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S’intéressant au marché de l’automobile, de nombreuses institutions financières participent au Mondial de l'Auto, organisé au sein du Parc Paris Expo Porte de Versailles, pour exposer leurs nouvelles ambitions et leurs nouveaux services liés à la mobilité. Pour sa part, Crédit Agricole souhaite accélérer le financement du secteur, en complétant le métier traditionnel de crédit à la consommation. En 2023, la Banque verte, via Crédit Agricole Consumer Finance (CACF), va créer une coentreprise avec le groupe Fiat. Outre son lancement dans la location de courte durée, par l’intermédiaire de Leasys Rent, rebaptisé « Drivalia », le groupe ambitionne aussi d’être dans le Top 5 européen du leasing, en créant une coentreprise avec Stellantis. L’entité pourra générer 1 million de véhicules en 2026, contre 700 000 actuellement. (Les Echos, Edouard Lederer, 21-22/10)
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Le tribunal judiciaire a épinglé BNP Paribas pour avoir exclu les primes de ses calculs pour combler l'écart de rémunération entre les sexes. Cette méthodologie n'est pas conforme aux dispositions légales visant à éliminer les inégalités de rémunération. BNP Paribas avait invoqué le « caractère discrétionnaire » des rémunérations variables assises sur des objectifs de performance individuelle et les résultats du groupe, pour se défendre. BNP Paribas a également indiqué « analyser attentivement la décision de justice ». La banque a souligné qu’elle « porte une attention particulière depuis 2004 aux enjeux d’égalité salariale entre les femmes et les hommes ». Malgré cela, la CFDT a remarqué que les femmes percevaient en moyenne une rémunération fixe mensuelle inférieure de 19,4% par rapport aux hommes. (L’Agefi, Aurélie Abadie, 21/10)
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En Espagne, les associations patronales de la banque et le ministère de l’Économie ont signé, début octobre 2022, un accord pour garantir aux villages ruraux l'accès aux services financiers. Dans le cadre de cet accord, tous les villages espagnols de plus de 500 habitants auront au moins une forme de point de vente de services financiers, qu'il s'agisse d'une agence bancaire, d'un guichet automatique ou d'une agence mobile. Les banques disposeront d'un délai de six mois pour appliquer ces mesures. Ce délai peut être prolongé de six autres mois. (Les Echos, Cécile Thibaud, 21-22/10)
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Les Pays-Bas s’inquiètent de leur situation après la violente hausse des taux des obligations d’État britanniques, le 28 septembre, qui a considérablement secoué les fonds de pension au Royaume-Uni. Dans ce pays, les fonds de retraite fonctionnent selon le même modèle que leurs homologues britanniques. Ce qui a conduit l’Association internationale des swaps et dérivés (ISDA) à appeler, le 19 octobre, la Banque centrale européenne (BCE) à mettre en place dès à présent des mécanismes de secours. Pour l’ISDA, la BCE doit s’assurer de la solidité du marché de la pension livrée (ou repo), comme l’a fait la Fed aux États-Unis. Grâce à cela, les acteurs financiers pourront trouver du cash, notamment en mobilisant des titres de leurs portefeuilles. (Les Échos, Guillaume Benoit, 21-22/10)
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PRODUITS / MÉTIERS / ACTIVITÉS BANCAIRES
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Selon l’Observatoire Crédit logement, le nombre de crédits immobiliers a chuté de 27,7 % au troisième trimestre, par rapport à la même période en 2021. En montant de production, cette baisse atteint les 27,7 %. Selon Bérengère Dubus, présidente de l’Union des intermédiaires de crédit (UIC), cette baisse est liée aux effets d’un taux d’usure trop bas. Malgré que ce taux ait été porté à 3,05 % au 1er octobre par la Banque de France, les problèmes sont loin d’être réglés. « Avec le taux d’usure, de nombreux emprunteurs restent sur le carreau », regrette Maël Bernier, porte-parole du courtier Meilleurtaux, rappelant que les banques sont victimes depuis le début de l’été d’ « une dégradation rapide de la rentabilité des crédits immobiliers ». Face à la situation, l’UIC, qui a organisé une manifestation devant la Banque de France fin septembre, demande à la participation de tous pour trouver une solution. (Le Parisien, 21/10)
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Avec 9,21 % de rendement annuel moyen en 2021 et environ 9 % prévus en 2022, hors fiscalité, le financement participatif d’opérations immobilières résiste, jusque-là, à l’inflation. Le dernier baromètre de Fundimmo-HelloCrowdfunding constate une hausse de à 90 % à 958 millions d’euros de la collecte du secteur en 2021. Mais ce bilan pourrait se dégrader à cause de la hausse des prix des matières premières, la hausse des taux d’intérêt, la difficulté à obtenir des permis de construire, ainsi que les pénuries de main-d’œuvre. Les difficultés opérationnelles et commerciales des promoteurs peuvent entraîner une incapacité à octroyer aux épargnants les intérêts prévus aux échéances fixées. Un risque de faillite du promoteur et un retard de projets de financements peuvent aussi se produire. Des responsables de plateformes se déclarent ainsi être plus sélectifs sur le choix des projets. Quant aux investisseurs, ils doivent s’informer sur les indicateurs de performance des plateformes et diversifier leur investissement entre plusieurs projets. (Les Echos, Anne-Sophie Vion, 21-22/10)
