["ARGUS DE LA PRESSE"]
 
SYNTHESE DU 20/10/2022
VIE DE GROUPE
 
En complément d’une flotte de véhicules électriques de service, Crédit Agricole des Savoie a remis, le 18 octobre 2022, 350 vélos à assistance électriques à 15% de ses collaborateurs volontaires afin de réduire l’empreinte carbone de la banque. L’initiative a été réalisée en partenariat avec le groupe savoyard Dvélos. La banque s’est portée sur le choix des vélos de Moustache, une marque de fabrication française, afin de répondre à des usages polyvalents. (Le Dauphiné Libéré, Patrick Ménard, 20/10)
 
 
Sofinco dispose d’une offre de location de voiture disponible auprès du loueur automobile de Crédit Agricole, Agilauto, et des concessionnaires partenaires de Sofinco Auto. Sofinco propose une location de voiture avec option d'achat à partir de 100 euros par mois pour des véhicules ayant un label Crit'Air 0 ou 1, neufs ou d'occasion de moins de cinq ans. (L’Agefi Hebdo, 20/10)
 
 
Caceis, filiale de Crédit Agricole S.A. et Santander, renforce sa position en administration de fonds en annonçant le rachat des activités de Royal Bank of Canada Investor Services (RBC IS) en Europe. Celles-ci recouvrent 1 200 milliards d’euros d’actifs, ce qui représente la moitié des encours de Caceis. Ces deux acteurs sont présents dans les grands pays d’Europe. En Europe, Caceis est le premier administrateur de fonds et le deuxième conservateur de titres en Europe. (L’Agefi Hebdo, 20 - 26/10)
 
 
Une étude réalisée par Infopro Digital Etudes pour l’Argus de l’assurance et Capgemini Invent confirme que les préoccupations environnementales et sociales sont devenues une priorité pour tous. L’engagement durable est maintenant scruté par les Français dans leur choix de consommation. En 2022, l’engagement RSE de l’assureur importe pour 52% des jeunes de 18-24 ans et 61% des 25-34 ans. Les enjeux dans l’assurance habitation sont jugés comme les plus importants, devant l’assurance auto à 77%. Pour l’assurance vie, seuls 36% estiment que l’offre peut participer à la finance durable. Dans cette enquête, Crédit Agricole Assurances est classé parmi les cinq acteurs les plus engagés et responsables en matière de RSE. (L’Argus de l’assurance, Sébastien Acedo, 21/10)
 
 
Amundi Technology annonce qu’Alto Investment, la plateforme de gestion de portefeuilles cloud et open-source, intègre les données d’analyse de risques de MSCI pour proposer une solution de gestion des risques complète à ses clients. L’intégration offre ainsi une solution centralisée, complète, flexible et personnalisable basée sur une architecture technologique open-source. (L’Agefi quotidien, 20/10)
 
 
Amundi annonce trois nominations au sein de l'Institut. Monica Defend, responsable d’Amundi Institute, a été nommée membre du comité exécutif d'Amundi. Elle était nommée responsable de la recherche d’Amundi en 2019, et directrice d'Amundi Institute depuis février 2022. Mahmood Pradhan rejoint Amundi Institute en tant que responsable de la macroéconomie mondiale, à partir du 2 janvier 2023. Anna Rosenberg arrive en tant que responsable de la géopolitique d’Amundi Institute. (La correspondance économique, 20/10)
 
 
Cinq experts, dont Valentine Ainouz, responsable adjointe de la recherche et stratégie de marchés développés chez Amundi Institute, donnent leur point de vue sur l’inflation, la récession et les banques centrales, dans un entretien accordé à l’Agefi Hebdo. Valentine Ainouz estime que la combinaison croissance/inflation/banque centrale s’articule autour de trois points majeurs. « Le premier est de savoir jusqu’où la Fed va monter son taux terminal. Elle est aujourd’hui très agressive, déterminée à ramener l’inflation à sa cible de 2%...Le deuxième point est cette récente baisse du prix du pétrole, qui va offrir du soutien à la consommation des ménages les moins aisés aux États-Unis. II y a aussi le marché de l’immobilier, qui est très sensible aux hausses de taux et qui connaît un très fort ralentissement. » L’expert revient également sur le spread de l'Italie et de l'Allemagne dans la zone euro, indiquant que « le vrai risque vient de ces stress qui se maintiennent autour du prix de l’énergie ». Valentine Ainouz explique que « les États seront incités, à différents degrés, à maintenir des politiques budgétaires expansionnistes », tout en soulignant que le principal inconvénient est « le maintien des pressions inflationnistes à moyen terme ». (L’Agefi Hebdo, 20-26/10)
 
