["ARGUS DE LA PRESSE"]
 
SYNTHESE DU 17/10/2022
VIE DE GROUPE
 
Ce 17 octobre 2022, le Mondial de l'Auto revient à Paris après sa dernière édition de 2020. Le salon mise sur des exposants venant de nouveaux horizons pour compléter la défection Volkswagen, Toyota et consorts, qui estiment que les salons ne sont plus incontournables. Par ailleurs, le Crédit Agricole exposera sur son stand un SUV Fisker Ocean 100% électrique pour mettre en avant ses offres de leasing. Pour faire face aux désertions, le Mondial de Paris cherche aussi à réduire l’addition pour les marques, en passant à six jours d’exposition au lieu de onze, avec des stands plus petits pour économiser sur les frais de montage et de démontage. (Les Echos, L.S., 17/10/2022)
 
 
Alors que la crise sanitaire a dégradé l’environnement des salariés au sein des entreprises, la loi Santé au travail du 2 août 2021, entrée en vigueur le 31 mars 2022, impose à ces dernières davantage de prévention. Pour aider les organisations sur ce sujet, la loi consolide le document unique d’évaluation des risques professionnels (Duerp). « Nous y consignons, a minima une fois par an, les résultats de l’évaluation des lieux, modalités et situations de travail pouvant générer des risques », explique Patrice Vallée, directeur des ressources humaines de Crédit Agricole Immobilier, précisant que « les résultats et plans d’actions sont présentés en comité social et économique ». Chez Crédit Agricole Immobilier, ces actions permettent même à un salarié de solliciter un rendez-vous RH tout au long de l’année. (Les Échos, Julie Le Bolzer, 12/10)
 
 
Linxo Connect, filiale du groupe Crédit Agricole, lance « Wealth » afin de permettre aux professionnels de la gestion patrimoniale d’avoir une vue globale et détaillée des portefeuilles financiers de leurs clients. Cette solution vise à automatiser l’accès aux données concernant les comptes d’épargne et les supports d’investissement pour que les conseillers financiers puissent optimiser leurs recommandations via ce nouvel outil. (Option Finance, 17/10)
 
ENVIRONNEMENT BANCAIRE
 
Un nouveau chapitre s'ouvre dans l'histoire du groupe BPCE. Le processus de sélection d'un nouveau président pour succéder à Laurent Mignon, qui a annoncé son départ au plus tard le 1er janvier 2023, est enclenché. Deux candidats sont en lice pour obtenir le poste de président du directoire de BPCE : Daniel Karyotis et Nicolas Namias. Par ailleurs, BPCE et le fonds Ripplewood Advisors annoncent qu’ils n'ont finalement pas trouvé d'accord pour la vente de la banque en ligne allemande Fidor, annoncée en 2020. Cette dernière avait été rachetée par BPCE en 2016 pour 150 millions d'euros. Selon Laurent Mignon, l’échec de Fidor a marqué un virage dans la stratégie de BPCE vis-à-vis du numérique. Plutôt que de passer par des rachats, la banque a décidé de se concentrer sur « ses forces internes » pour poursuivre son effort de digitalisation, a-t-il indiqué. (Les Échos (2), Romain Gueugneau, Gabriel Nedelec, 17/10)
 
 
Trois nouvelles personnes font leur entrée au comité de direction de la Société Générale. II s’agit d'Ingrid Bocris, sera en charge du développement bancassurance et digital de Société Générale Assurances, et de Mai Nguyen qui a la responsabilité du pôle finances, investissements et risques. Les deux directrices générales déléguées rejoignent le comité de direction avec Alain Voiment qui occupera le poste de directeur des infrastructures informatiques du groupe à partir du 1er novembre 2022. (L’Agefi, 17/10)
 
 
Aux États-Unis, la plupart des banques ont publié, le 14 octobre 2022, des bons résultats trimestriels en raison de la hausse des taux. La marge d’intérêt représente 19,3% des revenus pour Morgan Stanley, 53,5% pour JPMorgan Chase, 62% pour Wells Fargo et 67,9% pour Citi. Néanmoins, cette hausse des taux a fait planer la menace d’une récession, entrainant un retour en force des provisions de prudence depuis que les banques ont mis à jour leurs scénarios macroéconomiques. JPMorgan, Morgan Stanley, Citigroup et Wells Fargo ont reconstitué leurs provisions pour faire face à d’éventuels impayés de crédit. « Aux États-Unis, les consommateurs continuent de dépenser et d’avoir des comptes solides, les offres d’emplois sont nombreuses et les entreprises restent en bonne santé. Mais, l’économie fait face à une inflation obstinément élevée, à la hausse des taux dans le monde entier, à la guerre en Ukraine et à la fragilité de l’approvisionnement et des prix du pétrole », a souligné Jamie Dimon, le PDG de JPMorgan Chase. En France, « on constate une extrême résilience du secteur aux chocs », a indiqué Dominique Laboureix, secrétaire général de l’ACPR. (Investir Le Journal des Finances, J.-L. C., 15/10 ; Le Figaro, Danièle Guinot, 15-16/10)
 