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Avec la remontée des taux d’intérêt, les Français pourraient se détourner de l’assurance-vie, et préfèrent placer leur épargne sur de nouveaux produits financiers plus rémunérateurs, d’après France Assureurs. Cela met à mal le secteur, car, selon Guillaume Leroy, actuaire associé chez Prim’act, « à ce stade, les assureurs n’anticipent pas de retraits massifs. Mais ils peuvent craindre que les épargnants investissent moins sur leurs contrats dont les rendements seraient moins favorables que ceux d’autres placements, de surcroit de plus court terme ». Pour l’instant, les assureurs restent sereins, car la hausse des taux améliore leur solvabilité, et prévoient des garde-fous pour retenir les épargnants. « La hausse des taux d’intérêt est le risque que nous sommes les plus préparés à affronter. Nous devrons gérer avec beaucoup de soins la période de transition qui s’ouvre pour les fonds en euros », rassure Stéphane Dedeyan, directeur général de CNP Assurances. (Le Figaro, Danièle Guinot, 21/10)
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L’Europe attire les grands acteurs de crypto-actif mondiaux, même s’il faut avoir l’approbation de l’Autorité des marchés financiers (AMF) pour pouvoir y investir. L’étude publiée le 20 octobre par le cabinet Chainalysis montre que le Vieux continent, qui abrite six des quarante pays les plus adeptes en la matière dans le monde, est la plus grande économie de crypto-actifs sur la planète. Cette progression est particulièrement rapide en Allemagne où un régime fiscal très attractif a été notamment mis en place pour les investisseurs individuels de long terme. Par ailleurs, MasterCard a annoncé, le 17 octobre 2022, qu’il prévoit de lancer un service pilote permettant aux banques partenaires de convertir leurs clients aux cryptos. Le but est de fondre les services liés à ces derniers à ceux déjà existants pour accélérer leur adoption. « Ce que nous annonçons aujourd’hui est une approche connectée des services qui aidera à intégrer en toute sécurité un milliard d’utilisateurs dans l’écosystème des cryptomonnaies », a souligné, Ajay Bhalla, président de la branche cyber et renseignement de MasterCard. (Le Figaro, Ingrid Vergara, 21/10 ; Les Échos, Samir Touzani, 21-22/10)
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La Banque Postale annonce la création d'une nouvelle entité dédiée au financement des start-up de la Tech. La Banque adresse un recrutement aux entreprises au potentiel important qui ont déjà démontré une capacité avérée à viabiliser leur modèle d’affaires et qui ont déjà levé une série A. « L’ambition de La Banque Postale est de devenir un acteur bancaire majeur pour ces entreprises au cœur de l’innovation », a souligné la Banque. À noter que La Banque Postale a nommé, en mai 2022, Nizar Dahmane pour prendre la direction de cette nouvelle entité. L’entité est rattachée à SergeBayard, directeur général adjoint de la Banque de Financement et d’Investissement et membre du comité exécutif de La Banque Postale. (L’Agefi, 21/10)
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Selon le décompte réalisé par l’Autorité des marchés financiers (AMF), le nombre des investisseurs individuels s’est réduit de -35%, au cours du troisième trimestre 2022. Environ mois de 600 000 de boursicoteurs ont réalisé une opération, face à la baisse des marchés. « Ce niveau est inférieur à celui du troisième trimestre 2021, tout en étant comparable à celui du même trimestre de 2020 », a souligné l’AMF. « Le nombre d’acheteurs d’actions a également reculé, de 19%, à 485 000, son plus bas niveau depuis le troisième trimestre 2020 », poursuit l’institution. « Le nombre de vendeurs d’actions a fortement baissé, de 43%, pour atteindre 362 000, à un niveau nettement inférieur au nombre d’acheteurs », a ajouté l’AMF. (L’Agefi, 10/22)
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October, spécialisée dans le prêt aux PME, abandonne ses activités de crédit en direct en Allemagne. « Le marché des PME est particulièrement compliqué en Allemagne où les banques locales jouent toujours un rôle primordial », regrette le PDG d’October, Thorsten Seeger. « Nous allons nous concentrer sur la finance embarquée avec des partenaires stratégiques », ajoute-t-il. La fintech veut nouer des partenariats avec des acteurs qui souhaitent se lancer dans l’octroi de crédit, mais qui n’ont pas de licence bancaire. (Les Échos, Nathalie Steiwer, 21-22/10)
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ESG ET TRANSITIONS ENVIRONNEMENTALES ET SOCIETALES
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L’Institut français des administrateurs (IFA) a publié un guide sur responsabilité sociale et sociétale (RSS) des entreprises. Dans la définition de la démarche RSS et les thématiques ESG sont complémentaires et doivent répondre aux intérêts de l’entreprise et des salariés. L’entreprise « doit recentrer l’ESG sur quelques questions clés, qui seront différentes fonctions des secteurs ou des géographies », explique Stanislas Pottier, senior Advisor to the General Management chez Amundi. Karima Silvent-Madi, DRH d’Axa estime qu’il y a urgence à inventer des métriques en France. (L’Agefi, Bruno de Roulhac, 21/10)