ENVIRONNEMENT BANCAIRE
 
Alors que les start-up de la finance font face actuellement à des difficultés liées à la hausse des taux, à la vigilance accrue des régulateurs et à une certaine défiance des investisseurs, les banques en profitent pour rattraper leur retard technologique et repousser la vraie menace des Gafa qui pèse sur elles. « Pour les banques, c’est l’occasion de mettre la main sur des briques technologiques leur permettant de mieux répondre aux besoins des commerçants actuels », souligne Stanislas Nowicki, associé au sein du Boston Consulting Group. C’est ce qui explique les nombreux mouvements actuels des banques. Société Générale a racheté la fintech PayXpert et BNP Paribas a acquis Kantox. Alors que la question technologique reste un principal défi pour ces banques traditionnelles, ces dernières sont par ailleurs bien positionnées. Une étude du cabinet Galitt montre que 89% des consommateurs français ont un compte chez ces banques. (Les Échos, Gabriel Nedelec, 20/10)
 
PRODUITS / MÉTIERS / ACTIVITÉS BANCAIRES
 
Amazon va commencer à vendre de l’assurance habitation au Royaume-Uni avec le lancement, le 19 octobre 2022, de son comparateur d’assurance, Amazon Insurance Store. Pour cette nouvelle offre, l’entreprise américaine a décidé de nouer des partenariats avec des acteurs du secteur, comme le groupe mutualiste britannique Co-op, le néerlandais Ageas et l'allemand Allianz. « Ce lancement initial n’est que le début. Nous continuerons d'innover et d’apporter des améliorations, le tout dans le but de ravir les clients et d’offrir l’expérience d’achat la plus pratique possible », a annoncé Jonathan Feifs, directeur général d’Amazon European Payment Products. L’ensemble des utilisateurs du site et de l'application mobile du groupe au Royaume-Uni pourront accéder à l’offre d'ici à la fin de l'année 2022. (Les Échos, Amélie Laurin, 20/10)
 
 
BNP Paribas Personal Finance a décidé d’améliorer sa méthode de lutte contre la fraude dans le cadre du paiement fractionné. Un nouveau dispositif développé par Neo4j permet d’identifier les liens entre plusieurs objets. Cette technologie permettra alors de reconnaitre une fraude ou un rapport familial. « Grâce à l’exploitation des données fournies par les clients, nous sommes en mesure de reconnaitre les identités et d’identifier les dossiers connectés entre eux par une ou plusieurs données communes », assure Medhi Barchouchi, responsable innovation data & outils à la direction des risques France chez BNP Paribas Personal Finance. (L’Agefi Hebdo, Alexandra Oubrier, 20-26/10)
 
ESG ET TRANSITIONS ENVIRONNEMENTALES ET SOCIETALES
 
Les banques misent davantage sur la création de valeur Environnement, social et gouvernance (ESG) pour répondre aux attentes des investisseurs et des régulateurs. Cela pourrait leur apporter 295 milliards d’euros de revenus, selon le cabinet international Alvarez & Marsal (A&M) qui a classé les 25 plus grandes banques européennes et américaines suivant leur engagement. Les britanniques prennent les rangs de meilleur classement en matière d’ESG, suivis des françaises qui restent aux rangs moyens. Crédit Agricole figure 14e rang (45%), la Société Générale au 15e rang (44%) et BPCE au 21e rang (30%). « Les banques françaises ont encore beaucoup de marge de progrès en matière d'ESG », souligne A&M. Néanmoins, le cabinet place le Crédit Agricole au 1er rang, devant BNP Paribas, en matière d’accompagnement dans la transition énergétique de leurs clients, notamment avec la mise en place de « plusieurs plateformes ». (L’Agefi Hebdo, VIrginie Deneuville, 20-26/10)
 
