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Le groupe Crédit Agricole a changé le nom de sa filiale Société Financière du Porte-Monnaie Électronique Interbancaire (SFPMEI) en Okali. Avec le lancement d’une nouvelle offre de comptes professionnels via ses réseaux Crédit Agricole et LCL, le groupe affiche sa volonté de renforcer sa position dans les services de paiement pour les PME. Okali rejoint La Fabrique by CA, la start-up studio du Crédit Agricole. Actuellement, elle figure parmi les spécialistes français du « banking as a service ». Le groupe Crédit Agricole est également en mesure de fournir d'autres services aux fintechs liés au paiement à travers Linxo, filiale gérée par Crédit Agricole Payment Services. (www.usine-digitale.fr, Raphaële Karayan, 04/10)
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Amundi élargit son offre en proposant sur les grandes capitalisations italiennes le premier ETF ESG. Amundi Italy MIB ESG permet de s’exposer aux 40 valeurs phares du marché italien parmi les 60 valeurs les plus liquides cotées sur la Borsa Italiana (groupe Euronext) qui affichent les meilleures pratiques environnementales sociales et de gouvernance.(Ouest France, Antoine Lannuzel, 03/10)
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Crédit Agricole Consumer Finance accueille Vincent Carré en tant que directeur des services de mobilité au sein de la direction des partenariats automobiles internationaux. Vincent Carré a effectué l'essentiel de sa carrière professionnelle dans le secteur automobile et plus largement dans la mobilité. (Les Échos, 05/10)
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La combinaison des réseaux bancaires Crédit du Nord et Société Générale est baptisé « Vision 2025 ». Marie-Christine Ducholet a été nommée directrice de la nouvelle banque de détail en France. Elle sera rattachée à Sébastien Proto, pilote du projet « Vision 2025 » et directeur général adjoint en charge des réseaux Société Générale. La combinaison des deux réseaux entrera en vigueur au 1er janvier 2023. Jean-Louis Klein, actuel directeur général du Crédit du Nord rejoindra la direction de ce projet auprès de Sébastien Proto. Pour mener à bien sa mission, Marie-Christine Ducholet sera accompagnée de Yann de Nanteuil, actuel directeur général délégué du Crédit du Nord, et Aurore Gaspar Colson, directrice adjointe de la banque de détail en France. Ce projet de fusion doit générer des économies de coûts de l’ordre de 450 millions d'euros par an dès 2025. (L’Agefi, Aurélie Abad, 05/10)
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Alors que Credit Suisse tente depuis de nombreux mois de restaurer une réputation ravagée par des scandales, depuis le 3 octobre 2022, la deuxième banque helvétique est victime des rumeurs sur sa chute. À la clôture de la Bourse lors de cette journée, l’action de la banque ne valait plus que de 3,94 francs suisses, en baisse de 57% depuis début 2022, et sa capitalisation boursière n’atteint plus que de 10 milliards de francs suisses. Effrayé par la vitesse à laquelle se répandait la rumeur, Ulrich Körner, PDG de Credit Suisse, a exhorté, dans un message interne du 30 septembre 2022, les salariés à ne pas paniquer, tandis que les grands cadres appelaient les clients institutionnels et les investisseurs. Alors que la banque est protégée par son statut d’établissement trop gros pour faire faillite, elle annoncera, le 27 octobre 2022, un plan radical pour se relancer. Celui-ci passera par des cessions d’actifs et des licenciements. (Le Monde, Serge Enderlin, 05/10)
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Depuis quelque temps, les investisseurs se ruent vers les actifs en dollars, sanctionnant les pays émergents. Cela intensifie les risques systémiques pour la stabilité financière. Face à cette situation, le Comité européen du risque systémique (CERS), filiale de la Banque centrale européenne, a lancé un « avertissement général » en identifiant notamment une hausse des taux d’intérêt en plein ralentissement économique ainsi qu’une violente chute des prix des actifs financiers. « Je suis inquiet de l’exposition des marchés aux produits dérivés. C’est ça qui a expliqué le chaos sur les marchés britanniques », indique Richard Portes, conseiller du CERS. (Le Monde, Éric Albert, 05/10)