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Après une hausse de température marquée par la succession de canicules, sécheresses, incendies et orages, en été, l’avenir s’annonce encore plus sombre pour la France en matière de dérèglement climatique. D’après des nouvelles protections climatiques publiées, le 4 octobre 2022, dans la revue Earth System Dynamics, le réchauffement pourrait atteindre 50 % plus intense au cours du siècle, comparé à ce que montraient les précédentes estimations. La température moyenne de l’Hexagone pourrait être supérieure à 3,8°C en 2100, par rapport au début du XXe siècle, selon une étude d’Aurélien Ribes, climatologue au Centre national de la recherche météorologique, menée par des chercheurs du CNRS et de Météo-France. (Le Monde, Audrey Garric, 21/10)
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Les mesures de sobriété énergétique annoncées par le gouvernement français pourraient avoir un impact sur tous les secteurs d’activité. « Une telle réduction des consommations ne saurait être sans effet sur le niveau de l’activité », explique Bruno Cavalier, chef économiste d’Oddo BHF, qui craint un effet cascade sur l’économie. Les premières victimes seraient les entreprises énergivores du secteur industriel, comme la chimie ou la métallurgie, qui représentent 8% du PIB selon l‘Insee. Selon un expert d’Allianz Trade, « une réduction volontaire de 10 % de la consommation d’énergie des ménages et des entreprises retirerait 1,1 point de PIB en France ». (Les Échos, N.S, 21-22/10)
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Malgré la montée de l’inflation et la crise de l’énergie, le climat des affaires en France est resté stable en octobre 2022, selon l’Insee. Établi à 102, cet indicateur dépasse sa moyenne de longue période qui s’établit à 100. Néanmoins, 15% des 523 entreprises sondées par l’Institut français d'opinion publique (Ifop) et le cabinet Arc pour leur nouveau baromètre, anticipent un recul de leur activité sur les six prochains mois, quand 61% d’entre elles tablent sur une stabilité. En fin 2022, l’inflation s’élèverait à 6,4%, estime l’Insee. « Bercy doit protéger les entreprises de l'explosion des coûts de l’énergie. En particulier les TPE et les PME fragilisées, qui manquent de fonds propres », plaide Denis Le Bossé, président du cabinet Arc spécialisé dans le recouvrement de créance. (Les Echos, Nathalie Silbert, 21-22/10)
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Selon une enquête réalisée par le cabinet d’audit financier EY, Les Entreprises pour la cité et le Centre français des fonds et fondations dans le Panorama 2022 des fonds et fondations d’entreprises, le social serait en tête des actions opérées par le mécénat d’entreprise, avec 75% d’intervenants en 2022, contre 67% en 2020. Vient ensuite l’éducation, avec 63% d’acteurs en 2022, contre 56% en 2020, et l’insertion professionnelle (57% de pratiquants en 2022, contre 53% en 2020). Le baromètre est le premier réalisé depuis la crise du Covid. (Les Echos, Martine Robert, 21-22/10)
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La livre sterling s’est relevée après l’annonce de la démission de la Première ministre britannique, Liz Truss, le 20 octobre 2022. La monnaie a progressé de 0,7% à 1,1290 dollar. La situation de la devise britannique reste toutefois fragile, alors que la Banque d'Angleterre (BoE) n’a plus les moyens de lui porter secours. Face à cette situation, l’institution prévoit de relever ses taux directeurs d’au moins 100 points de base le 3 novembre. « Il n'y a pas grand-chose de plus que peut faire la politique monétaire pour soutenir la livre sterling. En revanche, si la BoE resserre moins sa politique qu'attendu, la marge de baisse est grande », commente Kit Juckes, responsable de la stratégie sur les changes chez Société Générale. (Les Echos, Nessim Aït-Kacimi, 21-22/10)
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Près de huit mois après le début de la crise en Ukraine en février 2022, la Russie semble faire preuve de résilience face aux sanctions prises par les Occidentaux. « Un certain équilibre budgétaire a pu être préservé grâce aux exportations, qui ont en même temps soutenu l’activité économique ainsi que le rouble, ce qui a limité l’inflation. Néanmoins, les données conjoncturelles ne suffisent pas à apprécier la réalité », indique Tania Sollogoub, économiste au Crédit Agricole. D’après un rapport du FMI sur les perspectives économiques mondiales du 11 octobre 2022, le PIB russe n’aurait chuté que de 3,4% depuis le début de la guerre, alors qu’il ne devrait se contracter que de 2,3% en 2023. Néanmoins, la situation devrait empirer au niveau démographique, avec une « dégradation du capital physique ». En Russie, 475 500 habitants ont migré au cours des huit premiers mois de l’année 2022, soit 35% de plus qu’en 2021, sur la même période. (Le Revenu, Habib Hobeika, 21-27/10)
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Synthèse réalisée par Cision-L'Argus de la Presse
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