 
Les producteurs d’Exchange-Traded Funds (ETF) se ruent vers les indices « transition climatique » (climate transition benchmarks, ou CTB) et les indices « Accord de Paris » (Paris-aligned benchmarks, ou PAB), lancés en 2020 par la Commission européenne. Ces deux familles visent notamment une réduction de 7% par an de l’intensité́ des émissions de gaz à̀ effet de serre. Selon les estimations de Bloomberg et de DWS, les 72 ETF de ces deux indices ont récolté 13,6 milliards de dollars depuis le 1er janvier jusqu'au 7 octobre 2022. Cet engouement est dû au fait que ces benchmarks permettent à une clientèle retail d’accéder à un indice « aligné avec les objectifs de l’Accord de Paris », explique Frédéric Hoogveld, responsable spécialiste d’investissement et stratégie de marché chez Amundi ETF, Indiciel & Smart Beta. « Et, surtout, offrent aux institutionnels appelés à démontrer la composante climat de leur politique d’investissement une solution tangible et reconnue par le régulateur » ajoute le responsable. (L’Agefi Hebdo, Valérie Riochet, 20-26/10)
 
 
Afin de mettre fin à la confusion générale autour des critères ESG, des nouvelles normes de comptabilité extra-financière, qui intégreront des critères environnementaux, sociaux et de gouvernance (ESG) inédits, seront instaurées en 2024. Par ailleurs, « l’univers de l’ISR s’est diversifié, il y a beaucoup de critères à intégrer », a évoqué Coline Pavot, chargée de la recherche investissement responsable à La Financière de l’Echiquier. C’est dans ce contexte que Bercy a décidé de procéder à la refonte du label ISR créé en 2016 par le ministère de l’Economie et des Finance. Toutefois, il demeurera un gage de qualité, un repère utile pour des investissements axés sur l’ESG. En outre, depuis la création du label Greenfin en 2015, il est devenu possible de protéger l’environnement avec son épargne. Lancé par le ministère de la Transition écologique et solidaire, il est désormais attribué à 89 produits financiers totalisant 31 milliards d’euros d’encours. (Challenges, Esther Attlas, 20-26/10, Challenges, D. Pe., 20-26/10, Challenges, Agnès Lambert, 20-26/10)
 
 
L’édition 2022 du Mondial de l’Auto se tient à Paris, du 17 au 23 octobre. Pour l’occasion, Luc Chatel, président de la Plateforme automobile (PFA), qui réunit les 4 000 acteurs de la filière et co-organise l’événement avec Hopscotch, décrypte les grands défis de l’industrie automobile tricolore dans une interview accordée à L’Express. « La société demande plus de sobriété. Le Salon s’adapte surtout à la nouvelle donne d’un secteur qui vit des transformations sans précédent », affirme le président. « Cela se traduit par l’arrivée d’exposants inattendus il y a encore quatre ans », telles que les banques, dont BNP Paribas ou le Crédit Agricole, explique-t-il. Face au défi du dérèglement climatique, « abolir le thermique » pour se tourner vers l’électrique, dont 50% de la chaîne de valeur se localise en Chine, « c’est saborder en partie notre souveraineté », prévient Luc Chatel. (L’Express, Emmanuel Botta, 20-26/10)
 
 
Les technologies de capture et de stockage du carbone coûtent encore très cher pour pouvoir être déployées à grande échelle commerciale. Selon le site cdr.fyi, le coût associé à chaque tonne retirée serait en 2022 de 374 dollars par tonne en moyenne. Mais le secteur reste prometteur. En Californie par exemple, selon la société Pitchbook, les investissements des fonds de capital-risque ont atteint au deuxième trimestre 2022 un total de 841,5 millions de dollars dans les startups, contre 432,1 millions de dollars sur toute l’année 2021. La nouvelle usine de Climeworks en Islande se dit quant à elle capable de retirer jusqu’à 36 000 tonnes de carbone de l’air par an. (Les Echos, Hortense Goulard, 20/10)
 
 
En France, la consigne pour réemploi des emballages ne concernerait en 2022 que moins de 10% des contenants en verre mis en marché, selon l’éco-organisme Citeo. Mais face à une urgence écologique, plusieurs initiatives locales émergent dans le secteur de la collecte et du lavage de bouteilles, parfois de barquettes en Inox. Dans un contexte d’antigaspillage, les industriels fixent un objectif à hauteur de 5% d’emballages réemployés en 2023, tous matériaux compris, et 10% en 2027. « Nous ne pouvons pas vraiment dire où nous en sommes sur la trajectoire, mais nous savons que la marche est relativement haute », confie Sophie Nguyen Buu Cuong, responsable développement de solutions pour le réemploi et le vrac chez Citeo. (Les Echos, Valérie Landrieu, 20/10)
 