PRODUITS / MÉTIERS / ACTIVITÉS BANCAIRES
 
Selon l’agence Bloomberg, Goldman Sachs pourrait revoir ses ambitions à la baisse pour Marcus, sa filiale lancée en 2016 et dédiée aux particuliers. La firme de Wall Street voudrait repositionner son offre et se concentrer davantage sur les clients aisés, pour lesquels elle continuerait d’ouvrir des comptes et de proposer des solutions d’épargne. Ce changement de stratégie montre les difficultés que rencontre Goldman Sachs à se développer dans le métier de la banque de détail. « Dans les prochaines décennies, je m’attends à ce que nous devenions un leader dans la banque de détail, de la même manière que nous le sommes déjà dans la banque d’affaires », avait pourtant indiqué David Solomon, PDG de Goldman Sachs, en 2019, lors de la signature du partenariat avec Apple pour ses cartes de crédit. Des propos qui ont changé la vision des grands actionnaires qui n’ont jamais été très fans des nouvelles ambitions de la banque. (Les Échos, Romain Gueugneau, 17/10)
 
 
Trois ans après l’échéance de son contrat avec Matmut, le groupe de protection sociale AG2R La Mondiale décide de s’allier avec un nouvel mutualiste, la Mutuelle assurance des instituteurs de France (Maif). « Maif et AG2R La Mondiale ont entamé des discussions pour étudier un partenariat de nature commerciale visant une distribution croisée de certaines offres de chacun des deux groupes », a déclaré la Maif, le 13 octobre 2022. Aujourd’hui, le projet « fait l'objet de consultations au sein des deux groupes et de premiers travaux entre les équipes Maif et AG2R La Mondiale », précise le nouvel allié d’AG2R La Mondiale. « Ces travaux ont pour objectif de définir les contours précis de ce partenariat de distribution croisée », poursuit-il. (Les Echos, Amélie Laurin, 17/10)
 
 
L'Autorité de contrôle prudentiel et de résolution (ACPR) a rendu public son rapport statistique annuel : « Les chiffres du marché français de la banque et de l'assurance 2021 ». Selon ce rapport, la reprise économique vigoureuse avec les mesures prises par les pouvoirs publics et les banques centrales ont marqué l’année 2021. L’ACPR démontre aussi des résultats exceptionnels du secteur financier français et une résilience accrue au service du financement de l'économie. Quant au secteur de l’assurance, sa solvabilité se consolide dans un environnement de taux plus favorable. Le rapport constate également la hausse de l’épargne supplémentaire accumulée en 2020. Cette épargne est une source de financement important de la croissance. (La Correspondance économique, 17/10)
 
 
Les acteurs français de la gestion d’actifs lancent leur propre infrastructure de délégation de gestion. C’est notamment le cas d’Amundi avec Fund Channel Investment Partners. Lancée en 2021, la plateforme du gestionnaire revendique aujourd’hui 1 milliard d’euros sous gestion. « Pour un distributeur, opérer en architecture ouverte est complexe : il faut se doter d’une équipe de sélectionneurs, gérer les contrats avec un grand nombre de gérants, multiplier les reportings... C’est un centre de coûts, pas de revenus. Nous leur proposons d'externaliser cette gestion auprès de notre plateforme centralisée qui bénéficie, pour l’ensemble de ces tâches, des économies d’échelle d’un groupe comme Amundi », explique Fannie Wurtz, directrice de la division distribution £t banque privées, de la gestion passive et alternative du gestionnaire. (Option Finance, Séverine Leboucher, 17/10)
 
ESG ET TRANSITION ENVIRONNEMENTALES ET SOCIÉTALE
 
Actuellement, la Chine est responsable d’un quart des rejets de CO2 du globe. Dans ce cadre, le pays a un rôle majeur dans le combat mondial contre le réchauffement. Désormais, les voitures électriques représentent 16% des ventes en Chine. Selon Bloomberg NEF, les investissements du pays dans la transition énergétique ont atteint 266 milliards de dollars en 2021, contre 114 milliards pour les États-Unis. Cependant, la Chine demeure le premier pays qui consomme le plus de charbon. Par ailleurs, Xi Jinping, président de la République populaire de Chine, a affirmé, à l’occasion de l’ouverture du 20ème congrès du Parti communiste chinois le 16 octobre 2022, l’ambition du pays de « participer activement à la gouvernance mondiale sur le changement climatique ». (Les Echos, Muryel Jacque, 17/10)
 
 
Selon une enquête Epsens, réalisée en octobre 2021, 55% des travailleurs sont intéressés par des placements responsables et éthiques dans des entreprises qui respectent les critères ESG. « Nous sommes actuellement dans les débuts de la normalisation des indicateurs ESG publiés par les entreprises », explique Valérie Derambure, directrice RSE du Groupe BPCE. Le groupe BPCE et BNP Paribas ont rejoint la Net-Zero Banking Alliance (NZBA), un collectif regroupant une centaine de banques qui s’engagent à faire en sorte que leurs financements soient neutres à l’horizon 2050. (Le Nouvel Économiste, Charlotte de Saintignon, 14/10)
 