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L’Autorité bancaire européenne (EBA) vient de publier un rapport concernant les émissions de dettes bancaires sur les plans de financement 2022-2024. Selon le rapport, les grandes banques européennes s’apprêtent à accroître de 11% sur la période leurs financements de marché (jusqu’à 4 100 milliards d’euros d’encours) pour compenser la baisse des financements par la Banque centrale Européenne (BCE) et se conformer aux ratios de fonds propres MREL (minimum required eligible liabilities). L’EBA anticipe une augmentation de 36% des émissions court terme sur la période (18,4% en 2022 ; 11,4% en 2023), de 14% des dettes non sécurisées (3% en 2022 ; 6% en 2023), et de 8,1% des financements sécurisés (5% en 2023), avec a priori toujours nettement plus de « covered bonds » que de titrisations. (L’Agefi Quotidien, Fabrice Anselmi, 05/10)
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PRODUITS / MÉTIERS / ACTIVITÉS BANCAIRES
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Selon des estimations avancées par la Banque de France, le taux de crédits à l’habitat ont atteint fin septembre 1,72 % en moyenne, un record depuis août 2016, mais faible par rapport à l’inflation qui approche les 6 % en France. Cette hausse « très progressive », selon l’institution, est l’impact de la hausse des taux directeurs de la Banque centrale européenne (BCE). En Europe, les banques ont commencé à répercuter cette augmentation sur les emprunteurs, mais le mouvement a été jusque-là plus lent dans l’Hexagone. Le 1er octobre, le taux d’usure est passé à plus de 3 %, contre 2,6 % précédemment. Alors que les courtiers en crédit indiquent que cette hausse « trop lente » du taux d’usure bloque le financement de certains emprunteurs, la Banque de France conteste ce raisonnement, avançant des chiffres. (Les Échos, Edouard Lederer, 05/10)
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Après la fusion du Comité national des paiements scripturaux (CNPS) et du Comité de pilotage de la filière fiduciaire (CP2F), la filière paiement se dote d'un nouveau Comité national. Il s’agit du Comité national des moyens de paiement (CNMP). Selon L’Agefi, ce nouveau comité présidé par la Banque de France aura pour vice-présidents la Fédération bancaire française (FBF) et l’Association française des trésoriers d’entreprise (FBF). Celui-ci jouera un rôle de coordination de la stratégie nationale pour le secteur. (L’Agefi Quotidien, Alexandra Oubrier, 05/10)
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Erick Lacourrège, directeur de la filière fiduciaire de la Banque de France, a annoncé le 4 octobre que l’institution avait fait appel aux entreprises de sûreté Brink's et Loomis pour gérer ses des stocks auxiliaires de billets (SAB) et ses dépôts auxiliaires de monnaies (DAM). Cette décision s’inscrit dans le cadre de la nouvelle restructuration du réseau de caisses de la Banque de France. Cette restructuration va passer par la fermeture de 13 caisses régionales dans le but de s'adapter aux nouveaux usages des espèces, et notamment au recul de leur utilisation dans les transactions. Erick Lacourrège a également annoncé la création d’un nouveau comité national en charge des moyens de paiement (CNMP). (Les Echos, Gabriel Nedelec, 05/10)
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Lors d’une conférence de presse organisée par la Banque de France, le 4 septembre 2022, Thierry Laborde, directeur général délégué de BNP Paribas, a annoncé qu’il travaille avec Crédit Mutuel, et Société Générale sur un projet de mutualisation de leurs services de chèque. « Comme pour le cash, les infrastructures de gestion sont très coûteuses. Avec la baisse des volumes, le coût de traitement de chaque chèque augmente donc mécaniquement ». C’est ce qui a poussé les trois grandes banques à mutualiser leur parc de distributeurs de billets, d’après Pierre Lahbabi, CEO du cabinet Galitt. Pour l’instant, les seuls projets de mutualisation du traitement des chèques se trouvent à l’intérieur de certains groupes, comme Crédit Agricole, et de LCL, qui ont créé CA Chèque, une filière commune de gestion des chèques, en 2015. (Les Echos, G. Ne., 05/10)
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ESG ET TRANSITION ENVIRONNEMENTALES ET SOCIÉTALE
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La démocratisation de la gestion d’actifs était abordée à l’AM Tech Day de l’Agefi, qui s’est déroulé au palais Brongniart, à Paris, le 4 octobre 2022. Les intervenants se sont accordés à dire que la technologique étaient nécessaires à la diffusion à grande échelle des actifs privés ou le développement des stratégies prenant en compte les critères d’environnement, sociaux ou de gouvernance (ESG). Pour Guillaume Lesage, directeur général délégué d’Amundi, « le bouleversement provoqué par l’ESG est aussi fort aujourd’hui pour l’industrie financière que l’a été la réglementation de Bâle 2 pour les banques il y a une dizaine d’années ». (L’Agefi, Franck Joselin, 05/10)