REGLEMENTATION BANCAIRE
 
Marie-Anne Barbat-Layani succède à Robert Ophèle à la présidence de l’Autorité des marchés financiers (AMF), après que ce dernier a quitté ses fonctions le 31 juillet. La nouvelle présidente de l’AMF a une bonne expérience dans ce secteur, car elle a passé dix ans dans le secteur privé, dont six à la Fédération bancaire française (FBF) et trois ans à la Fédération Nationale du Crédit Agricole. Lors de son audition par la Commission des finances, le 12 octobre, elle a fait part de ses ambitions pour l’AMF. Elle entend « développer le dialogue avec la société civile, et trouver, au-delà de la technicité des sujets, les moyens de parler simplement et efficacement à tous les publics, surtout ceux qui sont vulnérables, notamment les jeunes ». Elle veut également soutenir la compétitivité de la place de Paris, mais sans « faire la publicité de la place de Paris en expliquant qu’il n’y a pas de réglementation ». « Un gendarme sévère mais juste et compétent est à terme la meilleure garantie de pérennité et de développement d’une place financière », a-t-elle souligné. (Les Échos, Laurence Boisseau, 20/10)
 
 
Au Royaume-Uni, HSBC a reçu, le 19 octobre, un avertissement de l’Advertising Standards Authority (ASA). Ce dernier lui a interdit d’utiliser des affiches jugées « trompeuses » sur lesquelles HSBC mettait en avant son engagement en faveur de la lutte contre le changement climatique. Après plusieurs mois d’enquête, l’ASA a donné raison aux 45 plaignants qui ont accusé ces affiches, rappelant la charte édictée par son Comité des pratiques publicitaires (CAP) en matière de publicité liée à l’environnement. « Malgré les initiatives mises en avant dans les publicités », HSBC continue « à financer de manière significative des investissements dans des entreprises et des industries qui émettent des niveaux notables de dioxyde de carbone et d'autres gaz à effet de serre », a souligné l’ASA. (Les Échos, Thibaut Madelin, 20/10)
 
AGRICULTURE
 
Face à la multiplication des projets d’agrivoltaïsme, une proposition de loi du Sénat veut donner un cadre à cette pratique. « L’objectif est d’éviter de faire n’importe quoi et de ne pas fragiliser la souveraineté alimentaire au nom de la souveraineté énergétique », souligne Franck Menonville, sénateur de la Meuse et rapporteur du texte, qui a déjà été adopté à l’unanimité par la Commission des affaires économiques. Malgré les avantages qu’offre cette pratique, Jean-Pierre Decool, le sénateur qui va défendre la proposition de loi, indique « avoir été alerté par des agriculteurs s’alarmant de l’artificialisation de sols et craignant le développement des conflits d’usages ». D’autant qu’il faut au moins 30 000 hectares pour atteindre les 44 GW de capacités photovoltaïques installées en 2028. La barre des 10 000 euros de loyer annuel à l’hectare a été franchie dans certaines zones. (La Croix, Jean-Claude Bourbon, 20/10)
 
CONJONCTURE ÉCONOMIQUE
 
Le 20 et 21 octobre 2022, les Vingt-Sept se réunissent à Bruxelles pour un Conseil européen consacré principalement à la crise énergétique. La Commission européenne a présenté de nouvelles propositions pour atténuer la hausse des prix de l'énergie, les chefs d’État et de gouvernement des Vingt-Sept vont donc examiner les différentes pistes. Parmi les sujet à aborder également, le bouclier énergétique de 200 milliards d’euros, mis en place par l’Allemagne, dont les entreprises et les collectivités locales ne bénéficient pas. Certaines structures subissent de plein fouet la hausse des prix de l’énergie. Élisabeth Borne, Première ministre, a assuré présenter prochainement « un dispositif national pour limiter la hausse des prix de l’énergie, ainsi qu’un filet de sécurité pour toutes les collectivités qui soit mis en place pour 2023 ». (Les Échos, Karl De Meyer et Fabienne Schmitt, 20/10, Les Échos, Sharon Wajsbrot, 20/10)
 
 
Retrouvez la synthèse du 19/10/2022 ici : https://xml.luqi.fr/casa/fluxpresse/20221019/synthese.html
 
Synthèse réalisée par Cision-L'Argus de la Presse
 
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