 
Une tribune publiée par Le nouvel Economiste indique que les entreprises à la recherche de profits hésitent à prendre le virage écologique à cause des coûts de la décarbonation. Face à cette situation, l’auteur estime que les gouvernements doivent agir en associant « les objectifs de maximisation des profits et de sécurisation du climat ». Selon lui, « le meilleur moyen d’y parvenir est de fixer un prix suffisamment élevé pour le carbone, afin de forcer les entreprises à internaliser les coûts de leurs activités polluantes, de sorte que le passage au vert soit également bénéfique pour les résultats financiers ». (Le nouvel Economiste, 14/10)
 
REGLEMENTATION BANCAIRE
 
L'AMF invite les émetteurs à être vigilants avant de recourir au financement par Ocabsa et autres formes d’equity lines particulières. Ce mode de financement comporte des risques très significatifs, à la fois pour l’émetteur, les actionnaires et les investisseurs. L’AMF a reçu plus de 250 réclamations en 2021 et déjà plus de 200 en 2022. Entre la première opération de financement dilutif et la fin 2021, 83% des sociétés ont vu leur cours chuter, en moyenne de 72%. Le gendarme boursier ajoute que « les augmentations de capital au profit de catégories de personnes ou d’investisseurs ne doivent pas avoir pour objet d’éluder les dispositions applicables aux augmentations de capital à une ou plusieurs personnes nommément désignées ». (L’Agefi, Bruno de Roulhac, 17/10)
 
STRATEGIE DIGITALE
 
Selon une étude publiée par Bayes Business School, début octobre 2022, la communication via les médias sociaux a beaucoup d’impact sur les cours de bourse des entreprises. Un tweet qui fait mention d’informations financières comme le chiffre d’affaires aura plus de retombées qu’un autre. Dans un même temps, les tweets contenant des éléments visuels seront bien accueillis par les investisseurs. Cependant, l’étude montre que les publications sur YouTube ou Instagram ne susciteront pas autant de réactions que sur Twitter. (Les Échos, Laurence Boisseau, 17/10)
 
AGRICULTURE
 
Les ministres de l'Agriculture de l'UE se réunissent le 17 octobre à Luxembourg. Ils se pencheront principalement sur la situation des marchés agricoles dans le contexte de la guerre en Ukraine et vont particulièrement évoquer la question des engrais. D’ailleurs, le commissaire à l’Agriculture, Janusz Wojciechowski, a annoncé qu’une communication sur les engrais sera prochainement proposée afin de juguler I’envolée des prix des engrais liée à ceux du gaz. Cette affirmation a été faite le 6 octobre devant les eurodéputés, réunis en plénière à Strasbourg. La communication couvrira à la fois « la dimension interne et externe, la sécurité alimentaire et le verdissement », selon ses précisions. Dans son document, l'exécutif européen prévoit de baisser l’utilisation d’engrais chimiques au profit d’alternatives plus écologiques. Les États membres seront appelés prochainement à réviser leur plan stratégique national afin d’intégrer cette nouvelle donne. (Agra Presse Hebdo, 17/10 ; Agra Presse Hebdo, RM, 17/10)
 
CONJONCTURE ÉCONOMIQUE
 
Dans un contexte inflationniste, le président français Emmanuel Macron souligne dans une interview accordée aux Échos la nécessité de passer au 100% électrique. « On doit accompagner massivement nos constructeurs, leurs sous-traitants, les services et jouer collectif. Notre objectif est de produire 2 millions de véhicules électriques en 2030, avec des investissements français et étrangers créateurs d’emplois dans les batteries ou encore l’assemblage », indique-t-il. Le chef de l’État revient également sur la dérive de l’inflation. « Notre bouclier a permis d’éviter l’emballement salaires-prix, d’éviter que l’inflation ne se propage trop à d’autres secteurs et de garder une compétitivité prix obtenue grâce à la politique que nous avons mise en place depuis 2017 et qui va continuer », affirme-t-il. Pour lui, La clé, c’est de continuer à réformer pour acquérir encore plus de compétitivité. (Les Échos (2), Nicolas Barré, David Barrou, Isabelle Ficek, Lionel Steinmann, 17/10)
 
 
En France, la CGT, Force ouvrière (FO), la Fédération syndicale unitaire (FSU) et Solidaires appellent à une nouvelle journée de grève le 18 octobre 2022. La mobilisation sera l’occasion pour les syndicats de marquer leur indépendance vis-à-vis des forces politiques et leur capacité à peser sur les décisions du gouvernement. L’appel syndical intervient alors que la grève se poursuit chez TotalEnergies. (Les Echos, Leïla de Comarmond, 17/10)
 
 
Retrouvez la synthèse du 14/10/2022 ici : https://xml.luqi.fr/casa/fluxpresse/20221014/synthese.html
 
Synthèse réalisée par Cision-L'Argus de la Presse
 
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