléaire et fervent défenseur de l’atome sur les réseaux sociaux. (Le Figaro, Guillaume Guichard, 04/10)
 
 
Pendant trois ans, Magaly Dupuy-Denat, va sillonner le monde, à bord du Plastic Odyssey, un navire de 39 m de long, pour diffuser des solutions de recyclage des déchets plastiques. À la lutte contre la pollution climatique, le navire a mis le premier cap sur Beyrouth, au Liban, depuis le Vieux-Port de Marseille. Équipé de machines capables de transformer des déchets en objets ou en carburant, le navire doit accueillir une dizaine d’entrepreneurs locaux pour une formation de valorisation des déchets plastiques, durant ses trente escales. D’ici à trois mois, Olivier Charbonnier, capitaine du navire, prendra la relève à la tête d’un autre équipage, et pour sa part la Magaly Dupuy-Denat remettra le cap sur Alger, en mars 2023. (Ouest France, Antoine Lannuzel, 03/10)
 
 
La PME française Louis Dreyfus Armateurs a remporté le 3 octobre 2022 un contrat à plus de 100 millions d’euros dans le cadre du projet de construction de champ éolien en mer au large des îles d’Yeu et de Noirmoutier. Elle devra poser les câbles reliant les 62 éoliennes entre elles et à la sous-station électrique. « Nous souhaitons faire des activités dans l’éolien offshore un axe de développement primordial, car il y a énormément d’opportunités dans ce domaine, où la France veut rattraper son retard », explique Édouard Louis-Dreyfus, président du directoire du groupe. « Notre objectif est dans les prochaines années de revenir très vite à 500 millions de dollars de chiffre d’affaires, avec une meilleure marge », contre plus de 430 millions de dollars en 2021, ajoute-t-il. (Le Figaro, Jean-Yves Guérin, 04/10)
 
 
Selon une enquête réalisée par l’entreprise de sondages française Ipsos pour RingCentral, un Français sur trois a changé ses plans de carrière depuis la crise sanitaire. « Si le travail demeure important, il n’est plus aussi structurant et beaucoup ne lui confèrent plus une fonction statutaire essentielle », affirme Romain Bendavid, directeur de l’Expertise Corporate & Work Experience de l’Institut français d’opinion publique (Ifop). « Tous sont en quête de sens, ont envie d’être alignés avec leurs valeurs », constate Marina Bourgeois, dirigeante du cabinet Oser Rêver Sa Carrière. (Le Figaro, Stéphane Kovacs, 04/10)
 
STRATEGIE DIGITALE
 
En France, la hausse des prix de l’électricité pèse aussi sur le domaine numérique, indique Les Avergnes, groupe de hauts fonctionnaires, d’économistes, de chefs d’entreprise et de professeurs d’université, dans une tribune publiée par L’Opinion. L’entreprise OVHcloud a annoncé être contrainte d’affecter une partie de cette augmentation sur la facture de ses clients finaux. Le reshoring des données numériques des Européens est l’objectif fixé par l’Union européenne pour répondre à ces problématiques, selon le groupe d’experts. Sous un angle de la compétitivité, la localisation des données numériques présente toutefois un risque économique et un risque systémique, explique-t-il. (L’Opinion, 04/10)
 
AGRICULTURE
 
Une étude publiée par la Fondation pour la recherche sur la biodiversité (FRB) analyse le système fiscal des terres agricoles en France. L’étude juge le système « incohérent » et déséquilibré. « Cette taxation plus forte des terres agricoles françaises vient diminuer leur rentabilité après impôt, voire la fait entrer en zone de rendement négatif », expliquent les auteurs de l'étude, Guillaume Sainteny et Louise Dupuis. Les agriculteurs sont contraints de vendre ou artificialiser les terres, car elles ne leur rapportent rien. (Les Échos, Joël Cossardeaux, 04/10)
 