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Malgré des conditions de marché difficiles, les sociétés de gestion continuent de proposer des offres axées sur l’environnement et le climat. « Les émetteurs corporate sont de plus en plus engagés dans la lutte contre le changement climatique. Cela se traduit par un marché des obligations d'entreprise vertes en pleine croissance et de plus en plus diversifié », indique Amaury d’Orsay, responsable de la gestion obligataire chez Amundi. De son côté, CPR AM propose deux fonds d'impact : CPR Invest- Climate Action et CPR Invest, qui sont investis dans des actions internationales de sociétés qui s’engagent à limiter leur impact sur le changement climatique. « Nous avons fait ce choix car, pour atteindre les objectifs de l'Accord de Paris, qui est de maintenir la hausse de la température mondiale en dessous de 1,5°C par rapport aux niveaux préindustriels, nous avons la conviction que tous les secteurs doivent apporter leur contribution aux efforts de limitation des émissions de carbone », explique Alexandre Blein, gérant Actions Thématiques de la société de gestion. (Gestion de Fortune, Thierry Bisaga, 10/2022)
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Lors de leur réunion mensuelle qui s’est tenue le 4 octobre 2022 à Luxembourg, les ministres des Finances de l’Union européenne (UE) se sont mis d’accord sur le périmètre, les sources de financement et les clés de répartition de l’instrument de décarbonation de l’économie, en réponse à la crise énergétique. Alors que de nombreux États n’ont presque plus de marges budgétaires, le bouclier allemand à 200 milliards d’euros de soutien aux ménages et aux entreprises fait craindre de fortes distorsions de concurrence au sein du marché intérieur, appelant à faire preuve de plus de solidarité. (Les Echos, Karl De Meyer, 05/10)
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Selon une enquête réalisée par la Fondation Jean-Jaurès en 2022, 69% des Français sondés se disent prêts à « modifier en profondeur leur mode de vie » pour lutter contre le changement climatique, à condition de ne pas être seuls à fournir des efforts. Si le chiffre est élevé, Gilles Finchelstein, le directeur général de la Fondation, souligne qu’il est en recul de 13 points par rapport à 2021. L’étude révèle également que l’environnement serait la deuxième préoccupation majeure dans l’opinion (citée par 34% des sondés), loin derrière le pouvoir d’achat (54%), mais bien devant l’avenir des retraites et du système de santé (26%), de l’immigration (18%) ou de la sécurité (18%). (Le Monde, Gilles Finchelstein, 05/10)
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À un mois de la COP27, une coalition rassemblant 20 ONG a demandé des comptes aux 16 assureurs sur un projet de construction d'Ichthys, un site de production de gaz naturel liquéfié (GNL), codétenu par TotalEnergies, en Australie. « Nous voulons dire aux assureurs que, sans des engagements forts d’arrêt de leurs couvertures des nouveaux projets de production pétrolière et gazière, ils ne seront pas en ligne avec leurs engagements en faveur de la neutralité carbone dans leurs portefeuilles », explique Ariel Le bourdonnec, chargé de campagne chez Reclaim Finance. Seule la société japonaise Suncorp « a déclaré qu’elle ne soutiendrait pas le projet dans son expansion ». Selon TotalEnergies, le gisement Ichthys est évalué à plus de 3 milliards de barils équivalent pétrole. Ses émissions potentielles pourraient atteindre 590 millions de tonnes de CO2 entre sa mise en service en 2018 et sa fin programmée en 2060, estiment les ONG. (Les Echos, Amélie Laurin, 05/10)
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Le Languedoc est l’une des grandes régions viticoles ayant fait le pari de la protection de l’environnement. Favorisées par un climat favorable, plusieurs coopératives se sont engagées dans des méthodes de cultures dites propres. C’est notamment le cas de la coopérative artisanale de Montpeyroux qui s’applique à avoir une politique de responsabilité sociale, sociétale et environnementale (RSE) de grande ampleur. Ces engagements ont attiré une nouvelle génération de vignerons. D’autant plus que les terres à planter et les domaines à acheter restent abordables dans ce territoire. (Le Figaro, Béatrice Delamotte, 05/10)