 
Face au réchauffement climatique, de plus en plus de viticulteurs français s’intéressent aux conditions de vendange et de maturation de la vigne dans le désert, comme en Israël. « Il y a 300 hectares de vignes dans le Néguev, une trentaine de producteurs se sont installés, et ces chiffres augmentent chaque année », explique David Pinto, directeur général de la société Pinto Winery. « Dans le Languedoc, nous n’arrivons plus à avoir des rendements satisfaisants. Au lieu de produire 14 millions d’hectolitres de vin par an, comme il y a une vingtaine d’années, nous n’en produisons plus que 11 ou 12 millions, c’est un manque à gagner de 200 millions d’euros par an », explique Matthieu Dubernet, à la tête des laboratoires Dubernet, spécialisés dans l’analyse œnologique et environnementale. (Les Echos, Pauline Jacot, 04/10)
 
CONJONCTURE ÉCONOMIQUE
 
Dans une interview accordée à Les Echos, Jean-René Cazeneuve, rapporteur général du Budget à l’Assemblée nationale, indique qu’« il est faux de dire qu’il y a une explosion des dépenses » dans le projet de loi de finances pour 2023. Ces dépenses augmentent, « mais il faut mettre ça en regard de la forte inflation que nous subissons. Ce budget était d’autant plus difficile à réaliser qu’il y a sans doute peu d’exemples dans le passé d’un texte budgétaire élaboré dans un tel contexte d’incertitude. C’est totalement inédit », explique le rapporteur de la majorité. Plus de 1 400 amendements ont été déposés lors de l’examen de ce projet de loi, qui débute en commission des Finances de l’Assemblée nationale ce 4 octobre 2022. Parmi eux figurent les amendements issus de la mission conduite par le député Daniel Labaronne. Ceux-ci visent à limiter certains crédits ou exonérations d’impôts, détaille Jean-René Cazeneuve, qui esquisse des pistes d’économies sur le logement et l’apprentissage. (Les Echos, Isabelle Couet et Renaud Honoré, 04/10)
 
 
Le nombre d’entreprises en difficultés augmente avec la hausse des prix de l’énergie. « Nous recevons de plus en plus d’appels au secours d’entreprises de toutes tailles, de tous secteurs qui nous disent : On n’y arrive plus, nos factures sont multipliées par 10 voire plus. Le mur des faillites est devant nous si on ne fait rien », explique Geoffroy Roux de Bézieux, président du Medef. Outre les tarifs de l’énergie, les autres matières premières ont aussi vu leurs prix augmenter. « Le gros problème, c’est que nous sommes obligés de répercuter la hausse sur nos prix et dons sur nos clients », souligne Frédéric Didier, directeur général de la filiale française du fabricant de briques Wienerberger. Face à cette situation, « nous ne demandons pas d’aides mais une régulation pour avoir des prix supportables, une lisibilité pour rester économiquement rentables », indique, pour sa part, Sébastien Floc’h, directeur général de Sill Entreprises. (Le Figaro, Anne-Hélène Pommier, 04/10)
 
 
Au Royaume-Uni, la Première ministre Liz Truss, et son ministre des Finances, Kwasi Kwarteng, ont renoncé à leur mesure la plus controversée et supprimé la tranche d’imposition sur le revenu ciblant les contribuables aisés. La décision du gouvernement a été accueillie avec soulagement par les marchés, le 3 octobre. Néanmoins, un certain nombre de questions en suspens, notamment si le geste du gouvernement suffira à calmer les marchés. Même s’il sera suffisant dans un premier temps, ce geste reste assez limité. La crise financière déclenchée par le plan massif de baisses d’impôts est loin d’être éteinte. (Les Echos, Guillaume Benoit, Sophie Rolland, 04/10)
 
 
Retrouvez la synthèse du 03/10/2022 ici : https://xml.luqi.fr/casa/fluxpresse/20221003/synthese.html
 
Synthèse réalisée par Cision-L'Argus de la Presse
 
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