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Les coopératives françaises prévoient de rattraper leur retard dans la course à la taille et envisagent de peser davantage sur la scène internationale. C’est dans ce cadre que s’inscrit le projet de fusion entre Agrial et Natura’Pro. Disposant de 12 000 adhérents, Agrial est la deuxième plus grosse coopérative de France. Quant à Natura’Pro, elle est constituée de 5 500 agriculteurs avec 25 magasins franchisés Gamm Vert. L’aboutissement de cette opération, prévu pour 2023, permettrait à Agrial de consolider ses positions dans la vallée du Rhône. Initié il y a près de dix ans, le mouvement de consolidation a déjà permis de fondre de 25% le nombre de coopératives agricoles françaises. (Le Figaro, Olivia Détroyat, 05/10)
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Parmi les grandes lignes de la réforme de la gestion des risques climatiques figurent l’ajustement de l’harmonisation de l’expertise des pertes et le cahier des charges de l’assurance pour 2023. « Nous disposons de peu de données. II nous reste un travail important à mener avec la mise en place d’un réseau d’experts capables d’évaluer l’ensemble des surfaces agricoles en France », explique le directeur du marché de l’agriculture de Pacifica Jean-Michel Geeraert. Aussi, les assureurs devront s’accorder sur le barème des prix que Groupama et Pacifica aimeraient revoir à la hausse, au moins pour certaines productions. L’assurance récolte multirisque climatique (MRC) fait partie des dispositifs qui sont à réajuster. « Le développement des offres assurantielles en arboriculture et prairies n’a pas pu se réaliser du fait de la concurrence avec le fonds de calamités agricoles », explique le directeur du marché de l’agriculture de Pacifica (Crédit Agricole), Jean-Michel Geeraert. Seules 18% des surfaces assurables étaient couvertes par une MCR en 2020. (Agra Presse (2), LM, 03/10)
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Dans le cadre de son budget 2023, Bercy prévoit une augmentation du pouvoir d'achat des Français de 0,9%. D’après le rapport économique social et financier (RESF), publié le 4 octobre, plusieurs paramètres seraient à l’origine de ce rebond. D’abord, le gouvernement table sur une hausse des salaires, soit de 4,1% en 2023 après 3,6% en 2022. En outre, il envisage une expansion du marché de l'emploi. Le ministère de l'Économie s'attend à 115 000 créations d'emplois, dont 105 000 emplois salariés. (Le Figaro, Anne De Guigné, 05/10)
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Dans le numéro du 4 septembre 2022 de la revue Économie et statistique de l’Insee, un article croise les résultats d’études de la Banque centrale européenne (BCE) et de l’institut sur la vision des ménages par rapport à l’inflation. L’étude souligne que « l’inflation anticipée par les ménages est plus élevée que l’inflation réalisée ou prévue ». Cet écart s’explique notamment par le fait que les ménages associent l’inflation à une hausse du chômage ou une crise économique. « Autrement dit, les ménages ont une vision stagflationniste de l’économie », résument les co-auteurs de l’article. (L’Opinion, Jade Grandin de l'Eprevier, 05/10)
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Selon la dixième vague de l’étude « Fractures françaises », réalisée par Ipsos-Sopra Steria pour Le Monde, la Fondation Jean Jaurès et le Centre de recherches politiques de Sciences Po (Cevipof), la confiance dans le politique s’améliore, mais le niveau de mécontentement général est élevé. Sur les 12 044 personnes interrogées lors de cette étude, 36% disent appartenir à une France très en colère et contestataire et 58% à une France mécontente, tandis que 89% estiment vivre dans une société violente. Côté politique, les Français sont moins nombreux à penser que les politiques sont corrompus. 29% d’entre eux considèrent que les politiciens et politiciennes agissent principalement dans l’intérêt des Français, -5 points en un an. Ils sont nombreux à vouloir une stabilité politique et à demander une forme de consensus. Et, malgré le fait que 73% trouve qu’il existe de vraies différences entre la droite et la gauche. (Le Monde, Abel Mestre, 05/10)
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Dans un contexte marqué par la crise énergétique, l'idée d'un nouvel emprunt commun au sein de l’Union européenne commence à faire son chemin. Alors que seuls 113 milliards d'euros sur 750 du fonds post-Covid ont été débloqués, Thierry Breton, commissaire au Marché intérieur et Paolo Gentiloni, commissaire à l'Économie, plaident pour une nouvelle mobilisation de « solidarité ». « Nous devons réfléchir à des instruments mutualisés au niveau européen. Seule une réponse budgétaire européenne nous permettra (...) de répondre efficacement à cette crise », ont-ils indiqué. (Le Figaro, Florentin Collomp, 05/10)
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Synthèse réalisée par Cision-L'Argus de la Presse
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